Review VF – Justice League Univers #10

Les points positifs : Un Green Arrow dans un rôle inattendu, mais intéressant ! Un Flash classique, mais distrayant. Les points négatifs : Titans Hunt pas vraiment emballant… Surprise ! Wonder Woman est un point négatif !

Un numéro qui aurait merité d’etre renommé Titans Univers, puisque à l’exception de Green Arrow, tout les numeros mettent en avant des anciens membre de l’équipe de jeunes. Voyez nos avis et retrouvez le magazine chez tous les marchands de journaux pour la somme de 5,60€.

Titans Hunt #1

• Scénario : Dan Abnett – Dessins : Paulo Siqueira, Geraldo Borges – Couleurs : Hi-FI

Tout commence avec un Speedy qui traîne son spleen alcoolisé en pleine cambrousse Américaine… Une route parsemée d’impression de déjà vu… Une forme de T semble le perturber particulièrement… Une impression partagé par d’autres jeunes super-héros… Mais qu’on-t-ils oubliés ?

Un concept étrange, si l’on a pas connaissance du principe de Rebirth qui suivra quelques mois après ce numéro. On a du mal à comprendre comment tout ces anciens Titans peuvent avoir conscience d’un passé qui est censé n’avoir jamais existé. Un re-lecture (pour moi) qui prend beaucoup plus de sens après avoir lu le numéro spécial Rebirth #1 en VO. Peut être que finalement ce comics est arrivé un peu tôt. Toujours est il que pour quelqu’un qui ne suit que la VF, le concept peut dérouter. Je ne peux que lui conseiller de le ressortir dans six mois…

Toujours est il que ce premier numéro est très introductif et pas super passionnant. S’il il n’y avait pas la promesse d’une première pierre de l’édifice Rebirth, je pense qu’il perdrait grandement de sa saveur et peut être même qu’Urban ne l’aurait jamais publié (pour ma part j’en était resté au premier numéro en VO…). Côté graphique c’est vraiment agréable, le boulot de Siqueira et de Borges est bon. Ce n’est donc pas un super premier numéro, mais peut être que le reste de la série me donnera tort de l’avoir laissé tomber lâchement au premier numéro. L’avenir nous le dira…

Flash #50

• Scénario : Van Jensen– Dessins : Jesus Merino, Paul Pelletier, Joe Eisma–  Colorisation: Guy Major, Pete Pantazis, Chris Sotomayor

On reprend exactement là où nous en étions resté le mois dernier, la police amène alors Flash en prison où ils décideront de lui retirer son masque. Mais voilà, quelqu’un va faire en sorte qu’il puisse s’en échapper, créant ainsi une grosse pagaille et donnant un peu raison à la police. Flash c’est le McClane du comics, au mauvais moment, au mauvais endroit. Et on découvre qui est le grand méchant derrière tout ça. Alors je ne vous cache pas que c’est assez bien écrit pour qu’on devine progressivement le cliffhanger et c’est un bon point.

Je trouve l’idée de faire tarder l’arrachage du masque de Flash un peu trop série tv, mais au moins ça colle avec la personnalité de l’inspecteur. A l’inverse, je trouve les Lascars un poil bête, ce n’est clairement pas leur meilleure apparition… Et est-ce que l’ennemi choisi pour affronter Flash sera à la hauteur… un duel d’esprit pour Barry Allen, ça peut-être intéressant. Wally devient plus intéressant qu’à ses premières apparitions où il apparaissait comme un petit merdeux. Le back up story va aussi dans ce sens, s’amusant de sa propre absurdité quand un Wally du futur vient parler à Wally. Quand c’est volontairement fait exprès, ça passe. Donc maintenant, les pouvoirs de Wally sont justifiés.

Aux dessins, c’est pas mal, surtout la partie principale que j’ai plus apprécié, mais le rendu couleur est un peu trop flashy pour le contexte qui lui est plus sombre. Loin d’être parfaite, cette histoire a le mérite de se focaliser sur Flash et son travail de super héros de sa ville. Et après toutes ces histoires compliquées et pas forcément bien écrites, ça fait du bien. Pas la meilleure histoire du monde, mais vous ne regretterez pas non plus sa présence dans le mag.

 Green Arrow #49

• Scénario : Benjamin Percy – Dessins : Szymon Kudranski –  Colorisation: Gabe Eltaeb

The Wolf Among Us continue dans cet épisode de Green Arrow qui a du devenir quelque chose d’autre et qui verra intervenir Patric Swayze pour braquer des banques et… ah non, ça c’est Point Break, mais les masques de Présidents des Etats-Unis sont là, eux. Encore une fois, je rejoins mes collègues, on ne s’attend pas à une histoire de loup garou dans Green Arrow, mais après tout, Batman affrontera des Kaiju, alors… pourquoi pas. D’autant plus que l’écriture est bonne. Percy décrit la longue montée de la bête qui sommeille en Oliver Queen qui ne se bat plus pour la contrôler. Il veut cette puissance. Mais heureusement, il a des proches pour venir l’aider alors qu’il se perd.

Et donc, on a des tarés de racistes (ouais ben l’analogie est faite par l’auteur, je n’y suis pour rien) qui veulent jeter de l’huile sur le feu de la haine des « humains » envers les « non-humains ». Et bien sûr, ça va empirer. Comme je le disais, c’est plutôt bien écrit, mais Oliver n’ait pas sorti de cette galère, va-t-il le vouloir ? Nous le découvrirons dans le prochain épisode de Green Wolf. Les dessins sont de bonne facture. Je ne connaissais pas ce dessinateur et je voulais celui du numéro précédent, mais finalement, je ne suis pas si déçu. Il y a bien quelques raccords bizarres comme des contours blancs autour des personnages pour les séparer du fond, mais hormis ça, il a un trait qui me plait bien. Un artiste à suivre, donc. L’encrage et la couleur mettent l’ambiance, ce qui rajoute du cachet. J’ai l’impression de ne lire que du bon en ce moment. La lecture est si fluide que je n’ai pas vu le temps passer. J’étais déjà à la dernière page.

Wonder Woman #50

Scénario : Meredith Finch – Dessins : David Finch, Johnny Desjardins, Miguel Mendonça – Colorisation : Brad Anderson, Stephen Downer

Ce fut une longue lecture. Très, très, très longue. Grosso modo, Wonder Woman a toujours en tête de sauver Zeke (elle le répète environ une à deux fois par page) et va vadrouiller (on va dire, errer) de lieux en lieux et rencontrer plusieurs personnages, dont certains qui font une ré-apparition assez impromptue, pour au final… On va être franc, la situation n’évolue absolument pas du début à la fin de ce numéro. Un comble alors qu’il y a plus de pages que d’habitude, et ça en devient gênant car on nous sert également un back-up via Donna Troy absolument vide d’intérêt. Heureusement que la fin de ce run approche parce qu’on dirait vraiment que Meredith Finch ne sait plus trop quoi raconter sur le personnage, et ce n’est pas en utilisant la mythologie grecque et en voulant se rattacher au run d’Azzarello qu’elle arrive à mieux faire passer la pilule.

Heureusement qu’au niveau des dessins, ça reste d’un niveau assez agréable, pour peu que vous appréciez la taille filiforme de Wonder Woman qui est assez impressionnante par moments. Quelques ratés à noter également au niveau des visages, que je soupçonne être réalisés par Johny Desjardins (mais qui diable est-ce ce monsieur ?), alors que le back-up de Mendonça est assez joli… Mais même de beaux dessins au service d’un scénario du vide, ça reste du vide.