L’épisode de cette semaine traite d’un sujet souvent utilisés comme intrigue. Ici, une liste qui répertorie les aliens des États-Unis est dans les mains de Cadmus, ils se mettent alors à les traquer. Sans aller dans la grande originalité, la thématique laisse beaucoup de possibilités de faire quelque chose d’intéressant. Comme souvent dans les séries CW, l’épisode commence plutôt bien, en posant calmement l’intrigue et les problématiques que cela implique. On comprends la réaction d’Alex, qui se montre particulièrement bad-ass dans ce début d’épisode, et les protagonistes ont des réactions plutôt réalistes, sauf peut-être l’entourloupe de J’onn qui est fourbement tordue. 

C’est avec un regret immense que je constate une fois de plus dans cet épisode que la fin est bâclée, brusquée, avec les personnages qui retournent complètement leur chemise par rapport aux opinions et comportements qu’ils avaient au début. On a aussi le droit à du kitsch, entre Alex et Jeremiah et Alex et Kara, qui est malheureusement toujours un peu ridicule, mal dosé et peine à toucher le spectateur. L’épisode perd aussi de sa qualité avec une pointe de surjeu. Même si le sauvetage de demoiselle Luthor évoque un événement récurent dans l’univers de Superman et rappelle les innombrables rattrapages en catastrophe de Lois Lane, la fin de l’épisode déçoit un peu, comme souvent dans les séries CW.

À nouveau un épisode riche en émotions et en action cette semaine, malgré quelques lenteurs par moments. Nous sommes témoins des efforts de la Team Flash pour prévenir le retour de Savitar (à nouveau l’ennemi numéro 1 et la priorité de Barry et ses collègues) et des hallucinations que Wally expérimente à cause de ce dernier. À cela s’entremêle les intrigues amoureuses entre Barry et Iris qui remet la cause de la demande en mariage de ce dernier; ainsi que de la romance entre Caitlin et Julian.

Cet épisode est relativement plaisant, même si le rythme est parfois un peu chaotique, entre des moments d’action intenses et des longues scènes de dialogues durant lesquelles les personnages parlent de leurs sentiments. Cela donne l’impression que les scénaristes ont beaucoup de choses à dire et à montrer, mais qu’ils manquent de temps, ce qui contraste avec le début de la saison lorsque la plupart des épisodes étaient des “fillers”. La fin de celui de cette semaine nous laisse en haleine, avec un personnage qui se fait enfermer dans la Force Véloce, et des évènements qui promettent que le retour de Savitar est imminent.

Lors de la review de l’épisode précédent, j’ai dit que l’équipe était trop stupide pour s’être demandé si Gideon obéissait toujours à Rip ou non. Eh bien il n’est jamais trop tard pour se corriger, et il semblerait qu’en fait ils avaient quand même vérifié. Maintenant, revenons à l’épisode. Ici, Rip a réussi à reprendre le contrôle de Gideon et fait mumuse en envoyant le Waverider dans le décors, et ils atterrissent durant le crétacé. À partir de là, l’équipe (et l’histoire) se sépare en deux : une partie va chercher une pièce manquante du vaisseau, et l’autre doit s’introduire à l’intérieur de l’esprit de Rip pour le faire revenir à la normal.

La partie qui se passe à l’extérieur est plutôt ennuyante. Il ne se passe pas grand chose, elle n’est là que pour développer la relation entre Nate et Amaya. L’absence d’enjeu et de péripétie nous font demander pourquoi les producteurs nous montrent ça, et le seul moment qui pourrait être épique est désamorcé par Vixen qui se la joue princesse Disney avec un T-Rex en CGI dégueulasse. Par contre, l’autre partie est assez prenante. Suivre Sarah et Jax à l’intérieur de l’esprit de Rip est assez cool, on a envie de les suivre et de savoir comment il vont s’en tirer. En plus de cela, l’intrigue a avancé, puisque (spoil) à la fin Rip redevient capitaine et est bien décidé à botter les fesses de ses ravisseurs. Un bon épisode selon les standards de la série.

Powerless est une série qui divise. Alors que celle ci semble avoir trouvé au fil des épisodes un rythme de croisière et un ton beaucoup moins caricatural et stéréotypé que dans son pilote, les scénaristes ont encore du mal à combler les 20 minutes sans être en demi-teinte que ce soit au niveau de l’intrigue ou de l’humour. Alors que la saison froide commence, tous les super vilains hivernaux pointent le bout de leur nez pour mettre la pagaille en ville. Pour lutter contre ce problème, un concours de la meilleure invention est organisé. Concours que notre équipe va tenter de gagner après avoir subi de cuisantes défaites les années précédentes. L’épisode permet enfin de voir un développement de personnage centré ici sur celui de Danny Pudi toujours aussi convaincant dans son rôle. Les premières minutes font mouche mais la véritable intrigue se perd malheureusement quelque peu,entre un combat de “geek” caricatural et des interactions entre Ron et Wayne peu intéressantes. Heureusement, Vanessa Hudgens arrive pour une fois à être touchante dans son jeu et ses dialogues avec Teddy réussissent à apporter un propos intéressant que ce soit sur la rivalité naturelle entre les membres d’une même famille où le besoin de reconnaissance qu’ont les enfants vis à vis de leurs parents. L’épisode met aussi en avant Jackie, la secrétaire personnelle de Van, campée par une Christina Kirk cynique et blasée à souhait ce qui fait toujours plaisir à voir. La série, depuis quelques épisodes, a tendance à relever le niveau, apportant une bonne conclusion à chacun de ses épisodes mais ayant du mal à assurer une qualité constante durant la quasi-totalité du show.

On remonte un peu le niveau cette semaine mais ce n’est pas encore ça. Robin et le reste des Titans s’improvisent profs mutuels dans une salle de classe. Quelques aspects loufoques et des gags de répétition (qui fonctionnent, au début) n’empêchent pas la fin prévisible, et les dernières minutes clairement rushées. Il aurait fallu une répartition entre les différents intervenants un peu plus égale pour que le tout soit plus digeste. Cela dit les quelques envolées lyriques font toujours du bien, et au vu de l’investissement temporel, il n’y a vraiment pas de mal à se faire un petit Teen Titans GO! avec son bol de chocapics.