Top 10 (selon nous) #20 : Les personnages de couleur

Est-ce que le but des top 10 c’est d’énumérer chaque minorité, après les femmes, les LGBT, et maintenant les personnages de couleur ? Mais non, voyons. Il s’agit juste de donner leur place à des personnages qui n’ont pas de dossiers sur eux, et qui pourtant sont très importants dans l’univers DC. Et on les regroupe par genre, tant qu’à faire. Le truc, c’est qu’on se dit que les noirs sont minoritaires, moins bien représentés dans l’univers DC, qu’ils ont toujours des rôles clichés et taillés pour les noirs… Et bien, on ne se rend pas compte, mais des personnages blacks, il y en a qui sont tellement importants qu’on en a oublié leur couleur de peau.

Ce top n’énumère que les versions les plus connues des personnages. Par exemple, même si Wally West est noir dans les New 52 (et dans la série aussi TV, d’ailleurs), il n’était pas éligible pour ce classement, parce que tout le monde connaît Wally West blanc. Quant aux univers parallèles, on les acceptes, bien sûr. Ils font aussi parti du DC Universe.


Top 10 (selon nous) #20 : Les personnages de couleur 13 10. Mister Terrific

Première apparition : Spectre (Vol. 3) #54 (1997)
Créateurs : John Ostrander & Tom Mandrake

C’est donc Mister Terrific qui clot le classement ici. De son vrai nom Michael Holt, notre monsieur est ce qu’on appelle un génie. Très jeune, il avait déjà assimilé tout le travail de chercheurs comme Einstein ou Bohr. Avant de commencer sa carrière de superhéros, il avait déjà 14 doctorats (vous n’exagérez pas un tout petit peu les gars ?), remporté une médaille d’or aux Jeux Olympiques, et était devenu millionnaire grâce à sa boîte Cyberweare (qui fut plus tard revendu à WayneTech). Bref, le gars, c’est pas la moitié d’un.

Mais, comme le dit le proverbe poulandais : « coo cotcot cooot codaac » (ce que la vit te donne, elle viendra te le reprendre, et en profitera pour te péter les rotules). Alors qu’il avait 15 ans, son frère Jeffrey, qui était mentalement handicapé, mourut. Plus tard, ce fut au tour de sa femme, enceinte qui plus est. Alors qu’il songeait sérieusement au suicide, il reçu la visite du Spectre, qui lui parla de Terry Sloane, le premier Mister Terrific du Golden Age. Inspiré par ce personnage, Michael décida de reprendre son nom, et finit par intégrer la JSA, et même par en devenir le chef. Il porte des habits communs, avec un blouson en cuir avec « Fair Play » écrit dessus.

Il fait partie de l’équipe rassemblée par Batman dans Infinite Crisis, où il va rencontrer Black Lightning, avec qui il se liera d’amitié. Il s’est fait poignardé par Kid Karnevil dans Justice League of America #29, mais Alan Scott et Dr. Fate réussissent à le soigner. Dans les New 52, Michael Holt a choisi une combinaison moulante lors d’une ongoing de huit numéros, avant de se faire recaler sur Terre-2, où il continue d’apparaître.

aqualad9. Aqualad

Première apparition : Young Justice S01E01 « Independence Day » (2010)
Créateurs : Greg Weisman, Brandon Vietti & Phil Baroussa
Première apparition en comics :
 Brightest Day #4 (Geoff Johns & Ivan Reis, 2010)

Kaldur’ahm, alias Jackson Hyde, est le deuxième Aqualad après Garth. Et sa présence dans le classement est bien entendu dû à son apparition (et création) dans la série Young Justice, avant que Geoff Johns et Ivan Reis ne l’intègre dans l’univers DC en comics avec Brightest Day. Il est aussi connu pour être le fils du vilain Black Manta. Même s’il a été créé spécialement pour la série, cette version et celle des comics diffèrent.

Dans la série TV, Aqualad a les cheveux blancs, très courts, et a grandi à Atlantis, en tant que valet d’Aquaman et collègue de Garth. Pour les remercier de leurs services, Aquaman décide d’envoyer Kaldur’ahm à la surface, tandis que Garth restera à Atlantis pour étudier la magie. À la surface, il est accepté au Hall de Justice, et accepte d’enquêter sur Cadmus aux côtés de Robin et Kid Flash. Une fois Superboy et Miss Martian arrivés dans l’équipe, elle choisira Aqualad comme chef, jugeant celui-ci suffisamment expérimenté et mature. Ce n’est que dans la deuxième saison que l’on apprend qu’il était le fils de Black Manta. Il possède des Water Bearer, qui lui permettent de manipuler l’eau pour en faire une arme, en guise de pouvoir. Il n’utilise jamais le pseudo de Jackson Hyde.

Dans les comics, Mera a kidnappé Aqualad afin de le protéger de son père, et l’a remis à la famille Hyde, qui l’appela Jackson. Elle leur donna comme instruction de le tenir aussi éloigné de l’océan que possible, ainsi qu’une boîte contenant toute l’histoire de Jackson, et destinée à être ouverte quand ce dernier aura pris conscience de ses pouvoirs. Il gandit alors à Silver City, et ses parents adoptifs vont donc lui inculquer une peur bleue de l’eau. Mais durant les évènements de Brightest Day, Siren, qui a réussi à le localiser, se lance à sa poursuite, et Aquaman essaie donc de le trouver en premier. Alors que les parents de Jackson lui ont dit la vérité et étaient sur le point d’ouvrir la fameuse boîte, Black Manta et Siren débarquent, et finissent par les tuer. Il ouvrit finalement la boîte en compagnie de Aquaman, et appris que ses vrais parents s’étaient fait capturer par les Xebels (les habitants d’une colonie pénitentiaire atlante extra-dimensionnel) alors qu’ils exploraient le triangle des bermudes. Peu après, il sauva Aquaman des mains de Black Manta, après que ce dernier lui ait coupé sa main. Ses pouvoirs sont similaires à la série TV, mais il a cette fois des dreadlocks noires en guise de coupe de cheveux.

Top 10 (selon nous) #20 : Les personnages de couleur 14 8. Calvin Ellis

Première apparition : Final Crisis #7 (2009)
Créateur : Grant Morrison & Doug Mahnke

En voilà un qui en surprendra plus d’un. Calvin Ellis est le Superman de Terre-23, et son histoire ressemble beaucoup à celle du Kal-El qu’on connaît. Il y a des années de cela, Lara et Jorel (sans trait d’union) ont envoyé leur fils Kalel sur Terre, après la destruction de leur planète locale Krypton. Le jeune Kryptonien fut recueilli par une famille pauvre, les Ellis, qui décidèrent de le nommer Calvin. La suite est quasiment identique au Superman classique, si ce n’est que Calvin devient un jour président des État-Unis. Lors de sa création dans Final Crisis, il est recruté dans l’équipe Supermen of the Multiverse afin d’arrêter le dieu vampire Mandrakk.

Mais beaucoup d’entre nous l’ont revu dans Multiversity. Il rejoint Captaine Carrot sur Terre-26, avec plein d’autres personnages de tous le Multivers. Et… oui, des fois, les gens mettent dans leur top un personnage d’une Terre parallèle rare et qui est vieux de seulement sept ans, du coup je peux pas écrire grand chose. Enfin, je peux vous dire tout ce qu’il se passe dans Final Crisis et Multiversity, mais voilà, je suis pas là pour ça moi.

blacklightning7. Black Lightning

Première apparition : Black Lightning #1 (1977)
Créateurs : Tony Isabella & Trevor von Eeden

Black Lightning est le premier personnage de couleur estampillé DC Comics qui a eu droit à sa propre série. Jefferson Pierce a grandit dans un quartier peu fréquentable de Metropolis, nommé Suicide Slum (le nom aide pas, avouez-le). Après le meurtre de son père, un tailleur italien du nom de Peter Gambi leur vint en aide, financièrement parlant, puis petit à petit s’imposa comme père de substitution. En grandissant, Jeff s’est entièrement dévoué à l’athlétisme et à ses études, jusqu’à participer aux Jeux Olympiques à l’âge de dix-huit ans (faut croire que c’est à la mode). Il finit par remporter une médaille d’or, puis obtint un diplôme en anglais, qui lui permit de décrocher un poste d’enseignant à New Carthage. Mais il dut retourner à Metropolis pour les funérailles de sa mère.

Entre temps, il a épousé Lynn Stewart, avec qui il eut une fille, Anissa. Elle découvrit un jour qu’elle était doté de super-pouvoirs, mais préféra se concentrer sur ses études et laisser tomber les aventures costumées. Elle décida de partir avec sa mère lorsque elle et Jeff divorcèrent, Lynn étant déçu par le comportement de son mari trop égoïste à son goût. Et Jeff constata que effectivement rien n’avait vraiment changé dans son quartier pourri, et décida d’y remédier. Il commença par arrêter un dealer de drogue, puis enchaîna en humiliant trois membres d’une organisation criminelles nommée « les 100 » (The 100 en VO. De rien), mais ceux-ci se vengèrent sur un des élèves de notre monsieur. Cette tragédie le poussa à se battre sous une autre identité.

Il s’est alors équipé d’un champ de force qui lui permet de balancer des éclair, ainsi que son fameux costume bleu. Sous son costume, il joue le rôle du noir cliché et stéréotypé afin que personne ne se doute qu’il s’agit d’un professeur (il a repris ça de Superman). Il finit vite par gagner la confiance de Metropolis, et même de figures comme Jimmy Olsen et Superman. Après avoir arrêté le chef du gang « les 100« , Tobias Whale, et c’est Peter Gambi, le père adoptif de Jefferson, qui en paya le prix, et fut tué par une arme qui était destinée à Black Ligntning. C’est alors qu’on apprend que c’est Peter Gambi qui avait tué le père de Jeff, et que son rôle de père de substitution était une pénitence pour cet odieux péché. De rage, Black Lightning a intériorisé les capacités de sa combinaison, et a ainsi gagné ses pouvoirs.

Lorsque Lex Luthor devient président des État-Unis, il accepte de de devenir ministre de l’éducation (non mais ce gouvernement de malade…). On la revu dans les New 52 en compagnie de Blue Devil et de Tobias Whale, et c’est d’ailleurs une lecture qui a marqué DC Planet, mais pas pour les bonnes raisons.

steel6.Steel

Première apparition : Adventures of Superman #500 (1940)
Créateurs : Louise Simonson & Jon Bogdanove

Lorsque ses parent se font tuer, John Henry Irons se dit que la seule manière d’être en sécurité était d’être riche et puissant. Il devint alors un brillant ingénieur d’armes à feu, travaillant pour l’entreprise ArmeTek. Mais un jour, une arme trop puissante, le BG-60, tombe entre de mauvaise mains et tue des innocents, et John se sent coupable de cette tragédie. L’entreprise l’oblige à continuer son travail, et John décide de simuler sa propre mort, et vint à Metropolis, après avoir détruit les prototypes restant ainsi que les plans du modèle supérieur, le BG-80. Il devint alors métallurgiste, et se présenta sous le nom de Henry Jackson.

Il s’est fait sauver d’une mort certaine par Superman alors qu’il essayait de sauver un collègue. Après la mort de Superman dans La Mort de Superman (de rien), il fut inspiré par le personnage, et se dit que n’importe qui pouvait faire la différence. Il se forgea alors une armure, et pris le nom de Steel, tiré évidemment de Man of Steel, l’autre nom de Superman.

Steel a eu une série solo, où il quitta Metropolis pour retourner à Washington, se disant qu’après cinq ans, ArmTek devait l’avoir oublié. Mais la présence de plusieurs armes de ArmTek dans les rues de D.C. le pousse à rendosser le costume. Enfin, rendosser l’armure, qu’il a reforgé plus puissante qu’avant. Il découvrit que c’était son ancien employeur, Col Weston, qui vendait illégalement les armes, et réussit à le faire arrêter et juger.

Dans les New 52, John Henry Irons s’est fait engager par le général Sam Lane pour concevoir une arme capable de protéger la Terre d’une invasion alien. Avec l’aide de Lex Luthor, il confectionna une combinaison nommée Metal-Zero, qu’il décida finalement de garder pour lui. Il lui est arrivé plusieurs fois de faire équipe avec Superman.

cyborg5. Cyborg

Première apparition : DC Comics presents #26 (1980)
Créateurs : Marv Wolfman & George Pérez

Au moment de relancer l’équipe des Teen Titans, Marv Wolfman, rapatrié de chez la concurrence où il s’était notamment illustré avec The Tomb of Dracula, avait marqué le souhait de voir l’équipe s’éloigner de l’image de « mini-Justice League » qu’elle portait jusque là. À cet effet, il décida d’y ajouter dès le départ quelques personnages inédits. C’est ainsi que naquirent Starfire, Raven et… Cyborg.

Afro-américain, Victor Stone était le fils d’un scientifique extrêmement exigeant, Silas Stone. Adolescent, il souffrait des attentes exagérées d’un père qui ne lui témoignait que trop rarement de l’affection, l’utilisant comme cobaye pour des expériences visant à améliorer ses capacités intellectuelles. Aspirant à une adolescence normale, il se laissa un peu entraîner sur la voie de la délinquance par un copain, Ron Evers, tout en nourrissant secrètement l’espoir de mener une carrière de sportif professionnel, hélas incompatible avec les aspirations de son père.

Sa vie prit un tournant inattendu lorsque, rendant visite à ses parents à S.T.A.R. Labs, il vit sa mère mourir sous ses yeux à cause d’une créature extraite d’un portail inter-dimensionnel. Grièvement blessé, Victor Stone survécut grâce à l’intervention de son père qui remplaça nombreux de ses membres mutilés par des prothèses bioniques. Démarre alors une nouvelle vie difficile pour un Victor Stone contraint de faire une croix sur ses rêves, souffrant d’être considéré comme un monstre et coupant toute relation avec son père qu’il tient pour responsable de la mort de sa mère et de son accident. Au sein des Teen Titans toutefois, il se surprend à trouver la chaleur humaine et l’amitié qu’il avait appris à oublier, et en fut pendant longtemps un des membres les plus emblématiques, immortalisé par les séries animées Teen Titans et Teen Titans Go! Cependant, il rejoignit le roaster de la Justice League dans le cadre des New 52 sous la plume de Geoff Johns, et c’est également comme membre de la ligue qu’il sera présenté au grand public dans le prochain film Justice League.

blackmanta4. Black Manta

Première apparition : Aquaman #35 (1967)
Créateurs : Bob Haney & Nick Cardy

En quatrième place de ce top se hisse la némésis d’Aquaman, le vil Black Manta. Personnage mystérieux entouré d’une combinaison noire lui permettant de survivre sous l’eau ainsi que de tirer des lasers depuis ses yeux, ses origines ont longtemps été cachées aux lecteurs. On ne découvrit que durant les années septante que le personnage était afro-américain lorsqu’il retira son masque dans une histoire marquée par le pinceau de Jim Aparo. C’est ce même artiste qui fut chargé de dessiner le fameux arc Death of A Prince, au cours duquel Black Manta prit la vie de Arthur Curry Jr, le fils d’Aquaman.

Au cours des New 52, leur affrontement a pris une tournure encore plus personnelle puisque c’est la mort du père de Black Manta des mains d’Aquaman qui le pousse à embrasser l’illégalité et une vie dédiée à défaire le Maître des Océans. C’est dans ce concept qu’il devient un des adversaires les plus marquants de l’Autre Ligue (‘The Others‘ en vo), une équipe de super-héros rassemblés autour d’Arthur Curry et créés par Geoff Johns dans le cadre de son run sur Aquaman.

reneemontoya3. Renee Montoya

Première apparition en comics : Batman #475 (1992) + Batman – The Animated Series S01E07 « P.O.V. »
Créateurs : Sean Catherine Derek, Laren Bright & Mitch Brian

Chaque fois qu’on évoque l’héritage de Batman : The Animated Series, c’est Harley Quinn qui revient sur toutes les lèvres. Pourtant la mythique série de Paul Dini et Bruce Timm peut aussi se targuer d’avoir laissé derrière elle un autre personnage succulent : Renée Montoya. Policière du GCPD aux origines hispanos, elle se fit relativement discrète au cours de la série animée dans laquelle elle apparaissait généralement aux côtés du maussade Bullock, ce n’est des années plus tard qu’elle prit de l’importance, et cette évolution se fit dans les comics.

Et ça, c’est à Greg Rucka qu’on le doit. Le scénariste réputé se prit d’affection pour le personnage lors de la rédaction de Gotham Central avec son ami Ed Brubaker. Très axé sur le développement des personnages, leur run révéla que Renée Montoya était homosexuelle, et les conséquences personnelles que son orientation sexuelle lui valait fut un des moteurs de la série.

Greg Rucka n’en resta toutefois pas là avec le personnage, dont il poursuivit le développement au cours de la maxi-série 52. Son destin se rapprocha de celui de Kathy Kane, aka Batwoman, une autre favorite de Rucka. Renée Montoya endossa dans cette même série le costume sans visage de la Question, sous lequel elle en vint aux prises avec les adeptes de la Bible du Crime. Tristement absente des New 52 pendant longtemps, on ne la revit que dans le cadre de Convergence, présentée comme une acolyte de Bullock, et tout laisse à croire que sa carrière sous le costume de la Question a été retconnée.

johnstewart2. John Stewart

Première apparition : Green Lantern #87 (1971)
Créateurs : Dennis O’Neil & Neil Adams

Si chez certains personnages de ce top, les origines ne jouaient qu’un rôle mineur dans leur création et leur développement, ce n’est pas le cas de John Stewart. En effet, le troisième terrien membre du Corps présenté au lectorat est apparu dans l’intention évidente de traiter de la discrimination raciale encore tenace dans l’Amérique des années septante. Son introduction se fit dans le run resté célèbre de Dennis O’Neil et Neal Adams sur Green Lantern, où Hal Jordan évoluait en team-up avec Oliver Queen, alias Green Arrow.

Présenté originellement comme un architecte enjoué mais guère bercé d’illusions concernant les difficultés que rencontre une personne noire de peau au cours de sa vie en Amérique, il fut plus tard retconné comme un ancien marine introverti, et c’est ainsi que Bruce Timm et Paul Dini le présentèrent au grand public dans leur série animée Justice League, le préférant à Hal Jordan, pour cause de décès. Comptant parmi les membres principaux de l’équipe, il eut droit à une exposition conséquente, notamment dans le cadre d’une romance avec Hawkgirl.

En comics, le retour de Hal Jordan et l’introduction de Kyle Rayner ne firent pas le bonheur de ses affaires, la multiplication des porteurs d’anneau originaires de la Terre nuisant à la mise en valeur individuelle de ceux-ci. Toutefois il parvint à garder une présence solide dans la longue série Green Lantern Corps, par Tomasi, qui était menée en parallèle du run de Geoff Johns sur Hal Jordan, jusqu’aux New 52 et au-delà. Aux côtés de Guy Gardner, on peut sans doute le considérer comme celui qui portait le plus le titre, en attendant peut-être de voir DC lui consacrer une série solo à l’avenir, qui sait ?

amandawaller1. Amanda Waller

Première apparition : Legends #1 (1986)
Créateurs : John Ostrander, Len Wein & John Byrne

À sa création, Amanda Waller faisait office de héraut de minorités souvent ignorées par les canons de beauté ultra-stricts des comics. Noire, la cinquantaine et en surpoids, son apparence à contre-courant n’a été d’aucun obstacle pour s’attirer une énorme sympathie de la part des lecteurs, qui la découvrirent pour la première fois au cours du cross-over Legends, publié en français sous le nom de La Légende de Darkseid.

Après avoir vu son mari et ses enfants assassinés à Chicago, Amanda Waller s’est dirigée vers l’administration forte d’un doctorat en sciences politiques. Fonctionnaire gouvernementale dépourvue de super-pouvoirs, elle dirigeait d’une main de fer deux agences, la Task Force X et Checkmate. La première, plus connue sous le nom de Suicide Squad, s’imprima dans les mémoires grâce au run de John Ostrander, étiré de 1987 à 1992. Au cours de son run, il ne cessa d’approfondir la personnalité ambiguë d’Amanda Waller, partagée entre l’affection qu’elle nourrit pour « sa » Squad, ses ambitions personnelles, et les attentes de ses supérieurs. Passée maître dans l’art du double-langage et de la manipulation, elle est capable de mettre au pas des fortes têtes comme Deadshot ou Captain Boomerang.

Son apparence fut remodelée vingt ans plus tard suite à une décision éditoriale discutée par certains. Rajeunie et amincie, elle n’y perdit toutefois rien de sa hargne et de son habileté, qu’elle ne cessa d’exercerer à la tête de la Task Force X. Plus récemment, elle est apparue sur petit et grand écran, respectivement dans la série Arrow et le blockbuster Suicide Squad, où elle était interprétée par Viola Davis, dont le jeu était un des rares aspects du film que les critiques ont largement épargné.


Les membres top 5 étaient de très loin les favoris du staff, mais la compétition fut plus corsée pour les cinq dernier. Vixen et Bronze Tiger étaient à un point de voler la place de Mister Terrific et Aqualad, et d’autres tel que Firestorm, Static, Crispus Allen ou encore Lucius Fox étaient juste derrière. Il y a même des personnages Vertigo qui auraient pu apparaître, comme Papa Midnite de l’univers de Constantine ou Calvin Poole de American Vampire. Enfin, en bas du classement, on retrouve Black Racer (qui échoue pour la deuxième fois de suite à entrer dans un top), Dr. Fate ou encore Bumblebee. Mention spéciale à Renee Montoya  qui arrive pour la deuxième fois à se hisser dans le podium, après le top des personnages LGBT. Maintenant, on attend vos tops, chers lecteurs !

EDIT : Je sais, le sujet est sensible. Mais vous n’êtes pas sur DCPlanet pour parler racisme. Je vous serais infiniment reconnaissant si vous ne parliez pas de ça dans les commentaires. Les MP sont là si vous voulez organiser des débats entre vous, mais l’espace commentaire n’est pas là pour ça. Merci.

En passant par les liens affiliés BDfugue/FNAC/autres présents sur le site, DCPlanet.fr reçoit une faible commission. Qu’importe le montant de votre panier, vous nous aidez ainsi gratuitement à payer l’hébergement, modules, et autres investissements pour ce projet.

Leonidas

Leonidas

Un étudiant suisse passionné de cinéma, d'informatique, et bien évidemment de comics.
DC Comics : L'Encyclopédie (mise à jour et augmentée) / Edition augmentée

DC Comics : L'Encyclopédie (mise à jour et augmentée) / Edition augmentée

amazon
Voir l'offre
Patientez... Nous cherchons le prix de ce produit sur d'autres sites

À lire aussi

Shazam : La Rage des Dieux [DVD]

Shazam : La Rage des Dieux [DVD]

amazon
Voir l'offre
Patientez... Nous cherchons le prix de ce produit sur d'autres sites

Rejoignez la discussion

S’abonner
Notification pour
guest
40 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Mocassin
Éditeur
7 années il y a

Y’a pas d’asiatique, RACIIIIIIISME

Blue
7 années il y a
Répondre à  Mocassin

Et même pas de Beast Boy ni de Martian Manhunter… les hommes verts sont indignés !!! :p

Raptaman
Raptaman
7 années il y a
Répondre à  Mocassin

En vrai, à part Ryan Choi j’en vois pas trop chez DC :/ Mais Atom (Ryan ou Ray Palmer) anyway = <3

The Bat
7 années il y a
Répondre à  Raptaman

New Super-Man !!!

Raptaman
Raptaman
7 années il y a
Répondre à  The Bat

Et y a Katana aussi ! Comment ai-je pu l’oublier ? (et les Great Ten aussi bon sang) Mais j’avoue New Super-Man je lis pas donc normal que j’y ai pas pensé :p J’en ai entendu du bien mais ça me semble un peu « forceur du game » pour le coup en mode, au début Superman blanc puis une tripotée de Superman noir et maintenant un Superman asiatique. Attention j’adore la diversité de l’univers de DC comics mais ça me semblerait plus intéressant si c’était des persos plus uniques, je trouve que ça marche avec Ryan parce que Atom c’est pas Clark « Tellement je suis connu Action Comics 1 qui vaut des millions » Kent. Pis son histoire c’est pas genre « une espionne a volé de l’ADN de Superman et on lui a filé » ?

The Bat
7 années il y a
Répondre à  Raptaman

Non c’est lié à la fin de Superman New 52 mais ça serait un spoil pour les lecteurs vf d’en parler ;)

mavhoc
7 années il y a

Je sais pas si je suis fan ou non de ce top, car si l’idée est pas forcément mauvais, avec une phrase comme « il y en a qui sont tellement importants qu’on en a oublié leur couleur de peau » on se dit que le sujet est pas forcément maîtrisé. Ce n’est pas parce qu’un lecteur blanc « oublie » la couleur de peau que c’est un bon signe. Ca me rappelle la fameuse conversation sur le fait « d’oublier » qu’un personnage gay est gay, comme si le mieux pour un personnage issu de minorité c’était d’être comme ceux de la majorité. Pour le coup, non, il n’y a pas à oublier d’être noir, ou oublier d’être gay comme signe d’acceptation ou de qualité d’écriture. Les meilleurs personnages issus de minorité ne font pas « oublier » cela, au contraire.
J’ai bien conscience que c’est un domaine difficile, souvent mal maîtrisé et que là c’est plus une erreur qu’une volonté raciste mais bon :/

ArnoKikoo
7 années il y a
Répondre à  mavhoc

Le truc c’est que tu extrapoles sur du vide, on parle dans la phrase d’importance, pas de qualité d’écriture ou d’acceptation. Relis la phrase juste avant, c’est pour dire que c’est pas parce que ce sont des personnages issus de minorités que ce sont des personnages minoritaires, point. Y a pas d’interprétation à faire, et quand tu réponds « Ce n’est pas parce qu’un lecteur blanc « oublie » la couleur de peau que c’est un bon signe » tu pars déjà du principe que seuls les lecteurs blancs pourraient « oublier » des traits de minorité d’un personnage ?
BREF. C’est absolument pas la question. La volonté de ce Top est de mettre au devant les personnages de DC issus de minorités ethniques parce qu’ils sont importants, et en tant que personnages, et pour ce qu’ils représentent vis-à-vis du lectorat. Y a pas eu de problème quand on a choisi de s’orienter sur les personnages féminins ou LGBTQ, j’vois pas pourquoi il devrait y en avoir ici.

mavhoc
7 années il y a
Répondre à  ArnoKikoo

Le truc c’est que justement tu n’as pas du faire attention à ce que j’ai dit : « dire  » le personnage est si bien écrit qu’on en oublie la couleur de peau » est justement souvent dit comme étant un bon argument, comme si le meilleur pour un personnage issu d’une minorité était si important (ou bien écrit) qu’on en oublie qu’il est d’une minorité. Or cet oubli est caractéristique des lecteurs qui ne sont pas dans la minorité concernée, ici les blancs (oui parce que croire encore que les hommes blancs cisgenres hétéro ne sont pas un public spécifique avec des réactions spécifiques liées à leur domination sociale, ce serait naïf). Je reprends le parallèle avec l’homosexualité plus souvent présent : dire, par exemple, qu’on oublie que Midnighter est homosexuel ou que c’est secondaire c’est la preuve qu’on ne pige pas l’essence même du personnage et qu’on agit de manière hétérocentré (et pas forcément homophobe dans ce cas) en oubliant que cette orientation sexuelle peut être au centre même du personnage pour un lecteur gay. Dans le cas d’un personnage noir, son importance ferait « oublier » sa couleur de peau pose, à mon sens, le même problème : si on vient à oublier que Cyborg est noir, c’est peut être parce qu’on est un lecteur blanc qui en a pas grand chose à faire de la représentation de la minorité noire dans le comics, pas sûr qu’une personne qui subisse le racisme parvienne à oublier cela.
Peut être que c’était juste mieux présenté pour les personnages LGBT, peut être hein, parce que peut être personne n’est parfait et on peut faire des erreurs de présentation avec des formulations borderlines.
Et il m’a fallu relire la phrase pour bien percevoir que cette phrase faisait parler autrui qui accuserait DC de ne pas montrer les minorités. Et encore j’ai un doute que cette introduction soit le propos d’un personnage lambda. Donc bon :/ Je trouve ça un peu limite par contre d’accuser directement une personne qui réagit sur un sujet si sensible alors que je parlais bien d’erreur et non d’accusation de volonté.

Mais bon …

The Bat
7 années il y a
Répondre à  mavhoc

Pas tout à fait d’accord. Je fais partie d’une minorité et pourtant si je vois qu’un comics insiste sur le fait que le personnage soit de tel « communauté » bah justement je m’identifie beaucoup moins alors que je fais partie de la même « communauté ». Pour moi l’insistance fait perdre la valeur du message.

Après je parle à titre personnel et je comprends que ce soit quelque chose de recherché par une catégorie du lectorat et j’arrive à me mettre à leur place. Cependant tu ne peux pas généraliser à tout le lectorat issu de minorités justement.

mavhoc
7 années il y a
Répondre à  The Bat

Oui bien sûr, mais je trouve qu’on entend souvent le même discours : le « mauvais » personnage de minorité serait celui où on a créé le personnage pour sa minorité, genre il est noir pour être noir, gay pour être gay, etc. Et le bon serait celui qui fait oublier cela, « le noir qui ne parle pas de racisme », « le gay qu’on ne voit pas qu’il est gay »… On peut faire un personnage qui est bien écrit tout simplement, et s’il est bien écrit, alors son appartenance à une minorité ne sera pas oublié. Par exemple, Midnighter, ou Sterwart, ou Storm chez les X-Men, ou Batwoman. Bref, des personnages qui ne servent pas à remplir un chiffre de « minorité présente » mais qui, pour autant, ne devient pas effacé quant à sa minorité.
Je parle, d’ailleurs, plus du ressenti du lecteur que de l’auteur. Pour prendre l’exemple de Storm, je trouverai ça abhérant qu’on me dise « il est si bien écrit qu’on s’en fiche qu’elle soit une femme et une noire » alors que le personnage, justement, s’affirme par son genre et son origine éthnique.

The Bat
7 années il y a
Répondre à  mavhoc

Oui mais je pense que tu es d’accord pour dire que si à chaque numéro on nous répète « Storm affronte ses problèmes de femme noire », « Storm est une femme noire qui a des problèmes » sans aller plus loin que ça, ça finira par desservir le message.

mavhoc
7 années il y a
Répondre à  The Bat

Oui Bat, je suis totalement d’accord, car on entre dans la catégorie de « personnage créé uniquement pour ça ». Mais de même si on devait créer un personnage disons … ayant une grande fonction et un rôle iconique (par exemple Green Lantern), qu’il est gay, mais qu’il n’a aucune histoire d’amour, aucun récit dessus, je dirai « c’est fun, mais ça sert à rien du tout votre connerie là, vous croyez vraiment que la communauté LGBT veut des personnages qui ne les représentent pas vraiment? ».
Mais surtout, je parlais d’une phrase de lecteur, pour reprendre une analyse qui n’est pas de moi : si on met de côté l’homosexualité de Midnighter on risque de ne pas comprendre que dans son comics, il y a de nombreuses références sur la violence faites aux homosexuelles, même de manière symbolique, dans la vie de tous les jours. Un lecteur un peu trop hétéro-centré sera aveugle à ces sous-entendus et pourrait dire « on n’en oublie qu’il est gay » alors que c’est le lecteur qui ne cherche pas à comprendre correctement le comics.

The Bat
7 années il y a
Répondre à  mavhoc

Oui je vois ce que tu veux dire et je suis d’accord.

ArnoKikoo
7 années il y a
Répondre à  mavhoc

Je réponds une dernière fois mais la phrase c’est « il y en a qui sont tellement importants qu’on en a oublié leur couleur de peau ». Donc pas « si bien écrit » donc je comprends pas ou tu veux en venir. Je répète encore une fois, la phrase est à lire avec celle qui la précède, elle n’est pas hors contexte. Je suis pas en désaccord fondamental avec ton propos, sauf qu’il n’a pas lieu d’être par rapport au texte de l’introduction.

Harle
Harle
7 années il y a

Je comprends que le sujet est délicat, peut être mal interprété et tout ça, mais vu l’image qu’on colle si souvent à DC de comics uniquement pour mâles chrétiens blancs, c’est important je trouves de rappeler que ce n’est pas vraiment le cas ; Multiversity, évoqué ici à travers Calvin Ellis, se faisait d’ailleurs récemment le chantre de cette diversité bien réelle du DCU, même si elle est peut être moins mise en avant que chez son principal concurrent.

ArnoKikoo
7 années il y a
Répondre à  Harle

Et surtout sur une certaine communication, parce qu’on a fait pas mal de foin chez Marvel qui a eu un certain effet à remplacer ses héros par telle ou telle minorité (que ce soit Thor en femme, Hulk asiatique, Sam Wilson pour C.A., etc), en jouant sur un effet d’annonce, alors que DC a également proposé ces dernières années ce même mode opératoire sans pour autant en faire des tonnes (je pense que Alan Scott est devenu gay, que la nouvelle Power Girl est black, que Midnighter a eu droit à son ongoing) – alors que les efforts sont là, sans être parfaits évidemment.

mavhoc
7 années il y a
Répondre à  ArnoKikoo

J’ai souvent l’impression que DC ne sait pas vendre ces bonnes idées, que ça soit sur l’ouverture culturelle, ou sur les idées novatrices, originales, profondes, etc. De manière générale, le service com’ est pas très efficace.

Harle
Harle
7 années il y a
Répondre à  mavhoc

En un sens tant mieux, au moins ce n’est pas le service marketing qui dicte ses orientations à la partie créative

Porter
7 années il y a

J’aurais bien vue Val Zod le superman de earth 2.
Il pète trop la classe.
comment image/revision/latest/scale-to-width-down/270?cb=20140702212138

The Bat
7 années il y a

En gros ça serait un mélange de ces deux tops là :
http://www.dcplanet.fr/128110-top-10-selon-1-super-heros-males
http://www.dcplanet.fr/137921-top-10-selon-nous-3-super-heroines

Aucun réel intérêt. Et puis on peut aussi dire que c’est sexiste d’avoir séparer ces deux tops ? Non ?
Il faut arrêter de voir tout le temps telle discrimination. C’est un top comme un autre. C’est comme vouloir faire un top des personnages hétéro, y a aucun intérêt véritable vu que ces personnages sont dans les deux tops que j’ai cités.

The Bat
7 années il y a
Répondre à  The Bat

PS : Mon commentaire est en attente de modération, mais en gros je dis la même chose que Leonidas au-dessus.

mavhoc
7 années il y a

Je peux te dire que je suis blanc qui a grandit en banlieue et que je connais très bien ce problème là, un de mes meilleurs amis fut le seul blanc de son quartier dans les Tarterets … Niveau ambiance de merde pour certains blancs, je connais, la différence c’est que je tente de voir plus loin que le bout de mon nez :)

The Bat
7 années il y a

Waouh. C’est incroyable comme c’est n’importe quoi. C’est totalement vrai surtout aux USA, c’est toujours les blancs qui sont les méchants victimes d’une domination noire. Les noirs, ces héros à Hollywood.
C’est connu en plus que ce sont les blancs qui subissent les violences policières, les décisions de justice les moins favorables, les discriminations à l’embauche et j’en passe.
Surtout que mav ne hiérarchise pas mais dit que les cas isolés existeront toujours (même dans les délits et crimes les plus impensables et les plus invraisemblables). Alors que le racisme anti-noir, anti-latino, anti-minorité pour résumer existe et pourrit la vie de toutes ces communautés. C’est un fait : aux USA être blanc est beaucoup plus facile qu’être noir.

punisher76
punisher76
7 années il y a

Ah la censure made in dcplanet j’adore
moi aussi je suis charlie les amis
bonne soirée

ArnoKikoo
7 années il y a

Il y a des endroits pour avoir des débats, et DC Planet n’est pas là pour ça en premier lieu. On parle de comics. Et là t’es sur un Top 10. Donc on t’invite à partager tes personnages préférés, à faire quelques divagations, mais quand au bout de deux commentaires ça parle de qui des noirs ou des blancs a le plus de chance d’avoir ses filles violées, c’est bon, c’est hors-sujet, ça n’a rien à faire ici. Bonne soirée à toi.

The Bat
7 années il y a

Bon pour en revenir au débat je n’ai pas assez de lectures sur certains de ces personnages pour en parler (voire pas de lectures du tout), mais ceux qui m’ont le plus marqués sont : Green Lantern dans JL TAS dont j’étais complètement fan, Black Lightning que j’ai découvert et aimé dans le run de Meltzer sur JL, Aqualad dans YJ, Montoya dans Batman TAS (avec l’épisode P.O.V. que j’adore) et bien sûr Amanda Waller qui est un personnage tellement charismatique (d’ailleurs j’ai bien aimé l’interprétation de Viola Davis).
Par contre impossible de supporter Mr Terrific.

mavhoc
7 années il y a
Répondre à  The Bat

Je trouve que Stewart a eu le droit à de belles histoires, même récemment. En New52, Green Lantern Corps #25 fait un parallèle entre la lutte des droits civiques des noirs, les droits des travailleurs et la liberté de mouvance politique des individus de manière très intelligente je trouve (peut être pas très subtile).
Waller est, selon moi, celle qui incarne le plus l’efficacité made in DC : vieille, grosse, moche, noire et p*tain de bad-ass !

The Bat
7 années il y a
Répondre à  mavhoc

Merci, je jetterai un coup d’œil.
Je sais pas si tu t’en rappelle mais Waller et Batman étaient dans une relation presque d’egos dans JL TAS et ça a donné des épisodes assez géniaux. Cette scène avec Batman dans la salle de bain de Waller tellement géniale (oui je sais que dit comme ça…)

Diamond Crazy
Diamond Crazy
7 années il y a

Dommage que Connor Hawke ne soit pas dans le top

Witchdoctorseuss
Witchdoctorseuss
7 années il y a

Personnellement , j’aurais mis Static Shock en premier. Bon, il est vrai que je n’ai jamais lu de comics où il était présent, mais la série animée était vraiment chouette :)

Corentin
7 années il y a
Répondre à  Witchdoctorseuss

Ou tout l’univers Milestone, tout simplement.
Problème, c’est pareil dans l’équipe et l’immense majorité des lecteurs : les bonnes séries datent un peu et sont peu publiées en vf, donc peu de gens les connaissent. Il y a « de la couleur » chez dc par l’existence de ce seul imprint, mais comme d’hab, moins distribué et populaire que le catalogue classique.

ArnoKikoo
7 années il y a
Répondre à  Corentin

L’univers Milestone qui était censé être rebooté incessamment sous peu ? *sifflote* ^^

Harle
Harle
7 années il y a
Répondre à  ArnoKikoo

oui oui ça sort mercredi prochain, en même temps que Dark Universe

Skully
Skully
7 années il y a

BIen que jeune encore, Simon Baz est un bon personnage, avec une bonne histoire même dans l’idée de sa création ;)

Corentin
7 années il y a

Le meilleur, c’est Dashiell Bad Horse de Scalped (« c’est du Vertigo, pas du DC », je vous merde. Voilà)

DC Universe FRA

Rejoignez la première et la plus grande communauté non officielle DC Comics Francophone et participez aux discussions Comics, Films, Séries TV, Jeux Vidéos de l’Univers DC sur notre Forum et serveur Discord.

superman
40
0
Rejoignez la discussion!x