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Les points positifs :
Les points négatifs :
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« My one decree to you is simple : achieve order through fear. » – Sinestro
- Scénario : Robert Venditti – Dessins : Rafa Sandoval – Couleurs : Tomeu Morey – Couverture : Sandoval, Tarragona, Morey
- DC Comics – Hal Jordan and the Green Lantern Corps #1 – 27 juillet 2016 – 32 pages – 2.99$
Hal Jordan est revenu sous son costume habituel de Green Lantern. Après le chapitre spécial Rebirth de Hal Jordan and the Green Lantern Corps très introductif. Nous voilà avec sa suite directe. Dernièrement, l’univers des Lanterns s’est éparpillé dans plusieurs séries. A savoir, une série concernant le Corps en lui-même avec deux titres à suivre : The lost Army et Edge of Oblivion, une série sur Sinestro et son Corps et enfin une série Green Lantern sur Jordan et sa vie de Lantern déchu. Soyons sincère, cette dispersion n’aura pas été bénéfique à l’univers. Les deux premières séries étaient très moyenne et faisaient série au rabais. Sinestro était bon et enfin Green Lantern n’aura pas convaincu tout le monde. Rebirth est arrivé, il est temps de joindre les séries un peu. Ce rassemblement commence ici, dans ce Hal Jordan and the Green Lantern Corps #1 ! Oui oui je sais, nous avons aussi Green Lanterns avec Simon et Jessica mais cette série est à part.
Nous commençons l’aventure avec Hal recherchant où est passé le Corps de la volonté. Cela peut diviser, mais il trouve plus ou moins sa réponse rapidement. On pourrait penser que c’est bâclé, sauf que non. On a un peu trop tiré sur le corde depuis longtemps, il est temps de passer à la vitesse supérieure. Il faut revenir à ce qui a fait le succès. Une bonne vieille guerre entre le volonté et la peur. C’est ce qui se profile ici. Graphiquement ce n’est pas plein de détails au niveau des costumes, comme on en a eu l’habitude. C’est plus épuré mais ce n’est pas une mauvaise chose. Les créations de Jordan changent également avec ce style. On passe à un vert moins lumineux mais avec plus de détails dans l’architecture quand on zoome dessus. Ce vert un peu plus sombre, nuance bien avec le fait que Jordan est seul, ou tout simplement pas le même que avant.
De son côté, Sinestro retrouve des forces, la mise en scène du début avec une image de Warworld fait totalement penser à du Star Wars ou une série de science fiction un peu kitsch avec le style » et pendant ce temps, à l’autre bout de la galaxie ». Sinestro est d’une beauté, du moins le Sinestro affaibli. Les traits du visages démontrent réellement une faiblesse mais qui ne touche que le corps et pas l’esprit. Son esprit est toujours là, son envie aussi. Sinestro revient et ça va être puissant. Le Sinestro requinqué arrive à moins me convaincre. Moins d’effort sur son physique. Des reflets sur sa coiffure foireux, qui font penser plus à une mèche blanche qu’à un reflet à la brillantine. Son combat de toujours, à savoir l’ordre par la peur, fait sourire. En quelque sorte, on ne peut s’empêcher de penser que Sinestro n’est pas si méchant. Même si ce n’est pas la bonne méthode, l’idée est louable. Un petit du côté horrifique. Je ressentais plus un sentiment d’horreur en voyant le corps de la peur lors de la Sinestro War. Ici, oui ils ne sont pas beaux mais il manque ce côté film d’horreur qui devrait être présent selon moi.
En ce qui concerne l’univers en lui-même, c’est une excellente chose de revenir à du classique après une période réellement faible. Maiiiiiiiiiiiiiiiis selon moi, Green Lantern souffre de son passé trop volumineux. Certes nous savons ce que devient le Red Corps. Mais ici, le Yellow Corps domine l’univers. Et on se demande ce que deviennent les Orange, Blue, Indigo, Noir et Blanc lanterns. La curiosité nous pique tout même.
En somme, c’est un excellent chapitre ici car il annonce du classique et de l’excellent pour cet univers un peu oublié. Alors certes, j’attends peut être trop de réponses, trop pour un univers aussi large dont je suis fan. J’ai un manque car je n’ai pas lu Sinestro. Un manque qu’il faudrait combler un peu mais qui n’est pas urgent pour comprendre Hal Jordan and the Green Lantern Corps. Sinestro est de retour à son maximum. Jordan est également revenu avec une nouvelle source de pouvoir qui est différente de celle de ses « amis ». Une guerre se déroule, une Sinestro Corps War 2. Il faudra apporter un poids aux motivations. Pas simplement faire une belle bataille sans une réelle conversation entre Sinestro et Hal tellement leur relation est lourde. Sans m’emporter d’avantage, je pense que l’univers Green Lantern renaît depuis Rebirth et c’est tant mieux.
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De même, j’ai beaucoup aimé, à tel point qu’une fois le numéro terminé, je l’ai rouvert pour vérifier si c’était bien de Venditti. Si mercredi dernier, on m’avait dit que les deux numéros que je préférerais cette semaine étaient de Venditti et Lobdell, j’aurais explosé de rire. Et pourtant !
Je suis parfaitement d’accord avec toi sur la vitesse à laquelle le GLC revient. Ça fait déjà deux mini-séries qu’ils sont partis, pas besoin de s’éterniser davantage. Je trouve la couverture assez mal faîte, mais le trait de Sandoval à l’intérieur passe super bien !
Je croyais pas trop en ce titre, mais finalement ça s’annonce plus intéressant que Green Lanterns.
J’y ai vu du bon et du mauvais. Avec Venditti aux commandes, j’ai l’impression qu’on est dans une sorte d’impasse en ce qui concerne la caractérisation et l’évolution de Hal Jordan qui s’enlise dans tous les travers de sa personnalité. Ce qui rend ses aventures pénibles à suivre.
Ce que j’espère de ce titre, c’est que le cliffhanger amené à la fin du numéro #1 permette à l’auteur de diversifier son propos et d’élargir ses possibilités narratives. En espérant juste que certains éléments apportés par Lost Army et Edge of Oblivion trouvent des explications satisfaisantes (genre la présence d’un jeune Krona dans l’ancien univers, totalement passé sous silence par Tom Taylor).
Faut voir aussi que ce qui s’annonce semble assez laborieux : réhabiliter la légitimité du Green Lantern Corps en tant que force d’ordre à travers l’univers, ça me semble assez casse gueule comme pari. Une approche politisé de la chose prise en main par Tom King aurait été selon moi carrément plus excitante, plutôt que de le laisser fracasser une réputation naissante sur un Batman boiteux. A voir comment Venditti va traiter son sujet…