Waaaaaah, comment c’était nul… Et pourtant, je suis très laxiste. Le père de Kara est sauvé des griffes de Cadmus qui, Ô surprise, veut faire exploser une bombe nucléaire (du jamais vu dans le CWverse) et tout le monde ne se réjouit pas du retour de Jeremiah Danvers qui semble un peu trop facile. Avec une fin qu’on prévoit dès les dix premières minutes de l’épisode, autant vous dire que le temps semble long, très long. On rajoute à cette intrigue téléphonée une psychologie de comptoir servie par Alex Danvers qui a rarement été aussi mal écrite et qui d’un coup vit dans un manichéisme le plus total. Une relation entre Kara et Mon-El qui passe aussi dans des états de drama hyper codifiés et seul Winn arrive à apporter un peu d’air frais dans cet épisode étouffant de médiocrité. Seule chose à retenir, le clin d’oeil apporté aux comics pour l’état du père de Supergirl, et une légère volonté de faire avancer le fil rouge principal de cette seconde saison. Mais bordel que c’était nul. Et pourtant, je suis très laxiste.

Cet épisode fait directement suite au précédent (et l’oscar de la phrase inutile revient à…). Le titre l’indique d’ailleurs explicitement, le précédent s’appelant “Attack on Gorilla City”. L’histoire en gros : la team Flash pense s’être débarrassée du problème Grodd, mais le spectateur sait qu’il n’en est rien. Cet épisode ne sert pas tellement à faire avancer l’intrigue (qui est en pause depuis quelque temps, ce qui est énervant), mais plutôt à développer la personnalité de Barry. L’idée, c’est que Flash est persuadé que tuer Grodd est la seule manière de sauver Iris. Et tout le monde, à commencer par cette dernière et Wells (le génie, pas l’abruti) s’opposent vivement à cette idée. C’est un concept intéressant, qui fait penser à plusieurs thématiques de multiples comics Batman (tuer ou ne pas tuer, telle est la question). Flash arrive bien évidemment à trouver une solution, et finalement tout le monde est content. Le point positif de cet épisode est le méchant cool, on aimerait vraiment que Grodd revienne plus souvent, et globalement l’épisode n’est pas trop ennuyant, malgré la sous-intrigue Wally-Jesse dont… Bah dont on s’en tape, même si on se demande si l’histoire de la maladie de Wells est véridique ou pas. Quant au cliffhanger final, merci, enfin l’espoir que l’intrigue redémarre, ça fait un bout de temps que je me demandais ce qu’était le propos de cette troisième saison. Ah, j’oubliais : la scène où les trois speedsters sont au croisement attendu en compagnie du CCPD, quand Barry dit “We’re too early” et Joe répond “No. Too late” … Cette scène est vachement chouette. C’est un détail mais je tenais à le dire.

Cette semaine la série Arrow nous offre un épisode qui n’est pas parmi les meilleurs et qui échoue un peu à maintenir le suspense durant ces 40 minutes. Comme souvent, l’épisode débute en amenant des éléments avec un certain potentiel scénaristique. Ici, et comme depuis quelque épisodes, on voit plus souvent Oliver Queen en tant que maire de Star City plutôt qu’en tant que Green Arrow. Le protagoniste doit ici combattre des accusations qui risquent de lui faire perdre sa place de maire. On ressent une bonne tension à ce niveau et c’est une intrigue qui, pour une fois, n’a pas été vue et revue dans la série, même si elle fait passer les personnages par des phases qu’ils ont déjà connues auparavant.

Comme l’épisode n’est pas parfait, et malgré certains rebondissements plutôt inattendus, le spectateur sentira peut-être un peu trop la longueur de cette fin d’épisode qui termine un peu brusquement une aventure qui n’était pourtant pas si mal introduite. Malheureusement, cela est fréquent dans les séries de la CW, un début qui s’installe gentiment et une fin un peu précipitée au lieu de faire une bonne gestion du temps de l’épisode. Arrow continue encore une certaine régression, avec les personnages qui redeviennent ce qu’ils étaient déjà devenus avant de changer à nouveau. On a un peu trop d’instabilité parmi les protagonistes et il devient difficile de s’identifier avec des personnages aussi peu cohérents.

De mémoire c’est bien la première fois que je suis déçu par Teen Titans GO! Ben Gruber nous propose un double épisode dans lequel Beast Boy arrive finalement à séduire Raven avec une chanson composée par ses soins – mais qu’il s’empresse ensuite de partager au monde, oubliant ce pour qui il l’a composée en premier. Si les premiers essais de séduction de Beast Boy sont assez drôles, le reste de l’histoire s’empêtre dans un enchaînement d’évènements assez attendu et très franchement pas hyper drôle. Et on se dit également qu’un épisode simple aurait pu suffire à raconter la même chose, avec un rythme plus soutenu, mais bon. De même, les quelques chansons composées dans ce double épisode on quelque chose de trop premier degré pour être appréciées comme le reste de ce qu’on a pu voir dans la série. Une petite déception, donc, en espérant que la suite relève le niveau.