Review Express VO – Rebirth Semaine #32

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Superman #14
Le Top de la semaine

  • Batman #14
Le Flop de la semaine

  • Death of Hawkman #4

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

Retrouvez à ce lien la review complète de la semaine :

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

EVERAFTER : FROM THE PAGES OF FABLES #5

review EVERAFTER : FROM THE PAGES OF FABLES #5

Scénario : Matthew Sturges, David Justus Dessins : Travis Moore

Début d’un nouvel arc, toujours aussi confus, mettant en scène des Fables en mission d’espionnage assez alambiquée, et en mélangeant maladroitement récit à la James Bond et horreur empreinte de merveilleux, sans originalité particulière. Ce n’est pas réellement mauvais, pour ainsi dire, mais c’est extrêmement fade et l’on s’ennuie très vite. Certes, il y a quelques bonnes idées et certaines pages sont assez jolies, grâce à quelques trouvailles visuelles, mais le résultat final est toujours très loin d’être à la hauteur de la série mère, et l’on peine toujours à s’attacher aux héros, qui restent désespérément lisses dans ce titre. Même les fans les plus hardcore de la série principale devraient rapidement décrocher, tant Everafter est un virage à 180 degrés, qui sacrifie le charme de la série au profit d’un modernisme mal dosé.

– Zeppeli

Note :4,5 /10

 

UNFOLLOW #15

review UNFOLLOW #15

Scénario : Rob Williams Dessins : Mike Dowling

Retour à l’intrigue principale, ellipse temporelle d’un an, et on peut dire que Rob Williams est très bien reparti, même si l’accélération semble amener la fin de la série. Dave est devenu une sorte de leader de groupe armé avec DeaconCourtney est toujours présente (et quelle force de caractère !), Rubinstein a beaucoup de choses à dire, quant à l’Eglise d’Akira… Williams n’a droit qu’à peu de pages mais fait avancer les choses pour chacun des personnages qu’on a appris à suivre et aimer et l’ensemble se révèle proprement haletant, alors que l’auteur nous prépare encore quelques surprises pour la conclusion, visiblement. Williams est maître de son oeuvre et ça se sent, et livre le numéro l’un des plus prenants depuis quelques temps, une très bonne façon de démarrer l’année. D’autant plus que Mike Dowling s’est fait très plaisir aussi avec un travail remarquable qui retranscrit l’intensité des scènes, se place au plus près de ses personnages qui ont tous un charisme dingue ; et nous propose quelques très belles compositions en s’appuyant sur un encrage fort qui donne un aspect presque iconique à certaines planches (ha, Courtney…). Du tout bon. Au final, le seul bémol c’est de ne pas avoir pensé à changer le chiffre « 86 » sur la couverture, qui n’est plus correct par rapport à ce que devait raconter ce numéro, je suppose. Une certaine tristesse de voir Unfollow s’achever bientôt, mais si c’est pour lire ce genre de numéros encore quelques mois, ça en vaudra la peine, assurément !

– ArnoKikoo

Note : 9/10


BEYOND DC UNIVERSE

INJUSTICE : GROUND ZERO #14

review INJUSTICE : GROUND ZERO #14

Scénario : Christopher Sebela Dessins : Pop Mahn

Cette semaine, l’action n’avance pas beaucoup dans ce numéro d’Injustice Ground Zero, qui sacrifie la moitié de ses pages pour nous montrer Harley Quinn en découdre avec des sbires de Superman. Certes, le combat est correctement mis en scène et ça reste assez agréable à lire, mais l’on peine à comprendre pourquoi l’infiltration de Deathstroke dans le QG de Superman, qui semble bien plus intéressante, n’est qu’à peine évoquée en quelques pages. Heureusement, les quelques dernières planches sont efficaces et viennent apporter quelques nuances à la caractérisation de la protagoniste, ce qui est fort bienvenu. Comme d’habitude, mes sentiments sont partagés sur ce titre : il s’agit d’un produit de remplissage, mais il est assez bien réalisé pour ce que c’est. Il n’est donc pas honteux de le lire, mais faites-le en connaissance de cause.

– Zeppeli

Note : 5,5/10

THE FLINTSTONES #7

review THE FLINTSTONES #7

Scénario : Mark Russell Dessins : Rick Leonardi

Mark Russell est déchaîné, semble-t-il, et livre une fois de plus, dans ce numéro, un portrait caustique et (presque) sans appel de notre société. Il reprend sa charge, une de ses préférées, contre l’Eglise alors que le « prêtre » du village n’est pas forcément responsable de la déviance de son institution. Sous le regard extérieur d’un alien (oui, oui), Russell est très remonté contre ses semblables et utilise le médium du comicbook à merveille pour le faire savoir. Il ajoute malgré tout une petite touche d’espoir à cet ensemble très cynique, preuve que tout ne serait pas perdu malgré les ravages de notre mode de vie, de la « civilisation », ses penchants mauvais, le règne de l’argent et ses façons de penser absurdes – et on ne demande qu’à croire à cet espoir malgré tout. Parce que c’est la seule chose à faire après ces vingt pages à rire – jaune, mais à rire quand même – et réfléchir. Rick Leonardi n’a pas un trait aussi précis que Steve Pugh mais l’ensemble est largement satisfaisant. The Flintstones reste une très bonne pioche parmi les titres Hanna-Barbera.

– ArnoKikoo

Note : 8/10


DC UNIVERSE

AQUAMAN #14

review AQUAMAN #14

Scénario : Dan Abnett Dessins : Philippe Briones

Le titre Aquaman continue les lignes d’une histoire de conflit entre Atlantis et les USA qui se maintient à un rythme solide. Un nouvel échelon est gravi alors que les Aquamarines essaient d’assassiner Arthur Curry mais Dan Abnett ne se contente pas de faire dans l’action et continue de dépeindre notre super-héros à la fois en chef de guerre stratège, souverain pacifiste, et amoureux transi de sa compagne Mera (qui a une belle occasion de briller dans ce numéro). La résolution du numéro se fera peut-être un peu facilement et j’espère que l’auteur ira plus loin que ce que le cliffhanger veut nous proposer, et ce troisième chapitre de l’arc actuel continue de se lire avec grand plaisir, montrant que l’auteur continue un parcours plus qu’appréciable sur le personnage depuis le relaunch. Aux dessins, on appréciera ou pas le trait mainstream de Philippe Briones, le problème se situant plutôt, pour moi, au niveau des couleurs ; ça reste techniquement là aussi solide, même si Aquaman gagnerait à se doter d’une équipe artistique avec plus de personnalité.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

BATMAN #14

review BATMAN #14

Scénario : Tom King Dessins : Mitch Gerads

Je vois souvent beaucoup râler contre le Batman de Tom King et j’avoue ne pas trop comprendre ce qu’on lui reproche – et encore moins avec ce numéro, concentré sur le Chevalier Noir et Catwoman, pour une nuit à passer à s’occuper. Le style de Tom King, dans le découpage de l’histoire, le délivré des phrasés, le côté miroir/répétitions des répliques, s’illustre à merveille ici tout en explorant cette relation à la fois complice et distancée entre nos deux personnages. On se sert d’un interlude pour nuancer également les méfaits de Catwoman et nul doute qu’il y aura des répercussions par la suite (encore que, j’attends de voir la conclusion dans deux semaines). La scène finale est inévitable mais très bien mise en scène, d’autant plus que le numéro est un joli présentoir pour Mitch Gerads qui s’associe très bien à King – plus besoin de le prouver – et nous offre en cadeau toute une galerie de personnages plus ou moins oubliés du Batverse. Et voir Gerads dessiner Condiment King, qu’est-ce que vous voulez de plus, sérieusement. 

– ArnoKikoo

Note : 9/10

CYBORG #8

review CYBORG #8

Scénario : John Semper Jr. Dessins : Tony Kordos, Paul Pelletier

Cyborg semble avoir trouvé un nouveau souffle dans cet épisode. Après un arc très brouillon, où tout allait bien trop vite, on retrouve notre ami Victor Stone qui vient de sauver son père, et l’on a droit à une petite scène de vie quotidienne assez bien réalisée, qui parvient à rendre le protagoniste plus sympathique. De même, on a droit à un petit team-up bien efficace avec l’ami Billy Batson, qui montre que Cyborg n’est jamais aussi bon qu’en équipe. On retrouve ainsi un peu de plaisir à cette lecture, ce qui est encourageant pour la suite. Je ne mise pas encore sur l’avenir, mais ça se présente bien, pour une fois.

– Zeppeli

Note : 6/10

DEATH OF HAWKMAN #4

review DEATH OF HAWKMAN #4

Scénario : Marc Andreyko Dessins : Aaron Lopresti

Cette mini-série s’affirme de plus en plus comme une histoire classique, représentation typique du comics lambda, voire même cliché. Adam Strange trouve son inutilité la plus totale et ne parvient même plus à amener un quelconque plaisir dans la lecture. Hawkman se révèle être le Deus Ex Machina, le SonGoku qu’on risque encore d’attendre longtemps pour affronter notre Final Boss aka Despero dans sa forme ultime. Cette série est affligeante, tant on réduit nos personnages, héros comme vilains. Malgré tout, on retrouve un léger soupçon d’aventure par la visite des héros sur la planète de Despero. Mais ce soupçon est tellement léger, qu’il en est difficile d’où peut venir ce léger goût dans cet amas de nutriments régurgités. Sur le plan graphique, c’est correct, comme toujours, mais aucune âme ne s’en dégage. Pour l’instant, et je ne pense pas que sa conclusion changera grand chose, Death of Hawkman c’est comme acheter l’un de ces blockbusters de seconde zone.

– Watchful

Note : 2/10

GREEN ARROW #14

review GREEN ARROW #14

Scénario : Ben Percy Dessins : Peter NGuyen

La situation d’Ollie va de mal en pis puisque désormais, tout un stade le croit coupable du meurtre du plus grand quarterback de Seattle. Ainsi, après avoir expliqué la façon dont il jouait à cache-cache étant petit, Green Arrow et Black Canary vont chercher à coincer le véritable coupable, dont nous apprendrons enfin l’identité dans ce numéro. Nous avons donc ici un récit d’action très simple dans son déroulement et dans ses dialogues, sans parler du dénouement trop facile, mais qui reste assez efficace pour garder notre intérêt tout du long. On pourra donc regretter cette fin de premier acte basique ou la révélation de l’antagoniste attendue, mais elles ne nuisent pas tant que ça à l’ensemble de l’arc, qui reste une lecture très agréable. Le grand changement de ce numéro est l’absence d’Otto Schmidt et de Juan Ferreyra aux dessins, laissant leur place le temps d’un numéro à un trio d’artistes loin d’être mauvais, mais qui rendent un travail forcément moins personnel et moins original que les deux grands dessinateurs que l’on a l’habitude de voir sur Green Arrow.

– Sledgy7

Note : 7/10

GREEN LANTERNS #14

review GREEN LANTERNS #4

Scénario : Sam Humphries Dessins : Ronan Cliquet, Eduardo Pansica

Avec beaucoup de répétitions, l’arc du Phantom Lantern se conclut enfin, et de façon relativement satisfaisante puisque Sam Humphries n’occupe pas toutes les pages pour de l’action sans réflexion. Au contraire, il en profite pour faire avancer les choses, et pour ses personnages – Jessica Cruz en premier – mais aussi du côté de Rami et j’ose penser que la courte interaction que l’on peut voir avec les membres du GLC aura une incidence par rapport à l’autre titre de cet univers (sinon j’ai du mal à voir cette apparition autrement que pour du remplissage). Alors le « twist » est très attendu et l’ensemble ne dégage pas tellement d’originalité, mais ça reste correct à lire, une fois passées les éternelles répétitions de début de numéro, que Humphries devrait vraiment cesser s’il veut encourager ses lecteurs à continuer de suivre le titre. Au niveau des dessins, le duo d’artistes livre une prestation assez moyenne, avec de nombreuses planches terminées à la va-vite et des visages bien loupés par moment. On a connu beaucoup mieux graphiquement par ici.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

HARLEY QUINN #11

review HARLEY QUINN #11

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : John Timms

Le Joker est de retour ! Et après leur dernière furieuse dispute, Harley Quinn n’est pas forcément ravie de le retrouver. Mais ne vous inquiétez pas, la présence du Clown dans ce numéro est à la limite de l’anecdotique, tout comme ses motivations qui ne seront pas expliquées, et qui risquent de ne pas l’être. Amanda Conner et Jimmy Palmiotti s’amusent à faire du remplissage comme ils savent le faire, avec une escapade en compagnie de Red Tool (personnage proprement insupportable) qui n’apporte, comment dire… rien ? Un potentiel pour cette nouvelle histoire largement sous-exploité surtout quand on voit ce qui se prépare avec la dernière planche ; très franchement j’espère qu’il y aura un mort dans le numéro suivant. Très franchement, j’aimerai bien un changement d’équipe créative aussi. Très franchement cette série devient de plus en plus difficile à suivre. Et très franchement, même si les dessins de John Timms sont acceptables, ça n’arrive pas à compenser la vacuité du scénario. Je suppose que les fans de Joker seront néanmoins contents de le revoir (sa faible présence est malgré tout réussie), mais pour les 15 autres pages du numéro, et malgré une envie des auteurs de faire un peu de discours social, il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

JUSTICE LEAGUE #12

review JUSTICE LEAGUE #12

Scénario : Tim Seeley Dessins : Christian Duce

Si ce tie-in à JL vs SS est appréciable, c’est qu’on quitte l’écriture de Hitch et qu’on se livre à un rappel sur Maxwell Lord, qui brasse tout un paquet d’éléments de la continuité classique avec quelques éléments des New 52. Alors, moi qui ne suis pas (encore) un grand connaisseur du personnage, il faut dire qu’on en apprend pas mal, sur son parcours, ses motivations, sa psychologie, et Tim Seeley remplit assez bien le rôle de présentateur même si l’exécution fait assez catalogue et qu’il y aurait eu, peut-être, meilleure façon de procéder qu’un classique entretien où l’interrogateur se sent obligé de rappeler à l’interrogé tout son parcours. Quoiqu’il en soit, ça permet d’anticiper la suite, et je ne sais pas si le trauma de Lord lié à ses parents est nouveau ou pas, je me retiendrai donc alors de commenter une certaine facilité d’écriture de ce côté. Aux dessins, Christian Duce donne quelque chose d’assez acceptable avec même quelques planches réussies et une mise en scène assez efficace. Le numéro est donc sympathique, sans être exceptionnel – mais, et c’est assez triste de l’écrire, il me semble bien que ce soit le meilleur numéro du titre depuis son relaunch…

– ArnoKikoo

Note : 7/10

JUSTICE LEAGUE VS SUICIDE SQUAD #3

review JUSTICE LEAGUE VS SUICIDE SQUAD #3

Scénario : Joshua Williamson Dessins : Jesus Merino

Sans grande surprise, après la confrontation vient le moment de s’allier entre les deux équipes qui donnent leur nom à cette mini-série. Si l’exécution est correcte avec une caractérisation assez efficace – on se permet même un peu d’humour – le travail de commande transparaît véritablement dans l’écriture de Joshua Williamson et on se demande vraiment où se trouve ici l’engagement artistique. Après, DC Comics rode son event et la lecture en soi n’est pas désagréable, le problème étant que tout, pour le moment, est convenu et attendu. Il reste encore une seule véritable zone d’ombre, j’ai l’impression et par contre je m’insurge contre le cliffhanger et cette proposition qui, pour moi, est proprement ridicule. Même si ça donne l’argumentation a pourquoi ces personnages en veulent à Waller. Mais niveau inspiration, c’est un peu le degré zéro qu’on nous offre. Aux dessin, Jesus Merino fait pâle affaire après Fabok et Daniel, et le bougre n’a pas même vraiment de grosses scènes à dessiner. On se contera donc d’un dessin simple, ni raté, ni franchement réussi, qui fait aussi là office de commande de la part de DC. En bref, j’espère que Justice League vs Suicide Squad prendra plus de risques dans sa seconde partie car le bilan est pour le moment assez décevant.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

MIDNIGHTER & APOLLO #4

review MIDNIGHTER & APOLLO #4

Scénario : Steve Orlando Dessins : Fernando Blanco

Les choses sérieuses commencent vraiment dans ce quatrième numéro, avec Midnighter combattant Mawzir sans ses super-capacités et Apollo débattant de la bonté de son âme avec Néron, mais les choses vont vite avancer. Orlando et Blanco nous offrent ici leur meilleur numéro jusque là, avec un combat d’une violence plutôt graphique et à la fois artistique, surtout avec cette couleur rouge très présente. Les dessins en général et la mise en scène sont encore plus magnifiques et inventifs que d’habitude, et vous pouvez ajouter à cela des personnages et des dialogues écrits parfaitement. Midnighter nous livre la meilleure preuve d’amour au monde, tandis qu’Apollo raconte un beau message sur la lutte d’un homosexuel dans le monde d’aujourd’hui. Enfin, le cliffhanger est vraiment enthousiasmant tant il nous prépare à un combat dantesque. Le couple de Midnighter et Apollo est donc à son apothéose dans ce numéro d’une mini-série aussi aboutie visuellement que textuellement.

– Sledgy7

Note : 9/10

NIGHTWING #12

review NIGHTWING #12

Scénario : Tim Seeley Dessins : Marcus To

L’histoire continue dans Bludhaven pour Nightwing qui commence son enquête pour prouver l’innocence des Run-Offs. Bien qu’il cherche à se redécouvrir en tant que Dick Grayson, il va avoir les deux pans de sa vie entremêlés. On retrouve dans ses façons de faire celle de Batman et ses manières plus humaines, polies comme frapper aux portes en étant en costume. Encore une fois, Tim Seeley sait écrire ses scènes et situations dans lesquelles les protagonistes interviennent, le tout assorti de ses bons dialogues avec les petites touches d’humour là où il faut. Le cliffhanger n’est pas vraiment percutant par contre.

Le petit bémol c’est que j’ai l’impression d’avoir déjà lu ce genre d’histoires dans la première série Nightwing. Mais n’est ce pas ce que réclamaient beaucoup de lecteurs, un retour à l’ancienne? A vu de nez, ce n’est que le temps d’un arc, alors ça va, mais sur le long terme même si c’est bien écrit, ça pourrait lasser. Les dessins de Marcus To sont toujours beaux, les couleurs aussi. Les scènes d’action rendent très bien. J’ai particulièrement apprécié la scène de défense de Nightwing.

– James Edge Grayson

Note : 8/10

SHADE, THE CHANGING GIRL #4

review SHADE, THE CHANGING GIRL #4

Scénario : Cecil Castellucci Dessins : Marley Zarcone

Shade doit encore s’habituer à son nouveau corps et est submergé par les émotions que peut ressentir une adolescente, ainsi que les souvenirs de celle à qui le corps est emprunté. Un numéro en forme de tranche de vie, un peu décousu, avec une sorte de catalogue de spectre émotionnel et une avancée très légère de l’histoire, sans grands rebondissements. La touche de bizarre est toujours bien présente mais ne suffit pas, à mon sens, à rendre l’ensemble très palpitant et j’ose croire que les lecteurs peuvent attendre plus d’un tel titre de l’imprint DC’s Young Animal. Au dessin aussi, Marley Zarcone laisse parler une certaine créativité (et ces couleurs qui parfois n’ont aucun sens) et renforce le côté « indé » de l’ensemble sans que ça ne soit trop indigeste. Dommage que l’histoire ne suive pas autant.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

SUPERMAN #14

review SUPERMAN #14

Scénario : Peter J. Tomasi, Patrick Gleason Dessins : Ivan Reis, Joe Prado

Multiplicity première partie. Sortant de suite de ce premier numéro, particulièrement risqué de la part non seulement des auteurs, mais aussi des éditeurs, il est très difficile d’en parler. Ce numéro est un premier tournant vers l’intrigue Rebirth comme peuvent l’être Detective Comics et Action Comics. Si l’apparition du Superman Red Son pouvait faire peur et qu’on est bien sûr très loin du récit originel et de sa caractérisation, il fait ici office de personnage tiré de son univers. On ne sait encore que très peu de choses, mais les éléments utilisés et le cliffhanger de ce numéro promettent ou une réussite totale et donc une histoire tout bonnement incroyable, le risque est d’avoir confié cela à Tomasi. Si on a pu le voir à l’exercice avec Green Lantern Corps il y a bientôt 10 ans, il s’est fait des relations familiales une spécialité. Le retrouver face à une menace de cette ampleur impliquant des éléments aussi majeurs mettront certainement les fans de Morrison dans une transe interminable. Toujours est-il que ce numéro est des plus audacieux et ose quelque chose de nouveau. On est si loin d’une écriture normale présentant l’ennemi à arrêter. On est face à un type capable d’arrêter une armée de Superman. Cette menace des plus importantes pouvait très bien se présenter avec des objectifs complètement clichés. On ne peut pas crier victoire d’entrée de jeu. Mais cet aperçu est très encourageant, et cela faisait bien longtemps qu’on n’a pas eu ce sentiment de pression sur l’éditeur sachant ce qu’il met en jeu et avec quels personnages il joue. On se souviendra encore longtemps de la boulette de Quesada et Straczynski chez Marvel. Pour ce nouvel arc un autre artiste trouve sa place, et c’est Ivan Reis qui revient dessiner Superman. Loin d’être à son meilleur, l’artiste fait néanmoins preuve de talent, on pourrait même simplement reprocher un encrage trop épais sur les premières planches. Sa représentation du personnage rappelle les numéros sur lesquels il a travaillé il y a dix ans également. Un numéro pleins d’espoirs donc, et notamment celui de conserver l’audace et de continuer à jouer la diversité de cet univers.

– Watchful

Note : 9/10

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ArnoKikoo

ArnoKikoo

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mavhoc
7 années il y a

Totalement d’accord avec vos avis. J’apporte juste une nuance personnelle : je n’avais pas vu venir le final de Batman, au contraire, je pensais que Batman allait encore s’esquiver.

mavhoc
7 années il y a
Répondre à  ArnoKikoo

Je dois être encore un peu naïf :p Pour le coup, je pensais vraiment que King voudrait montrer que pour Batman, la priorité reste sa mission. Je pensais que tout le numéro montrerait les tentatives sans que Catwoman y parvienne. Preuve donc que pour les lecteurs naïfs ça peut marcher.
Mais, comme je l’ai souligné dans le forum, ça faisait quelques années que la relation Batman/Catwoman n’avait pas été aussi bien écrite.

Blue
7 années il y a

Everafter… Zep a raison, c’est moins pire mais c’est triste de voir ça quand même

LPU
LPU
7 années il y a

Salut.
Je suis totalement en phase avec les reviews de Batman et Superman. Batman #14 pour moi c’est le meilleur de la série, le style de Gerads est parfait et le numéro est splendide, j’ai adoré et c’est clairement le première fois depuis le début de cette série.
Quant à Superman, un excellent numéro également avec une ambition démesurée, super bandante (ouais le fan de Morrison est en transe grave !) et Ivan Reis, même si beaucoup le critiquent, c’est du haut niveau, le numéro est magnifique (mais Reis n’est crédité que les « layouts »).
Pour Aquaman et Green Arrow, toujours agréables à suivre mais dommage que Schmidt tiennent pas plus longtemps la distance mais en faisant toute la partie artistique toutes les deux semaines, c’est pas évident.

JL vs. SS c’est un peu du foutage de gueule. Pas que ce soit de la grosse merde mais c’est tiré en longueur, c’est attendu, c’est formaté. Trois numéros qui auraient pu tenir en deux sans problème. Bon.

spectra
spectra
7 années il y a

hey!!

Le Batman #14 fût une bonne surprise, sur un arc court l’écriture de King est assez pertinente, une bel exercice de style. Néanmoins j’ai encore du mal à digérer l’arc précédent où j’avais l’impression de lire tout le temps la même chose, sans qu’un numéro se distingue plus des autres.

Midnighter et Apollo par contre je trouve ça vraiment naze. J’avais adoré la version DC YOU, là je trouve l’écriture paresseuse et l’histoire ridicule. Ce trip dans les enfers ne me séduit absolument pas.

Flycatcher
Flycatcher
7 années il y a

Je trouve le dessin de Marcus To sur Nightwing magnifique. Un trait super fin et léché et une colo à la fois sobre et lumineuse, c’est un vrai régal.

Haribosaki
Haribosaki
7 années il y a

C’est moi ou Zeppeli a abusé durant les fêtes ? Mais je ne retrouve pas dans sa review de Cyborg #8 ce que j’y ai lu : Vic’ n’a toujours pas retrouvé son père au contraire c’est le cliffhanger de ce numéro et il ne fait pas équipe avec Billy Batson mais avec un jeune hacker afin de pénétrer dans S.T.A.R.lab.

Herbefol
7 années il y a

Batman – Un très bon numéro. J’apprécie beaucoup ce que fait King depuis le début de son run et particulièrement son traitement de la relation Batman/Catwoman dans l’arc précédent. J’ai donc dévoré ce numéro et ce fut un vrai plaisir. King a déjà fait du bon boulot avec Mitch Gerads sur Sheriff of Babylon, j’espère que ce duo travaillera à nouveau sur Batman plus tard.
Green Arrow – Assez classique mais vraiment agréable à lire et distrayant.
Justice League – Ça fait du bien de lire autre chose que du Hitch sur cette série. En soi le numéro n’est pas indispensable bien qu’il fasse un bon accompagnement à la mini-série Justice League vs Suicide Squad. Et pour ceux qui ne connaissent pas du tout le personnage de Max Lord c’est intéressant (il faut savoir ne pas penser qu’aux lecteurs qui ont tout lu ces trente dernières années).
Justice League vs Suicide Squad – Classique et rien de bien délirant, mais rien de franchement mauvais non plus. Bref, ce serait pas mal si ça montait un peu en puissance sur la suite.
Nightwing – Je trouve cet arc plutôt sympa, l’alliance entre Nightwing et les anciens méchants fonctionne pas trop mal.
Superman – Ce début d’arc est franchement prometteur et j’espère que la suite sera du même niveau.

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