[Review VO] Batman : Arkham Unhinged Vol. 2

Les points positifs : Le côté cross-média, toujours ! Les explications scénaristiques C’est sympa… Les points négatifs : … mais sans plus ! Un ensemble moins bon comparé au premier tome

« I like your sense of humor, Karlo. You get the joke. » – Joker

• Scénario : Derek Fridolfs – Dessins : Mike S. Miller, Jorge Jimenez, Darick Robertson, Peter Nguyen, Bruno Redondo, Richard P. Clark, Craig Yeung, David Lopez
  

• DC COMICS – Batman : Arkham Unhinged Vol. 02 – Contient : Batman : Arkham Unhinged #6-#10 – 7 Août 2013 – 160 pages – 22,99$

Il y a une bonne semaine je vous proposais la review du premier tome de Batman : Arkham Unhinged, la série dérivée du jeu Batman : Arkham City. On accélère le mouvement puisque je vous propose le tome 2 là, cash, si si, t’inquiètes. Cette review ne sera pas exceptionnellement longue – parce qu’au final, je n’ai pas tellement de choses à dire là dessus. En même temps, comme me le répète souvent mon camarade Freytaw, c’est pas la taille qui compte. 

Mais quelle magnifique introduction ! Parlons un peu plus en détails du contenu de ce Vol. 2. Au sommaire, vous découvrirez que Tim Drake a fait un petit saut à Arkham City et ce qui a conduit à Solomon Grundy d’être enchaîné de la sorte lorsqu’il affronte Batman. Vous aurez droit à une grosse chamaillerie entre les Arkham City Sirens ainsi qu’à une histoire à moitié origin story de Killer Croc. Il vous en faut encore ? Alors retrouvez également ce qu’il se passe pour Mad Hatter après que vous l’ayez rétamé dans le jeu. Et pour finir, une histoire improbable de Penguin qui engage Deadshot pour aller dessouder Joker.

Un contenu qui fait donc la part belle aux vilains d’Arkham City – Batman est se fais moins présent dans l’ensemble de l’ouvrage, et ce n’est pas plus mal. Les histoires sont toutes écrites par Derek Fridolfs qui essaie tant bien que mal d’apporter de la diversité et de l’originalité au fil des numéros. C’est parfois réussi, parfois moins. La grosse chamaillerie entre Quinn, Ivy et Catwoman est par exemple assez plaisante, tout comme l’histoire entre Penguin et Deadshot qui fonctionne avec un joli twist de fin qui fait référence directement à un évènement clé du jeu. Aussi, la rencontre entre Croc et l’un des frères Abramovichi est un chouette moment, assez décalé. Par contre, puisqu’on parle de Croc, Fridolfs essaie aussi d’intégrer une origin story d’une banalité lassante qui tombe à l’eau. L’histoire de Tim Drake aussi n’est pas franchement intéressante, et celle de Mad Hatter si elle se veut originale, ne marquera pas les mémoires.

Vous l’aurez remarqué, il y a du bon, et du moins bon, et au final on se retrouve avec un ensemble moyen, qui se laisse convenablement lire, mais disons que 3 jours après l’avoir lu, je mets ma main à couper que vous ne vous souviendrez pas de tout ce qu’il y avait dedans. Au niveau des dessins, le constat est le même : les différents artistes qui s’enchaînent se débrouillent plutôt bien mais ne vous transcenderont pas. Je note quand même que Mike Miller s’est un peu amélioré avec les visages (et celui de Catwoman surtout). Alors dans l’ensemble, je ne suis pas super emballé, mais je resterai quand même sur une touche positive au final parce que je suis un gros amoureux d’Arkham City, et que cette série baigne dans son ambiance, que ce soit au niveau graphique général, mais par les lieux, les gadgets utilisés, les interactions entre les personnages. Et même des personnages présents dans le comics Arkham City (de Paul Dini) qui font un passage éclair. C’est ce côté qui me charme beaucoup, et comme je le retrouve bien ici, je n’arriverai pas à être totalement méchant.

Un second tome qui m’a moins plu que le premier (l’effet de découverte n’est plus là) mais qui arrive quand même à me séduire (le coquin) par son ambiance générale. Impossible de parler de cette série sans le jeu auquel elle se réfère, et si vous avez adoré le jeu au point de vous faire tatouer le logo de Rocksteady sur les fesses, alors vous passerez un agréable moment avec ce livre. Mémorable, non, agréable, oui. Sinon, vous pouvez passer votre chemin, votre culture comics n’en sera pas esseulée.