Les points positifs :
Les points négatifs :
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« An angel and a demon … fell in love ? » – Jesse Custer
- Preacher Saison 01 – Episode 06 – Titre : Sundowner
- Réalisé par : Sam Catlin, Seth Rogen, Evan Goldberg – Écrit par : Nick Towne – 03 juillet 2016 – AMC
J’ai pour ainsi dire, rattrapé mon retard avec Preacher depuis le début de la série. Enchainé les comics et découvert un univers énorme. Cependant cette découverte s’est faite au détriment de la série en elle-même. J’ai pu noter les différences, les erreurs. Et je dois avouer que je vais rendre un jugement plus sévère envers Preacher maintenant que lors de ma dernière review où mes connaissances étaient bancales. Mais avant toute chose mes amis, précisons un aspect de cette review. Certes je vais tout de même prendre en compte que la série est une adaptation, et j’insiste sur le mot adaptation. Elle ne doit pas justement copier et coller le comics. Mais selon moi il doit y avoir certaines choses. Certains focus, des scènes et un putain de sentiment de malaise social !
Preacher a souvent été un sujet de conversation ces derniers temps avec mon entourage. Car la série laisse perplexe. Il y a du bon sentiment à vouloir adapter Preacher. Et Dieu seul sait que ce n’est pas facile car le comics dérange. Mais comme le disent les auteurs « On fait comme on veut et si t’es pas content ne lis pas ! ». Alors pourquoi les réalisateurs n’ont pas cet esprit ? AMC laisse tout de même de la liberté d’expression et d’image. Quand on regarde le comics, on se dit réellement que la série passe à côté de quelque chose. Je ne dénigre pas le talent de Seth Rogen et Evan Goldberg qui sont amusant. Mais on verrait plus des réalisateurs comme Ryan Murphy ou Brad Falchuk (American Horror Story) pour faire du bon Preacher. Je veux dire, la série à l’heure actuelle, ne donne pas ce sentiment qui dérange sans être gore. Ce politiquement incorrect, ce blasphème de l’Église. Preacher la série a peur !
On n’ose pas montrer des vrais scènes qui mettent mal à l’aise. Pour exemple, cet épisode commence par l’explication à Jesse de son pouvoir. Ce pouvoir provient d’une entité nommée Genesis, même si Jesse semble un peu perdre le Phil, il en reste dubitatif. Dominic Cooper est excellent. Il livre une bonne prestation du prêtre. Il l’adapte à sa sauce et se distingue. Et puis l’écho dans la voix de Jesse pour signifier l’utilisation du pouvoir c’est tout à fait ça. Dans le comics, les paroles utilisant le pouvoir sont en rouge. Cette scène ne porte pas assez de poids. Les acteurs ne sont pas mauvais mais on ne sent pas le côté « Putain un ange et un démon ont baisé et ont fait un truc qui dérange à ce point Dieu ». Illustrer les dires par un quelque chose, une représentation des anges et des démons mais sous des traits un peu cauchemardesques. On ne sent pas l’urgence venant des Adéphins. La condescendance est une bonne idée de la part de Deblanc. Mais… Il est tout de même menacé par les Archanges et signe son arrêt de mort en disant tout ceci à Jesse. La panique devrait plus se faire sentir.
La réalisation doit aussi se distinguer par une prise d’image différente selon différents angles ou point de vue. C’était fait au début, enfin dans les 2 premiers épisodes. Très vite, nous sommes revenu à une réalisation plus classique. Même si le travelling arrière par le trou laissé par le coup de feu était une bonne trouvaille. Mais justement ENCORE PLUS BORDEL ! Idem pour le rythme. Quand ça peut partir à fond, ça redescend et devient totalement ennuyeux. Regardez, nous avons une superbe scène entre Cassidy et Jesse en slip qui discutent avec une bière à 10 heure du matin. La scène est bien faite car elle respecte les personnages. Jesse surtout. On commence à voir un jeu qui se rapproche bien du personnage. Mais elle est coupée par une scène avec Eugene sans réel intérêt, pour encore une fois couper avec une scène comprenant Tulip qui discute encore. Mauvais rythme, on redescend directement. On vient d’apprendre que Jesse a en lui un être provenant de l’amour entre un ange et un démon qui lui donne un grand pouvoir, que tout le monde court après mais on ne ressent rien. On ne ressent pas l’urgence, on ne ressent pas le danger d’un être puissant qui ne peut pas mourir comme le Séraphin. L’invincibilité de cet ennemi. Le même sentiment que l’on a eu devant Terminator 1 en pensant qu’il ne mourrait jamais.
Il y a pourtant de bonnes idées. Tous les corps à la fin de la bagarre c’est excellent. C’est drôle. Mais nous pouvons compter sur les doigts d’une main ces moments réellement dans l’esprit de Preacher. Et pourtant on passe à côté d’énormément. Eugène, ça aurait été tellement mieux une bonne scène d’humiliation encore. Le personnage devrait nous donner un sentiment d’inconfort mais il fait juste pitié. L’acteur est très bon mais ce n’est pas assez. Aucune image religieuse, aucune représentation ou parole qui dérange dans cet épisode. Alors que l’on commence à parler de Dieu et de Genesis. Le coche est loupé. A ce moment dans le comics, ça monte en intensité et en révélations. Nous en avons eu que au début pour après avoir un reste d’épisode inintéressant et d’un ennui … Tulip/Cassidy/Jesse, leur relation se transforme en un triangle amoureux avant même que les relations de binôme soient réellement construites.
Les personnes ayant lu Preacher, soyez sincères. La série ne passe pas à côté de quelque chose ?! Certes c’est une bonne idée de poser les choses et faire les présentations avant de démarrer. Mais le début du comics ne va réellement arriver que à la fin de la saison comme c’est parti. Nous avons eu maintenant 6 épisodes. Peu de contenu et une envie de continuer en baisse. La série n’est pas délirante, dégueulasse ou n’importe quoi qui ressemble un minimum à Preacher. Ou tout simplement des étincelles. C’est une série classique qui ne se distingue en rien des autres. Où sont les dialogues percutants, l’absurde, le dérangeant ou même la zoophilie du comics ?! La série parle à peine de religion. J’en attend peut être trop de la série ou tout simplement, je ne suis pas patient. Mais le comics ne l’est pas toujours et nous en sommes à 6 épisodes sur 10 au total. Cet épisode était bon à son début. Mais très vite c’est redevenu plat, plus de temps à l’image pour Tulip dans des scènes monstrueusement sans intérêt et d’un ennui à faire bailler Mr Boogie (et pourtant c’est dur pour lui). Je suis déçu et je ne sais comment réellement noter Preacher, la noter en pensant au comics ? Ou la noter en tant que série à part entière ? Dans les deux cas ce n’est pas fameux.
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La série est bien meilleure que le comics qui est franchement pas terrible. Dans le comics c’est vraiment de le provoc pour la provoc. Ici l’histoire est vraiment plus inintéressante et le fait de ne pas parler vraiment de religion c’est vraiment un bien pour la série.
Comment dans Preacher on peut ne pas parler de religion ?
Bah comme on peut ne pas parler de criminels et de Gotham dans Batman voyons !
Bah comme on peut ne pas parler de Green Arrow dans Arrow voyons !
Bah comme on peut ne pas parler de fromage dans les beignets voyons !
C’est vrai qu’une série qui s’appelle Preacher, on ne s’attend pas à ce que ça parle de religion de toutes façons. Et effectivement, chiant, ce comics. On file des Eisner à n’importe qui de nos jours.
Je commence a avoir le même sentiment que pour Constantine, même si intrinsèquement, la série est meilleur avec Preacher, j’ai ce sentiment d’énervement de passer a coté de quelque chose de grandiose. J’aime les deux séries ( RIP constantine ) mais putain quel gâchis pour le moment.
Rien à voir avec Constantine. A aucun niveau (ah, si, y a des anges. Mais c’est tout ^^)
Mise à part les anges et le côté religieux, c’est vrai qu’il n’y pas grand-chose de commun, après la comparaison est sympa vu, que mise à part Lucifer (et encore, c’est pas le sujet principal de la série même si je l’adore), Constantine et Preacher sont les seules séries « super-héroïques » du moment à traiter de la religion. C’est bien sûr assez différent de par certains éléments (à commencer par le fait que c’est bien le Diable qui règne en Enfer dans Preacher et pas le First of the Fallen) et le comics de base de chacun, sans parler de l’univers des deux séries (m’étonnerais fortement de croiser Oliver euh pardon Bruce Zero Year sans masque et sans logo à Annville et quelque part c’est tant mieux). Et puis c’est pas le même parti-pris vu que Constantine est très ancré dans le côté vraiment hyper surnaturel et fantastique tandis que Preacher se fait plus au côté des humains (ce qui quelque part est un défaut).
Pour ce que j’ai vu pour l’instant, je préfère Constantine, Preacher est meilleure en terme de qualité mais je trouve qu’on est un peu plus séduit par Constantine et son univers.
En fait je comparais au niveau du niveaux des comics, de mon amour pour les deux oeuvres, et de l’adaptation prometeuses en series, qui tombe comme un soufflé. Je comparais pas les oeuvres entres elles, indirectement.
Je vous avoue que j’ai eu la flemme de continuer après l’épisode 3. Le rythme est tellement lent et n’étant pas fan de base, j’ai pas accrocher encore.
Pas encore vu ce dernier épisode, mais je suis d’accord avec le message de fond de l’article : c’est mou. J’ai pas tout lu Preacher, juste le tome 1, mais ça envoyait du lourd, même les moments de « calme » tiennent le rythme.
Dans la série, bah les acteurs sont bons, y’a des beaux paysages, mais toutes les intrigues sont séparées. On n’a pas l’impression de voir un ensemble.
Autant au début d’une série, surtout toute neuve, c’est logique de faire du placement des persos dans l’histoire, mais au bout de 6 épisodes, on s’attend en effet à ce que l’histoire arrive vraiment… Et ce n’est malheureusement pas le cas ..
Mmh les seuls changements que je voudrais par rapport aux comics c’est le traitement du Diable et de Dieu…décidément niveau traitement de religion je préfère Constantine (même si je vois plus Lucifer en dirigeant de l’Enfer que le First of the Fallen pr le Arrowverse) et Lucifer qui pour l’instant est ma série préférée parmis celles présentées cette année. Peut-être qu’il y aura un univers partagé avec les deux qui sait (cf Flashpoint et money).
En dehors de ça, la série prend beaucoup trop sont temps c’est dommage, pourtant on avance dans la partie surnaturelle au début et puis on retombe dans la contemplation…bon après c’est loin d’être nul, les acteurs sont toujours aussi bon et le début avec *spoiler la séraphine est vraiment cool et délirant mais ça retombe comme un soufflet juste après. Le seul truc qui progresse c’est l’influence de Genesis sur Jesse vers la fin de l’épisode qui s’explique par sa nature et qui est intéressante à explorer. Mention spécial au final inattendu et assez choquant, pas vrai Eugène ? Par contre, faut se bouger et en vitesse avant la fin de la saison !
Mis à part la lenteur qui est compensée par l’esthétique réussie, à mon goût, c’est davantage la nouvelle caractérisation de Jesse, Tulip et de leur relation qui me laisse perplexe car différente. Alors je vois ça comme un préquel en quelque sorte à l’évènement déclencheur du comic #1. Ce ne sera peut être pas le cas, mais je me réjouis de terminer la saison et de voir ce qu’ils ont réussi à faire niveau adaptation en jugeant la saison comme un tout.
Même si le personnage a été ajouté, j’aime assez Emily qui contraste avec les autres personnages principaux. La baston du début restera un bon souvenir pendant longtemps.