Les points positifs:
Les points négatifs:
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« There’s no place like home ! » – Harley Quinn
- Scénario : Paul Dini, Scott Lobdell (#3) – Dessins : Guillem March, David et Alvaro Lopez (#7) – Couleurs : Jose Villarrubia, Tomeu Morey, Guillem March
- DC COMICS – Gotham City Sirens : Union – 14 Avril 2010 – 176 pages – 19.99$
Depuis quelques temps, avec toute l’effervescence autour du personnage d’Harley Quinn, il y a une série qui peut être citée par endroits, bien que plus vraiment d’actualité. Il s’agit de la série Gotham City Sirens. Comme vous vous en doutez, elle rassemble toutes les demoiselles emblématiques de Gotham, mais rassurez-vous messieurs, les personnages masculins ne sont pas en reste. De plus, nous sommes toujours en plein Vilains Month, alors sautons sur l’occasion avec une série qui en rassemble pas mal.
Clarifions un peu les circonstances de ce titre paru il y a de ça 3 années. Batman n’est plus, enfin si mais c’est compliqué, et du coup c’est l’anarchie à Gotham. Un alliance détonante va alors se créer, peu importe leur sens du bien ou du mal, pour recentrer un peu tout ça. Cette alliance, nous l’avons déjà vue, comme nous l’avons déjà vue se déchirer également. Les trois drôles de dames : Catwoman, Harley Quinn et Poison Ivy. Ce trio, et leur amitié surtout, sera la pierre angulaire du titre.
Dans le tome 1, nous les suivons dans diverses aventures, qui mettent en scène des personnages tels que Bonebreaker, The Riddler, Batman, le Joker, ou encore l’ex-numéro 1 du Joker. Côté demoiselles, Zatanna (dans une scène sexy sexy) et Talia al Ghul font aussi une apparition rapide dans le tome.
Dit comme ça, on se retrouve avec un fond qui peut paraître fade, mais vous vous doutez bien que les personnages principaux ont déjà leur histoire personnelle. Catwoman est brisée, elle se remet difficilement de son affrontement avec Hush, qui lui a fait énormément de mal physiquement, mais surtout psychologiquement. C’est pour cette raison qu’elle a besoin d’être entourée. Elle ne peut plus tenir le rythme, et ça, Poison Ivy compte bien l’utiliser. Catwoman possède un secret terrible, qu’Ivy et Harley chercheront à percer dès le début de l’histoire. Qui est Batman ? Cependant, comme nous le verrons plus tard, à cette époque là, Batman n’est plus Bruce Wayne, mais bien Dick Grayson.
Ainsi le girl power va doucement se mettre en place. Le soutien pour Catwoman et pour Harley est omniprésent. Harley qui d’ailleurs va en faire vivre des vertes et des pas mûres à l’équipe. Je vous le donne en mille : à cause de Mr. J. On sent que les caractérisations sont très bien travaillées, chacune possède les caractéristiques qui les rendent uniques. Paul Dini connaît bien ses personnages, et les travailler ensemble, dans une histoire pleine de tendresse, lui réussit plutôt bien. L’histoire peut bien parfois paraître un peu niaise, mais étant une fille, j’aime retrouver cet aspect, des nanas qui s’en sortent en se soutenant les unes les autres. Attention messieurs, je n’ai pas dit que ça ne pouvait pas vous plaire.
Au milieu de tout ce girl power, un ovni. Oui oui, le monsieur Scott Lobdell, il arrive sur le numéro 3, centré sur le Riddler, Angela, Conundrum et Batman. Nous retrouverons quelques liens quand même avec la trame principale, mais monsieur n’avait semble-t-il pas envie de faire comme Paul Dini. Cette cassure se fait quand même ressentir. On veut lire la suite de l’histoire, pas l’histoire du personnage Conundrum qui cherche à falsifier des scènes de crime pour la police. C’est dommage, ces pages auraient pu être utilisées d’une meilleure façon.
Côté planches, c’est joli, c’est féminin, il y a de la force dans les dessins. Il faut dire que Guillem March aime travailler les personnages féminins et ça se voit, même si parfois, les personnages en second plan souffrent de manque de détails. On sent la naïveté d’Harley sur son faciès, Ivy est vénéneuse, et Catwoman est blessée. On le devine rapidement rien qu’en regardant les planches.
Bien qu’il ne soit pas seul, car Alvaro et David Lopez prennent les manettes pour le numéro 7, le dernier du volume. Leur style bien que différent ne dénature pas les personnages, et la passation de crayon se fait donc facilement. De plus, cette atmosphère sombre correspond bien à l’histoire exploitée.
Pour conclure, je dirais que Gotham City Sirens : Union est une bonne introduction à la série. On y découvre les personnages avec leurs points forts et faiblesses. Ce n’est pas un immanquable, mais une jolie lecture qui saura ravir le cœur des fans des Sirens.
On se retrouve bientôt pour la suite de leurs aventures…
Dites-moi, Est-ce que Scott Lobdell a déjà fait un truc bien? (quoique son arrivé sur Superman n’était pas si catastrophique, la suite si mais bon)
Oh son boulot chez Marvel dans les 90’s n’est pas dégueulasse. C’est récemment qu’il s’est révélé comme étant capable du pire chez DC.
Red Hood & The Outlaws.
Si l’histoire est « girly », les dessins semblent être du genre à séduire un public « manly » non ?
C’est toujours un truc qui me fait un peu peur dans les comics où toutes les filles sont des bombes. Ce genre d’œuvre a t elle pour but de présenter une aventure « féminine » où est ce un prétexte pour vendre une jolie galerie à un public masculin ? (A l’instar d’autres séries tel que Danger Girl, Fathom, etc.)
En tout cas le pitch formé par ce trio de drôle de dames a l’air fort sympathique. Vivement la review des autres tomes !
Je dirais que pour le coup, on a ici un bon compromis entre belles nanas et bonne écriture ! Elles sont traité avec respect et intelligence dans leur caractérisation, si leur charmes sont peut-être parfois exagéré (mais on parle de Catwoman, Ivy et Harley quand même…). Pour le coup, il ne faut pas trop s’inquiéter de ça pour ce titre, surtout quand c’est Dini aux manettes ! :)
J’ai le HC mais j’avais pas aimé et j’ai arrêté la série après. Pas de problème coté caractérisations et dialogues mais l’intrigue était vraiment pas passionnante et je déteste le trait de Guillem March, trop manga et surtout trop cheesecake pour moi.
C’est quoi un trait « cheesecake » ?
Du fan service, du dessin dont le rôle premier est de montrer des pin-ups, de sexualiser gratuitement les personnages, pas de permettre au scénariste de raconter son histoire.
Tu penses qu’une sexualisation gratuite des personnages empêche fatalement le scénariste de donner toute l’envergure souhaitée à son scénario ?
Dans les faits les titres aux dessins « cheesecake » sont souvent moyens. Mais de là à dire qu’il y a une corrélation…
Je ne sais pas pour Darkchap, mais en ce qui me concerne, dans le cas présent, je ne trouve pas que le scénario en souffre outre mesure. Ce qui fait la force du titre, c’est surtout la caractérisation des donzelles, qui je le répète, est plutot bonne. Le fait qu’elle soit agréable à regarder et très sexualisé peut-être à la fois un bonus (pour ceux qui aiment) ou une gêne (pour ceux qui n’adhèrent pas). A toi de voir où tu te situes :)
J’avais arrêté juste avant la fin de l’arc. J’ai jamais accroché ni à l’histoire ni à la dynamique de l’équipe.
J’adore le dessin de Guillem March,je l’ai découvert sur le Catwoman des version new52. Il manque plus qu’à Urban de sortir ça en français. :-)