Les points positifs:
Les points négatifs:
|
« Arthur I do not lie to you. I never have. »
- Scénario : Geoff Johns – Dessin : Pete Wood & Pere Perez – Couleur : Tony Avina
Geoff Johns a, depuis le début des NEW 52, redonné tous ses Omega 3 à Aquaman. Le héros aquatique de DC n’était plus qu’une vaste blague sur nageoires et le reboot a fait ce que l’on attendait de lui. Il est devenu un personnage avec un minimum de substance, de nuances et dotée d’une grande classe. Le talant insolant d’Ivan Reis venant aider à lui donner encore plus d’impact. Cette fois-ci, Aquaman est à un tournant, et celui-ci s’annonce périlleux.
Cet Aquaman #14, prélude à Throne Of Atlantis, est sans aucun doute le numéro le plus calme de la série et surement le plus bavard. Un changement de rythme plutôt bienvenu puisqu’il permet d’asseoir d’emblée un « nouveau » personnage de la mythologie de l’homme poisson. Leur rencontre, qui semble n’être plus ou moins qu’une déclaration de guerre bien vicelarde, prend la forme simple d’une conversation. Une conversation qui permet à Johns de vraiment marquer les différences de caractères entre Aquaman et son frère, le roi actuel d’Atlantis (ne me regardes pas avec ces yeux là ce n’est pas du spoil !).
Un frère malicieux, qui en quelques phrases parvient à se doter d’un charisme que beaucoup pourraient lui envier. De plus, elle permet de montrer que le futur vilain de la Justice League n’est pas un simple froncement de sourcil avec des problèmes d’égo mais bien un personnage complexe dont les actes ne sont qu’une des réponses possibles à un évènement remontant à l’époque des grands parents des deux frères. Cet évènement, ajoute une couche supplémentaire aux personnages qui se battent pour leur camp respectif, mais de manières bien différentes.
Black Manta a également son petit snack de gloire. Après s’être fait arrêté, la Waller le veut dans son équipe de suicidaire mais pour une fois, ce que Waller veut, Waller n’aura pas forcément. Bien que totalement dispensable, ces quelques renforce les convictions du personnage, les faisant presque passer pour troubles obsessionnels. Vous savez-ce qu’on dit de l’amour et de la haine après tout !
Comme énoncé plus haut, Ivan Reis n’est plus aux commandes du titre et cela s’en ressent. Bien que Pete Wood et Pere Perez fassent du bon travail, il n’en reste pas moins qu’il manque cet « éclat » particulier que pouvait proposer l’équipe précédente. Cela a sans doute un rapport avec le fait que les couleurs soient assez plates. Toutefois, ce manque d’éclat n’est pas forcément un mauvais point pour ce numéro qui me parait assez mélancolique.
Aquaman est #14 montre que le monde sous-marin à d’innombrable histoires en stock avec des personnages intéressant, assez loin des simples clichés que Geoff peut parfois nous écrire. Un numéro en apesanteur qui n’est que le calme avant une tempête dont beaucoup se souviendrons. En tout cas la base est là et le cliff est succulent!