Après une première partie de saison, il est temps de faire le point. Le début de saison a été marqué par l’arrivée de Jervis Tetch qui n’est autre que le Chapelier Fou – ou alors juste un fou lambda à qui ils ont osé donner mon nom – dont va découler une série de péripéties tout au long de cette première saison jusqu’aux derniers épisodes, ou toutes les intrigues secondaires se sont retrouvées ensemble, donnant l’impression d’un confus mélange. Les ingrédients sont toujours les mêmes, des fous qui se ressemblent tous, un triangle amoureux qui donne envie de vomir, des gentils qui sont tourmentés et deviennent méchants et du gore aussi inutile que grossier.

Mais parlons maintenant de l’épisode qui nous intéresse. Quels qualités et défauts nous apporte-t-il ? Barbara vient éclaircir une situation ce qui fait bouger les choses, c’est plutôt agréable. On assiste aussi à de vraies tentatives pour arrêter la cour des hiboux. Il était temps, je trouvais dommage qu’ils mettent ça de côté. Le triangle amoureux  et le cliché de l’ex obsessionnel fatigue mais heureusement on lui donne une fonction un peu plus intéressante que seulement ça. Certains personnages reviennent, on revoit Jervis Tetch dans une scène surjouée et difficile à prendre au sérieux, ainsi que Zsasz, dont la présence peu charismatique ne manquait pas vraiment. On profite aussi de la présence de l’ergot, qui sera déjoué dans un premier temps par un gadget de Bruce Wayne très batmanisant, on apprécie le geste. Le tout se termine sur un cliffhanger simple mais efficace qui pousse un peu la curiosité du lecteur. Cette saison n’était pas folle, espérons mieux pour l’avenir !

Petit disclaimer avant cette review. Les numéros d’épisodes sont volontairement laissés tels quels car la diffusion de Cartoon Network UK ne semble visiblement pas correspondre à l’ordre de production de la série. Curieux, oui, je sais. Secondement, les crédits de scénario et de réalisation n’apparaissent pas et ne sont pas pour le moment indiqués. Concentrons nous donc juste sur l’épisode.

Et c’est un épisode qui amorce certainement ce que je préfère pour le moment de cette série : le casting. On retrouve un vieux concept des années ’50 avec le Space Cabbie, mais également Lobo ou le « terrifiant » Mister Mind, génial petit ver diabolique ; avec Superman et Hawkman du côté des gentils, on est sûrs de ne pas s’ennuyer. C’est un épisode qui fonctionne parfaitement en no-brainer de dix minutes, avec une histoire qui se suffit à elle même et qui mise énormément sur l’action (c’est dans le titre de la série) avec quelques touches d’humour assez bien placées. La réalisation est assez efficace même si j’ai trouvé plus d’idées dans le précédent épisode Power Outage. Il est encore difficile d’aborder les prétentions de cette nouvelle série mais il y a assurément un fort potentiel et aucun problème pour le moment à la suivre. Ceux qui s’attendent à quelque chose avec plus de continuité et/ou de sérieux seront sûrement un peu lésés, mais franchement, quel plaisir de retrouver tout l’univers DC en animé !

Cet épisode met Firestorm à l’honneur en le faisant affronter une famille d’androïdes nucléaires, qui cherchent à se trouver un petit chez-eux en déclenchant au préalable une catastrophe à la Chernobyl. Un peu moins de diversité dans le cast cette fois, mais plus de profondeur, avec une très bonne caractérisation pour Firestorm (la dualité avec Stein fonctionne très bien), dont les pouvoirs sont aussi bien retranscrits à l’image. On s’offre également un flashback et une conclusion qui amènent cette dimension de continuité que je mentionnais auparavant, et qui aide à donner là aussi plus de consistance à l’ensemble. Très punchy encore une fois, avec quelques vannes également, la recette commence à prendre réellement et si vous n’avez pas décroché après ce troisième épisode, alors vous devriez maintenant être conquis. En tout cas, ça fonctionne pour moi !

On nous offre cette fois une collection de scènettes qui n’ont aucun lien entre elles, et qui n’ont absolument aucun sens ; Teen Titans GO! atteint les sommets de son absurdité (certains diraient les limites), mais ça fonctionne parfaitement. Entre deux, on voit Batman et Gordon se livrer à des idioties qui là aussi feront rire (bordel, ces sms avec Alfred), avec en prime des références méta à Man of Steel ou même Rebirth, quoi. Encore une fois, les auteurs démontrent qu’ils n’ont rien à prouver dans cet exercice, avec cet épisode qui, pour le coup je crois, séduira plus facilement les plus âgés que les moins grands !

Teen Titans vs Père Noël, round deux. Le vieux et gros monsieur n’a pas réussi à s’approprier Halloween et veut annuler Noël. C’est sans compter sur les Teen Titans bien décidés à reprendre son rôle. Malgré quelques baisses de rythme on tient encore là un épisode qui saura réveiller les zygomatiques de la plupart des téléspectateurs (notamment dans sa seconde moitié). La partie action et le début sont un peu moins intéressants mais il y a de vraies trouvailles, notamment sur la transformation physique de Robin, proprement hilarantes.  C’était peut-être encore un peu tôt pour diffuser l’épisode de Noël, mais ça donne foutrement envie d’y être, juste pour le plaisir de recevoir une conserve d’haricots de la part de Sticky Joe !