Review Express VO – Semaine #247

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Justice League #50
Le Top de la semaine

  • The Omega Men #10
Le Flop de la semaine

  • Justice League 3001 #12

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

Retrouvez à ces liens les critiques complètes de la semaine : 

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

ART OPS #8

review ART OPS #8

Scénario : Shaun Simon Dessins : Mike Allred

La petite parenthèse dans les années 70 terminée, Art Ops est de retour aux affaires cette semaine. Après avoir explorer la relation entre Reggie Riot et sa mère, c’est cette fois celle avec son père qui est au centre des enjeux. Shaun Simon reprend, néanmoins, les choses doucement avec un chapitre d’exposition qui s’éparpille un peu trop dans toutes ses intrigues secondaires et qui se perd dans des transitions parfois abruptes. L’auteur n’oublie quand même pas de nous servir des moments et des dialogues assez savoureux. La série doit alors toujours autant à son esprit « arty » et rock’n’roll  et à ses personnages délirants pour la sauver d’une structure narrative parfois bancale. Matt Brundage et les Allred, eux, se font toujours autant plaisir avec leur sujet et se permettent toutes les fantaisies en ce qui concerne la partie artistique. Ils s’amusent avec l’art lui-même pour créer un univers extrêmement stimulant visuellement car toujours surprenant. Malgré ses défauts, ce septième numéro impose toujours Art Ops comme une des séries les plus cool du moment et reste un plaisir de lecture immédiat. On peut difficilement en demander plus.

– n00dle

Note : 7/10

SUICIDERS : KINGS OF HELL.A. #3

review SUICIDERS : KINGS OF HELL.A. #3

Scénario : Lee Bermejo Dessins : Alessandro Vitti

Comme dans le premier volume, la série Suiciders prend en plein milieu un tournant différent. Cette fois polar (social), la série ajoute à un pamphlet déjà ultra-violent un aspect plus viscéral et serial-killer, en accordant au passage plus de place au Coyotte qu’aux jeunes des quartiers délabrés. Bermejo réalise là encore un superbe travail d’écriture dans un scénario qui continue de se densifier et une cité où rien ne semble échapper à l’emprise brutale du meurtre et de la fracture. New Angeles après le Big One, un monde sans pitié, sans lois, sans règles, si ce n’est celle des corporations et la célèbre loi du plus fort. Là où la série pourrait verser dans l’auto-parodie, l’auteur s’en sort bien en osant d’autres narrations et une variation de points de vue et de tons plutôt bien dosée, avec les planches d’Alessandro Vitti qui gagne ici plus d’admiration que son travail plus général sur les super-héros. La crasse et la rouille sont partout, entre tags, couteaux, tatouages, muscles et déchets humains, une patte qui propose toujours le même miroir inversé au style de Bermejo, comme si chaque quartier des deux villes jumelles avait ses propres codes graphiques. Enfin bon, avec tout ça, j’ai peut être oublié de vous dire que c’était bien ?

– Corentin

Note : 9/10


BEYOND DC YOU

DC COMICS : BOMBSHELLS #45

review DC COMICS : BOMBSHELLS #45

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : Sandy Jarrell

On continue de s’intéresser au passé dans ce numéro de Bombshells, en revenant sur l’histoire de Batwoman avant le début de la guerre, quand celle-ci était en Espage, aux côtés d’une certaine… Renée Montoya. Toujours en essayant de s’éloigner des clichés, Marguerite Bennett nous dépeint brièvement un amour fugace mais vrai, et lors des retrouvailles dans le présent, là aussi on se pose dans un cadre très « réaliste » et loin de ce qu’on aurait eu peur d’avoir droit dans beaucoup trop d’autres secteurs. Sans vulgarité et sans pathos, les relations entre les Bombshells sont vraiment agréables à suivre, même si dans les dialogues, tout n’est pas non plus extra-ordinaire. Au niveau de l’histoire, on fait une petite avancée qui sert plus de prétextes pour réunir ensemble certains protagonistes – et notamment deux antagonistes fameux, certainement pour les forcer à faire un team-up, une idée comme une autre, qui devrait être sympathique à défaut d’être originale. Sandy Jarrell apporte également sa personnalité sur les planches, avec un dessin plus épuré que ses camarades, dont la colorisation la rapprocherait de Marguerite Sauvage, avec malgré tout des traits plus durs, qui enlèvent une certaine sensualité. On reste malgré tout dans un numéro qui, une fois de plus, se révèle bien agréable à lire.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FIVE #23

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FIVE #23

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Marco Santucci

Intéressant ! La semaine dernière, je disais que Superman aurait dû tuer Alfred au lieu de partir en colère. On va me traiter de fou, mais depuis l’année 4 et toutes mes critiques, beaucoup de choses ont changé. Coïncidence ? Nous verrons bien. C’est un événement très intéressant qui se passe dans ce chapitre #23, je ne vais pas le raconter car ça serait du spoil. Mais de plus en plus, dans Injustice on va plus loin, comme à l’époque des premières années. On ose et ça c’est cool. On se doute bien qui est derrière tout ça. Définitivement, Superman est le mal absolu, il s’est condamné aux yeux des héros de Injustice mais aussi à nos yeux. Cependant je commence à penser qu’il va falloir conclure un peu tout ça. On fait un petit peu du surplace quant à la confrontation Superman/Batman. Qu’on rallonge cette 5ème année, oui, mais qu’elle soit la dernière.

– Capugino

Note : 7,5/10


DC YOU

 BATGIRL #52 – Dernier numéro !

review BATGIRL #52

Scénario : Brenden Fletcher Dessins : Eleanor Carlini

Fin de cycle pour Batgirl, après l’essorage, on a retiré jusqu’à la moindre trace de Burnside avant d’aller laisser sécher – c’est décapant (remarquez comme cette allégorie est lourde et pas du tout marrante) et presque inespéré après un long creux entre le premier arc de l’équipe Stewart/Tarr/Fletcher dont il ne reste d’ailleurs que le dernier tiers. Difficile d’être optimiste sur ce dernier arc de complément, dont l’intérêt réside surtout dans les toutes dernières pages et l’adieu de Barbara à son quartier branché – tout le reste n’est que remplissage et petite auto-satisfaction de Fletcher sur l’ajout (forcé ? Inutile ? Infantile ? Ah, allez, on en choisit un : décontenançant. J’aime bien) de la Gotham Accademy et d’un vilain random aussi mémorable que réussi – donc, très peu. Les dernières pages reprennent la narration visuelle chère à Stewart, ouvrent sur un après plus prometteur, et concluent ainsi une tentative qui aura autant rafraîchi que divisé à long ou moyen terme. Esthétiquement privé de Babs Tarr, le numéro se stabilise dans un correct qui vaut plus pour les couleurs que les planches en elles-mêmes, sympathiques mais pas plus que ça. Enfin bref, c’est fini, guidons maintenant nos amis à barbe et chemise à carreaux vers d’autres pans de la culture “G” susceptible de leur plaire. Il paraît que le relaunch d’Archie avec Fiona Staples est pas mal…

– Corentin

Note : 6/10

CYBORG #11

review CYBORG #11

Scénario : Marv Wolfman Dessins : Felipe Watanabe

Marv Wolfman est encore aux commandes de ce nouvel épisode qui se montre plutôt efficace, sans être une incroyable réussite. On nous montre Cyborg qui semble expérimenter une toute nouvelle capacité : celle de rester branché à une sorte de terminal pour agir comme une entité informatique, qui se balade à travers tout ce qui est connecté à internet. Il s’en servira évidemment pour venir en aide à la population. C’est tout à fait lisible, mais l’on sent toutefois que l’épisode n’a pas de grandes ambitions. Le héros est bien caractérisé et l’on parvient à s’attacher à lui, ce qui rend cet épisode franchement sympathique. Mais c’est loin d’être indispensable et l’on sent que cela fonctionne comme un petit one-shot qui sert à faire passer quelques minutes dans les transports, sans rien apporter à son lecteur. Graphiquement, c’est plutôt solide mais l’on reste dans un style très académique, alors que le sujet se prêtait probablement à quelque chose de plus excentrique. Sympathique mais anecdotique, ce numéro de Cyborg est à réserver aux éventuels inconditionnels du héros, ou de Marv Wolfman.

– Zeppeli

Note : 5,5/10

DEATHSTROKE #18

review DEATHSTROKE #18

Scénario : James Bonny Dessins : Paolo Pantalena

Une petite ellipse temporelle de huit semaines, et nous retrouvons Slade Wilson et sa famille qui se cache à Nanda Parbat dans l’enceinte de la Ligue des Assassins. Problème, Lawman est toujours à sa recherche, le gang des Dead Bastards également, mais il y a encore un autre échelon dans les commanditaires de la mort de Deathstroke, et un nouveau personnage qui a droit à son apparition. Etait-ce réellement nécessaire ? Pas sûr. En tous les cas, l’affrontement final se prépare, il y a pas mal de baston, mais le scénario reste assez typique de ce qu’on a pu lire jusqu’à présent. Slade croit avoir de l’avance sur ses adversaires, reste très arrogant malgré tout ce qui lui est arrivé, et place ses enfants dans une posture bien trop dangereuse pour être crédible. Entre vilains aux capacités aléatoires, des poncifs familiaux éculés, un cliffhanger plus qu’attendu, Deathstroke se place ici au niveau du gros films d’action hollywoodesque mal écrit (et qui serait certainement mal joué), à la G.I. Joe avec juste un peu plus de sang. Reste que Paolo Pantalena a un joli trait, avec des personnages très 90’s (encore que, il réussit à ne pas sexualiser trop Rose, mais c’était limite) mais un trait qui enlève le côté trop lisse qu’il pourrait y avoir avec d’autres artistes de cette école. Ca n’en reste pas moins joli, mais ça n’enlève rien au fait que ce numéro reste encore et toujours plus que dispensable. Il y a pourtant bien mieux à faire avec ce genre de personnage très borderline, espérons que l’inspiration revienne le mois prochain (spoiler : ce ne sera sûrement pas le cas).

– ArnoKikoo

Note : 5/10

GRAYSON #20 – Dernier numéro !

review GRAYSON #20

Scénario : Collin Kelly, Jackson Lanzing Dessins : Roge Antonio

Au tarif des fins de séries, Grayson fait un peu mieux les choses que sa collègue rouquine. Si l’écriture n’est pas forcément la meilleure qu’on ait vue sur la série (l’absence de Tom King faisant que), elle emploie une fois encore la dynamique de l’identité de manière suffisamment habile dans l’idée de reconnecter le personnage à ses racines (habile niveau cm2. Mais premier de sa classe !), avec une fin de run qui boucle aussi la troisième grande histoire d’amour du héros avec un personnage du DCU. Maintenant, si la partie graphique se sort bien des ambiances “à la Janin” grâce au jeu des fonds et des couleurs, le dessin reste dans l’ensemble grossier et c’est avec un peu de regret qu’on laisse filer une série qui aura rarement déçu, et proposé quelques tentatives intelligentes de raconter le personnage autrement. Les fans d’homo-érotisme assumé et de sixpacks saillants sont en pleurs, ceux du logo bleu se cognent la tête en sautant de joie, l’agent 37 n’est plus, Nightwing est de retour. “Snif. Mais en même temps, ouais !” sera mon unique réaction.

– Corentin

Note : 7,5/10

JUSTICE LEAGUE #50

review JUSTICE LEAGUE #50

Scénario : Geoff Johns Dessins : Jason Fabok

On l’aura attendu très longtemps ce numéro, et Darkseid War arrive enfin à sa conclusion avec cette dixième et ultime partie. Saluons d’emblée le colossal travail de Jason Fabok qui reste énorme du début à la fin, et je ne sais pas ce que fabrique DC Comics pour ne pas se le garder en exclusif, ce type est la crème du mainstream actuel. Maintenant, parlons de l’histoire de Geoff Johns. Attendez vous à avoir de multiples surprises dans cette cinquantaine de pages (sauf si vous avez fait l’erreur de lire le one-shot Rebirth avant). Grail contrôle un Steve Trevor destructeur et personne de la Ligue ne semble pouvoir l’arrêter. Et même lorsque les choses semblent se calmer, une nouvelle menace encore plus ultime se profile ! Alors oui, au bout de dix numéros dans le genre, on fatiguera peut-être de ces éternels retournements de situations, du trop plein de personnages, des menaces ultimes qui s’enchaînent, d’un côté « WTF » assez prononcé à un moment donné (cf ce petit bébé), mais Johns sait aussi apporter un certain nombre de conclusions à ce qu’il a entamé depuis l’après Forever Evil (même si certaines semblent laissées de côté, alors que d’autres ont l’air de ne pas coller avec certains aperçus dévoilés depuis…). Une fois DCU : Rebirth #1 de lu, on peut même faire encore d’autres rapprochements, c’est dire la densité du numéro. Johns amorce déjà des situations pour les Green LanternBatmanWonder Woman, et certainement des intrigues à plus long terme, sauf si les auteurs du relaunch ont le droit d’utiliser tout ça. En tout cas il y a une grosse matière à digérer, et surtout, je le répète, une bien belle claque graphique à se prendre sur toute la durée.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

JUSTICE LEAGUE 3001 #12 – Dernier numéro !

review JUSTICE LEAGUE 3001 #12

Scénario : Keith Giffen, J.M. DeMatteis Dessins : Scott Kolins

Difficile de dire que la série Justice League 3000/3001 n’aura pas été au-delà de sa date d’expiration initiale, tant les auteurs auront blagué (jusqu’au bout) sur l’annulation possible du titre sous une huitaine fictive finalement survenue. Problème (double), la série n’est pas finie – ennui mineur. Second problème, les auteurs semblent avoir négocié avec DC la permission de sauvegarder deux personnages de leur run au sein du DC Proper / Rebirth / on sait pas. Donc, mise à part deux blagues de méta-fiction sympatoches, un combat final pas très bien dessiné et à peine deux ou trois vannes qui font vraiment mouche, l’ensemble est – vraiment – décevant. Si 3000 et 3001 auront été pendant une bonne partie de leur vie la série parodique réussie de DC, en reflet de la Justice League International déportée dans une futur génialement permissif, avoir fait durer sur des vilains secondaires et dans un esprit plus automatique aura causé du tort au rythme et à la direction de long terme de la série, qui aura accumulé du retard sur ce conflit final du coup très expédié, et là encore desservi par un artiste très en dessous du génie d’Howard Porter un temps dessinateur sur les intérieurs du premier volume. Bref, c’est un petit gâchis d’ensemble, qu’on espère voir s’achever un jour et retrouver Giffen et DeMatteis au meilleur de leur forme sur les séries des mois prochains.

– Corentin

Note : 4/10

SECRET SIX #14 – Dernier numéro !

review SECRET SIX #14

Scénario : Gail Simone Dessins : Dale Eaglesham

Conclusion en demi-teinte pour cette nouvelle mouture de la série Secret Six, qui s’achève sur cet épisode au rythme franchement mal maîtrisé et au ton passablement foireux. On hésite toujours entre une ambiance sombre et un humour totalement décalé, et l’on sent que la fin est un peu expédiée, tant l’intrigue se résout de façon rapide et pas forcément maîtrisée. On ne s’intéresse pas assez à tous les personnages de l’équipe et Catman lui-même n’a pas droit à sa dose de spotlight cette semaine. Le pitch est simple : on retrouve les membres de l’équipe qui viennent sauver Strix des griffes de Lady Shiva, qui compte bien en faire une tueuse sans foi ni loi. Malheureusement, avec une vingtaine de pages pour boucler cette intrigue, on sent bien que la scénariste ne s’en tire pas, et l’on a droit à un numéro qui ne fait pas du tout honneur à la série. Ce n’est pas honteux, mais ça reste plutôt décevant, tant il y avait matière à construire quelque chose de plus intéressant autour de cette idée… Graphiquement, c’est réussi, mais ça ne parvient pas à combler les lacunes du script. Secret Six reste toutefois un titre que je peux recommander en TPB, mais ne vous attendez pas à lire le comic-book du siècle, ni même un titre similaire au précédent volume de cette série…

– Zeppeli

Note : 4,5/10

SUICIDE SQUAD MOST WANTED : DEADSHOT/KATANA #5

review SUICIDE SQUAD MOST WANTED : DEADSHOT/KATANA #5

Scénario : Brian Buccellato, Mike Barr Dessins : Viktor Bogdanovic, Diogenes Neves

D’un côté, Deadshot tout seul s’échappe de Belle Reve, veut retrouver sa fille et régler ses comptes avec celui qui veut prendre sa place. Un côté noir très prenant, c’est brut de décoffrage comme depuis le début, avec peut-être un peu moins d’inventivité dans l’histoire par Brian Buccellato, mais diable que ça reste efficace, avec un Floyd Lawton parfait en anti-héros, et un vilain jusqu’au-boutiste contre lequel on espère un final bien endiablé. Et je vante les mérites de Bogdanovic sur ce titre depuis les débuts, avec cette touche à la Capullo qui sert un dessin bien mis en scène et franchement agréable. Alors pourquoi cette si faible note ? Parce que de l’autre côté il y a Katana (et le reste de la Suicide Squad) emmenée par Mike Barr qui continue de nous emmener dans son histoire que ne renierait certainement pas le Silver Age. Ca doit certainement être une question de goût mais je n’arrive pas à accrocher à ce récit délirant, avec le groupe de Kobra qui me fait penser à des ennemis sortis de Power Rangers et la menace ultime qui ne me parle absolument pas. L’écriture dans son ensemble, de toute façon, n’est pas vraiment enthousiasmante, et les dessins de Diogenes Neves font correctement l’affaire (ça manque un poil de personnalité, mais c’est loin d’être moche également). On passe donc une très bonne première moitié de numéro, puis on se dépêche de finir la seconde. Une chance que les TPBs seront publiés séparément, vous saurez lequel prendre, et lequel éviter !

– ArnoKikoo

Note : 6/10

SUPERMAN #52 – Dernier numéro !

review SUPERMAN #52

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Mikel Janin

Graphiquement, c’est putain de beau ! Nan mais sérieux, la beauté sur papier (numérique mais voilà). Excepté un petit quelque chose… Le reste… Je dois avouer qu’en commençant ce chapitre, j’en avais marre des trucs du genre « Je suis Superman ! Non c’est moi ! Nah c’est moi connard ! Je te dis que c’est moi sale truc lumineux ». Ceci dure depuis un très long moment. Sur le coup d’accord mais il faudrait aller plus loin. C’est du remplissage total pour palier les trous avant Rebirth. De plus, le moment émouvant sonne faux. Batman serait resté en retrait et aurait dit une phrase belle mais un peu sans cœur. Merde, je ne reconnais pas du tout Batman dans cette saga. Le mec est à deux doigts de faire un discours sur les valeurs de l’amitié et de l’amour. Un tel Batman n’a pas encore été introduit depuis que Bruce est revenu. On ne connaît pas réellement un Batman sentimental, donc le montrer ainsi c’est perturbant. Il a sûrement changé depuis l’affaire Bloom etc, mais on ne l’a pas vu dans sa propre série. Et ce Batman me dégoûte plus que autre chose. Wonder Woman, assez inexistante et trop fleur bleue. On essaye de nous vendre de la tristesse, on force la larme chez le lecteur, mais ça ne fonctionne pas du tout. Pour faire venir cette larme, il n’est pas obligatoire de faire de belles phrases, un silence ou juste une image. Par exemple, la page 23 du Batman #48 est juste très touchante ou encore la fin du Livre de la Jungle avec Baloo, sans parole et tout. Il en faut peu pour être triste. De son côté, le Superman pré-New 52 ou Old Superman, essaye d’aider son alter ego. Une très belle page quand ils sont ensemble, et je suis très content que ce personnage prenne plus d’importance dans les événements à venir. C’était réellement un plaisir énorme de le suivre dans sa série. En somme, Superman va changer, curieux de voir ce que ça va donner avec Luthor. Curieux de voir Superman lui-même. Mais il va falloir changer un peu la formule. Depuis qu’il a retrouvé ses pouvoirs c’est chiant. Quand il avait perdu ses pouvoirs, c’était sympa, puis une longue phase trop sentimentale bien ennuyeuse qui a duré trop longtemps. Ensuite ça a explosé, et c’est devenu énorme ! Un vrai Superman dans sa psychologie, j’ai adoré. Mais depuis, il a clairement régressé. J’espère pour notre Superman, un beau futur dans Rebirth.

– Capugino

Note : 8/10

SUPERMAN : LOIS & CLARK #8 – Dernier numéro !

review SUPERMAN : LOIS & CLARK #8

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Lee Weeks

Euh … Ça se termine comme ça ?! La méchante se barre après une raclée. Henshaw n’a pas de réponse. La Oblivion Stone n’est pas approfondie. Tout ça se termine d’une belle façon mais mince on reste sur notre faim. Franchement, c’était une super série et ici, à part l’introduction du Superboy, je ne vois pas quoi en retirer au final car rien n’est résolu pour un final. Toujours les mêmes problèmes pour cette famille d’un autre univers. Tout ça dans un volume relié va décevoir car ça laisse totalement sur sa faim. J’ai adoré du début à la fin mais les enjeux ? Encore un chapitre bâclé avant Rebirth. Bien dommage de ne pas penser à terminer convenablement ce qui a déjà commencé avant de penser au futur. Totalement par hasard, je fais peut être fausse route et peut être même que je viens de comprendre quelque chose que tout le monde a déjà compris. Mais … Est ce que le Superman Rebirth ne serait pas le Old Superman en fait ?! Est ce que le Superman New-52 n’est pas définitivement mort (ou reviendra dans une prochaine Crisis, quel bordel !) mais ce R-Superman semble bien être notre vieux Superman. On aurait donc un prochain Superman avec de l’expérience qui amènerait beaucoup à ce nouvel univers !!! Enfin sauf si tout le monde se souvient de son passé, alors ça n’apporte rien et New 52 aura été presque inutile…

– Capugino

Note : 6/10

TEEN TITANS #20

review TEEN TITANS #20

Scénario : Tony Bedard Dessins : Ian Churchill

Un petit arc et puis s’en va. Avec le départ de Greg Pak, c’est Tony Bedard qui débarque cette semaine à l’écriture de Teen Titans. Après une première partie de chapitre qui ne raconte pas grand chose de bien nouveau en ce qui concerne la dynamique de l’équipe, Bedard entre dans le vif du sujet. Seulement voilà, ce numéro est une sorte de variation sur un même thème qui poursuit les Titans depuis des mois, voire des années. Ils sont considérés par une bonne partie du public comme des bad guys et doivent tout mettre en oeuvre pour changer leur image. Rien de très original pour ceux qui ont lu le run de Pfeifer jusqu’au bout, ni dans le fond ni dans la forme. En effet, en terme d’exécution, l’auteur semble prêt à nous resservir un énième affrontement entre les Teen Titans dans le prochain épisode, même si cette fois, au moins, ce n’est pas parce que les personnages agissent de façon totalement stupides… Rien de très engageant quand même, mais par endroit, Bedard parvient à instiller un semblant de rythme et d’esprit à son histoire. Il ne faut pas s’attendre à ce que ça atteigne des sommets pour autant, mais disons qu’avec ce titre on a appris à se contenter du minimum… Enfin, du côté de la partie artistique, Ian Churchill fait ce qu’on attend de lui. Sans jamais livrer des planches qui en mettent vraiment plein la vue, il parvient quand même à maintenir la série à flot graphiquement. Hélas, il est toujours aussi difficile de retrouver ce qui fait le sel des meilleures histoires des Teen Titans ici.

– n00dle

Note : 5/10

THE FLASH #52 – Dernier numéro !

review THE FLASH #52

Scénario : Robert Venditti Dessins : Jesus Merino

La conclusion du Flash de Van Jensen, c’est cette semaine et avec Rebirth qui arrive, l’auteur semble vouloir mettre tout en oeuvre pour sauver les meubles avant de s’en aller. Les Rogues sont réunis et font équipe avec Flash. Tout ça a de quoi faire plaisir aux fans sur la papier, rien que pour le fait de retrouver une certaine mythologie de Central City qui avait disparue depuis un moment. Il y avait donc de quoi faire quelque chose de marquant pour ce dernier numéro, mais voilà, on est quand même tombé très bas avec cet arc. On se retrouve alors avec un vilain qui ne semble jamais à sa place dans cette série et dont les motivations m’échappent encore un peu je dois l’admettre… Ce n’est pas tout puisque Van Jensen ridiculise le fameux cliffhanger du mois dernier en deux cases et nous sert, en plus, des invraisemblances et raccourcis scénaristiques qui font peine à voir dans un comics sur un personnage de ce calibre. Même la dernière page se voulant « feel good » ne fonctionne pas comme elle le devrait, la faute à un numéro qui ne parvient jamais à trouver le bon rythme. C’est bien dommage car Jesus Merino est encore une fois bien à sa place aux dessins. L’artiste apporte une petite touche classique agréable avec un trait assuré et bénéficie du travail impeccable de Guy Major aux couleurs. Certes, les arrière-plans sont rarement très recherchés, quand ils ne sont pas tout simplement absents, mais globalement ce Flash #52 a au moins le mérite de tenir la route visuellement. Même si un certain parfum rétro flotte sur ce chapitre, jamais il ne lui donne le charme suffisant pour le sauver. Si vous avez vraiment besoin de votre dose de speedsters cette semaine et bien, lisez plutôt DC Universe Rebirth.

– n00dle

Note : 4/10

THE OMEGA MEN #12 – Dernier numéro !

review THE OMEGA MEN #12

Scénario : Tom King Dessins : Barnaby Bagenda

Omega Men s’achève avec un numéro franchement réussi. J’avoue que je ne voyais pas comment il était possible de boucler la chose de façon satisfaisante, mais Tom King s’en sort avec brio. Des réponses à toutes les questions que l’on pouvait se poser sont apportées et l’on sent que tout a été finement calculé. Le scénariste fait référence à des choses qu’il avait abordées partout dans la série et l’on sent qu’aucun détail n’était là au hasard. C’est franchement brillant. On se plaît à découvrir cette conclusion, qui échappe au manichéisme ordinaire des comics de super-héros et l’on sent que le personnage de Kyle Rayner a beaucoup évolué au fil du titre.  Les membres de l’équipe des Omega Men sont eux aussi bien caractérisés et le message de la série est bien mis en évidence avec cette belle lecture métaphorique de la géopolitique et des situations de conflit. Le numéro se paie aussi le luxe de prendre une dimension meta en parlant de sa construction graphique et de ses fameuses pages en neuf cases… Ajoutez à cela un dessin toujours aussi soigné et vous obtenez la conclusion magistrale d’un titre qui se doit de figurer dans les bonnes bibliothèques.

– Zeppeli

Note : 10/10

WE ARE ROBIN #12 – Dernier numéro !

review WE ARE ROBIN #12

Scénario : Lee Bermejo Dessins : Jorge Corona

Pour cet ultime numéro du titre We Are RobinLee Bermejo livre une courte histoire de petit braquage de truands dans lequel un ex-Robin est embarqué malgré lui pour nous proposer une petite dissertation sur la notion du héros moderne, en suivant une trame assez simple mais qui fait l’emphase sur la notion du pluriel (le « we » de We Are Robin), de l’unité et de la solidarité, surtout quand le membre d’un groupe est en train de partir en l’air, même si les raisons de base sont nobles. En vérité avec l’introduction je m’attendais à quelque chose d’un peu plus corrosif de la part de Bermejo, avec un message plus social compte tenu de la façon dont est représenté Wayne Enterprises, et que le dernier des numéros consacrés aux Robins se la  joue Robin… des Bois. Mais on retombe très vite dans un schéma de pensée beaucoup plus simple, à la narration assez rythmée, bien que déjà lue elle aussi. Seul viendra surprendre le lecteur un léger coup d’éclat sur la fin, qui apportera un petit sourire amusé. Pour le reste, on referme la page de We Are Robin avec plutôt un air d’ouverture sur le futur de Duke Thomas, et il faut reconnaître que Jorge Corona se sera montré un artiste très efficace, à la mise en page cadrée et dynamique de bout en bout, et un dessin dans la mouvance jeune de ce titre. Pas sûr qu’on s’en souvienne encore dans dix ans, mais sous l’ère DC YouWe Are Robin aura été l’un de ces titres du Bat-verse vraiment sympathique à suivre, et montre que Bermejo a également un certain talent à revendre dans un style mainstream. On attend de voir quel sera son prochain scénario.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

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ArnoKikoo

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mavhoc
7 années il y a

J’ai été un peu déçu par We are Robin, non pas que le numéro soit mauvais, mais loin de se la jouer conclusion il ouvre plus de portes qu’il n’en ferme. J’ai eu l’impression de lire un début d’arc et non une fin de série. Très étonnant pour une série qui fut définitivement dans le top des 5 dernières années.

Pour Superman #52, un peu étonné de voir une aussi bonne note alors que le numéro est très mauvais et que la review critique justement tous les défauts de ce numéro. Certes, on a envie de lire la suite, mais cela fonctionne plus grâce à Rebirth et aux changements qu’au titre Superman lui-même qui offre un dernier numéro bien faible et peu consistant.

Capugino
7 années il y a
Répondre à  mavhoc

C’est tout de même très beau et je ne peux pas mal noter ce dernier numéro qui reste bon. C’est simplement une mauvaise psychologie des personnages et un effet de longueur en attendant le Rebirth. Superman est mort et il ne mérite pas une mauvaise note pour ça :)

mavhoc
7 années il y a
Répondre à  Capugino

Justement, il me semble que tu soulignes, avec raison, comment cette mort est mal mise en scène, combien on y croit pas, combien l’émotion est peu présente dans les dialogues (et encore, le méchant qui ne sert à rien, n’a aucune forme de charisme, n’a rien et occupe pourtant la moitié du récit). Après niveau beauté, c’est pas mal, mais occuper des planches entières pour une action qui tient en 3 mots … Ca empêche aussi un développement.

Capugino
7 années il y a
Répondre à  mavhoc

Même si c’est pas la plus belle des morts, c’est un Superman que j’ai beaucoup aimé surtout au moment où il a perdu ses pouvoirs. Pour le moment il est définitivement mort et non, ça ne mérite pas une mauvaise note.
J’aurai donné 6 en étant objectif. Ce n’est pas non plus un énorme écart.

Julien_TDB
7 années il y a

J’ai lu Flash #52 cette semaine mais j’avais totalement oublié ce qu’il se passait avant de lire la review.. Je suis impatient de lire le Rebirth de ce personnage.
Sinon Justice League c’était énorme, Darkseid War c’est parti dans tous les sens, et malheureusement les retards ça a un peu fait redescendre le truc mais c’était méga cool quand-même ! Et puis Fabok je lui pardonne tous les retards du monde, il est tellement balèze !
Sinon moi j’ai bien aimé Superman #52, et tout le cross-over dans l’ensemble. Je suis d’accord avec toi pour Diana un peu fleur bleue, mais Batman était pas dégoûtant non plus, enfin j’ai pas trouvé en tout cas. Le moment sentimental a fonctionné sur moi, mais je commence à en avoir marre de voir Sup’ mourir :p

Winterwing
7 années il y a

Omega Men, c’est fini… Et ça va me manquer. Heureusement, la conclusion est à la hauteur de cette série. A l’inverse, j’ai été très déçu par la JL3001 où Giffen et DeMatteis ne prennent même pas la peine de livrer une conclusion à leur intrigue, c’est fou quand même !

Corentin
7 années il y a
Répondre à  Winterwing

A mon avis, c’est de l’amertume. Ils doivent juste être dégoûtés de ne pas avoir un mois ou deux de rallonge pour conclure. Mais j’te rejoins, c’est limite une arnaque pour ceux qui achèteront le numéro.

Mocassin
Éditeur
7 années il y a

Capugino m’a tuer. Bah si, le Superman de Rebirth est le Superman pré-New 52, ça fait un moment qu’on le sait il me semble ! xD
Sinon, pour Superman #52, je te rejoins sur le fait que c’est réellement magnifique, j’ai été bluffé. Cependant, voir un Batman un peu plus sentimental est au contraire une bonne chose pour moi.
Pour Lois & Clark #8, en effet, ça fait fin bâclée, mais niveau timing Jurgens n’a pas vraiment eu le choix, et on peut se consoler en se disant que ce n’est pas vraiment la fin de la série, mais qu’elle continuera dans les pages d’Action Comics du même Jurgens à priori.

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superman
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