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- Scénario : Geoff Johns – Dessin : Doug Mahnke, Ivan Reis, Ryan Sook – Couleur : Randy Mayor, Gabe Eltaeb, Alex Sinclair,…
- DC CLASSIQUES – Blackest Night Tome 2 – 12 Avril 2013 – 288 pages – 22,50€
Ce Blackest Night Tome 2 : L’armée des ténèbres est un joli ouvrage livré par Urban Comics qui rassemble les numéros Blackest Night #5-8, Green Lantern #43-47, Atom & Hawkman #48 et Untold fables of Blackest Night #1 en bonus. D’ailleurs en parlant de bonus, nous retrouvons une nouvelle fois le Livre Noir de Geoff Johns qui rassemble les sombres pensées de William Hand, puis les commentaires des auteurs.
Le premier tome de Blackest Night m’avais tenue en appétit du début à la fin, alors je me suis lancée dans la lecture du second. Mais au fil de la lecture, mon enthousiasme est un peu retombé. Non pas par l’histoire qui est passionnante. Mais plutôt par des points qui restent sombres aux lecteurs novices. Le pourquoi du comment ? Le manque de tie-ins par endroit. Du coup certains retournements de situations ne trouvent pas vraiment de sens, et certains détails restent assez sombres. C’est dommage car l’histoire en elle-même, reste sur le même niveau voir un cran au dessus du premier tome.
Nous reprenons là où l’histoire s’était arrêtée, avec nos différents Lanterns qui doivent faire équipe pour vaincre les Black Lantern, dirigés par Nekron avec l’aide de William Hand et …vous le découvrirez plus tard. Mais entre les deux tomes les Lanterns n’ont pas mis leurs différents de côté et les alliances se font difficilement, surtout quand on s’appelle Larfleeze et qu’on veut tout pour soi, mais alors vraiment tout. Le premier élément qui va venir perturber le lecteur est la présence de plusieurs Flash sur Terre. L’explication est rapidement expédiée, mais ça se tient et on comprend plutôt vite.
Ce que l’on va vite découvrir par contre c’est l’avidité des anneaux des Black Lanterns, toujours à la recherche de mort à répandre. Enfin, surtout reprendre la vie qui a été rendue à ceux qui sont déjà morts (vous suivez toujours ?). Sans rentrer dans l’histoire pour en faire un simple résumé, tout va s’enchainer, et le lecteur va alterner entre Terre, espace, et Corps des différents Lanterns en passant par des histoires plus personnelles. C’est un bon rythme, mais assez fragile et qui peut vite se casser la figure. Car Blackest Night est un event qui a touché quasiment la plupart des séries pré-New 52, et si vous n’avez pas lu toutes les séries impactées, et bien, il y a des détails qui échappent. Ces changements d’histoires peuvent être un peu bruts par moment, car on passe de la bagarre générale entre mort et arc-en-ciel, à une histoire militaire par exemple en changeant de numéro. Rupture un peu brute, mais qui au final nous sert quand même à comprendre ce que vit John Stewart. L’histoire de Ray Palmer est elle aussi très intéressantes, et ce personnage mérite l’importance qu’il a dans ce numéro.
Le plus de cette histoire, c’est bien sûr le casting. Le méchant est juste une pure merveille, et les gentils sont magnifiques. Exit les Superman, Batman, place à d’autres personnages comme Mera, Atom, Indigo, Pèlerin, Hal Jordan et Flash sont toujours là, Star Sapphire… Mais Nekron, est très puissant car il utilise un personnage de choix : Le Spectre, oui rien que ça. Donc forcément, entre tous les sbires revenus à la vie, Black Hand, Nekron, Le Spectre et la Lanterne Noire, notre casting aux milles couleurs a de quoi faire. Ainsi une solution inattendue se posera comme solution, et nous retrouverons des personnages n’ayant pas de liens avec les Lanterns choisis par des anneaux et du coup devenir des Lanterns en attendant les renforts des Corps. Et c’est plus qu’efficace. On en prend plein les yeux, mais alors vraiment plein les yeux. Par contre c’est à ce moment là, que quelques détails m’ont titillé.
Par exemple, en quelques pages nous retrouvons Wonder Woman affectée par son anneau noir, mais un anneau rose de l’amour viendra la délivrer. Donc l’amour qu’elle porte est plus fort que la mort…MAIS QUEL AMOUR? (Bon on le sait, mais ce n’est quand même pas expliqué pour ceux qui ne connaissent son histoire) On nous aguiche avec un combat Mera et Wonder Woman, que l’on ne verra pas non plus…C’est ici où des tie-ins ont été oubliés alors qu’ils avaient leur importance. Je chipote peut-être direz-vous, mais il y a des moments où j’ai bloqué en me disant « Attends, il manque quelque chose là… » à repartir quelques pages en arrière au cas ou mais non. C’est dommage.
Au delà de ces détails, l’histoire nous envoie du lourd, du très lourd. On a le droit à des revenants plutôt étonnants, à des retours de personnages qui font mal, dans tous les sens du terme. Geoff Johns livre une fin d’épopée épique, on en prend plein les mirettes, on se laisse surprendre par les révélations, on voyage, c’est génial. Et puis ce grand final, qui sert de morale, soyons honnêtes est tout bonnement épatant. Une morale qui peut paraitre simple, niaise, mais qui trouve tout son sens et nous percute au plus profond avec une telle puissance, que l’on se dit que oui, cette fin est une vérité que beaucoup de gens ont tendance à mettre dans un coin. La vie.
Dans ce tome 2, on en prend plein les yeux par le scénario et ses surprises, mais aussi par la qualité des pages arc-en-ciel des illustrateurs et coloristes. Chapeau bas à tout ce monde, car il y en a beaucoup. Les illustrateurs réussissent à capter les sentiments des personnages et les travailler à travers un visuel sans défaut quasiment. Les coloristes font un travail épatant, c’est tantôt un arc-en-ciel merveilleux, tantôt sombre et morbide. D’ailleurs certaines scènes ne sont pas à mettre devant les yeux des plus sensibles. L’un des personnage les plus emblématiques de ce tome 2 est très certainement Hal Jordan, lorsqu’il est possédé. C’est magnifique. La fin est puissante en lumière, et c’est terriblement bon.
Cependant, fin, fin, pas tellement quand même, car maintenant après Blackest Night, suit l’event Brightest Day qui annonce quelque chose de bon pour la suite, enfin j’espère. En bref, c’est du très bon, malgré quelques petits oublis par ci par là. J’aurais même été partante pour un troisième tome de guerre entre lumière et ténèbres, mais c’est déjà fini, dommage.
Je n ai pas beaucoup lu de crossover chez DC et apres avoir decouvert identity crisis (culte)j attendais celui la avec impatiente .Je n ai pas ete decus c est exelent du debut a la fin maintenant j attend brightest day….
Je n’avais pas trop croché au premier tome, trop centré sur l’action à mon goût, sans oublier que Hal Jordan est un des héros que je trouve le moins charismatique de ceux de la JLA. M’enfin, peut-être que cette suite me réconciliera avec ce cross-over!
Brightest Day est le chef d’œuvre absolu en matière de crossover DC post Identity Crisis et Infinite Crisis 52. Cela dépasse de loin Blackest Night même si ça ne joue pas sur le même concept. Je pense que ça risque de te plaire donc.
Dommage que pour Blackest Night il manqueen effet quelques très bons tie in qui eux avaient été publiés par Panini.
Je viens enfin de finir ce deuxième tome de Blackest Night. Oui enfin car j’ai eu la flemme de le commencer car j’ai « digérer » le premier où j’ai pas vraiment pris mon pied. Et j’ai adoré ce deuxième tome. Une lecture plus facile, une évolution plus intéressante, etc.
C’est un peu bizarre, car en lisant cette review c’est exactement la réaction que j’ai eu pour le premier tome. Pour moi c’est le premier tome où il semblaient y avoir des troues, des manques d’explication. etc. d’où le fait que j’ai pas pu imprégner de l’histoire.
Ce deuxième tome réhausse le niveau en ce qui me concerne et elle se conclue de très belle manière.
Hop, petite erreur il me semble. Ce tome comporte GL #48-52 et non GL #43-47 (qui sont dans le Tome 1)
Ce comics est époustouflant !!!! Les dessins nous en mettent plein la vue. Je n’arrivai pas à décrocher tellement c’était passionnant.