Les points positifs :
Les points négatifs :
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« You may be a cyborg, but you’re no Superman. » – Supergirl
- Supergirl Saison 2 – Episode 08 – Titre : « Medusa »
- Réalisé par : Stefan Pleszczynski – Écrit par : Jessica Queller, Derek Simon – 28 novembre 2016
Cette semaine est assez importante pour la CW puisqu’elle inaugure le plus gros crossover super-héroïque qu’on ait pu voir à la télévision, avec une première partie qui doit commencer dans Supergirl. Ou plutôt, devrais-je dire, qui est censée commencer dans ce huitième épisode de Supergirl. Allons droit au but : le terme de crossover est largement galvaudé pour cet épisode, puisque la quasi intégralité se concentre sur une thématique toute autre (quoi qu’elle puisse être liée à celle dudit crossover), et que nous n’apercevrons qu’à la toute fin – genre, la toute dernière séquence, celle qui dure 30 secondes – d’autres personnages issus de l’univers CW. Si vous vouliez absolument regarder cet épisode pour l’aspect crossover, vous pouvez donc tranquillement passer votre chemin. Cette esbroufe étant expliquée, voyons malgré tout ce que l’épisode avait à nous proposer.
Cadmus est toujours d’attaque avec son Cyborg Superman du pauvre (non, sérieusement, le masque pseudo métallique n’était vraiment pas nécessaire) et l’envie de disséminer sur National City (et par extension logique, le monde) un virus capable de tuer toute civilisation alien, les Kryptoniens exceptés. Je disais il y a quelques lignes que cet épisode était inutile pour le crossover – en fait, il pourrait apporter une certaine solution au problème qui sera posé, bien que cette facilité serait vraiment trop… hé bien, facile, dirions nous. On demandera donc à voir les développements mais une actualité de la journée a indiqué que les fameux Dominators seraient de retour dans Supergirl, il y a donc peut-être un peu d’espoir pour les surprises. Dans l’immédiat, l’épisode se laisse plutôt bien regarder malgré un déroulé des évènements assez classiques, et le fait que Guardian soit totalement absent de l’épisode – pour on ne sait quelle raison – alors que le problème à affronter serait à son échelle. A ce propos, la scène d’ouverture fait partie de celles qui nous rappellent à quel point les dialogues peuvent être forcés sur ce network.
L’épisode choisit également de développer (et conclure) pas mal de sous-intrigue sur les différents personnages. On se félicitera notamment d’avoir un semblant de conclusion par rapport au coming-out d’Alex et sa relation avec Maggie (qui reste, je trouve, une relation assez bien abordée dans son ensemble) ; on sera par contre beaucoup plus sceptique sur le changement qui commence à venir autour de Mon-El. Déjà parce qu’après nous l’avoir présenté comme un méga-séducteur macho pendant six épisodes, il serait difficile de le voir devenir d’un coup fleur bleue. De l’autre parce que : on sent venir les pseudos tensions de jalousie (et éternels triangles amoureux) autour de Supergirl, qui s’étaient calmés depuis la Saison 1. Et puis merde, Kara n’a pas forcément besoin d’un love interest, et encore moins selon les codes de la CW. Ca entraîne un léger manque de cohérence qui vient s’ajouter à d’autres ; par exemple, on peut savoir en quoi le Cyborg Superman est censé être plus effrayé que ça par un White Martian ? Il est pas censé garder sa super-force malgré tout ?
L’épisode arrive aussi à plusieurs reprises à rappeler à son public les limites techniques qu’elle peut rencontrer. Entre éléments de décors en carton pâte, costumes plus ou moins inspirés, et quelques CGI proprement dégueulasses, les quelques effets de ralenti (que j’apprécie, malgré tout), ne viendront pas gâcher ces effets du pauvre. Pas grand chose d’autre à signaler aux alentours de la réalisation, qui reste assez quelconque, mais ce n’est de toute façon pas la marque de fabrique de Supergirl. Je reviens sur l’histoire (vous m’excuserez le fil un peu décousu de cette review) pour toucher un mot sur Lena Luthor, qui arrive à convaincre dans son personnage, même si je reste persuadé que son jeu n’est pas encore très clair. Après le crossover, Supergirl devrait prendre une autre direction, orientée plus SF pour mieux tirer parti d’avoir tout un tas d’aliens dans National City (dont Mon-El). Ca laisse un peu songeur surtout pour le niveau des FX… Mais bon !
Il y a peut-être UN élément de cet épisode qui servira réellement pour le crossover de la CW, mais si c’est le cas, il serait témoin d’une énorme paresse scénaristique. Alors espérons que non. Mais du coup, on n’a eu là qu’une sorte de prologue, et encore, avec l’aspect crossover qui n’arrive que dans les toutes dernières secondes. Déception de ce côté là ! Pour le reste, l’épisode se hisse pas trop mal à l’échelle de Supergirl. On a pu voir mieux, mais aussi bien pire, donc ceux qui sont déjà convaincus ne devraient pas changer d’avis. Maintenant, place à Flash pour voir de quoi il en retournera vraiment !
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Alors, j’ai du le regarder pour le crossover… he ben… ça ne me donne pas du tout envie de regarder la suite. Sérieusement, rien que les premières minutes sont affreuses !
Je passe.
« Hey, you don’t like me, do you ? » Woaw, sacrée dégringolade dans mes espoirs et vraie confirmation que je peux oublier cette série sans aucun regret…
Sinon j’avais lu un interview de Guggenheim le mois passé parlant du rôle de Supergirl dans ce crossover (IGN). En soit c’est « normal » de vouloir promouvoir Supergirl, la petite dernière, mais bon, c’est mensonger pour les personnes qui vont regarder l’épisode en pensant que c’est vraiment une partie du crossover.
« Guggenheim kept referring to the “three-part crossover,” even though it involved four series and explained, “There’s going to be an episode of Supergirl that ends with Supergirl going over to the crossover. So some people call it a four-way crossover because it involves four shows. My ulcer requires me to call it a three-part crossover. I mean, the story being told has a beginning middle and end. It’s a beginning in Flash, a middle in Arrow, and an end in Legends. But Supergirl is very much a part of the whole thing, so we are crossing over four shows in three parts. How does that sound?” »
Vu ce que tu as partagé, je ne vois rien de mensonger : il dit clairement que ça commence dans Flash, se poursuit dans Arrow et se termine dans Legends. Et quand il parle de Supergirl, il parle du personnage en disant qu’elle fait partie du tout. En plus, il précise bien que ça implique 4 séries mais préfère rectifier le fait que c’est en trois parties et pas en quatre.
Non non, mensonger c’etait à propos de ceux (dont la CW sur les réseaux sociaux) qui faisaient la promotion du crossover en disant qu il était en 4 parties, j’ai cité l’interview pour montrer que je n’etais pas déçu sur ce point car je n’avais pas vu avant cette review qu’ils avaient « vendu/promu » l épisode comme une partie du crossover ;-)
J’aime l’histoire entre Maggie et Alex. Même si j’ai trouvé que la séparation entre Maggie et son ex a été très tôt, au moins on a évité un triangle. J’ai eu peur quand Alex a demandé à sa mère si elle avait préféré une fille normale et que sa mère n’a pas contredit le fait qu’une homosexualité est normal, mais le fait que Alex dise plus tard que c’est sa nouvelle normalité, j’ai aimé. (bon ce que j’ai dit est assujetti au fait que cela ait été sous titré, et les sous titres sont parfois merdiques avec des sens inversés, mais là cela me paraissait bon)