Les points positifs:
Les points négatifs:
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« Moi suis Bizarro, moi besoin d’aide, père » – Bizarro
- Scénario : Geoff Johns, Richard Donner, Kurt Busiek, Fabian Nicieka, John Byrne – Dessin : Eric Powell, Renato Guedes, John Byrne, Joe Kubert – Couleur : Dave Stewart, Renato Guedes, Tom Ziuko, Joe Kubert, Pete Carlsson
- DC Signatures – Geoff Johns présente Superman Tome 2– 24 mai 2013 – 160 pages – 15€
Après avoir lu « Geoff Johns présente Superman tome 1″ (voir critique ici), qui m’avait enthousiasmé, et vu la preview de ce tome 2, j’étais très impatient de découvrir ce qu’il nous réservait. Et le moins que je puisse dire c’est que mon sentiment après la lecture est mitigé.
Mitigé car ce volume se compose de 3 parties : une bonne, une moins bonne et une moyenne et ce n’est pas une mais trois critiques que je dois vous livrer, tellement les univers sont différents.
La bonne c’est celle qui donne son sous-titre au livre : la grande évasion du Bizarro- Monde (composé d’Action Comics Annual #10, et d’Action Comics # 855 à 857). Avec aux manettes du scénario toujours le duo Geoff Johns et Richard Donner qui continue à faire des merveilles avec cette histoire.
Mettons une chose au point, le vrai héros de cette partie, c’est Bizarro (si vous ne le connaissez pas encore, je ne peux que vous conseiller cet excellent dossier de Merck-EL qui vous donneras les clefs pour le découvrir). Celui-ci se retrouve isolé, incompris voire haï par ses compatriotes qu’il a lui-même créé. Il décide alors d’enlever le père adoptif de Clark et c’est ce prétexte que les scénaristes emploient pour nous plonger, nous lecteurs mais aussi Superman, au cœur du Bizarro-monde !
Et là, ça devient énorme : l’histoire réussit le tour de force d’être à la fois drôle, absurde et touchante. Certains passages sont même d’anthologie, comme la découverte de la punition qui attend les vilains à Arkham ou le nom dont les habitants affublent Superman, venu à la rescousse de son père.
Le dessin d’Eric Powell est moyen et manque de détails, même si paradoxalement il fait merveille lors des passages dans le Bizarro-monde. Joe Kubert signe les dessins de l’annual qui sont d’une qualité médiocre.
La moins bonne partie (heureusement la plus courte), c’est la deuxième (Man of steel #5). Une interprétation en 22 pages de la création de Bizarro écrite et dessinée en 1986 par John Byrne. Pourtant précédée par un éloge d’une page où Geoff Johns nous sur-vend cette histoire, il faut bien reconnaître que c’est très décevant. Le scénario est sans surprise et sans saveur, par contre les dessins sont corrects et dans le style classique de l’époque. À oublier selon moi.
Pour la troisième partie (Action Comics # 850), mon impression est plutôt partagée. Je l’ai résumé par moyenne, mais le sentiment qui prédomine après la lecture, c’est que le potentiel de ce scénario, signé Geoff Johns, Kurt Busiek et Fabian Nicieza, est un peu gâché. L’histoire se déroule auprès de la Légion des Super-Héros au XXXIème où Brainiac 5, en essayant d’aider Supergirl à retourner à son époque, réussit avec sa machine (je vous passe les détails techniques) à capter des souvenirs du XXIème siècle. Il propose alors à Supergirl de l’essayer, et celle-ci demande à voir les souvenirs de son cousin, qu’elle trouvait dur et autoritaire. Alors que défilent les souvenirs, elle découvre une vérité toute autre.
À la lecture, j’ai un peu pensé à ces épisodes de séries américaines « à pas cher », comme je les appelle, où les personnages se remémorent les meilleurs moments, ce qui sert de prétexte pour repasser des moments déjà diffusés. Là c’est un peu pareil, sous prétexte de la redécouverte de Superman par sa cousine, on nous ressert des moments aux forts relents de « déjà-vu ». Ce qui vient sauver le scénario, c’est que l’on assiste à une sorte de passage à l’âge adulte de Supergirl, d’abord geignarde (« il ne me lâchait jamais, il me disait quoi faire… »), qui va en fait découvrir que celui-ci agissait dans son intérêt .
Le dessin de Renato Guedes est superbe et son coté moderne et lisse colle parfaitement avec l’univers du XXXIème siècle. C’est beau, c’est détaillé, bref c’est très bon.
Le moins que l’on puisse dire c’est que je suis passé par toutes les émotions pendant ma lecture : de l’enthousiasme pour la première partie, à la consternation pour la deuxième, en passant par un sentiment très mitigé en ce qui concerne l’histoire qui met en scène la Légion des Super-Héros. Visiblement ce passage sert d’introduction au troisième tome intitulé « Retour au XXXIème siècle » où Geoff Johns aura tout le loisir de se rattraper.
Je rajoute que ma fille de 7 ans a adoré le chapitre sur les Bizarros !
Bonne review pour un excellent comic.
Bon, par contre, sortir qu’il faut « oublier » le Man of Steel de Byrne…euh, non. Urban a tort de bourrer ses comics pour augmenter leurs prix et de réimprimer le #5 d’une minisérie de six comics sans le moindre contexte mais ça reste très bien pensé. Byrne a révolutionné le personnage et l’univers et le Superman moderne lui doit énormément, encore aujourd’hui.
Surement mais dans le contexte du livre, j’ai trouvé ça inutile et le chapitre est moyen, maintenant remis dans le contexte de la série d’origine, cela prend surement une autre valeur.
Ce qui expliquerai le texte dithyrambique de Johns …
Il final c’est l’épisode de Byrne qui m’a le plus plu lol
Je crois qu’on ne sera jamais d’accord ! ;)
J’avais hâte de lire la suite de Superman après avoir lu le tome 1 que j’ai trouvé excellent et patatra… C’est de Bizarro qu’on parle (dans la première partie). On retrouve deux épisodes indépendants de Superman dans ce tome. C’est très brouillon, fourre tout. Cela n’apporte absolument rien à l’histoire de Superman.
Bref, vous pouvez passez directement au tome 3 sans passé par la cases des fous de Bizarro-monde. Il aurait fallu faire tout le volume sur ce thème alors. Mais je vous dit pas la difficulté à lire 150 pages en langage Bizarro-monde: moi pas aimé, tout pourri dessin, Flash tout gros burger mangé, rigolo pas… mouai… rrr!
Je n’ai pas ri du tout… Si, j’ai ri jaune… Heu! La cryptonite jaune, elle fait quel effet déjà?