Pour reprendre la première phrase de cet ultime chapitre de Art Ops : It’s a shame, really. Oui c’est dommage. Dommage qu’un titre comme celui-là, qui avait le mérite de proposer quelque chose d’assez unique sur le marché aujourd’hui en soit réduit à une conclusion de la sorte. Une conclusion faite de raccourci de tous les côtés, qui n’est intéressante que dans ses quelques moments surréalistes (un autoportrait de Léonard De Vinci prenant vie pour créer une copie de La Joconde par exemple…). En vingts pages, Shaun Simon n’a cependant jamais l’occasion d’aller au bout de ses idées, ni d’offrir un point final assez satisfaisant pour tous ses personnages. Il faut alors se contenter de cet Art Ops #12, bordélique et décevant. La bonne nouvelle, il y en a au moins une, c’est que Mike Allred est de retour, seul, sur la planche à dessins. L’artiste impose alors son style pop arty et old school mais qui demeure très expressif et fait de ce dernier numéro un vrai plaisir visuel. D’autant plus que les couleurs de Laura Allred ne sont jamais autant inspirées que lorsqu’elles viennent complimenter les dessins de son mari. Art Ops, bien que n’ayant peut-être jamais su exploiter totalement son potentiel et son concept de base, aurait mérité un meilleur sort que cette annulation dans l’indifférence la plus totale. Hélas, les happy endings, même ceux complètement rushés comme celui-ci, n’arrivent que dans la fiction.

Résolutions d’intrigues cette semaine avec d’un côté Astrid Mueller et de l’autre Chloe. Des vérités (difficiles) sont dévoilées, les complots sont mis à jour, et on sent que Gail Simone tourne une page pour nous en ouvrir une nouvelle le mois prochain. De nombreux mystères continuent de planer dans Clean Room mais l’auteure réussit à nous emmener là où elle veut et le récit se lit avec grand plaisir. C’est d’autant plus aidé par les dessins de Jon Davis-Hunt qui restent à un très haut niveau. Le titre se montre à cet égard très généreux dans le registre horrifique et gore, et sans être un incontournable absolu, Clean Room #12 vient confirmer le statut de bonne série chez le Vertigo actuel. Si vous n’avez toujours pas découvert le titre, il serait temps d’y penser ?

Everafter, ce nouveau spin-off de Fables au nom qui sonne comme celui d’une gamme de poupées Mattel, revient avec ce deuxième épisode qui confirme la direction que prenait le précédent. On renoue avec le côté “polar” du premier arc, mais en lui ajoutant une dimension “espionnage” avec un peu de high tech et d’ordinateurs façon CSI. Si vous arrivez à apprécier ça, je suis content pour vous, mais je n’y vois qu’une simple façon de flinguer totalement une série de comics Vertigo que j’avais franchement aimée. C’est rempli de grosses ficelles scénaristiques à peine cachées, on a droit à du gore gratuit “pour faire adulte” et les personnages sont sexualisés au possible pour la même raison. Le design général du titre est beaucoup trop lisse et rappelle davantage les comics mainstream que ceux de la maison Vertigo et l’on peine à s’attacher aux aventures de personnages que l’on aimait dans leurs précédentes itérations. Cependant, si l’on est fan d’enquêtes policières faciles et de séries TV américaines diffusées sur les chaînes hertziennes aux heures de grande écoute, j’imagine que l’on colle tout à fait au profil du public cible de la chose… Je ne peux que vous déconseiller ce titre, qui est, à cette heure, la pire production émanant de la licence Fables.

Avec un peu de retard, la conclusion de la seconde mini-série Suiciders arrive enfin cette semaine avec un Lee Bermejo qui apparaît de plus en plus à l’aise à l’écriture. Fidèle au style qu’il déploie depuis le début du titre, l’auteur plie les genres pour les faire convenir à son univers, empruntant à la fois au polar hard boiled, au genre post-apo, à l’imagerie horrifique, ou encore au roman noir. Avec cette conclusion, il achève ainsi de créer une oeuvre hybride en bâtissant un monde qui peut convenir à toutes ses envies de création et le tout sans jamais oublier ses personnages. Ce sont bien, eux, qui font de Suiciders : Kings of HelL.A. une réussite. Ce sont bien eux qui portent les enjeux et le propos de l’auteur, ce qui permet à ce dernier de livrer une oeuvre viscérale, qui ne se cache derrière aucun artifice ostentatoire pour avancer, et qui n’oublie jamais d’impliquer le lecteur dans le récit. Si Bermejo se montre de plus en plus à l’aise à l’écriture, ce n’est pas uniquement en terme de structure narrative. Les dialogues, par exemple, apportent de la chair à son univers et à ceux qui l’habitent, l’auteur trouvant toujours la phrase qui sonne juste.   Qu’importe alors si l’ensemble se conclut un peu abruptement tant Suiciders fait preuve de coeur. D’un point de vue artistique, s’il est dommage de ne pas voir Alessandro Vitti finir son travail sur le titre, l’arrivée de Gerardo Zaffino n’est pas forcément une mauvaise nouvelle. L’artiste parvient à saisir l’aspect poisseux et rugueux de la série en balançant des dessins à l’encrage chargées et en parvenant à imprimer un aspect étouffant sur les planches. Pour ne rien enlever à la qualité graphique de l’oeuvre, c’est Lee Bermejo, lui-même, qui se charge des dernières pages, histoire de rappeler que le patron, c’est bien lui. Au final, si dans le propos, cette seconde mini-série n’est peut-être pas aussi riche que la première, King of Hell.A. demeure une oeuvre sombre et magistrale pour tout amateur d’un genre qu’il est de plus en plus rare de voir traité aussi frontalement.

Bon, j’avais juste envie de vous en parler parce que c’est sorti, mais après ce premier numéro, le constat est sans appel : DC Super Hero Girls version comics, c’est du format très jeune public. Avec au maximum 2 cases par page (à une exception près) et un style graphique très proche du dessin animé (forcément), une histoire pas vraiment intéressante – les filles font une sortie scolaire au Jurassique pour voir des dinosaures – et des dialogues qui transpirent l’humour premier degré, difficile de voir qui pourra apprécier véritablement cette lecture. Même pour des petites filles, j’ai l’impression que c’est quand même très (très) neuneu. Du coup si vous avez des filles en bas âge je vous conseille de leur faire essayer pour voir si elles aiment bien, pour le reste par contre : ce sera sans moi.

Future Quest poursuit sa route. On semble conserver ce système de numéro divisé en deux parties. Si le concept était vraiment intéressant, il en devient plus frustrant de quitter l’histoire principale pour l’introduction de nouveaux personnages aussi drôles soient-ils. Suivre l’équipe devient assez difficile, on perd le fil, faute à ce découpage. Ce ressenti sera certainement corrigé par une lecture en format relié. L’histoire en elle même est toujours aussi passionnante, les personnages se mêlent à l’aventure. Les histoires courtes prennent tout leur sens au fur et à mesure. Chaque personnage amène son petit grain de sel à l’histoire. Jeff Parker ose, et Jeff Parker fait bien. Rebondissements assurés. De plus, les références se font nombreuses. La seconde histoire introduit trois nouveaux personnages, un groupe d’ami. On retrouve certains personnages secondaires, et le système se met en place. La boucle est bouclé, tout en créant une nouvelle boucle à suivre, parmi les nombreuses autres en parallèles et celles que nous ne remarquons pas encore. De son côté Shaner excelle sur la première partie. Cependant la seconde a quelques cases peu détaillées ce qui laisse penser que l’artiste cumule un retard remarqué. Mais à choisir j’aurais préféré attendre une semaine de plus pour un meilleur résultat. Future Quest reste l’une des meilleures séries actuelles par son univers riche. Un condensé des années 60 dont on ne doit pas se priver.

Début de cette nouvelle série dont le but à peine caché est de continuer à publier du Injustice jusqu’à la sortie du prochain jeu et le lancement de son comic-book dérivé. On se retrouve alors avec un titre qui a pour mission de nous raconter la trame principale du jeu, mais du point de vue d’Harley Quinn. C’est effectivement ce que Buccelato entreprend de faire dès ce premier numéro qui nous présente très rapidement la situation initiale du scénario, avec la ruse du Joker qui pousse Superman à tuer Lois, se fait tuer lui-même par l’homme d’acier et le début du pétage de plomb du grand bleu qui voit Batman former la résistance contre son régime autoritaire. Tout va très vite et l’on ne nous apporte aucune nouvelle information. Cela dit, le personnage d’Harley Quinn est plutôt bien écrit et la narration interne nous permet de nous glisser un peu dans sa peau. Ce n’est pas incroyable, mais ça reste lisible et c’est bien plus agréable que je ne l’imaginais. Si vous souhaitez redécouvrir l’histoire du jeu et vous la remettre en tête sans sortir la console du placard, alors je peux vous conseiller ce titre, mais je vous préviens, c’est très loin d’être un chef-d’oeuvre.

Comme toujours avec les Flintstones, ce ne sera pas l’histoire qui sera forcément le plus intéressant, mais le propos que nous délivre Mark Russell. L’auteur s’en prend ici au marriage, et moque avec force et humour les mouvements conservateurs et anti « marriage pour tous » tout en proposant une réflexion très cynique sur l’instauration du marriage dans la société. Le décalage avec l’époque à laquelle est censée se passer l’histoire fonctionne toujours autant et les situations autant que les dialogues fournissent de quoi bien faire rire le lecteur (avec parfois une ironie presque triste, aussi), avec des dessins toujours très efficaces de Steve Pugh, qui arrive à très bien transmettre les émotions de ses personnages et à retransmettre l’esprit du dessin animé. A son quatrième numéro, The Flinstones est toujours une belle réussite.

Conflit politique en atlantide et combat contre une créature géante qui fout le bordel dans une cité sous-marine sont au programme de cet épisode d’Aquaman, qui poursuit sur sa lancée et continue de prouver qu’il est un titre fun et plutôt malin. Cette semaine, on insiste sur deux intrigues, celle de Mera qui rencontre une mystérieuse veuve qui lui parlera de politique et de traditions altlantes, alors qu’Arthur combat un monstre dans un affrontement qui apporte un véritable souffle épique au comic-book. C’est bien rythmé et l’on ne s’ennuie pas du tout à la lecture de ce numéro, qui vient rompre avec la relativement lenteur de ses prédécesseurs pour nous proposer un petit récit riche en action. Rappeler qu’Aquaman peut aussi être une franchise blockbusteresque est une bonne idée, d’autant que le travail de caractérisation des personnages n’en souffre absolument pas. En ce qui concerne les dessins, c’est franchement joli et le combat est fort bien mis en valeur. On ne peut donc pas reprocher grand chose à cet épisode,qui ne fait que confirmer la qualité générale du titre.

Le crossover Night of the Monster Men attaque sa seconde moitié cette semaine, et nous retrouvons l’ensemble de la Bat-family toujours en difficultés, même si les améliorations commencent à se faire sentir, avec un certain lots d’explications et un chemin trouvé (et pour l’instant, sans grande surprise) vers la résolution finale. Il y a néanmoins encore quelques bouleversements à prévoir, même si le schéma pour l’instant se limite à faire apparaître d’autres monstres géants. Qu’importe ! Le plaisir de lecture est quand même là et c’est surtout l’occasion d’admirer les designs de Riley Rossmo, qu’on suit avec un vrai plaisir dans les pages de Batman #8. On sera sensible ou non à son style particulier mais le rendu global est toujours satisfaisant. Les liens entre Batman et les autres s’approfondissent, l’utilisation de Clayface est super fun, Duke commence à prendre un peu plus d’importance et j’ai bon espoir que malgré son côté blockbuster, ce crossover aura quelques répercussions sur le moyen, voire long terme.

On se demande toujours pourquoi DC impose un titre solo pour ce super-héros qui fonctionne beaucoup mieux au sein d’une équipe (rappelez-vous de l’époque bénie des New Teen Titans de Wolfman et Perez…). On se retrouve ici avec un numéro qui nous propose de suivre un combat opposant notre héros à un gros robot tentaculaire qui a vraiment l’air très méchant et de regarder les deux adversaires s’échanger des mandales sans faire dans le détail. On notera la volonté de l’auteur de développer un peu la caractérisation de son protagoniste, ce qui n’est pas inintéressant, mais l’histoire ne lui donne que peu de marge de manoeuvre. Il est évident que Victor Stone est un héros qui mérite qu’on s’intéresse un peu à lui, mais les conditions ne sont malheureusement pas idéales. Graphiquement, c’est plutôt solide, ce qui contribue à rendre l’affrontement spectaculaire, mais ça ne sauve pas l’indigence du scénario. Reste un cliffhanger qui a le mérite d’annoncer une intrigue un peu plus intimiste, qui devrait permettre à l’auteur de nous parler un peu plus de ses personnages.

Green Arrow coincé sur une île, ça vous rappelle quelque chose ? Bien. A moi aussi. Seulement voilà, à partir d’un postulat qui semblait promettre un retour aux sources, Ben Percy parvient à surprendre et à faire quelque chose de totalement différent. Le problème, c’est qu’il est bien difficile d’identifier ce qu’est ce « quelque chose » pour l’instant. L’auteur crée en tout cas un numéro qui semble adopter une structure assez bancale en faisant ressentir à tout moment que quelque chose ne va pas dans la façon dont les événements se déroulent. Le procédé est intéressant, voire même courageux, si tout ça est réellement volontaire de la part de Percy. En tout cas, il y a bien un côté fascinant qui se dégage du récit, même si le mystère tend à créer une distance qui empêche quelque peu de s’impliquer émotionnellement dans ce qui se passe ici. En ce qui concerne les dessins, le retour de Otto Schmidt fait plaisir. L’artiste étale sa science du découpage page après page et son trait est toujours aussi agréable à l’oeil, notamment sur les quelques splash pages d’une classe folle. Oui, Il y a bien quelque chose qui ne tourne pas rond dans ce numéro et on est, même, parfois en droit de se demander si l’auteur maîtrise vraiment ce qu’il fait. Néanmoins, avec les sept premiers numéros, il a gagné notre confiance alors, en attendant la suite, faisons lui confiance.

Suite et fin de ce petit arc « familial » qui prend ici place lors de la soirée d’Halloween, alors que les deux Green Lanterns partent à la recherche du Gardien qui s’est caché avec son artefact mystique aux pouvoirs inquiétants. Plus plaisant qu’il y a deux semaines, ce numéro nous permet d’en savoir un peu plus sur la nature de cet objet et de celui qui l’a forgé (on a un peu un sentiment de Seigneur des Anneaux, mine de rien) et de nous proposer une certaine reconnaissance de Simon et Jessica en tant que porteurs d’anneaux. Parce que Sam Humphries joue hélas toujours avec les même codes, il y a un certain sentiment de redite dans la caractérisation, et j’espère que les choses, qui ont évolué, vont permettre à l’auteur de se renouveler. Aux dessins, rien à redire, Ed Benes livre de très belles planches avec de jolis effets notamment pour les constructions des Lanterns, un joli petit plaisir pour les yeux.

Cette semaine, on nous propose un numéro qui vient nous raconter comment Harley Quinn en est venue à adopter une coupe iroquoise. Non, ce n’est pas une blague. On nous propose un changement de look qui ne durera pas, mais qui devrait être à l’origine, je l’imagine, de quelques produits dérivés pour engraisser davantage la Warner qui tient là sa poule aux oeufs d’or. Toujours est-il que ce joyeux bordel qui nous sert d’épisode nous montre la belle péter des plombs, parler avec des personnages secondaires inutiles, et l’on a droit à une méchante milliardaire qui réduit des gens en esclavage sexuel, et au Red Tool qui fait son Deadpool façon hard discount. Le cahier des charges est rempli, et le lecteur moyen devrait frôler une fois de plus l’overdose. Harley Quinn ne se renouvelle pas, mais vend par paquets : DC voit-il un intérêt à remanier la formule ? Absolument pas. Alors si vous espérez un peu de changement, n’achetez pas ce titre.

Aux premières pages, on pourrait s’attendre au pire ; à nouveau la Terre semble attaquée de partout, destruction etc – et on se demande « encore » ?? Surtout que Bryan Hitch nous balance là dedans sans prévenir. On suppose que c’est « just another day » pour la Justice League, mais le numéro ne se concentre (heureusement) pas là dessus, mais sur l’après. Que font les membres de la super équipe une fois le devoir accompli ? C’est ce que veut explorer Hitch en racontant la vie de ses héros lorsqu’ils sont au repos, mais on se rend compte que ce repos n’est que factice et que la scène d’introduction a sûrement laissé des séquelles aux membres de la Ligue. Pourquoi pas, au moins ça nous change un peu de ce qu’on a pu voir, mais l’écriture n’est pas forcément des plus fines, et le rendez-vous entre Jessica et Barry prend une place assez importante. Au moins permet elle de voir rapidement les petits soucis. Au niveau graphique, on souffle du chaud et du froid, les deux artistes n’apportant pas la même finesse à leur trait, on a de très belles planches qui cotoient du très discutables. Au final, et c’est toujours dommage, mais le titre Justice League n’est toujours pas l’incontournable qu’il pourrait être. On peut dire à Hitch de se bouger un peu ?

Le crossover continue. Une fois de plus amis fans de Grayson, j’espère que vous avez lu Detective Comics et Batman afin de comprendre pourquoi notre héros a cette… forme. Le reste de mon avis part du principe que oui, sinon, arrêtez de me lire, et allez rattraper votre retard avant de venir ici. Car oui, l’épisode ne se comprend qu’en lisant le reste du crossover.

On sent d’ailleurs que le scénario prend un coup d’accélérateur et ce n’est pas plus mal car on s’approche de la fin. Pas de grande surprise sinon, on reste dans l’exacte construction que l’épisode précédent. De bons dialogues et répliques. Encore le triangle de confiance entre Batwoman, Batman et Nightwing. La première réussit là où Nightwing échoue, imposer son action. Finalement, on ne ressent pas d’évolution dans la relation Batman/Nightwing. Par contre, les relations qu’entretiennent Batwoman et Clayface avec Batman sont vraiment bien écrites et même originale pour Clayface. J’aime voir ce personnage utilisé de la sorte. Et Duke fait ce que Nightwing ne semble plus faire, tenir tête à Bruce. Je regrette l’époque Dick/Damian.

Au dessin, toujours le même que précédemment. Il fait le job, mention spéciale à son Dick sautant de l’immeuble. Après, je n’aime vraiment pas son style. En dehors de ça, il gère l’action et les décors. Par contre, un masque est rajouté sur le visage de Dick à un moment où il ne devrait pas en avoir, peut-être la faute du coloriste qui, hormis ce détail, donne une belle ambiance. En parlant de masque, la remarque où il trouve le nouveau aurait été drôle s’il n’avait pas tout le costume changé. Dans le même sujet, pas de raccord avec l’épisode de Batman quant à l’état vestimentaire de Claire. Genre de détails qui m’énerve… Le twist final est intéressant, surtout si on n’est pas habitué aux idéaux de Strange.