Review VF – Batman Univers #13

Les points positifs : Les points négatifs :

Avant dernier numéro de Batman Univers avant le bouleversement des kiosque pour Rebirth, l’impatience monte. La plupart des arcs prenant fin la qualité sera-t-elle au rendez vous ? Les fesses de Dick seront elles bien mise en valeur dans Grayson ? Combien de tweet dans Batgirl ? Combien de dents serrées dans Son Of Batman ? James Edge Grayson utilise-t-il son uniforme pour faire des strip-tease au black le weekend ? Autant de questions qui resteront sans réponses, n’en doutez pas, dans nos reviews mensuelles qui ne parlent que de fond, elles ! Bonne lecture !

Batman #52

• Scénario : James Tynion IV – Dessins : Riley Rossmo, Brian Level  – Colorisation : FCO Plasciencia, Jordan Boyd

Quand on a 52 numéros à faire pour la farce (52 numéros des New 52, qui font référence eux aux 52 univers…. blablabla), que l’arc est terminé depuis le numéro 50 et que le contrat de l’équipe créative ne durait que 51 numéros… Hé bien on brode en faisant des expériences au niveau de l’équipe artistique. Alors certes Tynion IV est plus que légitime pour scénariser du Batman, autant on sent que la présence de Riley Rosmo au graphisme relève du pari voire du test.

Maintenant expérience ou pas que vaut ce one shot ? Hé bien c’est plutôt pas mal. Tout d’abord du coté graphique avec une ambiance qui alterne entre moments sombres et d’autres plus colorés. Les moments sombres correspondant au passé et les plus colorés au présent. Le trait lui même est magnifique et plein de personnalité.

Je parlais de moment se trouvant dans le passé et d’autres dans le présent, car le scénario s’appuie sur le parallèle entre l’après meurtre des parents de Bruce Wayne et le cahier qu’il avait écrit à ce moment là et le présent avec un affrontement avec le dénommé Trompe l’Oeil qui essaye de voler une chose très précieuse aux yeux du milliardaire. Ce n’est pas le scénario de l’année mais compte tenu de la contrainte du numéro unique, il est vraiment bien, avec un fil rouge plutôt sympa. Si vous ajoutez à cela, la patte unique des graphisme de Riley Rossmo, vous obtenez un numéro qui clôt sympathiquement la phase New 52 de la série Batman.

Detective Comics #51

• Scénario : Peter J. Tomasi – Dessins : Fernando Pasarin, Matt Ryan – Colorisation : Chris Sotomayor

Après avoir découvert le meurtre de l’un de ses compagnons d’arme, James Gordon enquête et découvre qu’une secte de fanatiques s’en prend aux membres de  son ancienne unité des Marines. Unité qui a la particularité d’avoir découvert la cache de fous furieux dans le désert. Il décide alors d’enquêter sur place en prenant ses quartiers sur une base militaire, comme si de rien n’était, en enfilant le Bat-costume une dernière fois.

On oscille entre le surnaturel, le policier et même vaguement le super héroïque, un mélange qui va plutôt bien à la série Detective Comics. Peter Tomasi sort de ses sentiers battus et c’est plutôt une bonne idée. Même si on à un peu de mal à croire à l’idée du civil qui débarque comme une fleur sur une base militaire sans y avoir été invité, là on est clairement sur le coté obscur du bonhomme qui ne se préoccupe pas toujours de vraisemblance…

Les dessins de Pasarin sont comme à l’accoutumée vraiment réussis avec une mention sur la case qui met en scène la découverte de la caverne avec un gros plan sur le visage des soldat découvrant l’impossible. Tomasi sort de son petit confort en se mettant au fantastique et c’est vraiment une bonne idée, puisqu’il réussit parfaitement la première moitié de ce mini arc qui va terminer la série avant Rebirth.

Batgirl #52

• Scénario : Brenden Fletcher – Dessins : Eleonora Carlini, Minkyu Jung – Colorisation:  Serge Lapointe

Numéro 52 donc dernier numéro avant Rebirth. On sent bien la fin forcée avec cette histoire de Gladius pas terrible. Donc c’est la suite bien directe du précédent pour s’enchainer sur l’attestation de la méchante et le départ de Barbara. J’ai lu ça super vite, j’avais qu’une envie, arriver aux pages de Minkyu Jung puis finir cet épisode. Jusque là je défendais la série qui cherchait une identité mais là, on s’en fout, bien que Barbara en semble nostalgique, et on bazarde tout ça. En plus de ça, c’est pas très beau, on dirait du mauvais Babs Tarr. Vous me direz que l’artiste essaie de coller au style et je vous dirai que c’était pas nécessaire. Minkyu Jung quant à lui propose quelques pages pas dégueu, des petits défauts mais quand on voit l’autre, c’est vraiment rien. Et il est en pleine montée (son Nightwing #15 en VO était très beau et il prépare d’autres titres) donc retenez ce bon. Et l’autre artiste fait des choix de montage assez bizarre, la double page c’était une bonne idée pour rafraichir la mémoire de ceux qui n’en ont pas mais Barbara qui débarque et balance ses dialogues d’un coup comme un chien dans un jeu de quilles, j’ai du vérifier que c’était bien elle. Un découpage avec une case supplémentaire aurait fluidifié le texte et la façon de dire. Bref, fallait finir et faire 52 numéros… il vaut mieux finir en héros que de se voir devenir une bouse. Petit détail intéressant, quand la rédaction Urban Comics fait référence à un ancien numéro, elle met à la fois la Librairie et le kiosque, ce qui est pratique pour les lecteurs de kiosques seuls.

Robin, Son Of Batman #12

• Scénario : Ray Fawkes – Dessins : Ramon Bachs – Colorisation: Mat Lopes

Fin de la rivalité entre l’héritier des Lu’un Darga et son armée et des Al Ghul, accompagné de sa famille et de ses amis. le premier, visiblement manipulé par son père veut purger le monde de sa souillure en accomplissant la magie de sa lignée. Damian et sa compagnie vont tout mettre en oeuvre pour l’en empêcher. Tout se termine par une dispute entre les parents de Damian, celui ci préférant s’en remettre à la famille qu’il s’est choisie.

Les dessins de Ramon Bachs sont toujours aussi sympa et ce Damian aux expressions de gosse gâté et boudeur est juste parfait. En plus la colorisation vive de Mat Lopes renforce le coté enfantin et le style Franco-Belge de la série. J’aime vraiment cette série et j’attends impatiemment qu’elle arrive en librairie afin de pouvoir la mettre dans ma bibliothèque, car elle arrive vraiment à rendre justice à mon chouchou Damian !

Grayson #19

• Scénario : Jackson Lanzing, Collin Kelly – Dessins : Roge Antonio – Colorisation: Jeromy Cox

Souvenez-vous, j’avais pas aimé le précédent bien que ça castagne et que Midnighter vient faire un guest fun. Le plus débile est passé, ici Grayson est le seul à vouloir sauver Helena parce que son équipier n’est pas ce qu’il semblait être, et on nous avait prévenu, « on est des espions, on ment tout le temps ». Ça fait des twists un peu facile ou rapide mais ça marche avec le ton de la série de départ. Et justement, un fil conducteur avec Minos de la « saison 1 » est créé et c’est pas mal. De ce fait, Grayson va faire une course avec Tigre pour arriver à Helena/Otto Netz en premier et vous remarquerez une tentative de reproduire des scènes d’action de fou comme Mikel Janin nous faisait et quelque fois ça marche. Mention spéciale à Grayson en position The Dark Knight Returns avec l’éclair derrière. Les petites répliques qui en découlent marche assez bien. Le destin des fils de Netz est surprenant d’un côté et expédié de l’autre. Le véritable ennemi pour Dick se révèle, parce qu’il n’y a pas que Netz, et la boucle sera bouclée.

Effectivement, entre l’épisode précédent et celui-ci, on a l’impression d’un remplissage pour atteindre le cahier des charges des 20 épisodes. Je pense clairement que 2 épisodes suffisaient plutôt que le précédent, celui-ci et le prochain. Les dessins, c’est toujours pas ça. Heureusement, les couleurs sont là pour faire digérer. Pas folichon mais pas si mauvais, on regrettera le traitement en rapide et on se consolera avec ce qui vient avec Rebirth. Ça sent vraiment la carte blanche pour terminer avec deux, trois directives et basta.