Review Express VO – Rebirth Semaine #25

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Batman #11
Le Top de la semaine

  • Raven #3
Le Flop de la semaine

  • Cyborg #5

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

LUCIFER #12

review LUCIFER #12

Scénario : Holly Black Dessins : Lee Garbett

Lucifer revient avec un épisode qui mêle à nouveau sa vie dans le monde des humains, et ses faits d’armes quasi-mythologique. C’est relativement agréable à lire, et la dimension ésotérique des aventures de l’ange déchu parvient souvent à faire mouche. Il faut toutefois noter que c’est loin d’être totalement dénué de défauts, l’intrigue étant clairement prévisible et les personnages ne se résumant qu’à des clichés totalement impersonnels, qui font penser à des héros de séries pseudo-dark pour adolescents… C’est dommage quand on sait ce qu’était Lucifer il y a quelques années, mais ça reste divertissant. On s’attache un peu à la romance qui nous est présentée, celle-ci étant plutôt bien écrite, mais ça manque tout de même de piquant, et l’on a l’impression de se retrouver face un produit lisse et aseptisé. Graphiquement, c’est très propre et le design est efficace, bien qu’un peu trop propre sur lui, mais ça reste justement le principal défaut du titre, au niveau des dessins comme de l’écriture.

– Zeppeli

Note : 5/10

 


BEYOND DC UNIVERSE

INJUSTICE : GROUND ZERO #7

review INJUSTICE : GROUND ZERO #7

Scénario : Christopher Sebela Dessins : Daniel Sempere

Et voilà, on en est déjà au premier numéro de meublage total pour le titre Injustice Ground Zero. Cet épisode ne sert absolument à rien, si ce n’est à teaser des personnages qui apparaîtront dans le prochain jeu de la franchise. Harley décide de reconstruire un nouveau gang, et tente de contacter des super-vilains qui ne répondront pas à ses demandes, et … C’est tout. Voilà donc un chapitre particulièrement inutile, qui ne sert qu’à enchaîner les easter eggs sans apporter ne serait-ce qu’un petit morceau d’intrigue au récit principal. On sent que le seul but de ce comic-book est d’exister pour la promotion du jeu, et c’est franchement dommage quand on voit que la précédente mouture a parfois atteint des sommets. Seule la partie graphique peut valoir le coup, et il est agréable de découvrir le redesign de certains personnages comme Poison Ivy, mais ça reste totalement dispensable…

– Zeppeli

Note : 3/10

TEEN TITANS GO! #37

review TEEN TITANS GO! #37

Scénario : Paul Morrissey, Heather Nuhfer Dessins : Marcelo Di Chiara

Ce mois-ci le numéro de Teen Titans GO! nous réserve une petite surprise. Alors que le numéro commence par des farces, on continue par une odeur d’apocalypse, suivie du retour d’un papounet en pleine crise pour finir en PARTYYYY. Non franchement, le numéro qui ne semble bien que pour un public très jeune selon certains reste quand même très bien écrit, avec des petites punchlines et des petits coups qui font rire. Ce n’est pas le comics du siècle, mais franchement cette série, on en profite comme un petit carré de chocolat avant d’aller se coucher. On fait du bien au moral sans aucune contrepartie lourde à côté. J’ai bien ri, j’adore les expressions des personnages et puis la relation père / fille présentée ici nous donne toujours lieu à des histoires folles.

Les personnages sont toujours aussi attachants, et si l’on regarde l’animé à côté, il est évident qu’on ne peut s’empêcher de les entendre parler avec leurs voix (vo) dans la tête ce qui donne un côté encore plus vivant et plus fun.

– Harley

Note : 7/10


DC UNIVERSE

AQUAMAN #11

review AQUAMAN #11

Scénario : Dan Abnett Dessins : Philippe Briones

Voilà donc un titre Rebirth bien écrit. On retrouve cette semaine notre ami Arthur Curry dans un état assez peu enviable, après son affrontement urbain avec une créature déchaînée. Sa future femme, Mera, et la Justice League viennent lui rendre visite à l’hôpital, et c’est l’occasion pour le scénariste de faire le point sur son intrigue, ainsi que de travailler la caractérisation de son couple de protagonistes. C’est franchement bien écrit et l’on croit à la relation entre Aquaman et Mera, qui sont probablement l’un des couples les plus emblématiques de l’histoire des comics. De même, le rôle de notre héros, à la fois roi et membre de la Justice League, est bien traité et l’on se plaît déjà à imaginer la suite, qui devrait le confronter à son ennemi juré, Black Manta. On sent que ce run est bien parti pour égaler, voire détrôner, celui de Geoff Johns, et c’est assez réjouissant de voir qu’ Aquaman, héros moqué par le grand public, est actuellement au centre de l’un des tout meilleurs titres sur papier. En ce qui concerne les graphismes, le style de Phil Briones se montre plutôt efficace dans ces quelques scènes de dialogues, bien que l’on puisse lui reprocher l’inconstance du look du visage tuméfié du héros, mais ça reste pardonnable.

– Zeppeli

Note : 8/10

BATMAN #11

review BATMAN #11

Scénario : Tom King Dessins : Mikel Janin

La mission de Batman à Santa Prisca se poursuit mais Tom King se plaît bien plus à écrire une Catwoman plus controversée que jamais, qui ici n’hésite pas une seconde à franchir certaines lignes qui la séparent définitivement de son compagnon à la cape. Assez curieux de voir une telle caractérisation mais ça offre bien plus de nuances au personnage, et de profondeur à l’histoire qui prend par ailleurs une tournure très inattendue. C’est un récit assez frontal et sans concessions (pour le moment) que nous offre Tom King, avec malgré tout quelques traits d’humour bienvenus, et aussi une certaine finesse dans l’écriture, qui passe simplement par l’utilisation d’une ponctuation différente avec les mêmes mots. On sent que l’auteur se plaît dans l’expérimentation, mais il ressort de ce numéro qu’on se trouve dans une histoire maîtrisée du début à la fin – que j’ai franchement hâte de découvrir. Graphiquement, c’est une fois de plus assez irréprochable de la part de Mikel Janin qui offre des personnages au charisme indéniable (on a jamais vu une Catwoman aussi envoûtante depuis longtemps) malgré un personnage principal en retrait. Bane est toujours très impressionnant et la mise en scène de l’artiste donne une réelle dynamique à la lecture. Batman confirme son statut de haute qualité dans l’écurie Rebirth, et ce ne sera pas pour nous déplaire !

– ArnoKikoo

Note : 8,5/10

CAVE CARSON HAS A CYBERNETIC EYE #2

review CAVE CARSON HAS A CYBERNETIC EYE #2

Scénario : Gerard Way, Jon Rivera Dessins : Michael Avon Oeming

Avec ce second numéro, Jon Rivera et Gerard Way en profitent pour approfondir la mythologie et le passif de ce qui est, de loin, le personnage le plus obscur faisant son retour dans le roster de séries « Young Animal ». A un flashback près, les auteurs se refusent pourtant à charcuter leur narration avec des phases d’exposition et préfèrent révéler le maximum d’informations de façon organique, au sein d’un numéro rythmé et plein d’action. C’est tout à leur honneur, d’autant plus qu’ils font preuve d’un réel savoir faire pour poser un univers et des personnages, aussi bien dans des scènes de la vie quotidienne que dans celles empruntant au fantastique. Il faut alors faire la fine bouche pour trouver quelques défauts, mais qui sont tout de même présents. Notamment une ou deux pages avec des dialogues moins percutants que le reste et un cliffhanger, assez cliché, qui tombe dans la facilité. Des défauts mineurs auxquelles, il faut ajouter un certain manichéisme dans la caractérisation des personnages. Néanmoins l’ensemble fonctionne et trouve en Michael Avon Oeming l’artiste parfait pour servir le script. Avec son style anguleux mais élégant, sa mise en page fluide et d’une clarté absolue et quelques effets qui osent faire ressortir la violence de l’histoire, le dessinateur parvient à apporter un plus non négligeable pour continuer de faire du titre une belle réussite du côté du nouvel imprint.

– n00dle

Note : 8/10

CYBORG #5

review CYBORG #5

Scénario : John Semper Jr. Dessins : Will Conrad

Cet épisode est une tentative ratée d’apporter un peu de coolitude au personnage de Cyborg. On se retrouve ici avec un numéro dans lequel notre héros se retrouve dans un quartier black, où ses frères de couleur tenteront de lui remonter le moral. C’est franchement limité en terme d’écriture, et l’on a dans les mains une sorte de mauvais pastiche de la série TV Luke Cage de chez Netflix… Il est effectivement intéressant de traiter la question du racisme dans un comic book, mais ça manque clairement de finesse, et j’ose dire que ça n’apporte ici rien à l’intrigue principale, puisque l’on suit parallèlement un méchant, lui aussi doté d’implants cybernétiques (mais qui est tout moche, façon mauvaise copie pseudo-robotique de Freddy Krueger). Et ce n’est pas ce cliffhanger totalement idiot qui viendra rattraper la qualité de ce comic-book… Ajoutez à cela un changement radical de style de dessin à la moitié de l’épisode, sans que cela ne soit justifié, sachant que le deuxième style est tout simplement atroce… Comme d’habitude, je ne peux que vous conseiller de faire l’impasse sur ce titre.

– Zeppeli

Note : 2/10

DOCTOR FATE #18 – Dernier numéro !

review DOCTOR FATE #18

Scénario : Paul Levitz Dessins : Brendan McCarthy

C’en est fini de Doctor Fate. Mais complètement. Le titre était si bon lors des premiers numéros, puis avec le retour de Kent Nelson en tant que mentor. On sentait le potentiel pour Khalid de s’insérer pour de bon au sein de l’univers DC dans ce numéro final, qui n’est autre que la conclusion d’une histoire, au final très moyenne. Deux points positifs sont à retenir, la partie artistique, qui ne vaut vraiment pas le travail de Sonny Liew, mais mérite d’appuyer plus encore le côté mystique et astral du personnage. Le second est un ensemble entre la mise en page et l’écriture d’une aventure très simple opposant une créature face au héros dans une mise en page présentant les pensées (peu utiles) du personnage dans une situation délicate par exemple. Un moyen de briser le rapport entre le temps et l’action. En dehors de cela on perd définitivement toute la réflexion du monde réel. De plus la représentation de Khalid sous le crayon de McCarthy fait de cet étudiant un adulte par le visage plus allongé et son corps plus musclé. Justement ce qui était intéressant, le rapport entre le jeune homme faible à qui on confère des pouvoirs sans limites pour soigner la Terre, tend à pencher vers la représentation graphique du super-héros lambda. C’est bien dommage, l’idée de cette aventure astrale était bonne, mais se révèle être une sacrée déception par l’absence de message et une succession de dialogues tantôt révélateurs de ce qu’aurait pu devenir Khalid, tantôt devient complexe sans grande raison vis à vis de la créature à affronter. Au final, l’impression de relire le numéro du mois dernier en moins bien. Quitte à dépenser dans des comics, autant sauter ce numéro et chercher dans les bacs les autres numéros de la série. Ne serait-ce que pour s’essayer et admirer ce à côté de quoi beaucoup sont passés.

– Watchful

Note : 4/10

GREEN ARROW #11

review GREEN ARROW #11

Scénario : Ben Percy Dessins : Juan Ferreyra

A l’image de la première partie de l’arc il y a quinze jours, et malgré le semblant de discours sur la nature de la guerre, ce Green Arrow #11 n’a pas vocation à être un récit hautement cérébral. Au contraire, Percy continue de pousser ses personnages de l’avant dans un enchaînement d’action et de punchlines fun et décontractées. C’est finalement cet état d’esprit et l’ambiance qui règne ici, qui fait du numéro un divertissement simple mais efficace, qui évite de sombrer dans un ton trop bourrin et décérébré. Il est cependant difficile d’ignorer que ce court arc de transition, qui se conclut avec ce chapitre, ne règle aucun des enjeux qu’il a mis en place et se contente uniquement d’être un plaisir immédiat mais sans grande substance. Un plaisir tout de même et il faut encore remercier Juan Ferrera pour cela. L’artiste, toujours en grande forme, tire partie du script de Percy pour prouver son énorme talent à coup de planches au découpage nerveux et de dessins plein de dynamisme qui élèvent la qualité de l’oeuvre au sein de chaque page. Au final, Green Arrow #11 est vite lu et sera peut-être vite oublié mais a, au moins, le mérite d’en mettre plein les yeux sur le moment.

– n00dle

Note : 7/10

GREEN LANTERNS #11

review GREEN LANTERNS #11

Scénario : Sam Humphries Dessins : Robson Rocha

Frank a obtenu un anneau de pouvoir et peut donc enfin embrasser sa carrière de héros, bien qu’il doive apprendre que le métier n’est pas fait pour ceux qui n’aspirent qu’à leur gloire personnelle. Simon et Jessica seront là pour lui rappeler, eux dont le seul but est de reprendre cet anneau qui leur a été volé. Humphries délaisse une partie de son intrigue (à mon sens, peut-être l’élément le plus intrigant car maintenant qu’on a bien saisi le personnage de Frank, il reste assez limité) pour une sorte de joute verbale qui tourne autour de la condition du héros. Un exercice pas inintéressant si Humphries ne reprennait pas en boucle, et continuellement, les mêmes arguments pour discréditer Simon et Jessica (ça fait depuis juin que c’est chaque numéro la même chose, quoi…). Le dénouement du numéro, en revanche, est assez surprenant, je dirais même loufoque, mais je ne suis pas sûr que l’idée soit bonne pour autant. Graphiquement on souffle le chaud et le froid. Je ne suis pas tout le temps fan du travail de Robson Rocha même si ça dépend souvent de son encreur. Ici il faut dire que le travail n’est pas très inspiré, et surtout pas bien beau pour les canons du mainstream actuel. Un numéro tout juste moyen en somme, qui se laisse malgré tout lire mais il va falloir plus pour nous contenter.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

JUSTICE LEAGUE #9

review JUSTICE LEAGUE #9

Scénario : Bryan Hitch Dessins : Neil Edwards, Daniel Henriques

La seule idée potable de ce numéro sera dans les motivations, et la caractérisation du véritable antagoniste – qui n’en est pas vraiment un – avec une scène relativement touchante. On peut comprendre ce qui le motive, car c’est le sentiment très humain d’un être meurtri par la douleur du deuil. La fin du numéro nous laisse à espérer quelque chose de plus posé, qui serait basé sur le dialogue et l’écoute mutuelle. Nan mais déconnons pas, pour ce que le reste du numéro a à nous offrir (de l’action inutile et de remplissage), mieux ne vaut pas trop espérer. L’idée que l’anneau du Green Lantern puisse être piratable et faire un réinitialisation de ses réglages (ouais, comme un iPhone) est certainement l’un des trucs les plus stupides que j’ai vus récemment. Et comme tout le numéro tourne autour de cet anneau qui pète un cable tout seul, autant vous dire qu’on s’ennuie, et pas qu’un peu. D’autant plus qu’à nouveau, c’est un ensemble de planches très faibles graphiquement qui s’offre à nous (mais pour le coup, ça ressemble aux trucs moches qu’a pu nous servir Bryan Hitch il y a quelques temps. On pourra pas reprocher une certaine cohérence dans le mauvais). Je me demande combien de temps le lectorat US va tenir avant que les ventes de ce titre ne chutent. Parce que sérieusement, quoi. Vraiment.

– ArnoKikoo

Note : 4/10

NIGHTWING #9

review NIGHTWING #9

Scénario : Tim Seeley Dessins : Marcio Takara

Petit épisode de transit entre deux arcs. On retrouve toujours Tim Seeley à l’écriture mais c’est Marcio Takara qui officie aux pinceaux. Plus souvent connus pour ses sketches de hautes qualité, on l’a récemment vu sur Batman and Robin Eternal ou chez la concurrence sur All New Wolverine. Autant dire que son style assez unique est très beau à voir surtout lorsque les personnages sont au premier plan. Lorsqu’ils sont plus loin, c’est moins détaillé. Entre ça et la mise en couleur, c’est une très belle oeuvre visuelle qui accompagne parfaitement le propos du récit. Tim Seeley continue de montrer qu’il connait le personnage, en le faisant presque dire par Superman mais c’est aussi une façon de faire plaisir aux fans de l’acrobate pour sous-entendre que le Dick que nous connaissons et aimons restera toujours le même.

Et pour les fans de Dick, il y a des team up qu’on aime. Ici, ce team up de Nightwing et Superman dans les rêves du premier sont aussi une façon de faire faire son deuil à Dick, à propos de Red Robin et Superman tout en le faisant accepter le nouveau Superman. Détail intéressant, Seeley pointe du doigt que Dick est quelqu’un de très entouré et pourtant c’est à ce personnage qu’il a donné des aventures le faisant se couper de tous. On pourrait se dire que justement la série Grayson était une bonne idée en ce sens, ou bien qu’il est ravi de pouvoir faire totalement l’inverse. Ah et si on nous faisait croire que Nightwing allait à Blüdhaven à cause de Batman, et bien c’est plutôt grâce à celui à qui il doit son pseudonyme. Lecture beaucoup plus détendue que les épisodes précédents et toujours aussi agréable. Un petit plus légère aussi. Peut-être pour donner le ton pour la suite ?

– James Edge Grayson

Note : 8/10

RAVEN #3

review RAVEN #3

Scénario : Marv Wolfman Dessins : Alison Borges

Ce troisième numéro de Raven est, et pardon d’en parler en premier, d’une beauté vraiment dingue. Je ne parle pas juste des pages avec des visages qui manquent parfois de finesse. Mais l’histoire des âmes, couplée à la magie de Raven, au caractère de Raven, le tout forme un ensemble réellement beau. Il se dégage une mélancolie, une sensibilité et une colère assez folles des pages. Raven est un personnage très touchant, et la voir endurer cette épreuve, seule, ne sachant pas comment la gérer. Je prends plaisir à ressentir ses émotions et à le vivre un peu avec elle par procuration. On aimerait vraiment lui donner un coup de main. Je n’ai pas pu lâcher ma lecture d’une seconde, alors que mon thé est en train de refroidir. Je n’ai pas levé les yeux. Je voulais juste savoir. Savoir ce qu’il y a après. Savoir pourquoi. Savoir comment. Je n’ai pas encore de réponse à mes questions et l’équipe créative fait bien de ne pas livrer sa main dès le milieu de l’histoire, mais on progresse légèrement.

Ce troisième numéro est un coup de coeur dans la lignée des précédents. J’aime beaucoup l’histoire développée pour cette mini-série Raven, qui nous montre la force et l’amour de ce personnage. Elle n’est pas au sein d’une équipe, elle est elle. J’aurais aimé que le titre dure plus longtemps et je suis agacée d’avance de savoir qu’il ne reste que trois numéros. Mais si vous aimez le personnage, jetez-vous sur cette mini-série !

– Harley

Note : 9/10

SUICIDE SQUAD #6

review SUICIDE SQUAD #6

Scénario : Rob Williams Dessins : Jim Lee, Carlos d’Anda

N’allez pas croire que tout soit à jeter dans ce numéro, ma note est plus une note sanction pour ce format de publication qui devient proprement insupportable. Rob Williams a à peine le temps de raconter quoique ce soit d’intéressant (ici, le Black Vault rend tout le monde fou… avec donc un effet amusant sur une certaine personne), alors que même dans ces quelques pages le tout ne brille pas par une certaine confusion… Mais merde, c’est juste qu’en termes de développement on n’a droit à rien, à part l’idée de montrer que Harleen Quinzel a beau jouer la folle, elle n’en reste pas une femme intelligente. Alors oui, c’est bien beau de retrouver Carlos d’Anda sur quelques pages, mais si c’est pour se retaper une origin story sur Killer Croc, quel est l’intérêt ? Je commence à en avoir marre du potentiel gâché sur ce titre depuis son lancement, Rob Williams est capable de tellement mieux mais le format l’empêche d’accomplir son potentiel. C’est bon Jim Lee, personne t’en voudras si tu t’en vas !

– ArnoKikoo

Note : 4/10

SUICIDE SQUAD MOST WANTED : EL DIABLO/KILLER CROC #4

review SUICIDE SQUAD MOST WANTED : EL DIABLO/KILLER CROC #4

Scénario : Jai Nitz, Chris Sebela Dessins : Cliff Richards, Brian Level

Toujours aussi difficile de suivre avec un réel intérêt cette mini-série, la faute à DC Comics qui a, je crois, un peu trop parié sur la Suicide Squad – et ses membres de façon séparée alors qu’il n’y a pas tellement de choses à en dire. Ou en tout cas, pas avec les personnes à la tâche. L’histoire d’espionnage avec El Diablo tourne au gros affrontement avec l’irruption en guest de Batman, parce que pourquoi pas, alors que la partie sur Killer Croc a un côté très « cheesy » avec tous ces monstres dans tous les sens. Histoire qui se conclut d’ailleurs là, et qui n’apporte, au final, pas grand chose au personnage. C’est un peu le problème des histoires présentes dans ce deuxième opus de Most Wanted : l’apport aux personnages est inexistant. Graphiquement, la partie Croc est assez réussie, Brian Level ayant un style organique et très encré qui colle bien au protagoniste et à l’ambiance du récit. Du côté de Diablo, on reste avec Cliff Richards, qui offre un style sans véritable âme, moyennement beau sans être trop vilain non plus. Quelques idées dans certains designs, mais ça ne sauvera pas le tout. Si vous suivez encore le titre à ce niveau là, vous avez certainement une bonne raison. Si non, pas la peine de vous y risquer.

– ArnoKikoo

Note : 4/10

SUPERMAN #11

review SUPERMAN #11

Scénario : Peter J. Tomasi, Patrick Gleason Dessins : Patrick Gleason

Ce numéro marque la fin de la rencontre entre Jon et Damian, en exposant les péripéties des deux enfants suite à la punition élaborée par leurs pères. Cet épisode se veut être une lecture rafraîchissante par la rencontre entre les deux personnages en mettant en opposition leurs caractères. En effet ça fonctionne, la série se démarque par la suppression du rôle de super-héros, mettant plus en avant les pères qu’ils sont devenus. On suit une famille ayant pour objectif d’inspirer leur progéniture en leur transmettant des valeurs fondamentales sans faire usage de leur symbole. Un fond pleins de bons sentiments, mais une histoire assez étrange. On passe d’un lieu à un autre, tout va trop vite. On ne se perd même plus tant le lecteur ne peut se situer dans l’espace. L’avantage est que l’action étant permanente, lors de la lecture on ne se pose même plus la question et on enchaîne avec les deux apprentis les étapes à franchir. On regrettera un final très simple, et une dernière page aux limites du cliché emprunté aux Shônen. L’écriture Shônen, c’est un peu l’écriture du Superman de ce mois-ci (enfin de cette semaine). Des affrontements sans véritable enjeu, puisque les enfants semblent être au courant de ce que leurs pères veulent d’eux, mais s’obstinent et se battent sans raison valable. De son côté, Gleason fait le boulot. On a pu le voir à un bien meilleur niveau, mais son style reste unique et toujours en harmonie avec ces deux personnages. En somme, même si on espérait mieux pour cette courte histoire, le titre Superman reste très bon et nous fait déjà languir en nous rappelant que Super Sons arrivera enfin dans quelques mois.

– Watchful

Note : 7/10

TRINITY #3

review TRINITY #3

Scénario : Francis Manapul Dessins : Clay Mann

Trinity en est seulement à son troisième numéro et Manapul doit déjà laisser sa place aux dessins pour tenir le rythme de publication. L’artiste est, tout de même, au scénario et parvient toujours à poser trois voix bien distinctes dans la caractérisation de ses héros, tout en faisant fonctionner la relation qui les unit. C’est la force majeure de ce chapitre qui a quand même un côté déjà-vu difficile à ignorer dans ce qu’il raconte. C’est dommage, d’autant plus qu’on ne peut s’empêcher de penser que l’auteur pourrait creuser davantage sa thématique, tant ce numéro manque d’une réelle portée émotionnelle et viscérale malgré son sujet. Cependant, l’auteur sait mettre en place des bases solides dans son récit, ce qui pourrait être bénéfique sur le long terme, car oui, en passant outre les défauts, il faut bien reconnaître qu’il s’agit d’un numéro qui sait soigner sa narration et qui évite tout cynisme. Aux dessins, Clay Mann produit aussi un travail de qualité, reproduisant même certaines des manies de mise en page de Manapul. Au niveau du trait, l’artiste reste fidèle à son style qui, bien que différent de celui de son compère, demeure un vrai plaisir pour les yeux alors qu’il développe une ambiance plus sombre que dans les chapitres précédents de la série. Ce Trinity #3 souffre donc d’un léger manque d’originalité pour pleinement convaincre. Un défaut quand même compensé par une écriture et une partie artistique globalement à la hauteur.

– n00dle

Note : 7/10

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ArnoKikoo

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4 Commentaires
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alphacharliecho
Invité
alphacharliecho
7 années il y a

Concernant dr fate, maintenant que le serie dc you est terminée et que l’on sait quil existe (sous une forme adulte) dans rebirth, il n’y a pas de rumeur sur une potentiel serie avec le « vrai » dr fate, celui qui apparait a ted kord dans dc univers rebirth #1

Winterwing
7 années il y a
Répondre à  alphacharliecho

Kent Nelson apparaît dans l’actuelle série Blue Beetle, par Giffen ;)

LPU
LPU
7 années il y a

Le premier arc de Green Arrow m’avait énormément plu mais depuis ça manque d’ambition au scénario. J’espère que le long arc à venir va donner quelque chose. Par ailleurs la série tient sur ses qualités artistiques, c’est clair.
Pour Trinity, l’argument était encore plus vrai mais là Manapul n’est plus aux dessins alors ça va être dur de continuer. Le #4 est préco mais y’a intérêt à ce qu’il soit excellent :-)

Quant à In The Name Of The Father, autant le premier numéro était très bien mais le second tombe vachement à plat je trouve et fait office de teaser assez grossier à la série SuperSons (surtout qu’on sait que sera la même équipe artistique.)

Boujoux.

Haribosaki
Haribosaki
7 années il y a
Répondre à  LPU

Je te rejoints sur Green Arrow l’ensemble du premier arc était juste magnifique et l’histoire se tenait après c’est parti en cacahuète…

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