Review Express VO – Rebirth Semaine #16

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Wonder Woman #6
Le Top de la semaine

  • New Super-Man #3
Le Flop de la semaine

  • Teen Titans #24

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

Retrouvez à ces liens les critiques complètes de la semaine : 

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

ASTRO CITY #38

review ASTRO CITY #38

Scénario : Kurt Busiek Dessins : Brent Anderson

Les années 20, des justiciers masqués, une secte cherchant à accomplir un rituel ancien… Cette semaine, Kurt Busiek met en place tous les ingrédients pour un bon trip pulp à l’ancienne et c’est un peu le problème. Si les amateurs du genre apprécieront de retrouver tous les archétypes qui peuplent ce genre d’histoire, il faut reconnaître un réel manque d’originalité à cet épisode. Evidemment l’auteur fait preuve d’un savoir faire qui n’est plus à prouver en matière d’écriture pour créer une atmosphère et un univers assez intéressant. Cependant il se contente de mettre en page les figures classiques du genre sans chercher à en faire autre chose. Impossible alors de ne pas se dire qu’on a déjà lu des histoires de ce style plus ou moins à l’identique des dizaines de fois ailleurs. Heureusement pour ce chapitre, Brent Anderson est de retour aux dessins pour servir des planches pleines de vie et de détails. Malgré tout, et même si on sent que les deux compères se sont bien amusés avec ce chapitre, ça reste un peu léger face aux standards habituels pour Astro City.

– n00dle

Note : 6/10


BEYOND DC UNIVERSE

DC COMICS : BOMBSHELLS #60-61

review DC COMICS : BOMBSHELLS #60-61

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : Mirka Andolfo

Malgré la splendide couverture de Marguerite Sauvage, on assiste dans cet arc en Afrique un essoufflement certain de l’histoire de Marguerite Bennett. L’incursion de Cheetah dans l’univers, associé à une forme de magie occulte et de totems animaux (pour Vixen) a beaucoup de mal à passionner, et les facilités d’écriture de Bennett, qui passe ici en mode automatique (oh, voilà Hawkgirl qui construit une Batmobile en une nuit !) pour faire progresser les choses, mais malgré le charme, comme toujours, des dessins de Mirka Andolfo, il n’y a pas grand chose d’intéressant à se mettre sous la dent. Peut-être serait-il bientôt temps de passer à autre chose ?

– ArnoKikoo

Note : 6/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FIVE #39

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FIVE #39

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Mike S. Miller

L’intrigue de ce numéro est extrêmement confuse, il semble que le “Flashback” qui précédait n’en était pas vraiment un, mais nous montrait plutôt, sans nous le préciser, l’univers des “gentils” du jeu (rappelez-vous du mode scénario). Retour donc cette fois dans l’univers du “régime” de Superman, alors que Catwoman vient révéler à ce dernier l’emplacement de la base secrète de Bruce Wayne… Les quelques pages de ce numéro sont simplement là pour créer un peu de suspense avant un affrontement final inévitable. C’est loin d’être transcendant et l’on sent que l’on tient là un numéro de meublage. De même, les motivations de certains personnages sont franchement troublantes et l’on a l’impression que la série s’est vraiment perdue en route. Vivement la fin. Graphiquement, c’est plutôt de bonne facture, ce qui vient nous aider à accepter un peu mieux la chose, et à ne pas fuir à grandes enjambées.

– Zeppeli

Note : 4,5/10

SCOOBY APOCALYPSE #5

review SCOOBY APOCALYPSE #5

Scénario : Keith Giffen, J.M. DeMatteis Dessins : Howard Porter

Bon la situation est simple, imaginez le Scooby-Gang en train de survivre à des hordes de monstres dans un Mall américain, façon Dawn of the Dead de George Romero. Voilà ce que nous propose ce numéro. C’est toujours aussi bien écrit et les personnages sont superbement caractérisés. On en apprend un peu plus sur leurs personnalités et l’on s’attache très facilement à eux. Rien ne contredit ce que l’on sait de leurs versions classiques et l’on sent que l’équipe créative respecte parfaitement le produit d’origine. On regrettera cependant le fait que l’intrigue principale n’avance pas beaucoup et que l’on ne nous parle absolument pas de ce que nous révélait le cliffhanger précédent. Mais on a droit à des scènes franchement réussies et à une ambiance absolument prenante qui nous aide à oublier ce petit défaut relatif (puisque de nombreux comics actuels ont tendance à le faire). En ce qui concerne la partie graphique, c’est totalement intouchable et l’on a droit à de très belles planches et à un character design impeccable, ce qui contribue à la réussite qu’est ce titre, qui mérite clairement d’être mis entre toutes les mains, nous prouvant alors qu’il est possible de réussir une histoire dans ce genre surexploité qu’est l’apocalypse zombie.

– Zeppeli

Note : 8/10

WONDER WOMAN ’77 #27

review WONDER WOMAN '77 #27

Scénario : Amanda Deibert Dessins : Christian Duce

Suite et fin de cet arc en deux parties qui met en scène notre héroïne dans l’espace, alors qu’elle a pour mission de sauver des astronautes et des cosmonautes (révisez votre géopolitique si vous ne connaissez pas la différence entre les deux) des griffes de mystérieux aliens. Le récit est plutôt distrayant et se montre plutôt riche en action et en séquences kitsch dignes d’un véritable épisode du show TV. On a d’ailleurs droit à une nouvelle transformation WTFesque de l’amazone, dont je vous laisse la surprise. Le numéro n’est pas dénué de sens et a le bon goût de s’achever sur une petite morale assez bien sentie. Le tout est servi par un dessin efficace, même s’il est à des années lumières de la qualité graphique des plus grands titres actuels. Wonder Woman ‘77 reste ce petit produit visant un public de niche, mais il serait dommage de passer à côté si vous aimez les ambiances rétro.

– Zeppeli

Note : 6,5/10


DC UNIVERSE

ACTION COMICS #963

review ACTION COMICS #963

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Patrick Zircher

Numéro assez intéressant, mais malheureusement mal développé, pour Action Comics cette semaine. On nous parle enfin un peu de ce “nouveau” (qui sait ?) Clark Kent sans pouvoirs qui ne serait pas Superman. Le personnage reste totalement mystérieux, mais son traitement a de quoi intriguer. En effet, Luthor, nouveau propriétaire du Daily Planet, décide de prouver au monde que Kent n’est pas Superman, et que la version New 52 du Boy Scout n’avait fait qu’emprunter l’identité du journaliste, ce qui peine à convaincre le grand public. On sent à la fois une volonté de laisser une porte ouverte à un retour du statu quo classique du “Clark Kent est l’identité secrète de Superman”, mais ce n’est pas fait de façon grossière et l’on se demande toujours qui est ce Clark. La question est d’ailleurs partagée avec l’actuel homme d’acier, qui entend obtenir quelques réponses. Malheureusement, rien d’important ne nous est révélé cette semaine.

– Zeppeli

Note : 6,5/10

ALL-STAR BATMAN #2

review ALL-STAR BATMAN #2

Scénario : Scott Snyder Dessins : John Romita Jr., Declan Shalvey

Le « road trip » un peu forcé entre Batman et Two-Face se poursuit dans ce numéro où Snyder nous offre un véritable festival de super-vilains de seconde zone, qui doivent constituer un bon amusement pour John Romita Jr., mais dont la présence n’est que peu développée (les textes de présentation ont l’intérêt d’être assez drôles) pour une histoire qui, pour le moment, file en ligne droite comme le train sur lequel se passe l’histoire. A côté, Snyder nous place une sous-intrigue qui fait un teasing certain sur la relation entre Jim Gordon et Batman/Bruce Wayne même si on a du mal à y croire vu la situation présente. La narration a d’ailleurs tendance à se révéler confuse, en passant sans cesse à divers moments temporels – et ce n’est pas le back-up qui vient surtout confirmer le lien de ce titre avec la continuité du run de Snyder pendant les New 52 qui va changer la donne. Graphiquement en tout cas, c’est un plaisir de voir John Romita Jr. s’amuser à reprendre plein de figures du Batverse au fil des pages, avec quelques petits ratés ça et là (notamment à la colorisation) mais dans l’ensemble, c’est un régal visuel.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

BATGIRL & THE BIRDS OF PREY #2

review BATGIRL & THE BIRDS OF PREY #2

Scénario : Julia et Shawna Benson Dessins : Claire Roe, Roge Antonio

Meilleur que le précédent, ce numéro présente l’équipe dans le même mélange d’action et consolidation où l’argument du premier arc se résume à souder les liens des héroïnes tout en donnant à Batgirl un rôle important dans une intrigue personnelle. Pas si mal écrit, quelques tournures sont efficaces et l’équilibre des caractères se trouve mieux que par le passé (où Huntress était neuneu au possible, ce qui est agaçant et pour un personnage parachuté dans un ancienne caractérisation qui ignore ici tout de l’écriture qu’elle revêtait dans Grayson – la faute à Alan Moore, ce vil toxicomane), et sans avoir les enjeux de Detective Comics, la série récupère un esprit de liant avec le Batverse global tout en refusant explicitement de n’en être qu’une annexe de plus – ce qui reste plus ballsy et mieux fichu que les tentatives de séries au forcing de type « créons un quartier inédit de Gotham pour Batgirl, ce sera plus simple et tellement plus sympa ». Aux dessins, Claire Roe fait le job malgré ses visages souvent loufoques et ses nanas à la stature de catcheuse, mais même sans accrocher on peut être content de ne pas tomber dans le cliché de femmes seulement sexy. Encore que je me demande si Black Canary n’a pas eu une carrière dans l’Ultimate Fighting après avoir lâché le micro. Bref, réussite dans l’ensemble, entre le très correct et le bon.

– Corentin

Note : 7,5/10

DEATHSTROKE #2

review DEATHSTROKE #2

Scénario : Christopher Priest Dessins : Carlo Pagulayan, Larry Hama

Tout n’est pas à jeter dans ce numéro mais si Christopher Priest semble avoir des idées, l’exécution dans cette première histoire est somme toute assez laborieuse. Des flashbacks inutiles en introduction, une certaine confusion par moments et encore quelques tournures grossières dans l’écriture des dialogues… que cela ne vous fasse pas fuir non plus, et si cette histoire du genre thriller (avec quelques incursions pour nous rappeler qu’on est dans un univers super-héroïque partagé) a l’avantage d’être plus réfléchie et bien moins nanardesque que ce qu’on nous a proposé avant, je peine encore à réellement m’intéresser à ce que Priest veut nous raconter. Tout en reconnaissant qu’il exploite bien les différents éléments du background du personnage pour façonner un tout cohérent. Au niveau des dessins, ça fonctionne toujours très bien avec Pagulayan, qui réalise des planches fort agréables, aidés par l’esprit de mise en page de Larry Hama. Quelques fulgurances d’ultra-violence (sans trop en faire non plus) viennent à nous rappeler qu’on lit du Deathstroke, et c’est vrai que de ce côté là, il n’y a pas beaucoup de titres DC actuels qui osent aller aussi loin. C’est un côté qui peut s’apprécier également.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

DETECTIVE COMICS #940

review DETECTIVE COMICS #940

Scénario : James Tynion IV Dessins : Eddy Barrows, Eber Ferreira

Il sera difficile de parler du contenu de ce numéro sans spoiler, même si la couverture est largement équivoque. James Tynion IV conclut son premier arc avec un évènement tragique – en mode « Oops ! DC did it again » qui va secouer toute l’équipe menée par Batwoman, et le Chevalier Noir lui-même, et ce à plusieurs niveaux. Le numéro offre un vrai lot de sensations avec des scènes touchantes, vraiment (il y a un certain sens du détail par l’artiste Eddy Barrows), et une révélation finale qui en plus d’être surprenante, est certaine d’avoir de nombreuses répercussions par la suite. Et ça ancre également le titre dans l’histoire échafaudée par le DC Universe : Rebirth tout en soulevant de nombreuses interrogations par la suite. Après ce qu’on a pu voir dans Action Comics il y a deux semaines et certaines déclarations, les deux titres historiques de DC prennent un nouveau tournant et on en attend plus dans les enjeux éditoriaux de ces séries.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

EARTH 2 : SOCIETY #16

review EARTH 2 : SOCIETY #16

Scénario : Dan Abnett Dessins : Angel Hernandez

Alors que les derniers numéros de cette série étaient de plus en plus ennuyants, Dan Abnett réussit à apporter une conclusion à cet arc de façon favorable – et surprenante, en se permettant de re-distribuer les cartes dès le mois prochain. Quelque part c’est un soulagement de voir le titre débarrassé de son héritage post-Convergence et des égarements de Daniel H. Wilson avec toujours la même thématique passéiste qui revenait sans cesse. Même si l’ensemble de ce numéro donne encore l’impression de faire du remplissage, mais il fallait bien arriver à quelque chose. Il y a donc une once d’espoir pour le futur, même si Earth 2 : Society pourrait s’arrêter ici et continuer avec une nouvelle série pour s’en démarquer. Ce ne sera pas le cas et on attendra donc le prochain numéro avec une curiosité certaine (ce qui n’avait plus été le cas depuis de longs mois). Aux dessins, rien de spécial à reprocher à Hernandez qui réussit à rendre des planches assez appréciables, l’artiste ayant un style assez anguleux qui rappellera Jorge Jimenez.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

GREEN LANTERNS #6

review GREEN LANTERNS #6

Scénario : Sam Humphries Dessins : Jack Herbert, Will Conrad

Conclusion un peu rapide du premier arc ce mois-ci, avec l’accomplissement de Jessica Cruz en vraie Green Lantern et nouvelle dynamique entre les deux partenaires qui s’annoncent. Malgré une première moitié vraiment répétitive (Sam Humphries joue toujours sur les mêmes aspects des personnages – qui gardent au moins une certaine constance) et une sorte de happy ending un peu long, l’auteur installe les éléments des prochains arcs, qui devraient apporter un peu de renouveau (du moins, pour une première partie) par rapport au côté classique qu’on a eu jusque maintenant. En revanche au niveau des dessins, on souffle le chaud et le froid et si je ne saurais associer les planches à chacun des deux artistes présents, il y en a un qui s’en sort clairement mieux que l’autre. Dans l’ensemble, Green Lanterns #6 se lit sans déplaisir mais il manque encore quelque chose pour en faire une vraie attraction pour les fans du GLverse.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

HAL JORDAN & THE GREEN LANTERN CORPS #4

review HAL JORDAN & THE GREEN LANTERN CORPS #4

Scénario : Robert Venditti Dessins : Ethan Van Sciver

Robert Venditti poursuit sa saga cosmique avec le Green Lantern Corps cette semaine dans un numéro qui prend son temps pour mettre en avant ses personnages en offrant à toutes les principales figures de son intrigue un petit moment sous les projecteurs. Si l’auteur tient justement plutôt bien la caractérisation des personnages, il peut aussi faire quelques maladresse gênantes (Guy Gardner qui éclate une canette sur son front pour montrer que c’est un dur, really ?!). Il n’empêche qu’il se dégage un vrai potentiel même si ça reste à l’état de promesse pour l’instant. Dans l’ensemble, Venditti parvient quand même à installer une atmosphère propre à faire ressentir des enjeux importants en jouant avec les archétypes du space opéra, tout en cherchant à revenir aux fondamentaux de l’univers qu’il utilise. Sur ce point également, le numéro fait ce qu’il faut pour avoir un vrai parfum ‘Green Lantern‘ mais comme beaucoup de séries estampillées Rebirth, il se dégage une impression de déjà-vu. La faute a une prise de risque minimum dans la narration. Aux dessins, Ethan Van Sciver continue d’imposer sa patte sur cet univers dans son style habituel. Un style maîtrisé, musclé qui apporte la touche « gros blockbuster qui tâche » à l’ensemble. Dans le genre, Hal Jordan & The Green Lantern Corps demeure un divertissement honnête qui, certes, ne cherche jamais à aller au-delà les attentes du lecteur mais qui ne déçoit pas, non plus, si on accepte ce postulat.

– n00dle

Note : 7/10

NEW SUPER-MAN #3

review NEW SUPER-MAN #3

Scénario : Gene Luen Yang Dessins : Viktor Bogdanovic

New Super-Man est définitivement le titre outsider qui se révèle être une (très) bonne surprise. En transposant le concept du Superman et de la Justice League dans un autre contexte, et avec des rapports différents entre les membres, le folklore (dans le texte, et visuel) chinois et ce mélange d’humour et d’action, Gene Luen Yang nous propose un récit dynamique, drôle et léger sans perdre non plus d’un certain sérieux, avec des personnages qu’on a vraiment envie de suivre tout du long. Aux dessins, Viktor Bogdanovic continue sur sa lancée et nous en donne vraiment pour les yeux avec des personnages aux expressions travaillées, un bon sens du découpage et de la mise en scène, et une action bien dynamique. Définitivement bon alors qu’on ne l’attendait pas forcément, New Super-Man est à découvrir, vraiment !

– ArnoKikoo

Note : 8,5/10

RED HOOD AND THE OUTLAWS #2

review RED HOOD AND THE OUTLAWS #2

Scénario : Scott Lobdell Dessins : Dexter Soy

Il faut croire que l’effet Rebirth a du bon même sur des titres comme Red Hood & The Outlaws, qui reste encore très plaisant à suivre sur ce second numéro. Artemis est présentée aux lecteurs et les interactions avec Jason Todd sont explosives, avec un humour qui fonctionne – Scott Lobdell se perfectionne petit à petit. Même au niveau de l’histoire, la balance entre second degré et sérieux est assez bien maîtrisée, alors qu’on attend de voir comment le dernier membre de notre Dark Trinity va s’intégrer au reste du groupe. Sans prise de tête, Red Hood se révèle assez divertissant, et il faut bien entendu mentionner les dessins de Dexter Soy qui sont, et je le dis depuis le début, un atout depuis le début. J’espère vraiment que le travail qu’il réalise ici lui servira de tremplin pour illustrer des titres avec plus d’exposition chez DC.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

SUICIDE SQUAD #2

review SUICIDE SQUAD #2

Scénario : Rob Williams Dessins : Jim Lee, Ivan Reis

Ce n’était pas un coup d’essai : manifestement, la flemme de Jim Lee sur Suicide Squad est confirmée, bien que le ratio de pages rendues soient supérieures (en nombre, après, on peut parler qualité). Et si comme au premier numéro c’est la seconde partie qui remporte l’intérêt, avec un délire de Boomerang plutôt bien foutue, la première pose au moins un cliff de fin plus séduisant qu’à l’introduction de la série. C’est déjà ça (et ça fait suite à Superman/Wonder Woman sous Soule donc, on est contents). Maintenant, l’écriture globale reste très problématique : les passages narrés derrière l’écran de contrôle de Waller sont peu séduisants, appuyant sur un côté badass et « description d’une mort probable à laquelle personne ne croit » complètement pas utile, avant le cirque habituel de vannes hors de propos, lancés en tir groupé en espérant qu’une ou deux fera effet sur un coup de bol. C’est lourd et parfois grotesque (exemple, la vanne du boomerang réutilisée trois fois dans le même numéro), et le dessin de Lee fait assez peu honneur à cet artiste capable de beaucoup mieux. Pour le moment la série est une énorme déception qui sent l’intention éditoriale monétaire et le travail bâclé et prévisible, même si ce cliff pourrait casser la moyenne. Déconseillé à ceux qui en auraient, comme beaucoup, déjà marre de la formule.

– Corentin

Note : 4,5/10

SUPERWOMAN #2

review SUPERWOMAN #2

Scénario : Phil Jimenez Dessins : Phil Jimenez

Difficile d’être complètement conquis avec la tournure des évènements prise dès le début de cette série, même si on voit clairement les intentions de DC Comics derrière, qui n’aura pas voulu tenir cette position de « il y a deux Lois & Clark sur Terre » très longtemps. Le titre est néanmoins agréable à regarder (Phil Jimenez est un très bon artiste) et a ce sentiment de Girl Power à tous les niveaux, puisque les personnages principaux (héros et antagonistes) sont féminins, alors que l’auteur utilise des personnages qui sont tous forts de caractère, et sait éviter pas mal de clichés. Je suis resté assez surpris sur la révélation finale (surtout pour des questions de continuité, en fait) mais la tournure prise par Jimenez est assez convaincante pour revenir le mois prochain.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

TEEN TITANS #24 – Dernier numéro !

review TEEN TITANS #24

Scénario : Tony Bedard Dessins : Ian Churchill

Difficile de parler de Teen Titans #24 sans entrer dans des territoires propices au spoilers, pour rester en surface, disons que Tony Bedard cherche par tous les moyens à offrir un numéro hautement émotionnel. Le problème c’est qu’il fait ça avec un manque total de finesse qui pousse ce Teen Titans #24 à faire dans le pathos, à enchaîner les clichés et à tomber dans la facilité pour essayer de faire pleurer dans les chaumières. Forcément, à trop vouloir forcer le trait, l’effet inverse se produit et l’auteur ne parvient jamais à émouvoir, ni même à faire en sorte que l’on se sente concerné par la situation finale. D’autant plus que Ian Churchill se contente d’illustrer sagement une succession de scénettes sans trop chercher à en faire plus. Il ne reste, alors, plus qu’à se satisfaire du fait que les Teen Titans version New 52 (même si ça ne veut plus dire grand chose), c’est fini ! Espérons que ça mette fin, en même temps, aux années de galères pour ces personnages. Allez, Ben Percy on croit en toi !

– n00dle

Note : 4/10

THE FLASH #6

review THE FLASH #6

Scénario : Joshua Williamson Dessins : Carmine Di Giandomenico

Je ne vous cacherai pas que, malgré un run qui semble sur la pente ascendante en terme de qualité, Joshua Williamson ne m’avait pas encore convaincu sur The Flash. Si ce numéro ne vient pas me faire oublier tous mes doutes, il est tout de même le coup de boost dont la série avait désespérément besoin. Il est, par exemple, rassurant de voir que la grande révélation de cet épisode est bien gérée. Non pas parce qu’elle se révèle vraiment surprenante (les lecteurs les plus attentifs pouvaient déjà sentir les choses depuis quelques temps) mais parce que cette révélation fonctionne organiquement au sein d’un récit enfin vecteur d’émotion et qui permet de comprendre ses héros et de ressentir de l’empathie envers eux. Si l’écriture n’est toujours pas parfaite, certaines réactions de personnages semblent trop forcées afin d’aller dans le sens du récit, cet épisode vient confirmer que l’auteur semble avoir trouvé son tempo en accélérant le rythme jusqu’à une confrontation finale qui a plutôt de l’allure. De l’allure, en effet, et c’est largement du fait de Carmino Di Giandomenico qui s’en donne à coeur joie sur les effets visuels dès que l’histoire s’emballe. Il y a bien toujours quelques pages un peu brouillonnes ou moins travaillées mais l’ensemble tient la route. Deux ou trois idées de découpage venant même faire leur petit effet. Au final et après un départ timide, le travail de Williamson sur Flash apparaît enfin à la hauteur avec ce numéro. Il n’y a donc plus qu’à espérer que la suite soit du même niveau.

– n00dle

Note : 7,5/10

WONDER WOMAN #6

review WONDER WOMAN #6

Scénario : Greg Rucka Dessins : Nicola Scott

Wonder Woman : Year One continue cette semaine et sans forcer Greg Rucka continue d’apporter un nouveau souffle aux origines de l’héroïne. Même si tout ça tient moins de la réinvention que de la remise à plat des origines de Diana, l’auteur parvient à créer un récit fascinant en montrant l’Amazone sous un jour différent de ce qu’on a l’habitude de voir. Tout en restant un personnage fort, il se dégage une certaine fragilité de sa caractérisation. De plus, en injectant petit à petit des éléments importants de la mythologie du personnage, Rucka parvient à rendre hommage à la grande histoire de Wonder Woman tout en imposant une narration organique. Certes, il faut se contenter d’un rythme plutôt lent, d’autant plus qu’on sait plus ou moins où cela va nous mener. Néanmoins, l’intelligence générale déployée par l’auteur pour créer un univers intéressant fait la différence. La force du travail de Rucka, finalement, c’est qu’il se souvient que derrière l’archétype, derrière l’icône et ce qu’elle représente, il y a un personnage avec lequel on doit pouvoir s’identifier. Là où la plupart des auteurs se reposent, avec facilité, sur le mythe Wonder Woman, lui se souvient que derrière tout ça, il y a Diana. Même en se montrant assez sage en terme de composition de pages, Nicola Scott participe aussi à faire ressentir l’humanité qui se dégage du personnage principal grâce à son travail sur les expressions faciales et notamment au niveau des yeux. L’alchimie entre Rucka et Scott est, finalement, à l’image de celle entre les deux protagonistes centraux alors que l’auteur laisse son artiste en raconter autant avec les dessins que lui avec les mots. Bref, la série Wonder Woman arrive déjà à son sixième numéro et c’est toujours la grande classe.

– n00dle

Note : 8/10

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ArnoKikoo

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14 Commentaires
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The Bat
7 années il y a

Vraie question : doit-on juger un numéro en tant que tel ou plutôt par rapport à son apport dans un arc ?

BigDRim
BigDRim
7 années il y a
Répondre à  The Bat

Sachant que tu achètes le numéro, c’est lui que tu juges, pas la collected edition qui sortira 6 mois après.

The Bat
7 années il y a
Répondre à  BigDRim

Je n’ai jamais parlé de TPB. Je veux juste savoir si la part implication d’un numéro dans un arc est à prendre en compte pour le juger. Je ne parle pas de juger l’arc. C’est différent.

BigDRim
BigDRim
7 années il y a
Répondre à  The Bat

Oui mais comment peut-on juger l’implication d’un numéro dans un arc si celui ci n’est pas fini ?

The Bat
7 années il y a
Répondre à  BigDRim

Dans le sens où si un numéro est surchargé d’action ou, au contraire, complètement en est dépourvu peut-on vraiment lui reprocher cette caractéristique par exemple ?

cosmos
7 années il y a
Répondre à  The Bat

Je dirais que c’est un peu des deux. Qu’est-ce que le numéro t’a fait ressentir en lui-même *et* par le fait qu’il arrive après d’autres numéros. Pour un numéro qui ne représente qu’un gros combat par exemple : est-ce que tu espérais que l’intrigue avance enfin et en fait non ça a été que du fight, ou est-ce qu’au contraire le titre a fait monter la tension dans les épisodes précédents et que le conflit tant attendu éclate enfin ?

mavhoc
7 années il y a

Globalement on sent que c’est une bonne semaine ! Même si je vous trouve un peu dur avec plusieurs titres, Action Comics, par exemple, parvient à changer totalement son rythme, sa narration, ses enjeux, par rapport à l’arc précédent. Je le trouve, pour cela, très appréciable dans le sens où ça enlève tout sentiment de répétition. Le graphisme, qui plus est, colle totalement à l’ambiance et offre une sorte de touche Romita Jr. qui n’est pas pour me déplaire.
De la même manière, je trouve l’écriture de Detective Comics très forte sur le plan émotionnelle, si on peut regretter sa facilité par moment, je la trouve, au moins, extrêmement bien exécutée. Puis cette fin est absolument incroyable et offre de belles promesses éditoriales !
De même, pour Hal Jordan, je trouve que le titre parvient à redorer un peu le blason de Sinestro, nuançant les horreurs provoqués par son Corps. Et Guy Gardner ne me paraît pas poussif en cela qu’il me semble faire cela pour montrer qu’au-delà d’être un dur, il est ce que Sinestro appellerait un irréfléchi alors que ça montre, au contraire, sa droiture. Pour autant ce n’est pas parfait bien sûr.
Puis Wonderwoman, comme dit, c’est très bon encore et toujours. Mais n00dle oublie peut être de souligner une autre qualité géniale de ce récit : parvenir à faire des ponts avec The Lies, notamment autour de Cheetah. Pour moi ça rend ce comics encore plus délicieux !

Bref, une superbe semaine :)

placebo
placebo
7 années il y a

S’il faille vraiment attendre 2 ans avant de voir la conclusion de l’intrigue Rebirth (sous-jacente dans plusieurs séries) et ce que DC prévoit pour

[SPOILER]

Tim Drake suite à Detective Comics (et suite au dernier numéro de Batman Beyond aussi évidemment, c’est sûr que ce n’est pas une coïncidence)… ça va être long.
En fait globalement je trouve que DC réussit à mettre petit à petit la hype pour ce futur grand event même si on ne s’intéresse pas spécialement à ce qui peut arriver à Tim. J’ai hâte de voir quel pourra bien être l’enjeu apporté par les personnages de Watchmen à ceux du DCuniverse classique, et pourquoi Tim spécialement devrait y avoir un rôle (à moins qu’il ne fasse juste office de demoiselle en détresse si on peut dire comme ce fut le cas de Nightwing dans Forever Evil).

Rebirth, aussi opportuniste qu’il soit, fait un bien fou à certaines séries en particulier et à DC de manière générale. Pourvu que ça dure.

stingrayfell
stingrayfell
7 années il y a
Répondre à  placebo

Es ce que Batman Beyond c’était mi à jour par rapport au DCYou et à la mort du Superman New52 ?

Vittorini
7 années il y a

Mes respects à Noodle qui aura enduré TT jusqu’à la fin :(
Sinon, bien d’accord pour Flash, ça décolle enfin, et ça fait plaisir !

Billy Batson
7 années il y a

J’ai pas suivi Teen Titans jusqu’à la fin contrairement à Noodle, du coup question : les évènements de cette série ne rentrent-ils pas en contradiction avec ceux de Detective Comics ou il est dit que TT se déroule avant ?

Winterwing
7 années il y a
Répondre à  Billy Batson

Teen Titans se déroule avant jusqu’au #23. En revanche, le #24 de cette semaine revient sur les évènements de Detective #940 ;)

mavhoc
7 années il y a
Répondre à  Winterwing

Histoire de faire vendre un peu ce dernier numéro :p

Flycatcher
Flycatcher
7 années il y a

En lecture automatique sur Earth-2 depuis plusieurs plus d’un an, curieux pour le coup de voir ce qui nous attend dans le prochain numéro…
Quant à Wonder Woman, c’est vraiment une petite tuerie. La sensibilité à fleur de peu avec laquelle Rucka écrit le personnage est exceptionnelle.

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