Les points positifs :
Les points négatifs :
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« You want this to stop ? » – DeBlanc
- Preacher Saison 01 – Episode 09 – Titre : Finish the Song
- Réalisé par : Michael Slovis – Écrit par : Craig Rosenberg – 24 juillet 2016 – AMC
Ne reste plus qu’un épisode à cette première saison de Preacher, la bonne surprise de ces derniers mois et peut-être la meilleure surprise de ces dernières années côté adaptation. En faisant le bilan films/animés/séries, quelles que soient les préférences de chacun, on admettra difficilement que le passage des bulles à l’écran ait été profitable à DC Comics ces dernières années. Le fat que l’un des meilleurs avatars du processus vienne de Vertigo me ravît d’autant plus que longtemps, cette première saison aura été attendue (en passant par des projets de films ou d’autres chaînes) et que même si la série n’est pas irréprochable, cette première saison fait définitivement le job, et réussit là où d’autres formules plus « adaptées » à la TV moderne ont échouées.
Il y a même fort à parier que les choses s’améliorent du côté du reproche le plus logique que l’on fasse à la série : de ne pas être tout à fait fidèle au comics d’Ennis & Dillon. Quoi que l’auteur ait longtemps expliqué ne pas rechercher le case par case dans ce genre de projets, on remarque que depuis quelques épisodes, tout marche comme prévu : oui, Jesse va contacter le paradis, non, Dieu ne sera plus en poste, oui, Odin Quincannon va récupérer l’église, et la suite logique des événements amorcée dans le dernier trailer en date se profile comme le premier TPB de la série enfin porté à l’écran. Après une saison réjouissante, souvent expérimentale, mais aux allures de test géant (à noter que cette idée de road-trip reste à débattre, et que la probabilité du bain de sang de fin de saison a aussi l’air très crédible).
En attendant, l’écriture rejoint aussi celle de Garth Ennis. Après le dernier épisode plus absurde, on assiste ici à un scénario très bien ficelé, qui va chercher dans tous les éléments distillés çà et là au fil de la saison pour les réemployer. Les personnages ont tendance à se densifier, quelques scènes plutôt dures ou en tension se mettent en place, entre deux cadrages maîtrisés où on reconnaît encore et toujours le style AMC et son goût pour le western – passé ou moderne. Ce brave TheRiddler vous le dirait : comparaison n’est pas raison, n’empêche qu’il est difficile pour la part cinéphile du public de refuser que les (belles) pages de Dillon soient ainsi si joliment mises en scène, dans une série qui fait l’effort de se trouver un style depuis le pilote.
La partie humaine fonctionne bien, et on pourra saluer Rogen de s’être entouré d’acteurs à l’alchimie naturelle (la bromance Jesse/Cassidy, toujours efficace) et de vraies « tronches » inhabituelles sur les écrans (Fiore, Root, Quincannon, Arseface – qui a, même sans sa blessure, une belle tête de fion). Le jeu s’épanouit bien, quoi que l’actrice en charge du personnage d’Emily force encore son accent sudiste sans la moindre efficacité, mais même de son côté l’écriture essaye d’approfondir son portrait de quasi-figurante. L’autre reproche de fidélité dans toute l’histoire se place dans l’absence dramatique de John Wayne, que j’aurais personnellement bien vu être campé par Jeffrey Dean Morgan (logique).
Difficile de s’appesantir ou de ne pas dire ce qui a déjà été dit : oui, Preacher est la série que l’apparente minorité de déçus des quelques années à tout adapter en vrac attendaient. Cet épisode est bon, et devient même excellent si vous êtes fans du comics, et la saison dans son ensemble remplit toutes les attentes. Sans s’éloigner de la promesse du comics (elle n’aura fait au mieux que la retarder), ni agacer les détracteurs de l’humour Seth Rogen, qui se met très en retrait et au service de l’oeuvre, Preacher est un projet conforme à la grandeur de sa version de papier pour peu qu’on soit prêt à quelques concessions. Peut-être que c’est là que se terre la morale de cette première dizaine : adapter Vertigo, au lieu de surfer sur la tendance super-héroïque généralement inadaptée au paysage télévisuel, et aller chercher dans la banque d’idées de Karen Berger les classiques de demain. C’est la voie qu’emprunte Image, peut-être que tonton Goyer gagnerait à s’en inspirer.
Cette violence sur la CW dans les points négatif jsuis mort :D
Très bon épisode avec l’histoire du Saint of Killers qui prend enfin du sens dans la série et qui annonce la traque de la fine équipe durant leur futur road trip. L’histoire reprend le rythme dynamique des premiers épisodes ^^
Petite question : Les répliques » -What about my comics ? -Leave them behind. « sont t elles une référence méta à ce qui a du être dit dans les bureaux de la Cw dernièrement ? Mystère :p
flash et preachers en ingrédient principale, pour le reste un poil de supergirl, zero de arrows, et un zest de gotham…faut que je tente legends…mais j’ai peur au vu des commentaires.
J’ai eu peur au debut de la scene du saint, avec la repetition, mais la chute est terrible. J’ai hate de voir la suite, et fin de cette saison 1. Et mise a part les series Netflix, y’a que preacher que je regarde en adaptation comics, donc tout les nanars CW, j’ai pas a les supporter jusqu’a l’année prochaine ahah
@barney : bien que n’appartenant pas à l’univers DC ou Vertigo, l’adaptation du comics outcast est pour l’instant vraiment réussie je trouve.
Pour Preacher cet épisode m’a réconcilié avec la série, se raccrochant enfin plus fidèlement au comics.