Ce nouvel épisode de la série Supergirl ne s’attarde que moyennement sur une grande intrigue qui inclue tous les protagonistes. Pourtant, c’était l’occasion de voir grand avec un personnage aussi célèbre que le Parasite. Au lieu de cela, il est un peu laissé pour compte et ne revient que pour justifier la ribambelle d’autres intrigues qui surgissent. On le savait, les séries CW préfèrent se concentrer sur les rapports entre les personnages, sur des commérages si l’on veut et la caractérisation des personnages emblématiques de l’univers DC passent ensuite un peu à la trappe.

On a donc le droit à beaucoup de petites intrigues, on passe de l’une à l’autre rapidement ce qui fait un épisode assez dynamique mais avec relativement peu d’enjeu pour la saison. Kara tente d’inculquer des valeurs à Mon-el qui n’est pas exactement l’idée que l’on se fait d’un héros malgré ses pouvoirs puissants, à l’inverse James aka Jimmy Olsen tente, malgré le fait qu’il ne soit qu’un humain, de faire une différence et d’apporter du bien autour de lui, et pour cela il demandera l’aide de Winn qui, comme tous les gens qui ont étudié l’informatique, est capable de concevoir une armure de ouf à la *personnage de la Maison des Idées censuré*. La sœur adoptive de notre héroïne, de son côté, se questionne sur son identité sexuelle. Que des petits éléments d’intrigue qui pourraient être intéressants mais trop disséminés sans leur donner vraiment de l’importance.

Gotham reprend quelques couleurs cette semaine en adoptant un ton un peu plus sérieux sur son ensemble, qui se concentre sur la métamorphose, maintenant bien achevée, de Barnes, qui veut embrasser sa « vraie » personnalité et être la Loi dans la ville. Bien entendu Gordon ne compte pas le laisser faire. Le suivi de cette trame est somme toute classique : les scénaristes n’ont jamais vraiment réussi à faire des intrigues de longue haleine, et l’aspect tout téléphoné de ce nouveau « vilain » n’aide pas. Ca permet juste de se débarrasser de ce personnage (ou d’en faire quelque chose par la suite, on se doute bien que, comme dans le vrai univers Batman, les méchants ne restent pas enfermés. Ici le rapprochement avec Jervis Tetch semble inéluctable) et on se demande qui arrivera à la tête du GCPD prochainement. Dans un second temps, on retrouve enfin Bruce et Selina (donc la scène du gateau il y a trois épisodes, c’était juste une erreur de montage en fait) qui apprennent à faire avec la nouvelle apparence d’Ivy, et sa personnalité – à ce niveau là c’est plutôt bien travaillé, car malgré la prise de taille (et de formes, merci aux costumiers), cette dernière reste assez naïve et n’a pas vraiment la réflexion au-delà d’une gamine de douze ans. Leurs problèmes mène à la découverte de nouveaux arrivants en ville qui, eux, apportent cette dose d’absurdité dont Gotham a le secret. Enfin, du côté de Penguin et Riddler, on peine toujours à croire aux émotions que chacun éprouve et le « twist » n’arrive pas à relever le tout. Il faudrait un bon coup de reboot sur cet aspect là, car on s’enfonce terriblement. Dans l’ensemble donc, un épisode qui fait moins mal à la tête à regarder même si on reste toujours très en deçà de qu’on pourrait attendre d’une série qui s’appelle Gotham. Mais à sa propre échelle, on va dire que c’est acceptable…

On est de retour après une semaine d’absence due aux élections présidentielles américaines avec un nouvel épisode de Flash des plus conventionnels. L’équipe de Barry et ses amis sont toujours à la poursuite de Dr Alchemy qui est cette fois venu réclamer Wally West en sacrifice. La trame à propos des pouvoirs de Caitlin continue de se développer car elle les révèle à Cisco, qui la pousse à en parler au reste de l’équipe, même si elle voudrait les garder secrets. Le méchant de la semaine n’est que l’ombre de lui-même (jeux de mot intentionnel) : il se fait baptiser Shade par H.R. (qui est toujours aussi caustique et comique mais toujours aussi inutile) et peut vibrer à une certaine fréquence pour donner l’illusion qu’il est une ombre. On n’en découvre pas plus sur lui car il est neutralisé quelques minutes après avoir été introduit. Le vilain de cette semaine a en effet été utilisé comme distraction par Dr Alchemy pour détourner l’attention que Flash porte sur Wally. L’épisode fini sur un gros cliffhanger : Alchemy révèle son identité et capture Wally et Flash.

Comme je l’ai dit plutôt, l’épisode est très conventionnel, avec toujours de nombreux personnages qui sont à peine développés (comme Cecil ou Julian) car il n’y a pas assez de temps. Par contre, j’aime bien comment la trame avec les pouvoirs de Caitlin se dévoile et ça me donne envie de savoir si elle va réussir à les maîtriser ou si elle va devenir une vilaine (mais connaissant la CW, j’en doute). Le cliffhanger de fin me donne aussi super envie de savoir la suite, même si l’épisode en soi n’était pas exceptionnel, voire carrément longuet à certains endroits (et il n’y avait même pas de scènes d’amour !).

Il y a un nouveau vigilante en ville et celui-ci se fait appeler Vigilante, ce qui va être raté comme blague dans la VF. Et comme on avait laissé la Team Arrow dans le grand questionnement sur le passé d’Oliver en tant que Hood qui tuait les « méchants », on continue ici. Oui, Ollie a changé et veut donc arrêter ce Vigilante alors qu’une partie de son équipe lui dit que finalement il ne s’attaque qu’aux méchants… Au moins, Ollie a la possibilité de mettre en avant l’absurdité en leur disant qu’ils lui reprochaient d’avoir tué des méchants. Bref, s’en suit un stratagème pour arrêter Vigilante. Et si vous voulez savoir qui est dessous… et bien, faites comme moi, devinez. Car l’épisode ne vous le dira pas. Et oui, Vigilante a vu The Dark Knight et protégé son masque. Et Prometheus dans tout ça? On voulait nous faire croire qu’il s’agissait de Quentin… mais après tout un épisode à presque prouver le contraire, la fin nous laisse quand même l’idée en suspens. Honnêtement, à moins qu’il ne soit possédé, je ne vois pas comment il aurait acquis les capacités pour le faire et pourquoi il aurait attendu d’apprendre l’identité de Green Arrow de la bouche de Church.

Et un début de bromance entre Wild Dog et John. D’ailleurs, le comportement de John est hypocrite car il fait exactement ce qu’il reprochait à Oliver par le passé. Moralité, dans une série où le héros évolue, les autres font l’inverse. Pour en revenir à Vigilante, son costume n’est vraiment pas terrible. Un personnage dit que son masque fait plus peur que celui de John… ouais, c’est clair que c’est flippant un masque de ski. SI c’est qui je pense sous le masque de Vigilante, il a les moyens de se payer un truc meilleur. Mais si on parle de look, je trouve Terrific, terrific ! L’effet du T est cool. Je n’ai pas parlé du passé où Ollie rejoue L’Oeil du Tigre mais le combat du début, pas la fin, avant d’apprendre, parce qu’il est naïf, que s’acoquiner avec la mafia Russe, et bien, c’était pas une bonne idée. Et le cliffhanger assez attendu quand on connait les personnages portant le nom d’Artemis. Mais ça aussi ça manque de logique dans la façon de tourner la série.

En résumé : ça avance doucement. Ca introduit des nouveaux personnages. Dolph Lundgren pour les nostalgiques. Le cliffhanger. Mais qui est Prometheus? Des incohérences dans la construction surtout autour de Prometheus ce qui va leur permettre de changer d’idée si nécessaire, un peu à l’image de la construction du couple Ollicity. J’espère avoir été clair.

Pour la deuxième fois, notre équipe va retourner au Far west, et tomber purement par hasard sur ce bon vieu Jonah Hex. Parce que oui, DC + Far west = Jonah Hex. Mais cette fois, l’équipe va être un peu moins stupide que d’habitude. Exit les “on fonce dans le tas” ou les vendettas personnelles, ici ils vont un peu essayer de directement s’atteler au problème que pose un certain Quentin Turnbull, qui est par malheur tomber sur des fragments d’étoile naine qui lui permettrait de dominer le monde, enfin le truc classique, quoi. Première chose : encore une fois, le scénario quitte l’intrigue principale pour dériver sur un truc dont on s’en fout à moitié.

Mais cet épisode nous permet néanmoins de mieux découvrir le personnage de Nate, qui est étonnamment bien écrit. La série lui donne un air d’enfant naïf complètement obnubilé par ses pouvoirs, et cette touche de légèreté est plutôt bien vue. Sinon, l’histoire elle-même, sans être vraiment mauvaise, n’a pas vraiment d’intérêt. L’épisode est certes meilleur que The Magnificent Seven (celui de la saison 1 qui se passait à la même époque), moins cliché, moins prévisible, et moins ridicule, mais on sent tout de même après le générique qu’on a perdu notre temps. Mais la série se souvient bien-sûr de l’intrigue principale, et décide encore de nous teaser le mystérieux message de Barry, ENCORE un paradoxe avec la femme de Stein, et enfin la meilleur partie de l’épisode : Sara qui arrive en disant que les potos de 2016 ont besoin d’aide, ce qui annonce le méga-crossover Invasion. À part ça, c’est moyen, et totalement anecdotique. Mais un truc me taraude : cet épisode vous fait pas penser à un autre de Justice League Unlimited ?

Après un passage à une fête foraine, Starfire s’éprend d’un petit poisson rouge qu’elle a gagné. Mais vous savez que la durée de vie de ces animaux est assez limitée… L’épisode arrive à trouver une sorte de dénouement inattendu, et un message assez amoral en vérité (l’épisode est un peu cradingue il faut le dire, notamment avec les lubies de Starfire), mais si on rit à plusieurs reprises, la première moitié de l’épisode est trop répétitive sur la « relation » entre Starfire et le poisson – avec une chanson pas vraiment drôle. Quelques bon gags sont à repérer malgré tout, mais on regarde cet épisode d’un air plutôt amusé que franchement hilare. On ne peut pas être excellent tout le temps !