Review Express VO – Rebirth Semaine #13

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Detective Comics #939
Le Top de la semaine

  • Wonder Woman #5
Le Flop de la semaine

  • Wacky Raceland #3

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

Retrouvez à ces liens les critiques complètes de la semaine : 

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

CLEAN ROOM #11

review CLEAN ROOM #11

Scénario : Gail Simone Dessins : John Davis-Hunt

C’est beau. C’est vraiment très beau, et si DC devait avoir un peu de vision dans l’usage de ses artistes Vertigo, donner un contrat exclusif à John Davis Hunt et son coloriste serait un ajout conséquent sur une régulière plus en vue. Parce qu’en terme d’intrigues, Clean Room reste un foutoir pas si joyeux, où un peu tout ce qui s’est fait dans le cinéma d’horreur de la grande époque (la seconde) se mélange sans qu’on comprenne le récit abouti. Monstres de la finance, fanatiques religieux, horreur, possession, portail démonique et whatnot, avec les mêmes dialogues crus et une espèce de parure sexy ou violente souvent peu justifiée – n’interprétez pas ça mal, l’ensemble se lit bien et l’histoire reste intéressante. En revanche, le manque d’originalité générale et la difficulté de l’histoire a avoir su s’arrêter au bon moment pose un petit problème : Clean Room traîne en longueur et continue d’empiler sur une résolution qui aurait dû être trouvée depuis longtemps. L’auteure se perd. Et c’est dommage.

– Corentin

Note : 6,5/10

LUCIFER #9

review LUCIFER #9

Scénario : Holly Black Dessins : Lee Garbett

Le sort des enfers est en jeu dans ce numéro de Lucifer, qui continue d’explorer le background mythologique de la série. Le récit est intéressant et nous invite à nous poser toujours plus de questions, à mesure que l’on se sent de plus en plus déstabilisé au fil de la lecture. C’est franchement bien écrit et l’on est intrigué par ce monde peuplé d’anges et de démons aux affaires “politiques” complexes, dignes de grands récits de fantasy. On sent que le satu quo va être lourdement secoué, comme le laisse imaginer le cliffhanger, ce qui devrait renouveler l’intérêt que l’on peut porter à ce titre. Cependant, on est toujours loin du niveau du volume précédent, et l’on n’atteint pas la qualité littéraire d’un Sandman… Mais soit, à l’échelle du Vertigo actuel, c’est tout à fait intéressant et les dessins sont suffisamment réussis pour contribuer à l’ambiance de la série de façon efficace. Lucifer est donc un titre à suivre, si vous avez encore envie de croire en Vertigo de nos jours.

– Zeppeli

Note : 7/10

RED THORN #10

review RED THORN #10

Scénario : David Baillie Dessins : Meghan Hetrick

Le titre Red Thorn s’attarde ce mois-ci sur l’un de ses personnages secondaires, tout en nous dévoilant davantage d’informations sur l’antagoniste éponyme. Sans être transcendant, le récit parvient à donner un peu plus d’épaisseur à son univers et l’on commence à comprendre un peu Thorn, qui se montre plus intéressant qu’à son habitude. On peut toutefois regretter le fait que le numéro ne nous livre en fait pas beaucoup de nouvelles informations et ne fasse pas réellement avancer l’intrigue, d’autant plus qu’on ne voit qu’un petite partie du casting dans ce dernier… C’est cependant assez distrayant pour passer quelques minutes et le graphisme se montre assez convaincant pour tenir en haleine le lecteur au long des 20 pages proposées. Sans être un comic-book incroyable, Red Thorn nous propose une histoire sympathique et agréable à suivre, qui manque cependant de profondeur pour pouvoir prétendre se hisser au même niveau de qualité que ce que proposait son imprint auparavant…

– Zeppeli

Note : 6/10


BEYOND DC UNIVERSE

DC COMICS BOMBSHELLS #58

review DC COMICS BOMBSHELLS #58

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : Marguerite Sauvage

On remonte un peu dans le temps, en 1936, et on change de personnages, pour nous présenter dans l’univers Bombshells la Vixen, qui est ici une athlète reprenant le rôle du célèbre Jesse Owens aux jeux olympiques. C’est donc elle qui va représenter fièrement sa nation, aidée de sa petite amie (double scandale pour l’époque !) – et qui va tomber sur quelque chose qu’elle n’aurait pas dû trouver. Marguerite Bennet livre un récit assez simple et rempli de symboliques, qui est surtout aidé par le retour – enfin ! – de Marguerite Sauvage aux dessins. Ses personnages sont superbes, l’envie d’une commission vous arrache à chaque page ; seuls peut-être certains animaux semblent montrer que l’artiste n’est pas à l’aise partout, mais qu’importe. Avec la colorisation qui va, on est une nouvelle fois charmé par les Bombshells sur papier.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FIVE #36

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FIVE #36

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Mike S. Miller

Injustice nous propose cette semaine un épisode fort peu intéressant, puisqu’il ne repose que sur la mission de Deathstroke, censé récupérer des informations chez l’ennemi, le régime de Superman, pour le compte de Batman et Luthor. Voilà, c’est tout. On a droit à des pages extrêmement convenues et à une utilisation franchement expéditive de certains personnages emblématiques du DC Universe. Le titre se complaît dans ses propres clichés et l’on assiste encore à quelques pages de comics très dark, qui ne proposent pas grand chose d’autre que des combats violents et une intrigue pseudo-politique qui stagne depuis des mois. Dommage de voir que le statu quo est devenu totalement statique…

– Zeppeli

Note : 3/10

WACKY RACELAND #3

review WACKY RACELAND #3

Scénario : Ken Pontac Dessins : Leonardo Manco

… Bon. Les Fous du Volant, c’est un dessin animé qui parle de pilotes hauts en couleurs, avec des véhicules marrants et des mésaventures rigolotes. Le vilain Satanas et son acolyte canin Diabolo, comme le Coyote, posent des pièges sur le parcours, mais échouent misérablement quand même – voilà. Maintenant, Wacky Raceland : c’est une série post-apo où on te promet des courses de voitures, sauf qu’en fait elles sont remplacées par des combats contre des zombies, des kaïjus et des catastrophes naturelles (“oh, cool !”, non, même pas). Les bagnoles parlent, les personnages d’origine grec font des références à l’Antiquité – parce qu’ils sont grecs, cherchez pas – le méchant pas vraiment méchant mais plutôt gentil flirte avec la nana badass mais canon mais badass (autrement, ce serait sexiste), c’est nul, mal dialogué et mal rythmé. Une série de courses de voiture sans courses de voiture, et la pire idée que DC ait eu, au delà de publier ça, aura été de mettre un bon artiste dessus au lieu de combler les trous graphiques des séries du relaunch qui n’ont pas cette chance.

– Corentin

Note : 2/10

WONDER WOMAN ’77 #24

review WONDER WOMAN '77 #24

Scénario : Amy Chu Dessins : Dario Brizuela

Funk, courses poursuites et espionnage communiste durant la guerre froide sont au rendez-vous dans cet épisode de Wonder Woman ‘77 qui se montre assez riche en action. Le rythme est très soutenu, et l’on pourrait regretter que l’intrigue ne soit pas plus développée, mais ça reste efficace et l’on retrouve le style de deux dernières saisons du show télévisé. L’ambiance est intacte et l’on se plaît à redécouvrir cette version de Wonder Woman d’un autre temps, qui conserve sa sympathie. Les amateurs de délires rétro, qui ne reculent pas devant le kitsch de certaines situations, seront comme d’habitude aux anges, alors que les autres resteront sur le carreau. L’arc qui se termine remplit donc son cahier des charges et l’on ne peut qu’espérer que la suite conserve le même niveau, pour consolider la place de ce titre dans la gamme digital first et montrer qu’il peut se hisser à la hauteur d’un Batman ‘66. Graphiquement, c’est plutôt joli et fidèle à l’esprit de la série TV d’origine, ce qui vient renforcer le charme de ce petit comic-book digital sans prétention.

– Zeppeli

Note : 7/10


DC UNIVERSE

ACTION COMICS #962

review ACTION COMICS #962

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Stephen Segovia, Art Thibert

Action Comics nous propose cette fois un duel fort peu original : Superman contre Doomsday, alors que de son côté, Wonder Woman est chargée de protéger Lois et Jonathan. C’est assez convenu, mais l’épisode est suffisamment rythmé et se montre assez riche en action pour convaincre son lectorat. Le combat est bien structuré et l’on s’amuse à suivre notre ami Superman alors qu’il affronte l’un de ses ennemis les plus dangereux. La caractérisation des personnages est aussi l’un des points forts de ce run et l’on prend beaucoup de plaisir à voir les différentes interactions entre tous les acteurs du récit. Lex Luthor se montre très intéressant et l’on a hâte de découvrir ce qu’il adviendra de lui, tant la direction prise dans ce titre est originale. On peut cependant regretter que l’abondance d’action vienne quelque peu nuire à la longueur des dialogues, qui sont bien vite expédiés, mais ça reste cohérent avec la visée de la série… En ce qui concerne les dessins, c’est très propre et la qualité du rendu est plus que décente, ce qui favorise l’immersion dans ce comic-book, qui est à classer parmi les plus réussis de la gamme Rebirth, si l’on n’en attend évidemment que ce que son titre nous laisse espérer.

– Zeppeli

Note : 7/10

BATGIRL #2

review BATGIRL #2

Scénario : Hope Larson Dessins : Rafael Albuquerque

Au premier contact, la relance de Batgirl était porteuse d’espoir. Un côté kitsch ou manga, un Albuquerque au trait un peu différent, de jolies couleurs et un éloignement de Burnside – chouette. Sauf que, on oublie : la Batgirl de Cameron Stewart a laissé une empreinte manifeste et profonde dans le personnage, désormais ciblé comme “le perso’ pour les ado’”, à conjuguer au féminin. Intrigue amoureuse, personnage paumé pas super maligne, une tentative de série de combat avec l’usage (bâclé et gâché) de MMA, un rythme qui se cherche et un Albuquerque déjà en perte de vitesse. Si les fonds vides du premier numéro étaient déjà un petit sujet d’inquiétude, le dessinateur ne cache pas ici sa tendance à bâcler. Problème là-encore : la série ne revient pas aux fondamentaux du personnage, ne se distingue pas suffisamment dans la tonalité générale pour séduire les déçus de Burnside et est loin d’être la meilleure proposition actuelle sur le relaunch en cours. Un gâchis, on espère que DC se souviendra du potentiel de son héroïne pour autre chose que du stéréotype.

– Corentin

Note : 4,5/10

DETECTIVE COMICS #939

review DETECTIVE COMICS #939

Scénario : James Tynion IV Dessins : Eddy Barrows, Eber Ferreira

Une fois de plus, Detective Comics réussit à convaincre. Les rapports entre les différents membres de l’équipe (qui fonctionnent un peu avec deux duos masculin/féminin – et deux outsiders) se complexifient, un devenir inédit – et peut-être funeste ? – se dessine pour Tim Drake, et on se plaît à suivre ce petit monde contre la redoutable ColonyJames Tynion IV maîtrise son script et réussit à doser doucement l’action avec des dialogues, qui sonnent juste, et même un peu d’humour (Clayface n’a jamais été aussi sympathique). De plus, Eddy Barrows a l’air de bien s’amuser sur ses planches, et si on peut regretter que Red Robin souffre d’un design pas génial, l’artiste continue de proposer des touches plus « peinture » à plusieurs endroits qui sont du plus bel effet, avec un réel effort dans la composition des pages, et des ambiances bien différentes, posées avec le souci d’attention du coloriste. Un vrai plaisir de lecture dont on attend vivement la suite !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

HAL JORDAN & THE GREEN LANTERN CORPS #3

review HAL JORDAN & THE GREEN LANTERN CORPS #3

Scénario : Robert Venditti Dessins : Rafa Sandoval

Robert Venditti sur Green Lantern, ça continue avec la suite de ce premier arc pour la période « Rebirth ». Forcément on retrouve les manies d’écriture d’un auteur qui nous sert encore une histoire assez décompressée. C’est problématique surtout qu’au lieu de poser des personnages bien définis et forts, Venditti continue d’attaquer son histoire en mode blockbuster bourrin. Si l’ensemble demeure assez divertissant pour faire passer la pilule, ce récit, stéréotypé, manque clairement d’originalité et surtout de finesse dans son traitement. Un manque de finesse qui se retrouve d’ailleurs parfois aux dessins. Si Rafa Sandoval se fait plaisir sur la partie artistique et fait d’ailleurs preuve de beaucoup de générosité, l’ensemble apparaît parfois trop fouillis. Néanmoins ce sont bien dans ses dessins que réside la plus grande force d’un numéro qui laisse traîner ses phases d’action sur la majeure partie des pages. Hal Jordan & The Green Lantern Corps  parvient quand même à faire le job pour délivrer une dizaine de minutes de divertissement mais rien de plus. Difficile, donc, de ne pas refermer ce chapitre avec une sensation de trop peu.

– n00dle

Note : 6/10

HARLEY’S LITTLE BLACK BOOK #4

review HARLEY'S LITTLE BLACK BOOK #4

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : William Tucci et autres

Soyons clairs, j’ai eu beaucoup de mal à lire ce comic-book. J’approche dangereusement l’overdose de la formule Harley Quinn proposée par Jimmy Palmiotti et Amanda Conner, et ce n’est pas cet épisode qui vient me sauver, loin de là. On y retrouve notre amie Harleen alors qu’elle se perd dans l’univers du titre Bombshells, et aide les héroïnes de ce monde à combattre les nazis. Voilà, c’est à peu près tout ce qu’il y a dire sur ce récit… On est en présence d’une série de gags de plus ou moins bon goût, qui voient l’anti-héroïne intéragir avec les personnages de la licence Bombshells (dont une version d’elle-même) et combattre les forces de l’axe… Rien n’est réellement surprenant et seul le lecteur qui découvrirait ici la formule pourrait prendre plaisir à cette lecture. Ce n’est toutefois pas complètement illisible et j’imagine que ceux qui n’ont rien contre l’idée de faire d’Harley une sorte de Deadpool chez DC devraient y trouver leur compte, mais c’est bien triste de voir un personnage aussi intéressant que l’ancienne psychiatre être traité de la sorte… Graphiquement, c’est tout à fait solide et le trait rend honneur à la licence Bombshells, bien que le style soit différent de celui de la série régulière. Ce quatrième numéro ne comporte donc aucune surprise, et ne mérite pas particulièrement que l’on s’y attarde, sauf si on est totalement fan de Nazisploitation…

– Zeppeli

Note : 4/10

TEEN TITANS #23

review TEEN TITANS #23

Scénario : Tony Bedard Dessins : Miguel Mendonca

La rentrée 2016 approche et plusieurs mois après le lancement de Rebirth, Tony Bebard poursuit son run sur Teen Titans sans qu’on ne sache vraiment pourquoi. Pour le coup, l’auteur balance un one-shot construit, et écrit, comme un épisode d’animé sans trop forcer son talent. On retrouve alors les défauts inhérents à ce genre d’exercice avec des raccourci narratifs, une résolution rapide, des enjeux pas vraiment inoubliables et surtout déjà vu mille fois. Forcément le tout semble très anecdotique et les deux cancres du fond qui suivent encore la série auront bien vite oublié cette histoire. Un aspect anecdotique qui se dégage aussi des dessins de Miguel Mendonca. Sans faire honte à la série, la partie artistique n’apporte rien de significatif au récit. Avec peu d’idées visuelles et un découpage extrêmement classique, l’artiste se contente d’illustrer le script de façon mécanique. Sans surprise, ce Teen Titans #23 se révèle donc moyen et sans grand intérêt pour les lecteurs qui ne seraient pas des fans hardcore du titre. Au moins, et ça n’a pas toujours été le cas pour cette série ces dernières années, on ressent un certain respect pour les personnages ici. C’est déjà ça…

– n00dle

Note : 5/10

THE FLASH #5

review THE FLASH #5

Scénario : Joshua Williamson Dessins : Felipe Watanabe

Je sais que la plupart d’entre vous aiment la série TV Flash, et qu’elle reprend pas mal de morceaux dans la biblio’ du personnage. Mais, vraiment, difficile de ne pas faire un rapprochement entre l’écriture du héros à l’écran et celle dans ce comics : ce qui partait bien, pour un récit d’abord attendu puis plus original que prévu, se transforme en l’affrontement (désormais gonflant) de Barry et d’un méchant speedster qui veut plus de vitesse, plus de speedforce, vole les pouvoirs des autres, blablabla. Le dessin est joli, la série sympathique, quelques moments sont agréables mais le lecteur ne paye pas pour retrouver en papier ce qu’il a à l’écran (et inversement) : ce comics semble construire quelque chose, mais on renifle l’intérêt éditorial à rapprocher les deux parutions assez simplement. Où sont les Rogues, les intrigues métaphysiques, le fameux “retour au classique” promis par DC avec un Barry, un Wally et une Iris ? Aucune de ces trois propositions ne se trouve pour le moment, on attendra la fin du premier arc pour voir si tout ça n’est pas qu’une jolie version enrichie d’un script avorté sur une chaîne à deux lettres – en gros, pas de critique cinglante, juste une inquiétude (parce sérieux, cette gangrène là, on a déjà subi).

– Corentin

Note : 7/10

TITANS #2

review TITANS #2

Scénario : Dan Abnett Dessins : Brett Booth, Norm Rapmund

Fin des numéros introductifs, cette fois, l’histoire commence, et de manière un tantinet directe. Apparition du problème en 2 pages, puis baston tout du long. Linda Park devient de plus en plus intéressante malgré ses pauvres dialogues. A moins qu’il ne s’agisse simplement du fait qu’elle sorte de sa présentation classique. L’équipe fait son retour, soudée du jour au lendemain. Alors que les numéros précédents étaient énervants pour l’aspect tire-larme du fait du retour de Wally. L’on semble oublier qu’il vient de revenir. Abnett semble chercher le bouleversement, mais aucune tension, aucune émotion ne ressort de son numéro. La lecture est des plus rapides, peu de dialogues, beaucoup d’action, Abrakadabra nous pond ses petits monologues pour ne pas trop perdre le lecteur et tenter d’expliquer que derrière tout ce bazard réside un minimum de logique dans l’emboîtement des éléments scénaristiques tenant presque sur une coïncidence. C’est bien là le défaut majeur du titre. Ses bases sont tout sauf solides, saupoudrées de dialogues dispensables. A la manière d’une série de la CW, on prend son mal en patience, et malgré tout les défauts du titre, la curiosité et l’espoir que le titre s’améliore nous poussent à lire. Un titre triste à voir lorsqu’on lit les numéros d’Aquaman du même auteur. Le plaisir tiré de ce numéro ne tient qu’à une forme de fan-service d’un univers perdu, d’un personnage que l’on espère reprendre son rôle,l’apparition de décors dans les planches de Brett Booth et une meilleure maîtrise des expressions faciales. Potentiel gâché, efforts vains, Titans est une équipe aux nombreuses difficultés. Dan Abnett ferait mieux de se concentrer sur un titre et livrer un bon travail, plutôt que de continuer à livrer des numéros vides de contenu.

– Watchful

Note : 4/10

WONDER WOMAN #5

review WONDER WOMAN #5

Scénario : Greg Rucka Dessins : Liam Sharp

La collaboration entre Greg Rucka et Liam Sharp se poursuit cette semaine dans un numéro qui approfondit encore le travail sur les personnages. Le terme collaboration est d’ailleurs bien adapté tant le scénariste et son artiste semblent très proches dans leur façon de travailler. Les dialogues, qui permettent toujours de poser une caractérisation brillante des personnages, de l’un sont mis en valeur par la mise en page précise de l’autre. Il se crée alors un rythme étrange mais fascinant, délivrant une tension de tous les instants sans pour autant que Rucka n’attaque ses enjeux de façon totalement frontal avant le dernier tiers du numéro. Sharp est donc lui aussi très en forme et apporte un réel soin pour retranscrire les émotions des personnages par son trait, tout en amenant un petit feeling « pulp » dans l’imagerie qu’il développe. Sans être aussi somptueux visuellement que l’arc illustré par Nicola Scott, quoique c’est souvent très joli, le travail de Sharp demeure primordiale dans la réussite de cet épisode. La partie artistique en révélant tout autant que les mots d’un Rucka qui a, alors, tout le loisir de se faire plaisir. Au final, alors que certains scénaristes peinent à livrer une bonne histoire de Wonder Woman, Rucka, lui, continue d’en balancer deux chaque mois.

– n00dle

Note : 8/10

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ArnoKikoo

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14 Commentaires
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Mocassin
Éditeur
7 années il y a

Je suis dégouté, AC n’a plus 10/10.

mavhoc
7 années il y a

Totalement en accord pour Detective Comics.
Pour Action Comics … 10/10 !

Flycatcher
Flycatcher
7 années il y a

C’est Sasha Bordeaux dans WW ou quelqu’un d’autre ?

spectra
spectra
7 années il y a
Répondre à  Flycatcher

J’ai cru comprendre que c’était elle pour ma part!! Effectivement le WW était génial, bien mieux que la partie concernant les origines je trouve.

Raptaman
Raptaman
7 années il y a

Il faut arrêter de lier les comics aux séries TV. Surtout Flash, va-t-il se retrouver avec une équipe de personnages random, servant à rien avec des intrigues gnangnantes ? Pauvre Flash :/ Et il faut aussi arrêter de filer un lien avec la SpeedForce à tout le monde, ça en devient ridicule…

Vittorini
7 années il y a
Répondre à  Raptaman

Ah, je vois qu’on a décidé de faire abstraction des années 90 ! Tu as bien tort ! En plus des Minikeums, on avait tout de même une poly-méga-flopée de Speedsters à n’en plus finir, ******* d’époque ! :D

Lerhak
Lerhak
7 années il y a
Répondre à  Vittorini

Impulse <3 <3 <3

Vittorini
7 années il y a
Répondre à  Lerhak

TMTC <3 <3 <3

Raptaman
Raptaman
7 années il y a
Répondre à  Vittorini

Au final, les speedsters on retient que ceux liés aux famille Allen et West. Barry et tous les bails avec les Thawne, ça je trouve ça intéressant. C’est juste que dans Flash New 52, y a déjà des histoires de personnes soudainement touchés par la SpeedForce, je pense juste qu’on peut raconter d’autres histoires avec Flash. Et sinon j’espère bien que Bart Allen réapparaîtra en Impulse (vu que le titre de Kid Flash est déjà pris).

Vittorini
7 années il y a
Répondre à  Vittorini

C’est pas forcément vrai. T’avais tout de même Mercury, les Quick, Garrick, Boomerang (le second) et tout un paquet d’adversaire, jusqu’à atteindre Chain Lightning où t’as facilement une trentaine de Speedsters, sinon plus. Après, je suis d’accord avec toi, sous bien des aspects cet arc fait furieusement penser à Reverse publié sous l’ère New 52. Mais ça demeure bien plus approfondi et intéressant que ce qui nous avait été proposé le temps d’un ou deux numéros. Quant à Bart, pour l’instant, je pense que c’est mort. DC ne sait absolument pas quoi faire de la génération Young Justice (qui était pourtant censée faire la transition, pré-New 52) et, à l’exception de Cassie, tous ses membres ont été remplacés. Et on a bien du mal à imaginer quelle pourrait être la place de Tim, Bart, Kon et Cassie dans ce nouveau DCU.

Vakarian
Vakarian
7 années il y a

Content de voir que Tim Drake est enfin remis en avant, après avoir été mis de côté depuis les New 52. Je n’oublie pas qu’il a été un formidable Robin pendant de très longues années. Mais bon si c’est pour le tuer, histoire de s’en débarrasser une bonne fois pour toute, c’est bof quand même.

mavhoc
7 années il y a
Répondre à  Vakarian

Je pense pas qu’ils vont le tuer mais le problème reste « que faire de lui? »
Je me permets de dire que l’on sent, notamment avec ce numéro, qu’il est dur pour le lecteur de s’impliquer autant au niveau émotionnel avec ce Tim Drake en 2016 qu’on pouvait en 2006… Si DC veut conserver ce Robin et nous donner envie de l’aimer, il faudrait réfléchir à une remise en avant de sa relation avec Batman.

Vakarian
Vakarian
7 années il y a
Répondre à  mavhoc

Complétement d’accord avec toi, les vieux lecteurs (en tout cas le vieux lecteur que je suis) reste très nostalgique du duo Batman-Tim Drake des années 1990-2000

Watchful
7 années il y a
Répondre à  mavhoc

Entièrement d’accord pour ce qui est de remettre le personnage en avant par sa relation avec Bruce. Mais que faire d’une relation (censée être une relation père/fils) absente depuis presque 6 ans ?

Actuellement, le personnage a cette chance d’avoir conservé ce titre, et l’éditeur semble essayer de conserver le personnage. Il reste cette possibilité qu’il se fasse tuer par l’éditeur tout de même, étant un sidekick de second ordre. Mais à vrai dire, Detective Comics, aussi agréable que le titre puisse être, regroupe ces sidekicks ne pouvant avoir leur titre solo.

Est-ce triste ? Pas vraiment vu ce que réussit à en faire Tynion IV.

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