Le Coup de Coeur de la semaine :

• Aquaman #22

Le Top de la semaine :

• The Flash #22

Le Flop de la semaine :

• Teen Titans #22

Superman qui essaye de prendre soin de bébé. Il y a là de quoi attendrir sans doute les plus rêches âmes qui soient et pourtant le récit de Nathan Edmondson m’est presque complètement passé au-dessus de la tête. Il manque de corps à l’ensemble. En gros on nous largue un bébé qui vient d’on ne sait où, qui nous donne une raison de le protéger qu’on a vu au moins dix milliards de fois avant et un Superman, qui comme d’habitude, joue le Superman. Heureusement, la maladresse du héros donne un tout petit peu de fraîcheur à une histoire qui est finalement complètement anecdotique et dont personnellement je ne vois pas le but. Peut-être que la deuxième partie nous donnera de quoi satisfaire cette envie d’adhérer au récit. Il s’agit du premier numéro d’Adventures of Superman que j’ai presque regretté de prendre. Surtout que maintenant, collection oblige, il va me falloir le suivant !

Yildiray Cinar fait le job aux dessins. J’aime cette version de Superman, beaucoup moins musclée que dans ses séries New 52 (Unchained en tête), ce qui le rend plus “réaliste”. En plus c’est dynamique alors il n’y a pas à se plaindre.

– Nathko

Note : 5,5/10

Semaine après semaine (toutes les deux semaines en fait), je ne cesse (ou presque, je me souviens de la dernière fois où c’était moins glop) de vous répéter que cette série est drôle, rafraîchissante, fun, sympa, excellente… et j’en passe. Ce numéro est encore une fois superbe. Peut-être pour pas grand chose, un simple détail, mais le truc a failli me tirer la larme, encore ! Si je devais résumer ce numéro en une phrase : si vous êtes fan de Damian Wayne, et que vous possédez un minimum de sensibilité, achetez-le, rien que pour la petite tirade de Batman à la fin du numéro… Mais vraiment, foncez, n’hésitez pas, ça ne coûte que 1$ sur comixology ! Franchement, vous ne perdrez pas grand chose ! Au pire, vous me crierez dessus dans les commentaires car vous trouvez ça pourri ? Je prends, mais essayez ! Ha mince, l’épisode, j’ai quasi oublié d’en parler… Bon, c’est juste Batman et Robin qui poursuivent Clayface. Ce dernier va se réfugier dans la Gotham Comic Con. Le 4ème mur va trembler avec des caméos bien drôles, et d’autres qui évoqueront sans doute des souvenirs aux fans de Batman TAS, tout ça mélangé. Encore un bon épisode, toujours avec ce même humour, cette même légèreté, cette non prise de tête absolue, et cette petite tirade à la fin qui… snif… Allez je vous laisse, je vais chialer dans un coin ! Et achetez ce numéro bon sang !

– Freytaw

Note : 9/10

Et il nous le refait une nouvelle fois ! Il nous refait le coup « ahah vous avez vraiment cru que j’allais faire ça hein ? Bah tiens, celle-là tu l’avais pas vu venir ! » – et il a raison. Tom Taylor aurait pu jouer la facilité. Au lieu de cela il la joue malin, utilisant ses personnages pour rendre ces évidences encore plus moqueuses et se permet même un peu d’auto-dérision. Injustice : Gods Among Us #28 est un numéro assez calme mais on retrouve toujours les éléments qui en font une réussite. Des dialogues aux petits oignons, taillés sur mesure pour chaque personnage (même si pour moi Wonder Woman a un sérieux problème de bi-polarité et que Damian sent très fort les « daddy issues ») et de belles démonstrations de pouvoir. C’est franchement toujours aussi bon et les actes de Batman se retournent maintenant contre lui, poussant Superman à faire ce qu’il n’aurait jamais fait autrement. Un pas de plus vers le jeu, un pas savoureux, encore.

Je ne présente plus Tom Denerick aux dessins. Il fait ce qu’il faut et il le fait bien donc c’est toujours satisfaisant de ce coté.

– Nathko

Note : 9/10

On ne parle pas assez de Smallville je trouve ! Et je profite de cet arc spécial puisqu’il s’appelle Olympus et introduit Wonder Woman dans l’univers ! Ce premier numéro revient sur les origines (assez épurées) de l’amazone, nous montrant une gamine (c’est nouveau ça) qui recueille un gamin, Steve Trevor, qui s’échoue sur l’île de Themyscira. Dans le présent, Diana intervient pour sauver la sénatrice Martha Kent en fin de mandat qui parlemente avec un certain Bones (oui, celui-là). Brian Q. Miller a su jusque là interpréter avec intelligence les « étrangetés » scénaristiques de la série, et Martha Kent sénatrice, pouvait en être une (sachant qu’elle a aussi fait partie de Checkmate, oui je sais…), donc je reste confiant et curieux de voir comment cette idée va évoluer dans les mains du scénariste et comment Diana va s’intégrer à tout ça ! Et pressé de découvrir sa relation avec Clark !

Les dessins de Jorge Jimenez sont assez curieux, mais de bonne facture. Curieux, car dans la partie flashback, c’est très cartoon, pour revenir à un style plus réaliste et qui correspond mieux au style de la série dans la partie présent, mais ce n’est pas mauvais en soit. Un épisode un peu trop énigmatique mais qui ouvre une porte sur des idées potentiellement sympathiques.

– Freytaw

Note : 6/10

Jonah Hex est toujours enfermé à Arkham, et tandis qu’il raconte sa vie au docteur Jeremiah Arkham, il lui parle de ses parts promises dans le Casino Wayne par Alan Wayne… Et un certain Bruce va très vite être impliqué dans l’affaire. Je vous laisse imaginer le plaisir de lecture et le fan service qu’on nous offre dans ce numéro… Et depuis quelques temps déjà en ce qui me concerne, même si Booster est aux abonnés absents dans ce numéro encore. Je me répète toujours, mais on prend son pied avec cette série. Les fausses notes sont quasi inexistantes et le personnage de Jonah Hex et ses interactions avec le présent sont juste parfaites. Sans doute déjà vu ailleurs, mais le fait que cela soit ce personnage et non un autre qui soit impliqué dans ce genre de situations est juste tordant. Il n’y a pas encore eu de rencontre Batman-Jonah Hex, mais je sens que ça va être épique ! Sinon Jonah est avec Arkham comme il était avec Arkham… amusant comme parallèle ! Et Moritat est toujours aussi bon !

– Freytaw

Note : 8/10

Aquaman. Cette série m’affole toujours autant à chaque chapitre, c’est un délice. Ce numéro #22 est tout ce que j’attendais et même plus. Les trois intrigues parallèles sont menées de front, chacune avançant à un rythme suffisant pour ne pas ennuyer mais pas trop rapidement pour ne pas perdre le lecteur. Geoff Johns est vraiment au top niveau sur cette série, depuis le début et fait comme le bon vin : il s’améliore avec le temps. Aquaman fait enfin face au Dead King qui en sait largement plus que le blondinet sur tout un tas de trucs – forcément il est là depuis bien plus longtemps – et nous révèle quelques petites surprises qui pourraient avoir de lourdes conséquences. Surtout qu’en répondant à une interrogation il en soulève dix de plus… normal ! En tout cas l’action est épique et ce combat sous-marin est grand. Le Scavenger, de son côté, mène sa bataille à grand coups de sous-marin et le personnage d’Urne me fait plaisir et du bien, pour une fois qu’un Atlante n’en fait pas qu’à sa tête.

Pelletier et Parsons forment une équipe qui marche. Ils nous sortent le grand jeu dans ce numéro qui est vraiment splendide de bout en bout et ne donne qu’une envie, de voir ce monde devenir une réalité sur grand écran.

– Nathko

Note : 9/10

Il était vraiment temps que le (très) long arc précédent de cette série se termine. Adieu Mad Hatter, on remet le compteur à zero histoire de laisser sa chance à cette nouvelle histoire. Toujours écrit par Greg Hurwitz, le scénariste nous propose cette fois-ci une intrigue avec Clayface, mais tombons-nous dans les mêmes pièges ? Il est peut être trop tôt pour le dire. Une chose est sûre, c’est qu’à la lecture de ce numéro j’ai eu un arrière goût de déjà-vu. Prenons exemple avec la couverture nous montrant l’Inspecteur Gordon utiliser une arme à feu et nous indiquant qu’il devient l’ennemi de Batman. Ça ne vous rappelle rien? Souvenez-vous de la couverture de Batman #19 où Bruce Wayne menaçait l’inspecteur avec une arme à feu… En faisant abstraction de ce petit détail, l’intrigue est quelque peu intéressante, l’histoire se met en place doucement et nous n’avons pas eu le droit à un flashback sur l’enfance de Clayface… Côté dessins, c’est la vrai débandade sur le titre, Alex Maleev vient remplacer Szymon Kudranski qui venait remplacer Ethan Van Sciver qui doit être bien occupé via un projet top secret ! Maleev nous offre un Clayface aux airs du Chamallow géant dans SOS Fantômes, c’est plutôt drôle ! Affaire à suivre…

– Edge

Note : 6/10

Numéro un peu lent pour Catwoman. Elle doit affronter les conséquences des événements violents des derniers numéros. Il faut dire que la féline a tout déclenché, mais même si elle s’en veut, ce n’est pas le remord qui l’empêche de vivre. Son côté as de la cambriole reprend vite le dessus pour aller chercher de nouvelles pierres. Or sur le chemin elle finira par croiser une tribu pas tout à fait normale, avec le Dr Phosphorus à leur tête. Bon, niveau scénario ça part en vrille, je me demande parfois si Ann Nocenti chercher à couler la série. Un peu (beaucoup) de blabla surtout les pensées de Catwoman, puis pouf une tribu fantastique. Bref, j’ai du mal avec la cohérence de la scénariste.

Les planches de Rafa Sandoval sont plutôt correctes, l’hypersexualité du personnage fait son retour dans la série, mais attention à l’exagération tout de même. La différence entre sensualité et exagération a tendance à être extrêmement fine ici. Que quelqu’un donne un bon coup de pied à l’équipe pour redonner un peu de force à la série s’il-vous-plaît.

– Harley

Note : 5/10

Ce numéro commence là où on a laissé John et Shazam dans le Justice League Dark de ce mois-ci. Billy Batson manque d’expérience et ça se voit puisqu’il fait confiance à Constantine. Evidemment il le paie cash et ce dernier lui vole, provisoirement, ses pouvoirs. Il faut bien avouer que c’est assez fun de voir John en Shazam. Lui qui hait tant les super-héros en devient un le temps de quelques pages. Cependant, pour un numéro tie-in à Trinity War, j’ai un peu de mal à voir sa réelle utilité dans cette histoire pour le moment. De plus, j’ai le même sentiment depuis le début de cette série : il manque quelque chose, ce petit truc qui a fait les grandes heures d’Hellblazer ; c’est comme si notre bon vieux John était rentré dans le rang, mais il faut être tout de même honnête, ce n’est pas honteux non plus et c’est même meilleur que ce à quoi je m’attendais.

Le numéro se suit sans déplaisir et Renato Guedes livre un travail honorable avec des planches franchement classes par moments.Au final, on peut se plaindre et se dire que l’on attend mieux d’un comic sur John Constantine ou alors se dire qu’au moins c’est divertissant et c’est déjà pas mal.

– n00dle

Note : 6,5/10

Laarfleeze, bien décidé à en découdre avec ce géant personnage sorti tout droit de l’autre coté de la frontière de le création (ouais, un truc comme ça), se défend comme un dingue et puise toute son énergie au potentiel visiblement infini pour mettre à mal son adversaire. Adversaire qui se nomme, accrochez vous bien : N’odens of the house of Tuath-Dan, Loard of the Hunt. C’est ainsi qu’il se présente ! C’est pas moi qui invente ! Une fois les deux premières pages passées, qui se focalisent sur la baston, celle-ci se met toute seule en arrière plan pour laisser parler les sidekicks des « principaux » protagonistes : un des chiens géants de guerre de N’odens of the house of T… oui bon, un de ses clebs, et notre bon vieux Pulsar Stargrave déjà lassé de sa position de majordome de Laarfleeze… On le comprend. Du bla bla donc, mais du blabla drôle ! Et Laarfleeze a eu sa part dans l’épisode précédent, on en apprend un peu plus sur le méchant et sa « famille » et tout ceci semble être une menace des plus effrayantes, histoire de jouer un peu sur le côté « drama » et mettre un peu plus en évidence que Laarfleeze s’en fiche totalement. Et c’est drôle donc, normalement ! Scott Kolins reste bon sur ce numéro même si certaines cases de combat sont assez fouillies, sans doute à cause des proportions des personnages, je ne sais pas, enfin rien de bien grave. J’aime !

– Freytaw

Note : 7/10

Jason Todd est aux mains de la Ligue des Assassins qui veut faire de lui son leader. Il déambule dans la cité de ‘Eth Alth’Eban, découvrant une ville peuplée d’êtres plus dangereux les uns que les autres, alors que de son côté, Roy Harper fabrique tout un arsenal (héhé) pour aller briser les portes de la dite cité, aux côté des Untitled. Enfin, Starfire discute avec Essence de la catastrophe qui arriverait si les Untitled arrivaient à pénétrer dans la cité, et se voit donc obligée d’intervenir. On sent que le trio va se retrouver pour mieux se déchirer, et l’affrontement qui nous est prédit s’annonce dantesque. James Tynion IV est très en forme en ce moment et on se plaît à suivre une histoire riche et entraînante, malgré une absence d’action qui se fait remarquer. Mais ça va venir, ça va venir… Comme annoncé dans notre récente interview, la galerie des Assassins s’enrichit avec Graystone et Rictus qu’on a hâte de découvrir un peu plus en détails. Au niveau des dessins, Julio Gopez assure avec des traits fins et des cases qui fourmillent de détails lorsqu’il nous promène dans ‘Eth Alth’ Eban – un plaisir pour les yeux attentifs. Et que dire de ce Roy Harper ultra-badass qu’il nous présente en fin de numéro ? Je n’en dis pas plus, mais vous partagerez mon engouement, j’en suis sûr !

– ArnoKikoo

Note : 9/10

Tiens ça faisait longtemps. Je me demande même si c’est bien réel. Est-ce que je viens vraiment de lire un numéro de Superman plutôt bon ? Ah bah oui… Bon, il ne faut pas pousser non plus, c’est très loin d’être parfait voire très bon, mais franchement, après les soupes que l’on a pu avoir, ça fait du bien de lire du Superman et de ne pas avoir envie de fermer le livre avant même d’être arrivé au millieu. Cette Psi War se met en place doucement et certaines ficelles nous sont révélées. C’est toujours relativement brouillon dans le traitement, mais au moins l’histoire a plusieurs couches qui s’entremêlent et s’expliquent. C’est, comme toujours, bien trop bavard mais avec beaucoup moins de bulles de pensée. Révolution ! Le hic c’est que je me pose bien des questions sur la chronologie des séries Superman parce qu’entre ça et Action Comics qui se passent en même temps et qui pourtant confrontent Superman à un ennemi différent, Unchained et le crossover Trinity War, j’avoue qu’il faut suivre !

Si l’histoire subit un petit power-up je dois bien dire que c’est au niveau des dessins que c’est le plus grand plaisir. Je ne pensais pas pouvoir dire ça un jour mais passer de Keneth Rocafort à Eddy Barrows et ses copains est une excellente idée. Leur Superman est magnifique et l’ensemble prend une nouvelle dimension. L’univers du Kryptonien est très bien rendu et cette nouvelle palette lui va très bien.

– Nathko

Note : 7/10

Ceux qui ont lu ma preview du numéro ont pu constater un certain enjouement de ma part, et celui-ci n’est pas en reste après la lecture de Talon #10. Tout va au plus mal pour tout le monde : Calvin Rose est en difficulté face à Wolf Hunter, un mec complètement dégénéré et dopé au Titan ; Casey Washington et sa fille sont aux mains de la Court of Owls. Que faire, mais que faire ? Vous vous rendrez compte aisément qu’avec James Tynion IV au scénar, tout n’est jamais si vain. L’histoire enchaîne les retournements de situation, et même si au final, la situation n’est toujours pas à l’avantage de quiconque, ça avance à 100 à l’heure et on ne voit pas les pages filer ! Mention spéciale à la séance de catch plutôt musclée annoncée pour la suite ! Au niveau des dessins, Sepulveda et Kudranski assurent à mort ! C’est viscéral, c’est (très) violent (je sais pas ce qu’ils ont tous à éclater la tête des gens contre les murs et les sols), et j’adore le design de toute cette galerie des horreurs qui peuple l’île de Santa Prisca. L’endroit a beau être un véritable enfer, on y reviendra avec un plaisir non feint !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

Autant j’aimerais aimer cette série, elle n’est malheureusement qu’une succession de gros n’importe quoi, aussi insipide et intéressante que ce qu’on peut trouver à la télé en termes de télé-réalité. Les personnages ne sont pas du tout engageants, les errements de Red Robin sont expliqués, enfin, et c’est une vraie catastrophe. À la fin de cette lecture on se dit « tout ça pour ça » et généralement ce n’est pas très bon signe. Heureusement que normalement, avec Forever Evil, les Teen Titans devraient prendre cher et j’espère que ce sera vraiment le cas et que DC changera aussi Lobdell parce que là rien ne va plus.

Même visuellement, si ce n’est pas moche, je trouve le titre sans ambitions, sans personnalité. Tout est fait pour que cette série tombe dans les tréfonds de la nullité et je me demande vraiment si elle pourra en revenir un jour. C’est triste.

– Nathko

Note : 3/10

Que c’est beau un comicbook fait avec passion et amour des personnages : voilà ce que je me suis dit après ce Flash #22. L’arc sur le Reverse Flash continue et même si les motivations du personnage sont encore assez obscures, les choses ont franchement accéléré ici. Le numéro commence comme une enquête dans laquelle Barry tente de trouver des indices le menant à l’assassin tout en essayant de protéger Iris. Sa relation avec cette dernière évolue donc encore et le triangle entre ces deux-là et Patty commence à apporter quelques tension entre eux, même si elles sont à peine perceptibles pour le moment. Ça fait un peu soap opéra vous me direz, oui mais du soap bien fait et surtout très bien écrit et avec une économie de mots impressionnante, mais que voulez-vous quand on est un artiste aussi doué que Manapul, on peut facilement se passer de mots. De plus, nous assistons enfin à la première opposition entre Flash et son ennemi et même si c’est bref, c’est parfaitement réalisé et des scènes d’action dessinées et découpées comme ça, j’en veux bien tous les jours.

Bref, vous l’aurez compris, j’ai pris mon pied avec ce numéro. Tout s’enchaîne parfaitement sans que l’on sache vraiment pourquoi ça fonctionne à ce point. Mais si Buccellato et Manapul arrivent à maintenir ce niveau et ce rythme dans les prochains mois, nous tenons une grande histoire.

– n00dle

Note : 9/10

Après un premier numéro assez intriguant et une baisse de régime dès le second, j’étais assez curieux de lire The Green Team #3 pour voir si les auteurs allaient redresser la barre. Hélas, je n’ai pas trouvé ce troisième épisode très passionnant. Franco et Art Baltazar livrent une histoire bourrée d’action mais ils oublient leurs personnages en chemin et le numéro met uniquement en avant Deathstroke. J’aime beaucoup Slade Wilson mais il n’est pas membre de l’équipe dont le livre est censé parler. Les vrais membres de la Green Team, eux, subissent les événements quasiment en permanence, ce qui rend l’attachement aux personnages très difficile puisqu’ils ne font rien – à part peut-être le leader du groupe. Côté dessins, Ig Guara s’en sort plutôt bien, son trait est dynamique et sert l’action et c’est donc le point positif du titre. En conclusion, la qualité descend encore dans ce numéro d’après moi, et la bonne surprise du premier numéro est déjà très loin derrière.

– n00dle

Note : 5/10