Silver Age of Nonsense #1 – World’s Finest : Super Sons et féminisme

Au cours du traditionnel pèlerinage de la rédaction vers Strasbourg pour présenter offrandes et victuailles à notre bien aimé pontife, le grand banquet qui suivit fut l’objet de quelque discussion. « Und sie, mein guter Corentin, commença Arnaud en penchant vers moi un regard suspicieux, was haben Sie für September geplant ? ». Dans un Allemand impeccable (c’était dans les conditions requises pour le job), je lui présentais le projet suivant : après avoir scruté quelques numéros empreints de l’absurdité du Silver Age des comics DC, pourquoi ne pas consacrer un papier à une série de numéros choisis, exemples parfaits de cette mentalité passéiste ?

Acquiesçant à ma demande en hochant la tête d’un air entendu, notre cher souverain plongea une main gourmande dans un bol de bretzel et ordonna la suite des festivités. Après le sacrifice humain annuel, Zeppeli sortit une Goudale du frigo et nous bûmes jusqu’à l’aube devant un replay de Top Chef spécial cuisine à l’huile, avant le cantique et les vêpres. Le lendemain, une messe fut prononcée avant les pains au chocolat, et nous reprîmes le TGV vers la civilisation loin de l’odeur de bouse et de mariages incestueux qui embaume la région en cette période de l’année.

Bref, au rendez-vous de la rentrée, différents papiers vous accueilleront sur le site et cette chronique, spin-off des Showcase habituels, sera donc consacrée à cette époque où les super-héros obéissaient à un autre dogme éditorial, et où l’idée qu’on s’offusque d’un pub pour des sucreries devait déjà bien faire marrer. Alors que la BD Américaine de cette période était encore souvent tourné vers un lectorat enfantin, on peut maintenant tous rigoler ensemble en comprenant pourquoi la génération d’avant a aussi bien vécu les années Reagan et la peur nucléaire – quand tu tombes là-dedans dès l’enfance, forcément, ton sens de l’absurde a tendance à s’ajuster.


World’s Finest #233 – « World Without Men »

Bob Haney, Dick Dillin, John Calnan

World’s Finest #233 est déjà en soi une entorse au titre de cette chronique, intervenant cinq années après la clôture historique de ce que les théoriciens du comics appellent le Silver Age. On a tendance à définir cette période comme la relance des héros traditionnels chez DC Comics avec de nouvelles versions des itérations classiques apparues pendant les années ’40. Chez Marvel, c’est aussi à cet âge que se fera l’apparition des premiers super-héros, qui s’en sortiront globalement avec plus de sérieux que certaines séries DC, soutenues dans un inexplicable aplomb éditorial à faire du grotesque, voire des extensions plutôt douteuses sur le plan moral ou idéologique.

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La série World’s Finest est cependant l’une des quelques unes à avoir survécu aux vagues d’annulations post-Seconde Guerre Mondiale et post-Comics Code. Après avoir passé la Guerre à boiter d’infâmes nazis, BatmanRobin et Superman, figures de proue de la série et galvanisés par la conscience de faire partie de la première nation au monde, durent trouver comment occuper leurs années de retraite dans ce monde nouveau débarrassé de la pensée fasciste et de l’impérialisme Japonais, ces pourritures qui ont osé couler nos splendides bateaux (à la fois, Ben Affleck joue dans le film Pearl Harbor, donc : me dites pas que c’était pas calculé). S’ensuit en amont des débats houleux qui occuperont les parents concernés d’Amérique qui voient d’un mauvais oeil l’admiration de leurs enfants pour ces splendides colosses musculeux et impeccablement moulés dans des complets collants/justaucorps plutôt suggestifs (on ne rigole pas avec la psyché), World’s Finest s’oriente d’elle même vers un élan plus enthousiaste et quotidien dans la nation des héros.

De sympathiques parties de pêche au gros sur le fleuve Mississippi, une ou deux compètes de roller derby, des ballades de tandem et les fameux duels phalliques qui inspireront plus tard Hollywood à voir s’opposer Batman et Superman (vous avez le résumé de quelques uns dans la chronique Showcase, ça cause de mutations, d’aliens et de super-cerveaux) tout en n’oubliant pas les inévitables passages « sauvons la femme blanche en danger » indispensables à la mise en scène de l’héroïsme rayonnant : bref, c’était chouette et y avait des gâteaux, mais on se demande bien ce que ça pouvait bien essayer de raconter d’inédit.

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Or, parce que la série demeure ce vestige de l’ère passée, parce que la mode lancée par Shazam est aux familles super-héroïques et qu’en définitive, la procréation est aussi un truc sympa à faire le dimanche après-midi, apparaît rapidement le besoin de lancer les premiers Super Sons, qui apparaissent à l’état d’enfants dans World’s Finest #154. Un numéro tout en nuances où le petit Clark Jr. taquine son camarade de jeu Bruce Jr., cette loque humaine qui n’a même pas de super-pouvoirs comme papa. Remarquez la subtilité de ce choix de prénoms, et vous comprendrez tout de suite mieux le calvaire de ce pauvre James Tynion IV.

L’idée mettra un certain temps à être réutilisée, mais finalement, dans le numéro #215DC s’attaque à la saga des Super Sons. Celle-ci se concentre sur le voyage des bambins devenus de jeunes hommes dans l’Amérique des années ’70, un road-trip mêlé de voyage initiatique où chacun des deux fils reprend le costume et l’identité de son père, pendant que Robin part pleurer dans un coin (il t’a jamais aimé, Dick. Jamais). Après quelques mésaventures, ce numéro #233 continue l’exploration de la nation fantasmée par des auteurs au firmament de la criminalité urbaine, de la défaite au Vietnam et des premiers chocs pétroliers. En toute logique, le numéro prend une allure politique et sociale majeure, qui redéfinira les concepts des – mais non, haha, vous savez très bien que c’était débile depuis le début. Vous avez lu les paragraphes précédents ou bien ?


WORLD'S FINEST COMICS 233 003

World Without Men voit les jeunes héros arriver dans un village perdu au milieu des forêts et des marais de « quelque part, mais on ne sait pas trop où », ce fameux lieu de rencontre essentiel aux aventures des super-héros de l’époque utile aux auteurs pour présenter une localisation barbare et étrange sans avoir à injurier directement les habitants de la Louisiane (en France, je vous laisse choisir la région arriérée et sauvage de votre choix). Après avoir traversé le fleuve sur le transbordeur d’un vieil Américain sans doute pas du tout né d’une union incestueuse, les héros partent vers une ville fantôme contre les indications de leur guide, qui les prévient dans un rire sardonique que « attention, là-bas, ça craint ». « N’écoutons pas ce cliché de film d’horreur déjà ringard à notre époque, Clark Jr.. Mon pragmatisme naturel ne m’avertit d’aucun danger » rétorque Bruce Jr. avant de se précipiter vers l’inévitable péril qui justifiera la couverture et le bonus trimestriel d’un actionnaire New-Yorkais.

Sur le chemin, les Super Sons tombent sur une pancarte où un oeil (semble-t-il, féminin) observe la forêt, tel une affiche de Big Brother dans un roman de George Orwell. « Probablement une publicité pour du mascara », pense Clark Jr, et non ce n’est pas moi qui ai rajouté cette réplique à d’innocentes fins humoristiques. Le chemin du van de voyage des jeunes héros s’arrête quand, sur la route, ils aperçoivent l’échoppe d’un forgeron isolée et entrent demander leur chemin. Surpris, ils trouvent à l’intérieur et en plein travail une femme superbe et en déduisent que le forgeron est une forgeronne (?), ce qui interloque Clark Jr. qui lui propose immédiatement son aide, parce que, hé, mais tu vas te faire mal poupette, enfin. « Bas-les-pattes, symbole phallique, lui rétorque la jeune fille, courroucée. Aucun homme n’a le droit de me toucher ! ». Sans comprendre cette réaction, les deux héros reprennent leur chemin et arrivent rapidement à la fameuse ville fantôme finalement fort peuplée de Belton, où se produit le même scénario.

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Ni déserte ni abandonnée, la ville semble n’être occupée que de femmes (« beautiful chicks », comme le remarque l’oeil aiguisé et détective de Bruce Jr.), toutes travailleuses et à l’ouvrage dans les tâches du quotidien municipal. Une policière arrive et remarque que nos deux sympathiques gaillards sont mal stationnés. Elle leur assigne une amende de 500 dollars, somme conséquente pour Bruce Jr. qui a après tout parfaitement le droit d’être fils de milliardaire et super rapiat (ça va même assez bien ensemble, regardez Picsou), et va tenter de négocier avec l’agente dans un flirt sans pression. « Vil pachyderme reproducteur, ce comportement patriarcal sied bien à ceux de ton espèce » lui répond l’officière ulcérée. Le maire de la ville, évidemment une femme elle aussi, est interpellée par l’altercation. Sa réaction sera de soutenir la police dans ce grand complot fasciste tendance MLF heureusement dénoncé avec vigueur par l’auteur manifestement sain et ouvert d’esprit de la série.

Au fil de la discussion, le nom de Big Sister Cybil intervient, et apparaît auprès des héros comme l’autorité supérieure en charge de la ville et de ses lois. Ce serait elle qui aurait proclamé qu’aucun homme n’était le bienvenu à Belton, et que le tarif exorbitant des amendes était une mesure dissuasive pour ceux qui pourraient s’approcher de la ville (l’oeil est aussi une référence clés en main à 1984, et je suis ravi de retrouver cette influence géniale dans ce qui est, déjà, un bouleversant moment de BD à ce stade de la lecture). Au loin, une jeune charpentière au travail sur la réparation d’un toit glisse et se retrouve suspendue à une corniche. Clark Jr. tente de la sauver mais est arrêté par la policière, qui interdit qu’aucun homme ne touche sa « soeur », car il pourrait la contaminer avec son odeur de bière et de cambouis. L’interdiction de toucher les femmes de la ville est un autre arrêté de la Big Sister, ce qui aura un rôle plus tard dans l’intrigue, parce qu’on est sur du grand scénario. Le temps que l’équipe d’intervention officielle n’arrive, la jeune ouvrière avait lâché prise, et était morte en s’écrasant sur le sol, victime des risques qu’elle encourait en accomplissant un travail d’homme, logiquement plus dangereux et inadéquat pour un être féminin. Mh, ce sous-texte est d’une subtilité brumeuse…

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Furieux, Bruce Jr. s’irrite contre ces règles stupides, et caresse le projet de ramener à la raison cet agaçant cortège de Femen avant-gardiste et pas du tout seins nus par une bonne paire de taloches, tel le héros viril et dominant qu’une éducation menée par Batman et Alfred l’ont amené à devenir (cela dit, pendant que papa orchestrait avec tatie Catwoman les parties de jeu SM du jeudi dans la Batcave, qui s’occupait des gosses ?). Refusant de reconnaître l’autorité pourtant supérieure de ce réservoir de testostérone ambulant et toujours bien coiffé, le maire met les deux héros aux arrêts dans la prison locale. Là, ils retrouvent d’autres hommes qui sont eux aussi, pour la plupart par hasard, arrivés à Belton sans espoir de retour. Ils apprennent de leur bouche que certains autres auraient même été tués, et là, franchement, je pense qu’on peut dire que la coupe est pleine.

Dans le bureau municipal, la maire et la policière discutent cependant du bien fondé de leur action. « Avons nous eu raison de condamner sans procès ces deux emballages de spermatozoïdes musclés et dominateurs ? » s’interrogent-elles, avant de décider d’une même voix que la parole de Big Sister Cybil est absolue et incontestable, parce que même une femme émancipée a besoin de soumission (ben si, la preuve). Après avoir entendu cette échange grâce à son ouïe surpuissante, Clark Jr. décide avec son ami de s’évader et de trouver cette instance d’autorité féministe afin de la confronter, et de lui expliquer le bien fondé du patriarcat si l’occasion se présente. Le périple les mène vers les marais, où un monolithe que Kubrick n’aurait pas renié domine les femmes de la ville en pleine cérémonie du cycle menstruel (non, je rigole, en fait c’est l’enterrement de la charpentière de ce matin). L’immense oeil perché dans l’édifice scande en mémoire de la morte que, finalement, c’est triste mais mieux vaut mourir que d’accepter l’esclavage du monde masculin.

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Suite à ce discours, la gourou(e) commande aux femmes de tuer les Super Sons découverts, ce que les deux officières municipales sceptiques refusent de faire à la dernière seconde. Pour punir ces rebelles, Cybil les hypnotise et les transporte à l’intérieur même du monolithe. L’intrigue prend alors une tournure inattendue, quand pour sauver les deux femmes Batman et Superman juniors les suivent à travers le même passage, qui débouche sur une sorte de micro-dimension où ils sont accueillis par une armée de crocodiles géants (social et politique, je vous ai dit). Tout à coup, révélations et patatra : Cybil leur apparaît, et ce charismatique leader d’opinion se trouve finalement n’être qu’une alien(e) exilée sur Terre – celle que vous avez sur la couverture – condamnée à fuir sa planète par ses semblables, parce qu’elle était ? Super moche, et ne me dites pas que c’est cruel, vous faisiez pareil au lycée. Dans un plan de revanche machiavélique, Cybil a donc décidé sur sa planète d’accueil de se venger sur les jolies filles en les transformant en esclaves lobotomisées. Tremble, Simone de Beauvoir, tu n’avais finalement rien compris au pourquoi du comment.

Le numéro se conclut sur l’élan classique des héros, qui battent le méchant et le condamnent à retourner dans son monde d’origine cerclée par une prison de miroirs où elle passera le reste de sa vie seule, à contempler sa propre laideur chaque fois qu’elle ouvrira les yeux (ce qui est, finalement, de la torture en fait). Après avoir appris que le seul remède à l’hypnose de Cybil était le contact avec le genre masculin, ce qui était la raison première de l’interdiction des hommes au contact et au droit de cité, Bruce Jr. trouve la solution pour remettre ces innocentes victimes de pensées malsaines dans le droit chemin en distribuant à tout le monde une bonne séance de roulage de pelle (« Haha, Bruce, mais quel fripon », s’esclaffe Clark Jr. devant cet accent de viol collectif soudain et inattendu). Le monde put enfin dormir tranquille et serein, débarrassé de l’ignominie féministe. Les femmes prirent maris, firent des enfants et purent reprendre une vie heureuse et épanouissante faite de cuisine, de courses et de repassage. Merci, Super Sons.

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En définitive, on peut finalement interpréter ce numéro comme une critique en aval des dangers du fanatisme quel qu’il soit (mais on ne va pas le faire, faut pas déconner non plus). L’exemple de ce récit est cependant assez illustratif du regard que l’époque moderne peut porter sur cette période où tout était encore permis. Assimiler le féminisme à une forme d’hypnose, commandée par un esprit de secte et menée par une femelle frustrée de ne pas correspondre aux canons de beauté, autant de codes qui choqueraient à l’heure actuelle plus prompte à réagir à la moindre entrave aux droits fondamentaux des genres généralement méprisés par l’ancien modèle social.

Mais, s’il existe et existait déjà à l’époque de vrais auteurs et aussi de vraies femmes pour porter les causes et messages importants, on peut s’interroger sur le bien fondé de ce genre de lectures entre les mains des gosses de l’époque. Quoi que la série World’s Finest, presque depuis sa création, ait toujours été une sorte de gros délire patriote ou absurde, l’aspect humoristique ou parodique qui en naît est évidemment à prendre aujourd’hui au second degré. On remerciera les éditeurs d’avoir su éparpiller au fil des décennies suffisamment de bizarre et de n’importe quoi pour nourrir l’imaginaire moderne, et pour ne pas avoir empêché la lutte féministe d’exister et d’avancer en parallèle. On peut aussi remercier les vendeurs de drogues de l’époque de facturer si peu, et d’avoir permis à d’honnêtes lecteurs modernes d’avoir aujourd’hui le droit de rétrospectivement se marrer un grand coup. A la prochaine pour de nouvelles aventures !

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22 Commentaires
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Winterwing
7 années il y a

C’est excellent ! Ce premier numéro est bien choisi, c’est drôle, y a du troll et on apprends même quelques trucs ! ^^ Impatient de voir quels seront les prochains numéros à y passer ! Y a tellement de perles ! (Suggestion : Action Comics #301 (je crois) aka la fois où Supergirl s’est tapé Comet the Super-horse)

Ares
Invité
Ares
7 années il y a

Superbe idée de chronique ! :D

Brutal Destr0y333r
Brutal Destr0y333r
7 années il y a

Whao oO

Billy Batson
7 années il y a

Des parties de jeu SM le jeudi dans la Batcave ? Hmm ça doit être diablement intéressant.
En tout cas pas aussi intéressant que de lire cette chronique qui était extrêmement sympathique.
Vivement le prochain numéro ! :D

The Bat
7 années il y a

Tout simplement géniale comme chronique avec une intro qui révèle enfin les dessous de DCP. J’ai hâte de lire la suivante. Question : est-ce que ça sera régulier ou au fil de tes envies Corentin ?

Sledgy7
Éditeur
7 années il y a

Je suis outré par ton intro qui nuit à l’image de notre belle région.

Le reste, g pa lu.

Skully
Skully
7 années il y a

Je confirme, l’Intro est moyenne.. Ce bashing contre l’alsace.. c’est super lourd

Skully
Skully
7 années il y a

haha ( tu espère bien) Une private joke tu le fais dans un sms , pas dans un article déstiné a être lu par le plus grand nombre,
j’ai bien compris le second degrès, il m’as même fais rire les 3 premières fois ou tu a «  »clashé l’alsace »
Je me dois juste de préciser que Strasbourg n’est pas l’endroit reculé et profondément allemand que tu décris,
il y en a des villages comme sa, tu vois je suis même objectif..
et tu peux changer de registre humoritique ce n’est pas interdit ;) je met un smiley pr que tu comprenne l’ironie.

Skully
Skully
7 années il y a

J’en déduis que tu prend bien la critique et que tu sais te remettre en question, on avance, ou pas.Dommage !

Skully
Skully
7 années il y a

A ce que j’ai vu je ne suis pas le seul à me plaindre mais vive la mauvaise fois hein ^^. Après on veut faire de l’humour et on peut être a coté, ça arrive ce n’est pas si grave, ce qui est vraiment drôle par contre c’est de débattre de région sur un site de comics.Si tu ne te sentais pas concerné, tu n’aurai pas répondu a mon premier message.Encore moins aux autres. Je t’oblige a rien du tout, même pas tes vannes ratés hein. Je te jure que je répond chaque fois avec un grand sourire pour ma part. Tu es tellement plus drôles quand tu ne le fais pas volontairement ! Continue tu régale

Skully
Skully
7 années il y a

Rhooo^^ je t’ai vexé ! Ce n’était pas le but et je ne t’ai pas insulter, je ne me permetterai pas, j’irai même jusqu’a dire que j’aime bien te lire ! (même ces commentaires). Je me permettais de te faire un commentaire sur ton intro. Ta réponse et ton expliquation comme tu dis ne manquais pas de second degrès non plus.Après si tu as le monopole du second degrès excuse moi de t’avoir blessé. Mon sentiment d’accomplissement ne se fais pas par ces commentaires, je te rassures, même si j’imagine que c’est du second degrès sa aussi et non de la méchanceté de ta part. Et si être un dur c’est oser te répondre,évite certain quartier d’alsace ^^ tu pourrais être surpris ^^ (haa second degrès quand tu nous tiens)

ArnoKikoo
7 années il y a
Répondre à  Skully

Bon, allez, on arrête là.

Comme l’a expliqué Corentin, c’est juste de l’humour vis-à-vis de moi même parce que je suis de Strasbourg – et ça me fait rire, et je contrôle (presque) tout ce qui est publié donc si ça passe c’est que j’estime que c’est pas bien vexant. Après ça peut ne pas te faire rire, mais pas la peine d’en faire un tel échange là dessus – c’est pas le propos de l’article, y a tellement plus à échanger sur le Silver Age et ses histoires folles. T’as pas trouvé ça drôle, no souci, pas la peine d’insister 30 ans non plus ;)

Skully
Skully
7 années il y a

Corentin se répete bcp et met vite des étiquettes c’est dommage ! Je remercie la maturité d’Arnokikoo,Voila la réponse que j’attendais! Dans le respect et sans mépriser la personne en face. A écouter l’autre on dirait que c’est moi qui ai commencé ^^. Ce n’est vraiment, mais vraiment pas mon genre de troller, regarder les autres commentaires que j’ai pu publier. Je ne parlais pas de régions mais bien de comics ! Promis je stop la sur ce sujet , ou je suis bien d’accord on a perdu trop de temp,

The Bat
7 années il y a
Répondre à  Skully

Y a quand même plus intéressant comme sujet de discussion, au vu de l’article, qu’une private joke entre un rédacteur et son rédac chef (ça fait très sérieux ^^).

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