Le Coup de Coeur de la semaine
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Le Top de la semaine
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Le Flop de la semaine
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Pour cette nouvelle semaine de publication, DC Comics a lancé pas moins de deux nouvelles séries dont la très attendue Superman/Wonder Woman écrite par Charles Soules et dessinée par Tony S. Daniel dont vous pouvez retrouver notre avis sur l’article dédié. Le deuxième titre est quant à lui une des trois mini-séries de Forever Evil (Arkham War) dont une review plus complète a été écrite. Autres titres qui méritaient d’être traités plus en détails, il s’agit de la série Batman de Scott Snyder et Greg Capullo qui fait enfin son retour avec son « Zero Year », et Coffin Hill la nouvelle série Vertigo.
Pour le reste, voici les reviews des titres Vertigo, Beyond the New 52 et New 52 de la semaine !
VERTIGO
ASTRO CITY #5
Trois histoires pour le prix d’une, c’est le marché que nous propose Astro City #5 ce mois-ci. En effet, nous assistons au retour du Broken Man, personnage mystérieux qu’on avait déjà rencontré dans le numéro 1. Une fois encore, il s’adresse directement à nous et nous charge d’une mission. Pour cela, nous sommes plongés dans les souvenirs de ce personnage et dans le passé d’Astro City, à 3 époques différentes. Au final, on se rend compte que c’est un moyen assez habile de la part de Kurt Busiek pour lancer des pistes pour le futur de sa série en posant les bases de prochaines intrigues sans que tout ne soit expliqué. Par exemple, les 3 petites histoires qui composent ce numéro ne sont jamais vraiment conclues. Cela pourrait être un procédé assez pénible pour le lecteur mais c’est sans compter sur le talent de Busiek et de l’artiste Brent Anderson qui parviennent à donner à tous ces bouts de récits une atmosphère et une ambiance fascinante et on finit cet épisode avec l’envie de découvrir la suite très vite. Voilà, je ne sais pas si tout ce que j’ai écrit est très clair mais il est de toute façon très compliqué de décrire cet Astro City #5, tout ce que je peux vous dire c’est de tenter l’expérience, il y a de grandes chances pour que vous soyez conquis.
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FBP: FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #4
Le premier arc de FBP se termine dans ce numéro, avec la résolution de la crise du Bubbleverse. Issue qui ne pouvait que mal se terminer ; pour autant, l’agent Adam s’en sort relativement bien, mais c’est son ex-coéquipier (qui lui avait quand même un peu tiré une balle dans la tête, le galopin) pour qui tout ne se termine pas bien. Après un court saut dans le temps, Simon Oliver nous expose une pelletée de questions qui resteront bien évidemment sans réponses. La seconde partie du numéro est donc bien plus calme que la première, j’oserais même dire qu’on manque de s’ennuyer un peu, mais la dernière page revient piquer notre curiosité. Aux dessins, Robbi Rodiguez s’est bien éclaté avec la fin du Bubbleverse avant de revenir à des dessins plus conventionnels – ça reste très agréable et ça donne toujours sa personnalité à la série. Pourtant je l’ai trouvé moins créatif que ce qu’il a pu faire auparavant et, ça m’a frappé, mais certaines cases sont un peu vides. Une légère perte de vitesse donc. Dommage.
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BEYOND (DIGITAL…)
ADVENTURE OF SUPERMAN #24
Troisième et dernière partie de « Tears for Krypton », Superman se retrouve sur une Krypton qui n’est pas réelle et on découvre enfin qui est caché derrière ce simulacre. Cela n’étonnera surement personne et cette révélation perd donc un peu de sa force mais cette forme est carrément flippante. Superman est presque vidé de son énergie et c’est avec son esprit qu’il va parvenir à remporter la victoire. Toutefois, l’intérêt du récit n’est pas vraiment de raconter que Superman est vivant ou qu’il est allé sur Krypton mais bien que maintenant, il a réellement quelque chose à pleurer puisqu’il a senti, même simplement effleuré ce que c’était de vivre sur Krypton, que de croiser son père, de lui parler, d’échanger sur différents sujets. On y retrouve tous les ingrédients des histoires de Superman à « l’ancienne » avec de l’aventure, de l’action, Superman qui défie les présages et réalise l’impossible, etc. Une histoire de plus qui ne révolutionne rien mais qui reste vraiment sympathique, que l’on soit fan ou pas du personnage. Une histoire pour tous en somme, comme Superman !
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ARKHAM UNHINGED #19
Derniers épisodes en date pour Arkham Unhinged, qui concluent la série sans grand panache. C’est un chapitre un peu fourre-tout, faisant cohabiter chaotiquement des jeux politiques pour Quincy Sharp, des épreuves professionnelles pour Gordon, et une enquête de Batman, qui est sur les traces d’un tueur idéaliste se faisant appeler le ‘Relieur de livres’. Si rien n’est franchement mauvais, tout est plutôt fade. Les enjeux paraissent sans conséquences, et le sont effectivement puisque l’intrigue se termine sur une note en suspens qui n’est jamais retombée. La scène où Catwoman se fait surprendre par Batman en plein vol dans un musée et le dialogue qui en découle sont à l’image du comics entier : d’une banalité ennuyeuse. Quant aux dessins de Christian Duce, à qui l’on doit le numéro du Villain Month consacré au Pingouin, ils tiennent la route, malgré un léger manque de personnalité.
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BATMAN BEYOND 2.0 #5
Après l’énorme cliffhanger d’il y a deux semaines, j’étais plus qu’impatient de découvrir la suite des (més)aventures de Terry McGinnis. L’identité usurpée des vilains est assez vite révélée et les connaisseurs de l’univers Beyond ne seront pas dépaysés même si, surprise, il y a un petit nouveau. La situation est extrêmement tendue, toute la police de Neo-Gotham est sur les nerfs, autant vous dire que numéro ne manque pas de tension malgré sa longueur. Kyle Higgins nous fait vraiment un boulot sympathique, même si je commence à trouver que toute cette histoire sera bien plus agréable à lire en TPB. Thony Silas lui assure toujours son travail, bien dans le ton même si ça pourrait être un peu plus propre par moments. À noter également une nouvelle couverture très jolie de Rafael Albuquerque, qui mine de rien, spoile pas mal l’intrigue ! Pas bien !
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BATMAN : LI’L GOTHAM #7
Nous avons droit à un numéro en demi-teinte cette fois-ci. La première histoire se passe au Japon, au “mois de l’eau”, et des créatures marines gigantesques mettent le bazar tant et si bien qu’Aquaman vient demander de l’aide à Batman et sa bande. Malgré quelques trouvailles rigolotes, l’ensemble est un petit peu plus sérieux que d’habitude, peut-être un peu trop. Puis voir des Bat-robots géants affronter des créatures marines, vous je sais pas, mais ça me rappelle quelque chose… Par contre, la seconde histoire est fantastique. Pour fêter le 4 Juillet, Joker veut organiser une énorme feux-d’artifices-party et dépêche tous les super-vilains d’amasser le plus grand nombre de pétards possible. Les super-vilains sont tous plus marrant les uns que les autres (mention spéciale pour les petits pingouins de Pingouin qui font “nom nom nom”), c’est léger et décalé, du gros fun, avec une conclusion bien marrante. Que vous dire de plus ? On passe un très bon moment. Côté dessins, Dustin NGuyen est toujours aussi talentueux, seul un aveugle pourrait ne pas apprécier.
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SMALLVILLE TITANS #1
Bon ok la nouvelle formule Smallville n’est pas vraiment nouvelle du tout. Ceci étant dit le reste n’est pas non plus très prenant et j’avoue m’être fortement ennuyé, jusqu’à en regarder combien de pages il me restait à lire, c’est dire… Dans ce premier numéro d’un arc en quatre parties qui s’appelle Titans, vous avez forcément deviné de qui ça allait parler. Dans le mille, c’est des Teen Titans. Les ados se mettent au boulot et ce n’est pas joli-joli, au sens propre comme au sens figuré. On a la vague impression qu’ils sont une équipe mais en réalité ce n’est pas du tout le cas, l’usage des pouvoirs est minimaliste et sans ambition visuelle. Certains passages ont également l’air de contredire les précédents ce qui n’aide pas vraiment au plaisir de lecture. La dynamique entre les personnages, élément qui doit être essentiel pour ici, est complètement bâclée, voire inexistante ! Visuellement le titre n’est pas moche mais simplement passable. Ce premier numéro est tout simplement mou du genou, sans envergure, juste là parce qu’il le doit… Franchement j’ai d’autres choses à lire !
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NEW 52
BATGIRL #24
CONSTANTINE #7
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Cet épisode m’a donné la migraine. Déjà, on essaye de nous faire croire que la Trinity War s’est déroulée sur un espace de temps à rallonge avec la petite mention « cet épisode se déroule pendant les évènement de Trinity War« , mais en plus, on y retrouve une galerie de personnages dont j’ai du mal à me souvenir (ça fait deux mois les mecs, et j’ai une petite mémoire !) et qui font des choses plus ou moins incompréhensible. Après, je suis certainement aussi un peu idiot, donc ça n’aide pas à la compréhension, mais j’ai été quelque peu largué. On comprend bien que Constantine est allé trop loin et qu’il s’est attiré les foudres des plus grand mages de notre temps (et de l’organisation The Cold Flame), mais ce n’est pas réellement nouveau. Il passe ici réellement à l’acte, Sargon servant d’appât pour piéger Constantine qui à l’air totalement blasé par la situation. J’avoue que pour le coup, j’étais un peu comme lui. Je ne sais pas si c’est le personnage qui commence un peu à me gonfler dans son propre titre (même si on ne le voit quasiment pas ici, un comble), ou le manque de consistance dans l’histoire des personnages qui me font petit à petit décrocher de la série. Je ne comprend ni les réelles motivations des méchants (ou du héros), ni réellement l’enjeu de l’intrigue. Trop de mystères tuent le mystère. Quand aux dessins, je les ai en plus trouvé légèrement bâclés ce mois-ci. C’est parfois illisible, les visages parfois moches, bref… Il se peut que je lâche prochainement l’affaire. Pas glop !
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GREEN LANTERN CORPS #24 – Lights Out, Partie 2
Généralement dans Green Lantern, et même dans les autres séries, lorsque l’on nous vend du « cela va tout changer » c’est effectivement le cas… le temps de deux ou trois numéros et encore. Avec ce Green Lantern Corps #24 les choses vont changer d’une manière certaine et définitive. Cette seconde partie de Lights Out ne fait pas dans la dentelle et si vous pensiez que les choses ne pouvaient pas être pires après Green Lantern #24, vous vous êtes mis le doigt dans l’œil, et bien profond. Tout comme dans la première partie, Venditti nous sert un récit tout dans l’urgence, des décisions rapides, de moments de bravoures, d’héros éphémères et d’action. Le Green Lantern Corps offre à Relic son plus gros feu d’artifice afin de sauver le maximum d’êtres d’une mort certaine. Dans leur misère, ils ont quand même réussi à trouver comment atteindre Relic, qui reste malgré tout une menace vraiment sérieuse pour les porteurs d’anneaux, quelle qu’en soit la couleur. Le sentiment de danger pour les Lanterns est réel et c’est avec délectation que je suis ce nouveau crossover chez les Lanterns. Venditti semble avoir pensé son histoire de bout en bout et pour l’instant c’est maîtrisé !
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KATANA #8
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Punaise, Alex Sanchez s’est barré du titre ! J’espère qu’il ne reviendra jamais. C’était déjà un grand pas en avant lors du titre dérivé de la série lors du Villain’s Month (celui sur The Creeper, tagué Justice League Dark, ne cherchez pas le rapport). Et c’est là aussi juste incroyable sur ce numéro de Katana. Soyons honnêtes, malgré les horreurs visuelles qu’on avait chaque mois dans le titre, l’histoire avait la chance de s’éclaircir de plus en plus et à être progressivement intéressante. Nocenti a fait des efforts, et ça s’est senti. Aujourd’hui, nous avons ENFIN une série convenable. On est loin du génie, mais on a une histoire intéressante (à défaut d’être épique) avec un personnage fort de caractère, qui va droit au but et embrasse sa destinée ! Le changement le plus radical sur ce numéro, c’est donc la mise en page, offrant ENFIN (là aussi) une action fluide et lisible, en plus de dessins (de Cliff Richards) tout à fait corrects. Mention spécial à Shun, la femme tatoué, qui ressemble ENFIN (toujours), à la belle femme qu’elle est sensé être (d’après les nombreuses description du personnage, non parce qu’avec Sanchez, c’était juste un tas d’immondices). La fraîcheur que cela apporte au titre, c’est incroyable. Le numéro est bien rempli, avec une Katana qui s’affirme dans un combat bien chorégraphié avec Coil, on sait à quoi s’attendre avec la « gamine » fantôme Mona Shard, le Mad Samuraï qui a eu une bonne exposition dans The Creeper #1 fait ici un petit passage remarqué, et le rapprochement avec les Outsiders et leurs différents clans se fait de plus en plus sentir. En gros, un bon numéro. C’est pas trop tard ! Enfin, je ne regrette plus de m’être accroché encore un peu au titre !
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NIGHTWING #24
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Nightwing #24 est le parfait exemple qui montre pourquoi il est parfois préférable de ne pas révéler les origines d’un vilain. Jusqu’ici le Prankster était un personnage mystérieux et intéressant mais en montrant rapidement ses origines, Kyle Higgins fait de lui un vilains générique simplement motivé par la vengeance ce qui lui enlève beaucoup d’épaisseur. Mais tout n’est pas à jeter dans ce numéro, et finalement c’est le personnage de Tony Zucco et la relation qu’il développe avec Nightwing qui devient plus intéressant que le Prankster. De plus, les scènes d’action sont plutôt agréables à suivre, grâce au travail de l’artiste Will Conrad qui semble être de plus en plus à l’aise sur le titre. Son découpage est par exemple très fluide et les détails sur certains visages et arrière-plans sont assez fins. Le seul problème à constater à ce niveau là est, hélas, sur le visage de Dick Grayson qui a des expressions parfois assez étranges, mais dans l’ensemble c’est réussi sur la forme. Au final, c’est encore une fois un bon épisode de Nightwing qui vient conclure le meilleur arc depuis le début de la série car même si le personnage du Prankster aurait mérité un meilleur traitement, l’action très présente permet de passer un bon moment.
Dans ce numéro, Kyle Higgins nous livre la conclusion de son arc qui opposait Nightwing, récemment installé à Chicago, au Prankster, personnage mystérieux et plutôt intéressant, dont le scénariste va nous dévoiler les motivations. Ce final est un peu en demi-teinte, d’un côté, il conclut la première véritable histoire « solo » de Nightwing dans les New 52 (tant le titre consacré à Dick Grayson semblait être une simple série de « soutien » pour le groupe Bat-Family) et en fait un arc tout à fait plaisant à lire dans son intégralité. De l’autre, il ne s’agit pourtant que d’un « bon » comic book, avec quelques scènes d’action efficaces, mais un combat trop vite expédié, on est loin d’un affrontement dantesque, en dépit des enjeux de celui-ci. Reste la relation entre Grayson et Tony Zucco, habilement écrite et qui prend un tournant surprenant à la fin du numéro. Le tout est enjolivé par le dessin de Will Conrad, diablement efficace, qui sied particulièrement à notre ancien Robin préféré, c’est dynamique, détaillé et les mouvements acrobatiques de Nightwing sont toujours aussi bien rendus sur papier, mention spéciale aux scènes « de moto ».
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STORMWATCH #24
Il y a au moins eu une bonne chose durant le Villains Month, pas de Stormwatch ! Mais qui dit retour à la normale dit retour à la lecture de cette série. J’aurai aimé vous dire que cette pause a été bénéfique pour Jim Starlin, qu’il a eu le temps de souffler un peu et de retrouver ses esprits et que la qualité du titre allait remonter, mais rien de tout ça n’est vrai. Je suis même tenté de dire que c’est tout l’inverse qui se produit. En gros, cet épisode est un long, très long monologue d’une intelligence artificielle qui explique à Stormwatch qu’un gros vilain surpuissant va débarquer sur Terre pour trouver un artefact secret. Hélas, on se fiche royalement de ce nouveau vilain et l’A.I. en question parle pendant près de 20 pages à l’équipe et nous, pauvres lecteurs, n’attendons qu’une chose, que tout ça se termine. Côté dessins ce n’est pas la joie non plus, le travail d’Yvel Guichet n’est pas honteux mais reste quand même juste passable, avec quelques visages et détails très approximatifs. Alors peut-on encore sauver Stormwatch du naufrage total ? J’y crois de moins en moins mais finalement l’histoire avec The Kollective et l’arrivée de ce nouveau vilain a du potentiel mais tout est tellement mal mis en place qu’il sera vraiment difficile de relever le niveau. Et pour finir, je sais que la nouvelle version de Lobo fait polémique mais quand je vois comment «l’ancien Lobo» est traité ici, je préférerais encore qu’il laisse définitivement sa place.
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SUICIDE SQUAD #24
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Une équipe déchue, l’anarchie à Belle Reve, une guest en forme(s), un duo qui fonctionne, un renversement de situation, des révélations, des retrouvailles, voici pêle-mêle les éléments que l’on retrouve dans ce numéro. Un numéro toujours plein de stratégie, à la fois du côté de Waller, puis de James Gordon Jr, mais aussi une tierce personne qui va drôlement changer les rôles dans cette histoire. En gros ça cogne sec d’un côté pendant que les têtes pensantes réfléchissent. Dans tout ce merdier (pardonnez moi l’expression mais c’est vraiment le merdier), il est difficile de distinguer clairement ce qu’attend chaque « chef de clan ». Et franchement, si Matt Kindt mène son histoire à bien, il est possible que ce soit bien chouette, mais en attendant, c’est pas très palpitant. Reste à voir la suite, qui correspondra plus vraisemblablement à la couverture que ce que nous venons de lire…
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SUPERBOY #24 – Psi-War
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Bon ce Superboy c’est un peu la misère. La série avait retrouvé un semblant de dignité sous la plume de Justin Jordan mais là on sent bien qu’il a juste essayé de faire ce qu’on lui demandait avec le nombre de pages qui lui était alloué. Du coup on se retrouve avec un numéro qui semble complètement forcé, sans qu’on sache finalement pourquoi Superboy est impliqué là-dedans avec tous les autres chats qu’il a à fouetter. On nous sort une nouvelle fois que les origines de Superboy ne sont pas celles qu’il pense être mais on ne sait pas non plus s’il s’agit de celles révélées par Harvest. Le cliffhanger peut amener quelque chose de sympa mais il va falloir rempiler directement avec Krypton Returns alors que la Psi War n’est pas réellement terminée. En fait je ne sais pas si c’est moi qui ne comprend rien ou si c’est simplement le gros bordel… Donc ça m’énerve un tantinet, et j’ai un peu l’impression de perdre mon temps. D’autant plus qu’on nous donne rendez-vous dans le prochain numéro de Teen Titans qui tape dans Forever Evil. Mais du coup, avec le cliffhanger, comment les évènements de Forever Evil #2 ont-ils pu se passer ? Et si en plus on considère que… Enfin bref, vous m’avez compris. Pauvre Justin Jordan…
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TRINITY OF SIN : THE PHANTOM STRANGER #12
Tie-in mes fesses ! Déception ! Si l’épisode Trinity War n’avait carrément pas menti sur la MARCHANDISE (même si la finalité concernant l’event était discutable), celui-ci n’a strictement aucun rapport avec l’event. À part, et c’est là que ça ressemble à une farce, un mec important dans l’histoire (Chris, j’y reviens) qui dit à un moment « Je sens comme un truc pas net dehors* » et l’étoile ramène à une case plus bas qui nous dit gentiment : « voir Forever Evil« . OK ! Merci les mecs, c’était sympa, bonne journée ! Oui bon, en vérité on s’en moque un peu, j’aurais acheté le titre de toutes façons. Et au delà de ce détail facheux dont DeMatteis se débarrasse d’un revers de main (il n’a pas dû trouver le moyen de se servir de l’event pour faire avancer son histoire), le reste est vraiment très bon, comme d’habitude. Des dialogues savoureux, des personnages récurrents de la série qui font un passage remarqué, d’autres personnages bien moins récurrents qu’on attendait pas ici et qui se révèlent être très intéressants… Encore un épisode excellent. On y (re)découvre en effet Chris, que le Phantom Stranger a sorti du paradis (donc ressuscité) à la place de sa famille, ne pouvant ramener qu’une personne sur Terre. Ce dernier ayant droit à quelques « séquelles » dues à ce petit voyage chez les morts. Un personnage qui était totalement anecdotique jusque là et que nous avons envie de revoir absolument le mois prochain, grâce aux étranges pouvoirs qu’il possède. Fernando Bianco revient cette semaine et je commence très sérieusement à aimer ce qu’il fait ! De part sa constance de qualité et sa mise en scène efficace. De plus, ses personnages sont toujours marqués de la bonne émotion, de la plus belle manière qui soit. Un must, cette série. Achetez-la avant qu’elle soit annulée ! Et magnez-vous, ou je m’énerve !
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WORLDS’ FINEST #16
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Alors je sais qu’il y a eu une pause d’un mois mais techniquement Desaad avait réussi à ôter les pouvoirs de Powergirl – en tous cas, on nous l’annonçait “powerless”. Il va falloir revoir les termes techniques parce qu’elle est toujours capable de voler, de soulever des trombes d’eau pour éteindre un incendie, de mettre des tatanes (bon elle est un peu moins résistante, certes)… En tout cas, Desaad, c’est fini (avec une non-fin du dernier numéro en fait), et Huntress part à la poursuite d’un nouvel ennemi assez particulier et pyromane de surcroît, dont les motivations ne nous sont pas encore expliquées. On assiste à quelques dialogues entre nos deux héroïnes, ma foi pas trop mal écrits par ce bon vieux Paul Levitz, et c’est Huntress qui occupe le devant de la scène. Au niveau des dessins, ce n’est pas Emanuela Lupaccino mais RB Silva qui prend la relève ; je préférais Emanuela mais le travail est bien fait, quelques visages par-ci par-là un peu flou mais dans l’ensemble c’est plus que correct et surtout bien mieux que ce que j’ai pu voir auparavant. Le travail de colorisation est plein de nuances, les effets lumière, les jeux de flammes et les pouvoirs du nouvel ennemi sont bien travaillés et apportent un dynamisme soutenu par une mise en page parfois audacieuse. Hé mais ! On dirait bien que Worlds Finest remonte la pente !
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Je suis du même avis que toi pour PS. La mention Forever Evil n’a pas lieu d’être car Forever Evil n’y est mentioné que dans une case. Autrement, j’ai aimé comme d’habitude DeMatteis devient petit a petit une de mes scénariste préféré.
Et qu’il le devienne complètement ! Tu n’auras pas à le regretter ! Franchement, si ce numéro n’avait pas eu le tag « forever evil » sur la tronche, je lui aurait mis 8 ou 9.
Batgirl mérite 1 point de plus à mon goût.
Batgirl mérite 1 pt de plus.