Review Express VO – Rebirth Semaine #39

Le Coup de Cœur de la semaine

  • The Kamandi Challenge #2
Le Top de la semaine

  • Supergirl : Being Super #2
Le Flop de la semaine

  • Blue Beetle #6

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

Retrouvez à ce lien les reviews complète de la semaine : 

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

ASTRO CITY #41

review ASTRO CITY #41

Scénario : Kurt Busiek Dessins : Brent Anderson

Cette semaine, Astro City revient dans un numéro un peu spécial. En effet, ne vous laissez pas tromper par la numérotation, nous sommes ici en présence ni plus ni moins du 100ème numéro de la série (tous volumes confondus). Pour fêter l’événement, l’auteur propose de lever le voile sur un des plus grands mystères de la saga, The Astro-Naut, l’homme ayant donné son nom à la ville de part son sacrifice afin de sauver cette dernière.  Ce numéro, dont l’action est dépeinte à travers les yeux de Joseph Greenwald, conseiller municipal pendant la Prohibition, se présente comme un slice of life s’étalant sur une cinquantaine d’année environ. Busiek, réinventant la seconde guerre mondiale, arrive à raccrocher son récit au monde réel grâce à l’aide d’Anderson, ce dernier reprenant des plans iconiques typiques des images de célébration américaine de l’armistice de 1945. L’Astro-Naut se révèle être assez intéressant et malgré un nombre de réplique de plus en plus limitées au fil de la lecture, il est facile de cerner le personnage. Sorte de fusion entre un Clark Gable et un Jeffrey Dean Morgan, le portrait fait de lui reste nuancé, l’auteur profitant de la vie du héros pour au passage, critiquer allègrement le maccarthysme sévissant dans la société américaine de l’époque -quoique au vu du monde actuel, la morale peut tout aussi bien s’appliquer au 21ème siècle. Pour ce qui est de la partie graphique, Anderson réussit de très belles planches même si une colorisation légèrement plus punchy n’aurait pas été de trop et Alex Ross… c’est Alex Ross, que dire de plus ? En résumé, ce numéro est un bien bel hommage à l’ensemble de la série.

– Blue

Note : 7,5/10

CLEAN ROOM #16

review CLEAN ROOM #16

Scénario : Gail Simone Dessins : Walter Geovani

Astrid Mueller est de retour dans ce nouvel épisode de Clean Room, qui se montre plus malsain que jamais. Entre les psychopathes aux pulsions morbides et les monstres amateurs de souffrance, on peut dire que l’on est servi. C’est toujours efficace et l’on sent que Gail Simone maîtrise son sujet. Elle tient plutôt bien ses personnages qui se montrent toujours aussi intéressants, Astrid en tête, mais que dire de ce bébé totalement cinglé, et de tout le casting secondaire ? Le scénario avance petit à petit, mais c’est loin d’être très clair. On sent une volonté de faire avancer le récit par petites touches, et c’est une façon correcte de présenter l’histoire, mais ça ne colle pas très bien au format single, et une lecture TPB se montrera probablement plus agréable. Les graphismes sont toujours solides et l’on peut reconnaître que l’on tient là un titre fort réussi.

– Zeppeli

Note : 7/10

FROSTBITE #6 – Dernier numéro !

review FROSTBITE #6

Scénario : Joshua Williamson Dessins : Jason Shawn Alexander

C’est déjà la fin pour la mini-série Frostbite avec ce sixième numéro, mais heureusement il sera à la hauteur de nos attentes. L’histoire de Keaton et Vic se termine assez simplement et rapidement, avec la moitié des pages sur le combat final et le reste étant l’épilogue, mais elle reste satisfaisante et surtout ouverte à une suite dans cet univers toujours plus attrayant. Cependant, comme souvent avec ce genre d’aventures, cette dernière partie fut tout de même la moins divertissante et le voyage aura encore une fois été plus palpitant que la destination. Les dessins et la mise en page d’Alexander sont par contre toujours aussi appréciables avec toujours ces ambiances évidemment très froides contrastées par des éléments chaleureux. Frostbite aura donc été un très bon récit de bout en bout assumant parfois trop son inspiration de Mad Max, mais se démarquant aussi de la saga de George Miller par quelques concepts novateurs.

– Sledgy7

Note : 8/10


BEYOND DC UNIVERSE

BATMAN ’66 MEETS WONDER WOMAN ’77 #7

review BATMAN '66 MEETS WONDER WOMAN '77 #7

Scénario : Jeff Parker, Marc Andreyko Dessins : David Hahn

Batman, Robin, Catwoman et Wonder Woman affrontent Ra’s Al Ghul dans le numéro de cette semaine, qui ne fait pas dans la subtilité. Le combat fait rage, dans le style cartoony que l’on connaît, et l’on a droit à quelques clins d’oeil à des épisodes classiques des comics de Batman. On appréciera l’ambiance décomplexée de ce crossover fort efficace, qui parvient à mélanger avec brio les esthétiques des deux shows tv dont il s’inspire, tout en tirant aussi une partie de son inspiration de comics plus récents, voire de Batman : TAS. Le graphisme est efficace et l’on a droit à une mise en scène de haute volée, mais les visages sont un peu inconstants.

– Zeppeli

Note : 7/10

FUTURE QUEST #10

review FUTURE QUEST #10

Scénario : Jeff Parker Dessins : Ron Randall

Ce mois-ci Future Quest fait une mise au point, de telle sorte à réunir l’ensemble des personnages ayant fait leur apparition depuis le début de la série pour un final (oui, j’ai bien cru qu’il s’agissait du combat final le mois dernier) qui se fera dans les numéros à venir. Et cette fois, on ne peut pas se tromper, la série s’arrêtant dans quelques mois. C’est donc un coup d’accélérateur qui définit bien l’ensemble de la série allant à un rythme effréné dans son système de cause à effet successif. Chaque personnage retrouve son background dans des dialogues fidèles à l’esprit des séries animées. Une sorte de cliché bien perçu, et agréable aux oreilles. On est plus proche de dialogues rappelant l’esprit que du véritable cliché comme on l’entend. Future Quest est au complet, la menace est connue, mais il est fort à parier que le (ou les) prochains numéros nous réserveront quelques petites surprises. Ceci n’est pas un spoiler, pour les quelques lecteurs du titre – ou l’unique. Point de Doc Shaner ce mois-ci mais un Ron Randall dans une forme époustouflante. Chaque planche est une claque, un festival de détails associé à ce style cartoon qui fait le charme du titre et correspond à l’esprit des séries animées, auquel Future Quest a su rester plus ou moins fidèle jusqu’ici.

– Watchful

Note : 8/10

INJUSTICE : GROUND ZERO #21

review INJUSTICE : GROUND ZERO #21

Scénario : Chris Sebela Dessins : Marco Santucci

Injustice Ground Zero continue son remplissage de cahier des charges, et l’on a droit à notre lot hebdomadaire de combats et de complots. C’est toujours efficaces pour ceux qui adhèrent au style du récit et qui sont fans du jeu et de son univers implacable, où tout peut arriver. Le seul problème, c’est que l’action se situe à un moment que l’on a déjà exploré dans la série principale, et l’on a donc bien peu de surprise. Le graphisme est réussi et détaillé, ce qui met en avant le dynamisme de l’épisode, et il faut avouer que l’on s’attache à cette version d’Harley Quinn. Un titre à lire entre deux comics plus consistants.

– Zeppeli

Note : 5,5/10

THE KAMANDI CHALLENGE #2

review THE KAMANDI CHALLENGE #2

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Neal Adams

Le Kamandi Challenge se poursuit avec ce nouveau numéro, qui continue de réinventer les aventures du Last Boy on Earth. C’est un numéro plutôt efficace, qui a le mérite de mettre en scène notre héros dans un récit qui rappelle ses mésaventures sous la plume de Jack Kirby :  Kamandi lutte contre sa servitude chez les tigres, qui comptent bien en faire un gladiateur. L’équipe créative s’en sort plutôt bien et l’on apprécie toujours de se replonger dans le monde redoutable de notre ami Kamandi. On regrettera cependant le fait que l’épisode semble ne pas constituer un récit à part entière, et tend à rappeler l’écriture décompressée des comics modernes. Les dessins sont particulièrement soignés, et l’on sent que découvrir de nouvelles interprétations graphiques de cet univers est passionnant.

– Zeppeli

Note : 8/10


DC UNIVERSE

ACTION COMICS #974

review ACTION COMICS #974

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Patrick Zircher, Stephen Segovia

Dan Jurgens nous pose ici ce complexe du filler qui n’en est pas un, entre une menace qui n’en est pas encore une, un problème qui n’en est plus vraiment un, et un fil rouge devenant de plus en plus complexe jusqu’à en devenir le véritable intérêt de ce numéro. Et de ce fait, tenir ce rôle de cliffhanger. Difficile de porter un jugement dans ce joli méli-mélo. De plus, le découpage du scénariste semble chercher à nous faire définitivement perdre la tête. On passe d’une intrigue, à une autre, puis à une autre, pour revenir à la seconde, puis à la première et ainsi de suite. On nous laissait avec une situation dangereuse qui se clôt par un “T’inquiètes Bro, c’est ma forteresse j’ai Nono qui va s’occuper du reste. Des intrus j’en ai tous les mercredis après-midi.”. Aucune tension, juste de l’indifférence. Au final Superman est occupé et s’il doit attendre, il attendra, mais il attendra bien, histoire de laisser le temps au scénariste de préparer la menace. Là où ça bouge, et là où c’est un peu plus logique, c’est ce fameux rendez-vous entre Lois & Clark. Pas son mari, l’autre, celui dont on ne sait rien depuis plus de six mois mais dont on se fiche bien d’où il peut venir puisqu’il est sympa. Et il n’y a pas à dire, Zircher a du mal avec ce Clark Kent. Sur certaines cases j’aurais juré avoir vu Steve Carell. De même avec la colorisation qui joue vraiment trop avec les effets de lumières et les dégradés, sans parler des choix des couleurs et des tons qui laissent à désirer. Au final, le Action Comics de cette semaine ne semble faire office que de prélude à Superman Reborn, mais reste malheureusement nécessaire pour ces dernières pages. Quoique, il est fort à parier qu’on retrouvera cette info expliquée en deux cases la prochaine fois. Revenez dans deux semaines pour Action Comics.

– Watchful

Note : 4/10

BATGIRL #8

review BATGIRL #8

Scénario : Hope Larson Dessins : Christian Wildgoose

Un ensemble qui fonctionne mieux que le premier arc (mémorable) de cette itération de la Batgirl Rebirth, qui en définitive est peut-être l’une des séries à avoir le moins profité du dépoussiérage de personnages opéré après le relaunch. Barbara est de retour à Burnside, on la retrouve dans les mêmes tics de scénarios que ce que proposait Stewart à l’époque : des idées, des envies, des clichés. Une héroïne avec une vie amoureuse trouble, qui tombe pour le mauvais garçon (insérez un bruitage de facepalm si ça commence à vous blaser aussi) et le fameux complot de la sphère technologique, chère à une série qui, étrangement, aborde le sujet sous un angle plus pertinent qu’avant. Hope Larson propose en effet d’appliquer le phénomène d’uberisation et de la place que prennent aujourd’hui des applis de type Hitch dans la société moderne, avec l’idée que, dans la ville pleine de crime de Gotham City, un passant qui rentre d’une soirée arrosée peut se faire accompagner d’un vigilante ou d’un super-vilain, qui met ainsi ses pouvoirs au service de l’économie de l’entraide. Pas mal foutue, l’idée se débat bien et justifie (enfin !) le côté technophile de la série. De même, on peut difficilement cracher sur l’accord graphique proposé par la nouvelle équipe, Wildgoose, Lam et Lopes rendant un joli numéro (voire très joli), avec un peu plus de nuances que le “mignon” jusqu’au-boutiste de Tarr d’autrefois. Sauf que, cet embryon de propos sur l’économie des applis, transposé dans un monde de super-héros, dépasse à peine d’un scénario cousu de fil blanc, où le vilain arrive à cumuler les stéréotypes du riche entrepreneur aux dents longues, du fils oublié d’un autre méchant bien connu, et du boyfriend en devenir pour le moins mystérieux – tout ça ajouté à la fameuse école des prodiges où un gosse de 14 ans s’exprime en langage binaire et pourrait pirater le pentagone demain depuis le premier cyber-café. Usants, ces idioties paresseuses de scénarios empêchent de pleinement apprécier la série – sauf si on sait ce qu’on va y trouver. Puisque, sur une note plus optimiste, sans son trip asiatique surfait et avec les restes des quelques bonnes idées de Stewart à l’époque, Larson pourrait finalement se dépatouiller correctement et proposer un run de qualité si celui-ci tient cette cadence (sur un arc ou deux au minimum). A voir par la suite, et si l’auteur ne fout pas en l’air son approche “smartphone” sur l’autel du cliff de fin débilitant.

– Corentin

Note : 7/10

BATMAN BEYOND #5

review BATMAN BEYOND #5

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Bernard Chang

Beaucoup de sentiments me viennent à la lecture de ce numéro, je m’en trouve assez partagé. D’une part, Jurgens a plutôt bien réussi son coup sur cet arc, en menant le lecteur dans plusieurs directions pour finalement réussir un twist qui, bien que quelque part facile, est très réussi dans son exécution ; le lecteur est amené tout au long du numéro à se questionner jusqu’à la révélation finale, et le fil est vraiment prenant. D’autre part, l’auteur continue lentement mais sûrement la reconstruction de l’univers Beyond, effaçant petit à petit les traces de Futures End (notamment ici, avec une énoooorme retcon – mais qui n’est pas incohérente si on considère qu’au final, Tim Drake a réussi à modifier le futur) pour laisser place à un ensemble plus « sain ». Et en même temps il prend un gros risque par rapport aux attentes du lectorat, et va devoir redoubler d’efforts pour intéresser ce dernier sur d’autres menaces que celle qu’il vient de dévoiler. Une sorte de quitte ou double dont on ne verra pas la suite avant quelques numéros, mais pour le coup, c’était là vraiment pas mal joué ! Aux dessins, Chang (si c’est bien lui, merci les erreurs de crédits en couverture) n’est pas au top de sa performance avec de nombreuses cases bâclées et quelques arrière plans tristement générique, mais ce n’est pas laid non plus.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

BLUE BEETLE #6

review BLUE BEETLE #6

Scénario : Keith Giffen Dessins : Scott Kolins

Keith Giffen continue de jouer avec son poto Scott Kollins avec le pauvre Jaime Reyes qui n’a rien demandé et qui ne fait que subir tout ce que son background lui inflige faisant ainsi passer Ted Kord pour un sacré enfoiré. Je ne veux pas jouer le puritain qui bénit les années 2000 (même si c’est un peu le cas), mais on est loin de l’écriture de Ted Kord, même pour un relaunch et un nouveau statut du personnage. On marque le traumatisme chez Jaime, sauf que les vannes ne sont pas drôles, la faute à un humour d’une lourdeur incommensurable. L’histoire tourne en rond depuis déjà très longtemps, et continue avec ces dialogues qui ne mènent à rien. Si l’objectif est bien celui de faire sentir au lecteur l’agacement, il s’agit bien de la seule réussite de ce titre. Non, je suis mauvaise langue, Scott Kolins livre un travail agréable à l’oeil, mais il est bien dommage que tout cela soit terni par une histoire qui se perd, à la fois par des enjeux minimes et déjà vus, mais surtout d’un traitement catastrophique. On a connu Giffen sous un meilleur jour.

– Watchful

Note : 3/10

DEATHSTROKE #13

review DEATHSTROKE #13

Scénario : Christopher Priest Dessins : Joe Bennett

Le titre Deathstroke se révèle toujours aussi efficace. L’affrontement entre Slade et Raptor continue alors que Joey « Jericho » est en plein remords pour ce qu’il a fait à son ancien mentor. On parle toujours politique internationale et les discours de Priest sur les actions de Slade relèvent véritablement le niveau de lecture, en poussant toujours les limites du « bien » et du « mal » au delà du simple manichéisme. En revanche les relations familiales deviennent de plus en plus compliquées – ou complexes, mais c’est là aussi la force de ce récit de long terme (franchement, le découpage en arcs se fait à peine sentir) et la révélation finale est même assez choquante. En tout cas, si je suis bien sûr d’avoir compris ce qu’on me montre. La suite s’attend donc avec une certaine impatience, mais au niveau artistique, je ne serais pas contre à l’idée de remplacer Joe Bennett qui, même s’il suit les découpages imposés par l’écriture de Priest, donne des dessins trop lisses pour apprécier pleinement l’envergure de ce que peut être une série Deathstroke.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

DETECTIVE COMICS #951

review DETECTIVE COMICS #951

Scénario : James Tynion IV Dessins : Christian Duce

Une fois de plus James Tynion IV nous régale avec Detective Comics. Déjà parce que la ré-introduction de Lady Shiva fait vraiment plaisir à voir. En plus d’un changement de look, la caractérisation va bien au delà du vilain de série B des New 52 pour la mettre en position de force avec une League of Shadows qui tiendrait presque de la légende urbaine (façon Court of Owls) et qui arrive à créer un réel sentiment de tension chez les protagonistes – et chez le lecteur. La mise en place des pions se fait petit à petit et chacun des membres de l’équipe a le temps de s’exprimer face à cette nouvelle menace. Et quand on voit que même le papa Kane a les foies, on se dit vraiment qu’il y a quelque chose dans l’air. Mise en scène bien travaillée également, petits retournements de situation par rapport à un cheminement attendu, James Tynion IV continue de livrer un run de bonne qualité ; on regrettera seulement de ne pas retrouver les artistes habituels sur le titre, Christian Duce apportant des planches assez quelconques, qui n’ont pas la finesse d’un Alvarez ou l’inventivité et la beauté d’un Barrows

– ArnoKikoo

Note : 7/10

HAL JORDAN & THE GREEN LANTERN CORPS #15

review HAL JORDAN & THE GREEN LANTERN CORPS #15

Scénario : Robert Venditti Dessins : Ethan Van Sciver

Les Green Lanterns et les Yellow Lanterns continuent leur alliance – puisque c’est la mode chez DC de pardonner les meurtriers avec la JLA – pour traquer les dissidents du Sinestro Corps qui ne les ont pas rejoints. Cependant, cette histoire va surtout s’intéresser à Hal Jordan et Kyle Rayner partis à la recherche de Saint-Walker. Cette partie de l’histoire est très classique dans son déroulement et dans sa résolution très shônen. Le reste du numéro suit Guy Gardner, parti de son propre chef à la poursuite d’un Yellow Lantern très spécial, que l’on reverra avec plaisir. Guy apporte une part de fun au numéro et promet un combat qui le sera tout autant. Il est juste dommage que cette partie est la plus courte alors qu’elle est la plus divertissante. Hal Jordan and the Green Lantern Corps #15 est donc un numéro tout juste plaisant avec un scénario très simple grandement aidé par le talent de Van Sciver aux dessins.

– Sledgy7

Note : 6/10

SUICIDE SQUAD #12

review SUICIDE SQUAD #12

Scénario : Rob Williams Dessins : Riley Rossmo, Eddy Barrows

Petit à petit l’écriture de Rob Williams remonte un peu, bien qu’il nous délivre encore une belle quantités de lignes cheesy au possible de la part des membres de la Suicide Squad – et il va falloir arrêter ce running gag de Killer Croc qui vomit, c’était pas hyper drôle la première fois, ça ne l’est pas plus maintenant. Reste qu’on cherche vraiment à savoir ce qui est arrivé à Waller (et je crois que Williams a un « twist » téléphoné dans son sac de scénariste, j’espère me tromper) mais dans l’avancée de l’histoire, on en a plutôt pour notre compte. Certes, la séparation en deux chapitres est toujours agaçante, mais elle va dans une même histoire ce qui est moins pénalisant pour tout le monde, auteur et lecteur. Reste que les dessins de Romita Jr. sont en bernes (la séquence « digitale » du début est véritablement affreuse) et il faudra plutôt compter sur Eddy Barrows et ses magnifiques passages en peinture pour remonter le niveau. L’intrigue peine à passionner sur tous ses points, mais Suicide Squad n’est plus, pour le moment, la purge qu’on a dû se taper pendant les premiers mois de Rebirth.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

SUPERGIRL : BEING SUPER #2

review SUPERGIRL : BEING SUPER #2

Scénario : Mariko Tamaki Dessins : Joelle Jones

A côté de la série régulière trop orientée CWSupergirl nous revient avec le second numéro de cette mini-série. On terminait l’ouverture avec un tremblement de terre, qui va avoir une conséquence très dure pour Kara, dont les pouvoirs manquent à se manifester dans l’instant le plus crucial. Bien loin d’un comicbook classique de super-héros, Mariko Tamaki nous emmène dans les pensées d’une adolescente face au deuil et… Pour faire simple, j’ai rarement été autant touché par un comicbook. L’auteure arrive à nous faire ressentir de façon très juste les sentiments de Kara et si vous avez été confronté à la perte d’un être cher ne serait-ce qu’une seule fois dans votre vie, alors il y a de très fortes chances que ce numéro vous mette en PLS, genre vraiment. Il y a la tristesse, la colère, le sentiment d’injustice, le combat pour continuer de vivre, se rattacher à son entourage, aller de l’avant. Une fresque plus vraie que nature qui nous ramène une dimension profondément humaine, alors que les super-pouvoirs (ou leur absence) de Kara viennent également comme une métaphore des changements importants que l’on subit durant l’adolescence. Et si la fin nous ramène vers un univers moins terre à terre, la puissance émotionnelle des ces quelques 40 pages aura suffit à vous transporter comme rarement des dessins sur du papier réussissent à le faire. On doit cette réussite également aux dessins de Joelle Jones absolument magnifiques de bout en bout. Des personnages dont les émotions sont marquées et communiquées au lecteur, un trait précis et vif, une mise en scène qui appuie là où il faut. Enfin bref, malgré le prix un peu plus élevé qu’à l’habitude (mais le format le vaut), Supergirl : Being Super #2 est indiscutablement le numéro de cette semaine à lire. 

– ArnoKikoo

Note : 10/10

TEEN TITANS #5

review TEEN TITANS #5

Scénario : Ben Percy Dessins : Khoi Pham

C’était sympa. Voilà. Vous commencez à connaître le titre et ce dernier bénéficie de cette aura feel-good qui nous pousse à chaque numéro à me replonger dedans. Alors que les Teen Titans viennent à la rescousse de Damian, le groupe va très vite s’associer avec ses anciens ennemis afin de vaincre Ra’s al Ghul. Les personnages sont pour la plupart correctement caractérisés bien qu’une Starfire un chouia plus charismatique n’aurait pas été de refus. Raven continue à peu parler et à user de ses pouvoirs sans trop en montrer sur ses facultés, gardant une part de mystère appréciable, Beast Boy continue de faire des blagues – souvent sexuelles – et Kid Flash… ne sert à rien. Sérieusement, le bolide passe son temps, soit à faire joli dans le fond soit à balancer quelques répliques inutiles créant juste un décalage avec l’humour du métamorphe vert. Il y a quand même autre chose à faire de ce personnage et j’espère que la suite, à défaut de le placer au centre de l’intrigue, lui donnera une place plus déterminante. Ce cinquième numéro marque de façon claire et précise la fin du premier arc de la série. En effet, l’auteur utilise le paternel de Damian afin de légitimer la création officielle du groupe et le dernier plan donne clairement envie d’en voir plus, titillant la fibre nostalgique des fans de la série TV de 2003.  Pour ce qui est des dessins, Pham livre une prestation sympathique quoique en demi teinte sur certains visages mais le tout est sauvé par un très bon travail de colorisation. En espérant que la suite arrêtera d’utiliser le chef de la ligue des assassins comme antagoniste principal et nous livrera enfin le Deathstroke que tout le monde attend.

– Blue

Note : 6/10

THE FLASH #17

review THE FLASH #17

Scénario : Joshua Williamson Dessins : Carmine Di Giandomenico

Ce nouveau numéro de The Flash signe la fin du combat entre le bolide et les Rogues, alors que Captain Cold s’est fabriqué une nouvelle arme grâce à la technologie du Black Hole et a mis notre héros en position de faiblesse pour la première fois depuis longtemps. Tous les personnages sont toujours bien respectés et bien écrits dans ce récit aux dessins dynamiques. Les dialogues et les pensées de Flash sont parfois lourds, mais ils apportent une profondeur assez neuve aux super-vilains et à moindre mesure à Flash. Même s’il ne se passe finalement pas grand chose, nous avons eu droit à une histoire très sympathique sur les Rogues, ce que l’on avait pas vu depuis un certain temps, et je suis pressé de les revoir encore plus forts, comme le suggère le cliffhanger.

– Sledgy7

Note : 7/10

THE HELLBLAZER #7

review THE HELLBLAZER #7

Scénario : Simon Oliver Dessins : Philip Tan

Cette semaine, notre écumeur de bar préféré nous revient pour une petite visite de Paname dans un numéro qui va diviser, et pas pour son scénario. En effet, ce dernier se révèle intéressant et au final assez dépaysant alternant entre des flash-backs entre la capitale et la découverte d’un Djinn dans le désert de Rub-al-Khali -on s’attendrait presque à voir débarquer la citée perdue d’Iram. Un bon nombre de punchlines font réellement mouche et la relation entre Constantine et Mercury continue d’évoluer avec ses hauts et ses bas, même si après un tel teasing sur l’identité de la jeune femme dans le dernier numéro, il est un décevant de ne pas en apprendre plus. En vérité, le point de dissension va surtout se faire aux niveau des dessins, amenant à se questionner sur Hellblazer ainsi que le comics en lui même. Pour ma part, j’ai trouvé les dessins magnifiques bien que l’esthétique générale se rapproche, surtout au niveau des premières planches, plus d’un manga que d’un comics, une sorte d’opposé graphique de Scott Pilgrim qui lui, privilégiait l’aspect comics à l’aspect bande dessinée japonaise. Second point de clivage, la luminosité et l’ambiance. Ne refaisons pas le débat sur le fait d’avoir retiré Hellblazer du label Vertigo, mais force est de constater que ces nouveaux dessins tranchent fondamentalement avec l’ambiance épouvante/horreur du titre, desservant même certains passages. Je ne suis pas un habitué de la capitale, je vais donc devoir prendre des pincettes sur ce que je vais avancer, mais, sans spoiler,  une partie de l’intrigue bien que cela ne soit pas dit officiellement, se déroule dans des cités sensibles parisiennes et de nuit qui plus est. Un endroit qui, le manque de lumière aidant, peut se révéler peu rassurant surtout que ce numéro met l’accent sur la criminalité pouvant y avoir lieu. Pourtant, sous la tablette graphique de Tan, alors que le titre aurait gagné à développer cette atmosphère pesante et inquiétante, le dessinateur rend l’endroit presque agréable malgré quelques tentatives comme par exemple mettre des favelas en premier plan – ça il faudra lui expliquer que la crise économique touche en effet la France mais pas à ce point là – et quelques tags en arrière plan. Une bonne lecture donc, mais une lecture qui va diviser.

– Blue

Note : 7,5/10

WONDER WOMAN #17

review WONDER WOMAN #17

Scénario : Greg Rucka Dessins : Liam Sharp

Comme souvent ces derniers temps, dans ce numéro 17, Wonder Woman est loin d’être le personnage le plus mis en avant. Malgré ce traitement Greg Rucka s’en sort aisément en faisant de l’héroïne le lien entre tous les autres personnages qui apparaissent dans ces pages. Ce faisant l’auteur continue d’approfondir la mythologie de la série et de son run, avec un mélange des genres qui aurait pu être bancal entre des mains moins habiles. Ici qu’il s’agisse du commentaire méta autour de la nature de l’Amazone, du questionnement sur l’identité, de l’aspect thriller ou du travail sur Minerva qui apparaît encore une fois comme un personnage tragique, tout fonctionne au service des enjeux jusqu’à une conclusion sous forme de cliffhanger qui sonne comme une vraie fin de premier acte pour cet arc. La narration est d’ailleurs à ce point maîtrisée que le numéro se lit à une vitesse folle sans qu’aucun bout de gras, ni problème de rythme ne soit à signaler. Tout ça malgré le côté déjà vu d’une intrigue en ce qui concerne la question du choix pour un des protagonistes. Même s’il n’est donc pas traité avec une originalité folle, ce chapitre parvient à impliquer le lecteur. Cette sensation de fluidité doit également beaucoup à Liam Sharp. Au delà du style de l’artiste, c’est bien la symbiose qui l’unit à son auteur qui fait la différence, tant il parvient à renforcer le propos de Rucka avec son découpage et ses idées visuelles. Wonder Woman #17 continue donc de bâtir de solides fondations pour un arc à très fort potentiel pour la suite.

– n00dle

Note : 8,5/10

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ArnoKikoo

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5 Commentaires
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mavhoc
7 années il y a

Totalement d’accord sur quasiment tout : la très bonne fin d’arc avec un twist facile mais bien amené pour Batman Beyond, l’Action Comics prélude, le Wonderwoman toujours aussi bon, l’équipe Teen Titans qui sans être incroyable est correcte et feel-good … Seul point, je trouve que Flash ne mérite pas vraiment cette note. La fin de l’arc est franchement molle du genoux.

Harle
Harle
7 années il y a

J’adorais Moritat depuis All-Star Western et j’étais ravi de le retrouver sur Hellblazer. Et voilà qu’on nous le remplace par ça… Je suis pas contre le changement de ton, Hellblazer peut s’accorder à pas mal d’ambiances, rien que le dernier run alternait du Riley Rossmo et du Vanesa Del Rey et les deux fonctionnaient sans problème, mais là je n’arrives tout simplement pas à m’y faire. Espérons que ce ne soit que le temps d’un arc, car la série était vraiment repartie sur de très bonnes bases avec le Rebirth, dommage de mettre ça en péril avec le dessin, d’autant que les artistes de talent à la patte plus dark ne manquent pas chez DC.

td1801
td1801
7 années il y a

Ah, J’suis pas le seul à qui Supergirl à détruit le moral. C’était génial.

Mocassin
Éditeur
7 années il y a

La review de Supergirl donne vraiment envie.

Raptaman
Raptaman
7 années il y a

J’ai surkiffé le « cliff » de Flash, ce qui me titille le plus cet sur cet arc de Teen Titans, j’ai l’impression qu’on a fait un retour de presque 10 ans en arrière sur Damian « Batman s’en fout de lui », oui il est juste allé sur Apokolyps et a affronté Darkseid pour le ramener à la vie, « Je sais pas si je serai toujours du bon côté » déjà vu dans Batman & Robin…

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