The Button reprend du côté de Flash après une première partie très introductive, se suffisant de quelques teasings et d’un combat qui ne déclenchera l’intrigue que dans le Deus Ex Machina (littéralement) qui le résoudra. Les lecteurs attendent donc ici une avancée dans le mystère du bouton et nous allons voir si ce Flash #21 nous comblera ou non.
Le numéro débute comme le précédent, avec un teasing qui fait un peu hors-sujet, cette fois sur le retour de la JSA dans un futur plus ou moins proche. S’ensuit Barry, analysant la scène de crime dans la Batcave avant d’aller discuter avec le seul témoin, qui se trouve être également le seul membre de la Justice League avec qui il peut parler de ce genre de choses. Dans ce numéro, il n’y aura donc pas de combat mais bien un début de réflexion sur l’enquête en cours, une sorte de polar auquel on se prend facilement au jeu. Pour acquérir plus d’indices sur le bouton, Flash décide de pister la radiation qui l’entoure à travers le temps, mais tout ne passera évidemment pas comme prévu.
Le premier problème de ce numéro est que l’on va vous réexpliquer énormément de backgrounds sur Flashpoint, le DC Universe Rebirth #1 ou simplement sur le lore de Flash, ce qui devient pénible quand on connaît déjà ces faits. Williamson a certainement fait ça pour faciliter la lecture aux nouveaux venus (ce qui est récurrent chez lui), même si je trouve que le principe même de ce crossover ne convient pas à un lecteur débutant, sans parler des différentes références qui y sont faites. Le second problème sera que finalement, on avance vraiment lentement puisque nous n’avons même pas de débuts de réponses, mais quelques informations sur Reverse-Flash, qui ne sont cependant pas dénuées d’intérêt.
Si la frustration créée par la lenteur de l’intrigue me gêne, le numéro reste agréable et propose de bonnes choses. Il y a une bonne dynamique dans ce duo que l’on voit peu ensemble et pourtant, le numéro nous remontre qu’ils ont une relation assez particulière et qu’il est très intéressant de les voir travailler sur la même enquête. Ce team-up est d’autant plus intrigant que leur approche de police scientifique s’oppose à leur recherche d’un soi-disant Dieu. À cela s’ajoute quelques easter eggs sympathiques, le retour du Treadmill, les quelques références au passé du DC Universe et un cliffhanger déconcertant, rendant cette enquête encore plus agréable.
Au niveau visuel, Howard Porter fait un travail tout à fait honnête, même si certains de ses visages me dérangent et gâchent certains moments. Il faut dire que la mise en scène ne lui permet pas de faire de planches particulièrement marquantes mise à part la première double page où Barry lit la scène de crime, ou la façon dont il dessine la trace que Flash laisse derrière lui. Le gros problème sera surtout, lors du TPB, de passer du style de Fabok (bien meilleur à mon goût) au sien, qui ne se ressemblent pas.
Le mystère entourant le bouton se fait remplacer ici par celui du meurtre qui a eu lieu dans la Batcave au précédent numéro, autant vous dire qu’on avance pas des masses. Loin du storytelling de Tom King et des planches de Fabok, ce Flash #21 propose pourtant une enquête plus intéressante que le combat entre Batman et Reverse-Flash, mais dont le déroulement sera gêné par trop d’explications sur le contexte des personnages alors qu’il me paraît logique d’avoir lu Flashpoint et DC Universe Rebirth avant d’entamer The Button. Ce n’est donc pas dans ce numéro que vous trouverez les réponses que vous recherchez, par contre vous en ressortirez avec de nouvelles questions, ce qui est à la fois excitant et frustrant.
Bien que Porter se débrouille très bien ce n’est pas aussi beau et inventif que ce que nous a donné Fabok il y a une semaine. Bref c’est acceptable. Mais à part ça qu’est-ce que c’est bavard !!! C’est interminable, ça parle, ça parle, ça parle à n’en plus finir. Williamson se répète encore et encore c’est vraiment chiant. Le pire, c’est que rien n’avance. En parlant moins, King faisait passer plus de choses. Là ça ne bouge pas avant le sursaut à la fin. C’est intéressant comme piste à explorer et il y a de belles références, Porter s’est fait plaisir avec tout ça. J’ai hâte de lire le numéro de King la semaine prochaine pour retrouver une hausse de qualité.
Vous vous rappelez quand Thomas Wayne est mort dans Convergence ?
Remember Convergence.
Ouais c’était lamentable, mais c’était pas le Thomas Wayne de Flashpoint, mais celui d’Earth-2. Donc pas la peine d’en parler. Surtout si c’est pour mentionner Convergence.
PERSONNE NE MENTIONNE CONVERGENCE ICI.
Ah oui je confond. Je me rappelle que la version était dans les ties in Superman et aide Lois pre Flashpoint à accoucher.
Mais quand même NEVER FORGET CONVERGENCE.
Apparemment ça n’a jamais eu lieu puisque Reborn tend à complètement faire oublier Convergence.
Pourquoi tu dis que Reborn veut faire oublier Convergence ?
Lis Action Comics #977-978, tu comprendras.
Ce que je veux dire c’est qu’ils ne peuvent pas supprimer convergence vu que c’est à cause de convergence que le Superman pré New52 revient.
Lis Action Comics #977-978, tu comprendras…
Le grand complot
Je m’en rappelle très bien, et pourtant sa fait 2 ans que je l’ai pas relu ^^.
Personnellement, je trouve que l’intrigue Rebirth avance à un rythme parfait ! J’aime beaucoup ce jeu de piste, ces petits teases toutes les semaines ou presque dans des titres par-ci par-là, parfois de la part de séries auxquelles on s’attends pas. Ça avance tout doucement, c’est cohérent entre les séries et je trouve que ça marche. Suffit de voir les sites américains, avec leurs théories et leurs récap chaque fois qu’un numéro tease le moindre truc. J’espère que ça va durer encore très longtemps et que ça se terminera pas sur une bête confrontation physique entre les deux camps.
Pour le numéro en tant que tel, il est moins bon que le Batman #21 (trop bavard pour rien et Fabok > Porter) mais 10/10 parce que y a Skeets quand même !