Review VF – Justice League Univers #5

critique justice league univers #5
Review VF - Justice League Univers #5 13
Les points positifs :
  • La Darkseid War continue dans sa lancée qualitative !
  • Justice League Of America décolle
Les points négatifs :
  • Wonder Woman, mais est-il besoin de le preciser ?
  • Flash et Green Arrow un peu faible
Numéro précédent : Justice League Univers #4 La suite dans : Justice League Univers #6

L’été est là et la Justice League aussi ! Entre Darkseid War, la série JLA de Bryan Hitch, et les éternels FlashGreen Arrow et Wonder Woman, tous vos super-héros préférés sont là pour occuper vos après-midi passées à flâner sur la plage (ou chez vous parce qu’il pleut et que c’est la misère). Mais votre temps libre mérite-t-il d’être occupé par ce nouveau kiosque proposé par Urban Comics ? Réponse ci-dessous avec nos reviews ! Justice League Univers #5 est disponible depuis le 8 juillet pour le prix de 5,60€.


Justice League  #45

  • Scénario : Geoff Johns – Dessins : Francis Manapul ColorisationFrancis Manapul, Brian Buccellato

Oh mon dieu! Pas de Jason Fabok… mais ne pleurez pas, nous retrouvons Francis Manapul et on n’y perd rien au change. Certes, deux styles différents, mais deux excellents dessinateurs parmi mon top 5, facile! Le dessin et sa couleur mettent bien en avant l’aspect des « nouveaux » nouveaux dieux et va souligner toute la narration avec brio. On pourrait presque enlever les dialogues. Ici, pas d’action. Episode assez transitif, toutefois, qui ne fait que présenter un nouveau statu quo pour plusieurs personnages emblématiques et dévoiler un cliffhanger sur un autre. A croire qu’on est à fond sur le mois des cliffhanger. Ici, ça fonctionne très bien.

On sent que l’arc Darkseid War est vraiment très long, mais à l’image d’une excellente série TV, pourquoi se plaindre d’avoir trop d’épisodes tant qu’ils sont de qualité? L’épisode serait peut-être meilleur dans un ensemble que tout seul dans un collectif. Reste une excellente lecture au visuel tellement plaisant que sa relecture n’en est pas désagréable.

-James Edge Grayson

Note : 8/10

.

Apres le bref affrontement entre l’Anti Monitor et Darkseid, des places se sont libérées dans le panthéon des Néo-Dieux et ce sont certains des héros de la Justice League qui vont prendre les places, mais qui ? Je trouve le run très blockbusteresque, tout en restant agréable et bien construit. En gros c’est spectaculaire, sans être complètement bourrin et décérébré. On peut donc affirmer que pour l’instant c’est une réussite et ce numéro ne fait pas exception.

Coté graphique, on passe du trait très policé de Fabok, à celui de Manapul. Et le contraste est assez important. ce qui n’est pas forcement négatif pour Manapul, c’est aussi bon, mais différent, avec un peu plus de personnalité. on reste dans le haut du panier au niveau graphique quand même…. Bref pour l’instant on s’éclate comme des ouf dans cette Darkseid War, pas vous ?

– Darthfry

Note : 9/10

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Justice League Of America #4

  • Scénario et dessins : Brian Hitch–  Colorisation: Alex Sinclair

On commence enfin à y voir clair dans le jeu de Rao, celui ci s’avère enfin ne pas être seulement le bienfaiteur de l’humanité qu’il prétend être. En même temps qui y croyait ? Bon, j’étais pas trop fan du début de ce run, mais ce numéro est bien meilleur avec la révélation des intentions de Rao. Autant on frôlait l’angélisme un peu débile sur les premiers numérod, autant là, le cynisme de Batman est enfin récompensé. Il y a même une ou deux bonnes idées scénaristiques, comme l’utilisation de l’IRM. Reste une ou deux maladresses, comme l’idée de l’ADN manipulé de Clark, qui ne m’a pas convaincu… Je ne suis pas un grand fan non plus des dessins de Hitch, colorisés par Sinclair. Les couleurs sont trop vives et les dessins parfois imprécis. C’est clairement pas ma tasse de thé. Néanmoins on a vu franchement pire. Je ne suis pas un inconditionnel de la série, mais ce numéro me réconcilie avec elle, pourvu que ça dure…

-Darthfry

Note : 7/10

Le mystère continue autour de Rao (le fils de Crahan – vous êtes vieux si vous avez capté), et différents membres de la Ligue enquêtent chacun de leur côté sur l’origine et les effets du pouvoir de ce Dieu forcément pas si bienveillant. L’intrigue prend son temps, c’est agréable, à plus forte raison dans une parution VF sans les aléas et retards de l’édition anglophone, et Hitch se débrouille plutôt pas mal au scénario dans une ambiance de thriller toujours plus éloignée du feeling télévisuel de Johns.

Esthétiquement, les personnages sont toujours élancés, la colorisation baigne l’ensemble dans un mélange bleu/rouge agréable (et propre au sujet et ses protagonistes kryptoniens), du bon matériel sans lequel le scénario seul pourrait avouer plus de faiblesses. Bon numéro, bonne série..

-Corentin

Note : 8,5/10

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Flash #44

  • Scénario : Robert Venditti, Van JensenDessins : Brett Booth –  Colorisation: Andrew Dalhouse

Graphiquement, cette série, et cet arc surtout, est en dent de scie. Cette fois-ci, c’est plutôt beau. En particulier les scènes avec Flash qui ont un rendu plutôt beau avec de bons effets de vitesse. Et dans cette série, c’est important. Il est dommage que Brett Booth travaille plus rapidement que précisément. Habituellement, je reprocherais l’éternelle présentation des personnages, mais cette fois-ci, les pouvoirs de chacun des ennemis sont plus clairs. L’histoire, quant à elle, avance un peu avec le plan de Zoom qui se déroule pour détruire Flash. Ce dernier va peut-être finir par y voir ce qui se trame. Quelques proches de Barry ont quelques scènes. Mais est-ce suffisant pour ceux qui les voulaient? S’intéresse-t-on vraiment à Singh? La relation Barry/Wally qui avait disparu est-elle là parce que Wally porte le costume sur la couverture et qu’ainsi on sait qu’il va aider Flash ou bien juste parce qu’on a dit au dessinateur Wally sera dans l’épisode, fait moi une couverture?

Le méchant apparaît tellement méchant, diabolique, qu’on peine à croire qu’il passe pour le gentil devant son équipe. C’est presque ridicule. Franchement : “je suis le gentil et je dois détruire le méchant en le forçant à tuer des innocents, aidez-moi !” ça parait crédible pour vous? Ce n’est pas tant dans l’ensemble de l’arc mais dans la façon de dépeindre l’univers, les personnages et leur motif que ça ne marche pas. Pourtant, je veux savoir où veut nous mener l’auteur. Ce doit être mon côté « public CW ». Je ne me suis néanmoins pas trop ennuyé en lisant l’épisode.  J’aime savoir ce qu’il arrive à Flash, mais Monsieur Venditti, il ne faut pas donner l’impression au lecteur que Flash est ennuyeux !

-James Edge Grayson

Note : 5/10

.

La Terre est attaquée : les armées ennemies ont aussi envahi la colonie de Zane et Andros, où les héros font ce qu’ils peuvent pour gagner du temps. Au pic du désespoir, le Ranger Rouge savate la gueule de Dark Spector dans le vaisseau mère et brise la cuve de Zordon, libérant une onde d’énergie positive qui détruit Rita Repulsa et les méchants des saisons d’après. Donc en théorie, la saga Power Rangers aurait du s’arrêter à la génération “In Space”, ce qui aurait été mieux pour tout le monde vu qu’aucun Sentai n’a autant eu la classe avec le Ranger Argenté (“super silveriseur !”, ça c’était exceptionnel).

Pourquoi je vous parle de ça ? Parce qu’être nostalgiques des années ‘90 et des prods’ neuneus école Fox Kids, ça a du bon, demandez à Robert Venditti. Ca cause (beaucoup), ça explose (un peu), c’est le happy end des bons sentiments et le cliff’ de fin qui ouvre sur l’arc d’après, c’est un peu tout ce qui a fait ta jeunesse sans le mégazord et avec des dessins de mauvais goût. Tu aurais sûrement apprécié à une époque, sauf qu’entre temps, les comics, comme toi, lecteur, ont grandi. Or, loin de moi l’envie de me mettre mal avec les fans de cette série, vu que ce numéro n’est effectivement pas le pire jusque là, sauf qu’il pose la question : si ce n’est pas le pire, est ce que c’est vraiment le meilleur ?

La promesse de scénario semble se positionner sur de l’hyper automatique, qui enchaîne les arcs de vilains aux conclusions interchangeables, avec comme seule vraie avancée la relation de Barry à Wally (qui là encore a un petit côté 90’s, sympa mais déjà vu), dans des numéros impersonnels et au dessin – excusez – plutôt moche et lassant. Il y a eu bien pire sur Flash, mais il y a aussi eu bien mieux, et dans l’ensemble, si le mag propose de meilleures séries, dommage de voir un tel run perdurer malgré un manque d’envie évident chez le lecteur comme chez l’équipe créative. Sur ce, transmutation..

-Corentin

Note : 4,5/10

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Green Arrow  #45

  • Scénario : Benjamin Percy – Dessins : Patrick Zircher, Federico Dallocchio – Colorisation: Gabe Eltaeb

Cet épisode est en trois teintes, de l’action sans dialogue mais des pensées, un interlude sur les méchants et un road trip film d’horreur. L’action est servie par Patrick Zircher avec son talent habituel et ça fait plaisir, ouvrez les mirettes ! Le dessin change par la suite, sans trop brusquer mais un œil averti s’en rendra compte. Si Oliver ne le rappelait pas régulièrement, on oublierait presque que le but est de sauver Georges. Après l’épisode du mois précédent, c’est une belle avancée. Mais peut-être qu’avec l’ambiance film d’horreur, on aurait une suite plus intéressante. Je reste néanmoins mitigé sur cet épisode que j’ai lu très vite, parce qu’il se lit vite, et qu’il m’a fallu revoir une seconde fois pour être sûr de ne pas passer à côté de quelque chose d’important. Peut-être qu’en réalité, cet épisode s’appréciera dans la globalité de l’arc. Mais si comme moi, le premier épisode vous a pas emballé, forcément, ici, vous ne serez pas forcément à fond avec notre héros..

-James Edge Grayson

Note : 5/10

.

Vraiment agréables, les aventures de l’Archer Vert sous Ben Percy empruntent une voie typée horreur sud-américaine (de sudamériquie), avec des dialogues qui trouvent toujours le compromis entre le Oliver jeune guerrier de Lemire et le Queen lourdingue de Winnick, un anti-héros toujours humain et souvent maladroit qui évolue dans l’intrigue comme le lecteur, en découvrant le scénario au hasard.

Cette écriture qui se laisse le temps de poser une ambiance et s’épanouit dans une économie de texte fonctionne, quant aux dessins difficile de trouver grand chose à redire au trait général, souvent assez stylisé. Ça sent le doggy bags, le road-trip Vertigo et les cultes sataniques (et le méchant en fait, c’est le chupacabra), là encore une série à conseiller dans ce magazine et probablement le second run sur le personnage à présenter de l’intérêt dans toute la période New 52.

-Corentin

Note : 8/10

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 Wonder Woman #45

Scénario : Meredith Finch – Dessins : David Finch Colorisation: Brad Anderson

Bon, bon, bon, j’ai perdu au jeu de la bouteille à la redac’, je dois donc vous parler de Wonder Woman… Déjà, l’histoire part tellement dans tous les sens qu’on ne sait pas très bien où on en est. De toute façon on s’en fout l’objectif est qu’il y ait au moins un bourre pif par planche. Et pour le coup l’objectif est atteint, ça se marave toutes les deux cases, sans trop de raison et Donna fait du féminisme à deux balles, tellement la narration est maladroite et que l’on voit arriver les situations à des kilomètres. Coté graphique, j’ai l’impression que ça s’améliore, malgré des passages vraiment caricaturaux comme le maquereau qui baffe la fille, qui se retrouve avec une tronche qui fait peur. Ah oui on connait une des méchantes de l’histoire, mais on s’en contrefout tellement c’est mauvais depuis longtemps.

-Darthfry

Note : 3/10

Pourquoi tant de haine ? J’essaierai bien de me faire l’avocat du diable, mais il faut reconnaître que l’histoire de Meredith Finch n’est vraiment pas terrible. On ne pourra pourtant pas reprocher à la situation de ne pas évoluer, mais l’évolution n’est pas forcément synonyme de quelque chose de positif. En découle des enjeux qui deviennent de plus en plus flous (mis à part d’une histoire de vengeance assez lambda) avec certains personnages comme Aegeus dont on ne comprend plus les motivations tellement sa caractérisation part aux quatre coins du globe, une Wonder Woman qui passe son temps à se prendre des patates sans broncher ou presque, et une Donna Troy que j’apprécie un peu plus malgré son côté colérique et raccourcis à l’emporte-pièce. En vrai, les dessins ne sont pas mauvais (pour qui aime David Finch, avec ce que ça implique des défauts au niveau des corps et des visages, bien que j’impute toujours certains problèmes à l’encrage également) mais quand on sert une histoire qui n’a pas vraiment de sens, ça n’aide pas à les apprécier.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

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7 années il y a

Je trouve qu’on a 3 bon numéro avec jl jla et green arrow depuis ce rebirth.
D’ailleurs sur ce dernier consacrer à l’archer vert je suis assez scotché par l’ambiance qui s’en dégage, je vous avez trouvé un peu dur avec le précédent numéro sur son chien loup mais la aussi j’avais adoré l’ambiance et ces histoires de légende.
C’est même très violent et sans concession par moment que ca me surprend on dirait du vertigo comme vous le dite.
La caractérisation aussi de Oliver me plait beaucoup , t’as résumeé ce que je pense de lui corentin je le trouve même très touchant dans son attitude.
Pendant tout le numéro on a l’impression de s’enfoncer en enfer , j’ai vraiment hâte d’arrivé à destination. :D

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