[Review VO] Justice League Dark #22 – Trinity War, part 3

Les points positifs: L’arrivée de la JLD Le remaniement des équipes Un personnage qui se fait moucher Les points négatifs: En espérant que ce soit la dernière introduction C’est toujours peut-être un peu mou mais ça…

« Wait — Where the Hell is Constantine?  » – Batman

• Scénario : Jeff Lemire – Dessin : Mikel Janin – Couleur : Jeromy Cox

• DC Comics THE DARK – Justice League Dark #22 – 24 Juillet 2013 – 32 pages – 3,99$

Le premier numéro de Trinity War était parti sur les chapeaux de roues, le second était plus lent. Ce troisième numéro doit je pense servir de fin d’introduction. Car même s’il est vrai qu’il y a de l’action, tout finit de se mettre en place pour le moment, et du coup, ça parle encore un petit peu. Mais bon il faut dire qu’une histoire qui touche autant de séries doit se mettre en place doucement mais sûrement en essayant de rester fidèle au titre parent.

Ici nous sommes donc dans Justice League Dark, et donc les compères de l’équipe font leur entrée dans l’évènement. Ils ont été pris à parti par Wonder Woman, ni plus ni moins, en fin du dernier numéro. La raison est plausible, la magie part chercher la magie, ce choix était judicieux. Nous ne tombons pas dans l’irréaliste Batman ou Green Arrow qui va chercher une équipe mystique, même si cette dernière a déjà rencontré Flash. Nous voilà donc repartis dans le flot terrible de complots, de questions, de pseudo-réponses, et surtout de surprises.

Si l’évènement nous promettait des changements au niveau des membres des équipes, j’avais beau me dire que tel ou tel personnage finirait dans telle ou telle équipe mais non, au final mes rosters n’étaient pas justes du tout. Tout est remanié et ceci grâce aux diverses relations tissées depuis le début des diverses séries. Ainsi les caractères de chacun permettent de glisser d’une équipe à l’autre sans trop de fausses notes. Donc côté caractérisation c’est pas mal. D’ailleurs en parlant de personnalité, une qui est bien utilisée, c’est celle de Constantine. La fouine lâche qui se met un autre personnage dans la poche pour s’échapper de tout ce merdier. Car oui c’est un joli merdier. Et j’ai bien bien hâte de voir la suite.

Bon après bien sûr, maintenant tout le monde a compris que Superman était manipulé, enfin est manipulé, et ceci va engendrer une tension entre les héros et Amanda Waller qui se retrouve une nouvelle fois le bec dans l’eau (et c’est bien fait pour elle). Wonder Woman est très forte, et son caractère permet de faire avancer les choses, mais son côté hyper-love-il-ne-faut-pas-que-quoi-que-ce-soit-arrive-à-Superman peut être un peu pénible. Mais bon, il fallait bien lancer la colère de la guerrière.

Tout ceci c’est bien, on suit avec implication l’histoire, les clans, on attend la suite, pour le coup, Jeff Lemire ne dénote pas trop des précédents numéros. La cohésion est bien là. Par contre niveau planches, Mikel Janin livre un travail de qualité. Une qualité égale du début à la fin du numéro, avec l’arrivée d’un personnage emblématique magnifique. Personnage qui d’ailleurs risque d’engendrer des voyages inattendus. Il est donc agréable de lire un numéro de qualité autant au niveau du scénario que du dessin.

En espérant que cela continue avec les prochains numéros… Que ça continue à cogner…Que l’on continue à être surpris…Bref, Trinity War ça continue ! 

UN DEUXIÈME AVIS C’EST BIEN AUSSI !

Hé bien voilà, on se réveille !! Si le numéro de la semaine précédente m’avait laissé sur ma faim, je peux aujourd’hui me considérer comme rassasié. L’intrigue de Geoff Johns prend véritablement son envol et les scènes de confrontations (il n’y a quasiment que ça, en fait) font avancer les choses de façon agréable. Attention, quand je dis confrontation, ça ne rime pas forcément avec baston. Au contraire, ça discute pas mal, et les dialogues sont remplis d’une tension qui n’en finit plus de grimper. Contre toute attente, Batman n’arrive pas vraiment à s’imposer comme leader, on apprend enfin si le meurtre commis par Superman en était vraiment un, on voit le fourbe Constantine préparer ses petites combines (à suivre dans Constantine #5 qui s’annonce épique), et bien sûr, la petite révélation finale qui fait son effet. On ne se pose bien sûr qu’une seule question : QUI ??!! En plus, on n’arrête pas de nous annoncer qu’une catastrophe va arriver ; on en connaît déjà les conséquences mais franchement, on a hâte de découvrir ce qu’il va vraiment se passer. Et lorsque le tout est servi par des dessins somme toute très plaisants de Mikel Janin (sauf peut être les effets visuels sur le visage de Superman), je n’ai au final vraiment pas de quoi me plaindre. Bref, c’est du tout bon, et j’espère que ça continuera comme ça !

-Arnokikoo