Review VF – Batman Univers #7

Les points positifs : Un numéro assez agréable Une fin d’arc reussi pour Son Of Batman Grayson garde de l’intérêt pour les fans purs et durs Les points négatifs : Heavyweight un peu lourd… Batgirl, franchement pas au top, et même les dessins suivent la tendance !

Découvrez nos avis sur le Batman Univers #7 qui fait l’impasse sur Detective Comics pour nous offrir le premier numéro de Robin War le crossover inter Robin. Donc nous vous livrons nos analyses et je vous souhaite bonne lecture !

Batman #46

• Scénario : Scott Snyder – Dessins : Greg Capullo – Colorisation : FCO Plascencia

Le Bat-Chappie affronte le Dr Bloom, dont on ne sait encore rien des motivations profondes, tandis que Bruce Wayne prend du bon temps sous la douche avec sa fiancée et que Duke Thomas, affublé d’un masque de luchador, enquête sur les origines du fameux docteur chez Le Pingouin. Vous l’aurez compris, de la bagarre, des pièges gros comme des maisons, une vague enquête, mais pour le fond on repassera… L’effet « Heavyweight » commence un peu à lasser et on aimerais bien retrouver Batman. Surtout quand on se retrouve avec un numéro dont on a l’impression qu’il fait traîner les choses exprès.

Capullo signe encore un magnifique numéro dont il a le secret. Les couleurs de Plascencia passent du bleu et rose pour la nuit a une explosion de couleurs pour les scènes de Bruce Wayne. Les dessins et la colorisation sont vraiment fantastiques. Bref on on à ras la casquette du Bat lapin et du Dr Bloom. Rendez nous Batman.

Robin, Son of Batman #6

• Scénario : Patrick Gleason – Dessins : Patrick Gleason,– Colorisation: John Kalisz

C’est la fin de la tournée de Damian pour réparer ses méfaits de l’An de Sang. Et c’est un numéro basé sur la rédemption et la paix. En effet Damian semble faire la paix avec lui même, avec Personne et avec sa mère à qui il fait un beau cadeau. mais Gotham requiert sa présence… C’est un magnifique numéro qui clôture un arc qui ne m’aura pas toujours convaincu, mais je dois dire qu’il aura eu le mérite de l’originalité et d’une histoire finalement assez intéressante. Le final en tout cas est vraiment bon.

Les dessins de Gleason sont magnifiques, les cases sont bourrées à craquer de détails et les couleurs de Kalisz viennent parfaitement rehausser le tout. C’est vraiment un super numéro qui clôture un premier arc réussi, Gleason aura finalement donné le meilleur de lui même sur le début de la série, pas exempte de tout reproche, mais qui reste assez intéressante. Pourvu que ça dure !

 Batgirl #46

• Scénario : Cameron Stewart, Brenden Fletcher – Dessins : Babs Tarr – Colorisation:  Serge Lapointe

Je pourrais dire que je suis assez mitigé quant à cet épisode mais en réalité c’est plus par rapport à toute la tournure de la série. En tant que fan de longue date des personnages de la Bat-Famille, je remarque la volonté des auteurs à faire voler Barbara dans son propre univers tout en lui faisant tourner autour d’elle des personnages ressemblants à ceux qu’on avait l’habitude de lui trouver autour mais qui ont leur propre série, le tout dans un aspect série CW avec des enjeux socio-politiques engagés… ah mais en fait, c’est tout à fait cet effet. Je fais une pseudo série Batman qu’on appelle Arrow. Néanmoins, ça reste relativement bien écrit. Attention, lecteurs habitués et qui aiment la série, tous les ingrédients s’y retrouvent et la lecture reste tout à fait fluide et plaisante. A la fin, j’étais diverti de suivre les aventures de mon héroïne préféré (j’attends quand même qu’elle retourne tourner autour des « vrais » habitants nocturnes de Gotham City).

Je disais bien écrit, mais aussi bien dessiné et j’apprécie le style de Babs Tarr. Toutefois, elle avait donné un air méchant à Frankie lorsqu’elle s’étais greffée le lien neural comme si elle allait être un méchant alors que pas du tout. On remarquera que soit je suis perspicace (je n’ai pas lu la VO) soit c’est cousu de fil blanc, mais entre la fatigue étrange de Barbara qui perd la mémoire, l’apparition fantomatique quand elle se couche (qu’elle associe à un cauchemar) et le rappel qu’elle possède elle aussi des implants cybernétiques. A cela on rajoute que Barbara avait créé une I.A. basée sur elle-même dans un précédent arc, je me dis qu’elle semble piratée. En bref, peu innovant scénaristiquement, style graphique plaisant, le tout reste toujours divertissant et n’est-ce pas ce qu’on recherche aussi? Et attention, Spoiler, il y aura un team-up ;p .

Grayson #13

• Scénario : Tim Seeley, Tom King – Dessins : Stephen Mooney – Colorisation: Jeromy Cox

Absence du dessinateur habituel, je ne le citerai pas pour ne pas comparer Stephen Mooney qui a la lourde tâche de remplacer à chaque fois. Pourtant, son style graphique colle bien à l’aspect super espion. Chaque visage possède sa caractéristique. L’agent 1 a un visage bien a lui et n’est pas juste une version bronzée de Grayson. Les scènes d’action s’améliorent surtout si on compare avec le précédent numéro sur lequel il a officié (le #7). La double page action est belle, dommage que la forme du fascicule en France nous empêche de bien en profiter au centre. Les ambiances sont bien restituées avec en plus l’aide des couleurs de Jeromy Cox toujours présent au poste. L’utilisation de l’implant Hypnos avec l’illusion et la manipulation est amusante à voir.

Dans l’intrigue, Dick cherche des informations sur l’Agent 0 et c’est exactement ce qu’il va trouver. Et bien plus, malheureusement pour lui. Tout en nous montrant un flashback sur qui sont les vrais méchants. L’intrigue fait un bon en avant en s’intéressant plus à ces derniers qu’à Dick Grayson. On retrouve toujours la patte des scénaristes dans l’écriture avec leur soucis de la continuité et du détail. C’est agréable pour les fans. Notre sado-maso préféré est toujours de la partie avec ses bonnes petites répliques. Le duo Grayson/Tiger me plait toujours autant. L’idiot et Tigrou. Lecture agréable et très fluide.

 Robin War #1

• Scénario : Tom King – Dessins :  Khary Randolph,  Alain Mauricet, Jorge Corona, Andres Guinaldo, Walden Wong– Colorisation : Chris Sotomayor, Emilio Lopez, Gabe Eltaeb, Sandra Molina

Je suis Robin, Je suis Robin… On fait face ici à un sacré problème identitaire, puisque tout le monde est Robin. Introduction des personnages et d’un élément déclencheur assez violent, surtout pour du comics populaire. On assiste à la rencontre de tous ces Robin, officiels comme officieux. Un grand potentiel se dégage de cette situation, un esprit assez Millerien s’en dégage avec la scène d’introduction, comme avec ce gang. C’est assez violent, même s’il est difficile de comprendre le pourquoi de tant de réactions de la part de multiples personnages à ce moment précis, y compris de la police puisque ce gang agit depuis déjà quelques temps (on retrouvera les débuts dans le prochain Hors-Série de Batman Univers pour mieux comprendre tout ça).

Khary Randolph est un artiste impressionnant, sous la baguette de Tom King les angles de vue rendent certaines scènes spectaculaires. En parlant de spectaculaire, on sent dans l’écriture le désir de chercher cette sensation, ce qui arrive jusqu’à nuire au numéro. Le trait de l’artiste donne au titre une forme d’homogénéité entre l’esprit jeune des Robin et le rendu visuel. Un bien beau numéro sur un twist final bigrement efficace. Pourvu que la suite soit tout aussi agréable.