Le Lundi 11 Mars 2013 DC Planet a eu la chance d’être invité à l’avant-première du jeu Injustice : Les Dieux Sont Parmi Nous en présence d’un des producteurs du jeu en la personne d’Hector Sanchez dont vous pouvez trouver l’interview ici. Lors de cette avant-première nous avons pu tester le jeu sur une version différente présentée lors des évènements précédents ainsi que d’observer la statue de la version collector sous toutes les coutures. C’est parti pour la première preview jeu vidéo sur DC Planet.

Le Jeu

Avant de commencer il est à noter qu’il s’agissait encore d’une version non définitive, qui était encore sujette à modification, même s’il est fort probable que ce ne soit que de la finition. Comme les classiques jeux de combats la première chose visible est l’écran des menus. Simple, sobre et classe, les différentes sections du jeu se trouvent en bas de l’écran et défilent à mesure que l’on presse la gauche ou la droite pour naviguer. On y trouve le très attendu mode Histoire, l’étonnant Starlabs, un mode Battle, le mode multi-joueurs et bien sûr les options. Le reste de l’écran est occupé par les scènes de la première cinématique utilisée pour dévoiler le jeu, qui passent en boucle.

Au menu il y a…

Le mode Histoire est, comme son nom l’indique, l’endroit où vous pourrez prendre part à l’histoire épique concoctée par les petits gars de chez NetherRealm. Sachez que ce mode histoire a été écrit par de véritables auteurs et que  Justin Gray et Jimmy Palmiotti étaient consultants sur son développement. Il est promis que l’histoire aura le goût DC Comics avec des vrais moments de pur spectacle dedans et que les différentes questions comme « Pourquoi Superman ne les détruit pas tous » trouveront toutes des réponses. Bien qu’aucune fourchette de durée de vie n’ait été donnée, sachez qu’elle est annoncée comme plus longue que celle de Mortal Kombat, ce qui en soit est déjà un très bon présage. Mais ce n’est pas tout car NetherRealm a cherché à casser l’architecture classique des jeux de combats. Ainsi, des missions intermédiaires prennent place entre les combats et auront un impact positif ou négatif sur l’affrontement suivant en fonction du niveau de réussite de celles-ci.

On enchaine avec le mode Starlabs qui n’est autre que l’équivalent de la Tour des Défis de MK9. Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec ce dernier, il s’agit d’un ensemble de missions que le joueur doit remplir pour gagner des bonus et passer à la suivante. Il y aura en tout 240 missions pour le jeu de base. 10 missions par personnage qui correspondent à un arc d’une histoire. Ces missions seront composées aussi bien de combats que de mini-jeux. Par exemple, avec Shazam, une de ces missions donnait dans le shoot’em up. C’est-à-dire que l’on avait Shazam à gauche de l’écran en train de voler, et il fallait le diriger pour détruire des météorites tout en évitant d’autres obstacles. De la même manière, pour Catwoman qui a pour mission de voler un musée, il faut contrôler un chat et éviter différents pièges afin d’arriver jusqu’à l’objet convoité. Une bonne manière pour diversifier l’expérience de jeu et renouveler l’intérêt. Sachez aussi que ce mode permet aux joueurs d’aller plus loin dans la découverte de leurs personnages et des mécaniques du jeu. Il s’agit, pour Hector Sanchez, de pousser les joueurs vers le côté « pro-gaming » de manière ludique et fun. Malheureusement ces parties du jeu n’étaient pas disponibles lors de notre essai.

Les autres modes sont les classique Versus pour jouer à un contre un avec un ami ou l’IA. Celui qui s’appelle Battle n’est autre qu’un mode Arcade offrant quelques fonctionnalités sympathiques comme de n’affronter que des personnages féminins ou masculins, que des gentils ou des méchants, etc. Il ne faut pas oublier le mode Entrainement qui d’après Hector Sanchez est suffisamment solide pour amener les joueurs à la compétition.

Rendez-vous et rencontre

La liste des personnages de base est relativement complète et surtout variée. On trouvera sur la gauche les gentils et sur la droite les méchants. Bizarrement ils se sont pas classés en fonction du camp dans lequel ils se trouvent dans le jeu. Sans doute pour ne pas spoiler. En tout c’est donc 24 de personnages qui devraient être disponibles. En rouge sont les combattants qui n’étaient pas jouables.

Héros

Superman, Batman, Wonder Woman, Green Lantern, Flash, Shazam, Raven, Hawkgirl, Aquaman, Cyborg, Nightwing, Green Arrow

Vilains

Joker, Harley Quinn, Salomon Grundy, Sinestro, Doomsday, Black Adam, Lex Luthor, Catwoman, Bane, Deathstroke, (Ares, Killer Frost)

Du coté des arènes il faut compter 14 lieux uniques et une variante :

Batcave, Gotham City, Themescrya, Arkham Asylum, Joker Asylum, Insurgency, Metropolis, Stryker’s Island, Hall of Justice, Atlantis, Fortress of Solitude, Ferris Aircraft, Watchtower, Wayne Manor, Wayne Manor (night)

S’il semble que le choix soit de mise, il aurait sans doute été préférable d’avoir un peu plus de parité dans les univers utilisés. Batman occupe un peu trop l’espace avec presque un tiers des personnages présents et un quart des arènes issues de son univers. Gageons que les DLC à venir corrigeront ce déséquilibre. En parlant d’équilibre, n’étant pas un fin connaisseur, je ne peux malheureusement pas dire si les personnages se valent tous. En tout cas, lors de notre test nous n’avons pas spécialement décelé de gros problème à ce niveau là. Encore une fois, c’est peut-être un problème qui sera révélé lors des tests extensifs de la communauté des pro-gamers. On posera la question chez Finish-Him pour en savoir un peu plus.

Et ça se joue comment ?

Au niveau du gameplay le jeu utilise les mêmes mécaniques que Mortal Kombat à quelques notions près. Trois boutons sont assignés aux coups (faible, moyen, fort) et un dernier aux pouvoirs spécifiques du personnage. Les combos simples sortent en appuyant avec timing sur les touches de coups alors qu’il faudra ajouter les directions pour les coups spéciaux et combos plus dévastateurs. La garde se fait en appuyant sur la direction arrière. Les combats se déroulent en deux ou trois rounds même s’ils ne sont pas explicitement annoncés. Vous disposez de deux barres de vie et lorsque la première est totalement consommée une « pause » se fait sentir. Cette pause marque un round. Durant le combat une jauge commune à tous les personnages se remplit en fonction de vos actions ou des dégâts encaissés et vous permet d’activer l’amélioration de certaines techniques de base. Par exemple, les batarang de Batman explosent lorsqu’ils touchent l’adversaire en mode amélioré. Lorsque celle-ci est totalement remplie vous pouvez lancer les Finish Moves. Par exemple Superman envoie son adversaire dans l’espace grâce une uppercut, puis vole jusqu’à lui, pour le faire s’écraser violemment sur le sol de l’arène. Les Finish Moves (Super Coups) s’activent pressant les deux gâchettes inférieures. Une autre jauge spécifique à chaque personnage est aussi présente afin que celui-ci puisse utiliser ses pouvoirs avec la touche adéquate.  Ça, c’est pour les bases.

La grande nouveauté ici se situe au niveau de l’arène. Non seulement vous pouvez interagir avec certains éléments en pressant la gâchette gauche mais surtout elles ne sont pas statiques. L’interaction est conditionnée au type de personnage que vous avez (Fort ou Gadget). Exemple avec une voiture sur le bas-côté. Avec Superman vous allez prendre la voiture et l’écraser sur votre adversaire alors que Batman s’en servira pour passer rapidement dans votre dos. En effet celle-ci est animée. En fait il se passe des choses en arrière-plan qui vont soit modifier les éléments avec lesquels vont allez pouvoir interagir, soit prendre place durant les scènes de transition entre les arènes. Parce que oui, une arène est en fait divisée en trois morceaux distincts et connectés. Avec le coup approprié vous pouvez envoyer votre adversaire sur une portion de l’arène. Un peu à la manière d’un Dead or Alive. Ces transitions se font lors de scènes d’une brutalité et d’une violence renvoyant directement à l’impression de grande puissance des personnages. Injustice est un jeu de combat à grand spectacle et à l’action bien bourrine et on est bien servi!

Le système de jeu parait relativement complet, mais je trouve qu’il manque tout de même une mécanique de contre-attaque. Peut-être ne l’ai-je pas trouvé, après tout je ne suis pas du tout un bon joueur de jeu de combat. Il s’agit d’un point à vérifier. En tout cas, une chose est sûre, le jeu est pensé pour plaire à deux publics. Que ce soit les pro-gamers ou les joueurs occasionnels, tout le monde trouvera son compte. Les affrontements sont rapides, calibrés pour l’action instantanée et le spectacle.

Il en a dans le ventre !

Que ce soit sur la forme ou sur le fond, le jeu fait preuve de sérieux atouts. Le jeu est beau même s’il n’éclate pas la rétine et l’animation des arènes contribue fortement à l’ambiance des combats, conférant au monde d’Injustice une vie en dehors des duels. En plus, au fur et mesure des coups encaissés, l’apparence de votre combattant se dégrade!

Je ne peux pas terminer cette preview du jeu sans vous parler des DLC comme Blackest Night, Red Son, New 52 et des autres à venir mais sachez que les fans de DC auront de quoi faire. A chaque fois que vous combattez vous gagner en expérience et donc en niveau. Il est prévu que ces niveaux donnent accès à des bonus comme des artworks, costumes alternatifs, etc. Idéal pour les collectionneurs, fun à jouer, complet et bénéficiant de bonnes idées, Injustice : Les Dieux Sont Parmi Nous s’annonce comme un très bon jeu de baston. À confirmer lors du test !

Les éléments visuels illustrant cet article nous ont été fournis par l’éditeur car nous n’avons pas été autorisés à en prendre nous-même.

Fiche du jeu