Review TV – Preacher S01E01 « Pilot »

Les points positifs :
  • La série mature que les fans attendaient
  • Travail sur la lumière et la bande-son
  • Une réinvention qui sonne juste
  • Violence Garth Ennis
  • Cassidy et Arseface
Les points négatifs :
  • Assez différent de la BD
  • A l’air de vouloir prendre son temps
  • Une certaine « teinte » AMC
  • Encore dans la retenue sur l’humour

« Jeezus, what kind of preacher’re you ? » – Cassidy


  • Preacher Saison 1 – Épisode 01 – Pilot
  • Réalisation : Seth Rogen & Evan Goldberg Scénario : Seth Rogen, Evan Goldberg & Sam Catlin – 22 mai 2016 – AMC

Au cours d’une interview récente, le réalisateur et scénariste Shane Black vantait l’intérêt d’avoir derrière la caméra d’adaptations d’authentiques comic book guys, contre-pied de l’industrie aux producteurs costumes-cravates inconscients de ce qu’ils ont entre les mains. Les dernières années auront été, par leur faute entre autres, une longue traversée du désert dans le fandom DC Comics. Si les adaptations récentes en série TV ou au cinéma sont parvenues à en fédérer certains, la majorité reconnaissent une baisse de régime par rapport à ce que les versions modernes du cinéma ou du serial ont à dire, sur le super-héros ou autre. Avec Preacher, le pari était de laisser deux fans d’une BD aux allures de R-Rated-porn sur le continent Américain : sexe, trashtalk, blasphème et violence graphique gratuite, un comics rentré dans la légende, publié il y a une vingtaine d’années chez Vertigo Comics.

Avec des contraintes (de story-telling, de transposition et de texte), Seth Rogen & Evan Goldberg s’en sortent bien. Au sortir de ce premier épisode, encore chauffé par le soleil brûlant du Texas, les réactions diverses verront dans ce premier jet autant une trahison qu’une agréable surprise, à la manière d’autres versions différentes ou complémentaires aux BDs qu’elles portent à l’écran – étonnamment, sur une même chaîne, deux adaptations qui semblent vouloir tout autant coller au medium que s’en éloigner progressivement. Voici en tout cas un avis (neutre – haha), après ces soixante-deux minutes sur une autre Terre, celle des chaînes câblées et de la violence Garth Ennis, garantie sans spoilers.

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Le scénario de l’épisode suit peu ou prou les débuts de la série, aussi est-ce pour ceux qui ne l’auraient pas lu important de le présenter succinctement. Jesse Custer est le prêtre du trou paumé d’Annville, un patelin comme il en existe une quantité dans l’ouest ou le sud Américain. Il y fait bon vivre si on aime l’alcool, et si l’ennui n’est pas une préoccupation majeure. Maladroit dans sa paroisse, Jesse dissimule (mal) un passé trouble qui n’est un secret pour personne, au point qu’un gosse vient un jour lui demander d’en coller une à son père, supposément violent. C’est là que s’arrête la description factuelle pour aller au coeur du propos : Preacher est une série fidèle, mais pas trop.

Le pitch de départ seul, ou assorti à une multitudes de détails de background et sur les personnages, prend de la distance avec le comics d’Ennis & Dillon. Si la trame de fond s’installe dans cet épisode comme dans le premier numéro de la série, pas mal de retouches ont été faites – des scènes enlevées, des personnages ajoutés, et un traitement du triptyque héroïque assez éloigné de ce que vous avez pu (ou devriez) lire. Si en comics, Jesse Custer est une figure tranquille, cool et charismatique au relents de vieux cowboy paumé dans le présent, le personnage semble ici plus fragile, traumatisé et borderline. Ceux qui craignaient de ne rien savoir de la jeunesse du héros seront rassurés d’apprendre que la série ouvre grand cette porte dès le pilote, avec là-encore une petite différence sur le paternel Custer. En dehors de cette nuance là, Tulip est elle-aussi différente de sa version de papier, moins évidente et plus tortueuse, depuis sa relation au prêtre jusqu’à sa simple présence à l’écran.

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Le Sheriff Root picole un moins, et n’a pas l’air de considérer que les « négros de Mars » soient une menace concrète, Fiore et deBlanc sont introduits différemment (la menace aussi) et le story-telling pose une série qui passera plus de temps à Annville avant de s’engouffrer dans le road-trip qui guide le comics du début à la fin. De la même manière, quoi que cela puisse constituer un spoiler d’en parler, John Wayne manque au paysage ambiant (j’espère que cela reste assez cryptique aux non-initiés).

Tout cela étant dit, les points d’accords restent nombreux avec la BD – depuis le côté trash assumé, quelques pics d’humour corrosif (encore en retrait, quoi qu’un instant de la série fera plaisir aux fans de Tom Cruise), et l’ensemble qui tend plus sur l’humain que le divin, comme l’a pensé Ennis. Preacher reste d’abord une histoire d’Homme, et le choix de stationner à Annville fait sens dans ce qu’il amène aux figures déjà introduites à la série. De ce côté là, deux ressortent du lot : Arseface, le gamin le plus sympa’ de l’univers et sa tête inoubliable, et Joseph Gilgun en Cassidy, qu’on croirait tout droit sorti d’une planche de Steve Dillon tant l’acteur porte la « gueule » et les mimiques de l’Irlandais fan de rouge et de whisky. L’ensemble se tient correctement, et une poignée de main avec le preacher fera l’amorce du bud-movie en fil rouge du reste de la saison.

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Bref, que penser de ce pilote. La réalisation est soignée, quelques inserts de texte épousent l’idée d’une adaptation assumée, le rythme est correct et l’ensemble est assez souple et esthétique – on tient une série conforme aux standards de qualité modernes, fidèle à la promesse. Amusant d’ailleurs de se dire que les quelques combats de cet épisode sont plus dynamiques et chorégraphiés que ceux d’authentiques (?) productions de super-héros sur d’autres networks. Dans la forme, ce pilote respire l’exigence de son équipe et un soin apporté aux détails (on imagine difficilement, après avoir bataillé pour porter le projet, que Rogen et Goldberg ne se soient pas un minimum appliqué). Le Texas est beau, le grain de l’image est propre, les éclairages jouent toujours leur rôle et embrassent l’ambiance western du comics. Quelques touches de modernités viennent se coller çà et là, avec parcimonie. Seuls quelques fonds verts font tache dans l’ensemble – parce que la série TV n’est pas encore le cinéma. Pour arrêter de se la jouer cinéphile, mettons simplement que cet épisode en met une bonne à la moitié des adaptations récentes du catalogue DC, pendant que l’autre moitié est partie demander pardon.

Parce que, voilà le truc. Preacher est une série TV qui ressemble à une série TV, comme Daredevil a pu l’être, dans un autre genre. On sent ici le besoin d’AMC de poser une certaine patte (propre à Walking Dead ou Tales from the Badlands), dans la colorimétrie et un trashtalk très en deçà des espérances, mais ce qui se perd là se gagne ailleurs. Les acteurs sont au niveau, les dialogues sonnent juste, les décors sortent s’aérer hors de studio interchangeables, le travail sur le son est bien foutu et servi par une bande-son rock et bluegrass de qualité. Quelques effets de styles s’amorcent (l’intro’), les trois héros se démarquent dans le jeu et le style visuel, les easter-eggs se placent intelligemment (ça change de d’habitude), voilà une série que vous avez le droit de partager avec un non-initié sans qu’il vous regarde de travers, un vrai produit de la bonne télévision moderne qui concurrence les commandes de studios Hollywoodiens – à l’heure d’aujourd’hui où le cinéma se radicalise sur le grand spectacle et où la série s’implique dans le story-telling.

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Il y a des tonnes d’autres choses à dire – mais, j’avais dit « spoiler-free » – donc on va descendre d’un cran l’exercice clinique pour aller vers le personnel : ce pilote, cette série et cette chaîne sont la bouffée d’air frais que le fan de DC ou Vertigo Comics attendait. Un produit de genre typé, filmé, rythmé, avec des personnages forts d’entrée de jeu et une intrigue qui se pose tout de suite sur le fond – le pire étant que ce pilote effleure à peine les premiers numéros de la BD, et que le meilleur est à venir. Au moment où s’arrêtent les productions routinières des autres chaînes (qui partent se ressourcer pour encore plus de triangles amoureux), sur les fans de BD à l’ancienne avec du sang et de la blague, l’été sera Preacher. Ou ne sera pas.

Au chapitre des attentes, ce premier épisode épouse tout ce que vous vouliez de voir, et un peu aussi ce dont vous aviez peur. Oui, les différences sont là, oui, c’est un très bon premier essai. Sans être le Breaking Bad des adaptations ni la série qui changera à jamais la face du monde, Preacher s’annonce comme une petite révolution dans un fandom négligé, voire plus simplement une excellente nouvelle série en général. Après des années d’attente et de tentatives chaotiques, le comics le plus hors-normes des grandes heures de Vertigo est enfin porté à l’écran dans un esprit de justice, par deux fans un peu tarés dont on espère réentendre parler à l’avenir. La leçon à retenir de tout ça est qu’en de rares périodes, à défaut d’écouter le public, les studios peuvent écouter les fans (merci Seth, t’as une super barbe dude, nous ne t’oublierons pas). Blague à part, vous saviez qu’avant de lancer le projet, ils voulaient aussi réaliser une série Y le dernier Homme ? Et si l’espoir était enfin revenu sur Terre-télévision ?


Un deuxième avis, c’est bien aussi !

On l’aura beaucoup attendu mais Preacher, la série, est enfin là. Dès ce premier épisode, Rogen, Goldberg et Sam Catlin mettent les choses au clair, il s’agit bien d’une adaptation du comics mais en aucun cas d’un bête copié/collé. Ainsi, même s’ils puisent allègrement dans la mythologie de l’oeuvre culte de Vertigo, on comprends très vite que les auteurs sont bien décidés à créer leur propre édifice mais toujours avec un réel respect envers le bébé de Garth Ennis et Steve Dillon. Ce qui frappe d’entrée, c’est le soin apporté à tout ça car, oui, visuellement ce pilote a de l’allure. Rogen et Goldberg font, en effet, preuve d’un talent de metteurs en scène qu’on ne leur connaissait pas (en tout cas pas à ce niveau) alors que la photographie de Bill Pope est, comme toujours, impeccable et participe à nous faire sentir la chaleur de ce bon vieux Texas. Plutôt que d’emprunter au comics de façon bête et méchante, les auteurs s’inspire finalement beaucoup plus de l’imagerie du cinéma de genre. Il y a bien un parfum Tarantinesque qui se dégage de tout ça, ne serait-ce que dans les éclats de violence cathartique ou dans le choix d’une narration éclatée pour nous faire découvrir certains éléments et personnages majeurs de l’intrigue. Même si ce premier épisode se garde bien de trop en révéler sur la suite, les auteurs se permettent quelques jolis morceaux de bravoure. Les introduction de Cassidy et Tulip sont, en ce sens, des grands moments de fun et de « badasserie » décomplexée. D’ailleurs, tous les acteurs, ici, semblent croire totalement en leurs personnages et campent leurs rôles avec un véritable talent. Même quand ils doivent composer avec un ou deux dialogues / monologues qui frisent le cliché, ils parviennent à y mettre assez de vie pour faire passer la pilule. Ajoutez à cela un rythme qui ne lâche jamais le spectateur, même quand le moment est venu de ralentir les choses et vous obtenez un pilote qui fait le job, et même un peu plus que ça. Avec ce premier épisode, Preacher fait définitivement preuve de beaucoup de personnalité. La preuve avec le choix des auteurs de s’éloigner du comics de Garth Ennis et Steve Dillon pour n’en garder que la mythologie de départ. Il n’y plus qu’à attendre la suite pour savoir définitivement si le fond sera à la hauteur de la forme. En somme, espérons que la série soit plus proche d’un Tarantino que d’un Robert Rodriguez… En l’état, il faut quand même bien saluer l’ambition dont font preuve Rogen, Goldberg et Caitlin. On a peut-être beaucoup attendu Preacher mais si ça continue comme ça, voilà une attente qui sera largement récompensée.

– n00dle

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Corentin

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MFW
MFW
7 années il y a

J’ai adoré. Que ça continue comme ça et on tient une des séries de l’année. Quel épisode !

djbone
djbone
7 années il y a

« dans la retenue sur l’humour » c’est forcément négatif ?

The Bat
7 années il y a

Alors je ne connais absolument pas Preacher et j’ai regardé ça comme une série sans le côté adaptation. C’est bon, voire très bon par moment. C’est drôle parce que je trouve beaucoup de similitudes avec sa consœur de AMC : The Walking Dead. Autant dans les points positifs que négatifs d’ailleurs. Je commence par les points négatifs vu qu’il y en a beaucoup moins. Comme dans la review je trouve que ça prend (trop) son temps. Je sais ce n’est que le pilote et on ne juge une série qu’à partir d’un certain nombre d’épisodes mais pour l’instant je ne parle que du pilote. Le rythme est lent au début et s’accélère ensuite. Alors que j’ai cru que j’avais vu 50 min, seuls 30 avaient défilé. Heureusement que ça s’accélère. D’ailleurs c’est un défaut qu’on trouve aussi dans The Walking Dead. Ensuite j’ai trouvé certains « clichés » de mise en scène un peu gênant mais rien de dramatique. Les points positifs maintenant. La touche AMC est très présente ici et j’adore ça ! Les acteurs sont justes chacun dans son registre (mention spécial au formidable personnage de Cassidy). Les quelques scènes de combats sont excellentes et violentes. Bien sûr tout ce qui est cadrage, éclairage, etc c’est parfait comme on pouvait s’y attendre. Les musiques sont bonnes et certains mouvements de caméra sont géniaux. Bref j’attends l’épisode 2 en espérant que ça confirme ce que j’en pense

The Bat
7 années il y a
Répondre à  Corentin

Oui c’est vrai que pour Walking Dead la série est centrée sur les personnages comme dans les comics. Comme le dit Rick « We are the Walking Dead ». Les zombies ne sont qu’un prétexte pour révéler ce qui est enfoui au fond de l’Homme et c’est ce que j’aime. En général j’aime le développement de personnages même si ça prend son temps. J’ai l’impression que dans Preacher ils se sont grandement focalisés sur Custer pour le pilote, peut-être pour approfondir Tulip ou Cassidy dans le deuxième épisode…

thekomkiller
thekomkiller
7 années il y a

bon alors c’est sympa mais pour moi c’est trop lent , ce genre de série pour que sa marche faut que sa bouge un peu , walking dead c’est d’une lenteur mais alors d’une lenteur je déteste cette série , j’èspere que pour preacher sa va quand meme bouger un peu et que sa sera pas aussi lent que walking dead

Theokolis
Theokolis
7 années il y a

Wouah et bah pour un pilote ça déménage ! En tout cas ça promet. Pour ce qui est des moments de lenteur je n’ai pas trouvé ça particulièrement ennuyeux au contraire cela permet de bien exposé les personnages ce qui est totalement réussi. Vivement l’épisode 2. Concernant Y le dernier homme en effet il y avait une rumeur il y a quelques mois de cela d’une adaptation en série tv sur la chaine FX (chaine qui diffuse l’excellente série The Americans pour les connaisseurs).

Theokolis
Theokolis
7 années il y a
Répondre à  Corentin

Pour Saga je ne savais pas, mais c’est vrai que si cela se confirme Saga aurait plus de chance voir le jour (money, money). My God une série ou un film Saga par Vaughan himself je dis Oui. En ce moment c’est de loin mon comics préféré.

grey_pigeon
grey_pigeon
7 années il y a
Répondre à  Corentin

Petite precision Corentin, Dexter passait sur Showtime et son sur FX. FX est aussi la chaine de The Shield, Justified ou Fargo

grey_pigeon
grey_pigeon
7 années il y a
Répondre à  Corentin

a part ca, ta review est assez proche de ce que je pense aussi. Le virage pris par rapport au comics est intriguant.

Winterwing
7 années il y a

C’était bien ! Voilà c’est tout.

Ray31
Ray31
7 années il y a

J’ai ECLATE de rire au point d’en avoir mal au ventre à 40 minutes et 45 secondes du Pilot, quand la journaliste à la TV (SPOIL) durant le JT annonce que Tom Cruise est mort en explosant…Et on ses tripes éclater partout dans l’audience qui l’écoutait pendant alors qu’il présidait une session dans l’église de scientologie. En plus, avec les potes on avait fumé quelques oinj, pour le coup ce passage nous a fait mourir de rire.

Ray31
Ray31
7 années il y a

Sinon au sujet de la série, il ne faut JAMAIS juger sur le 1er épisode. Le pilot ne veut rien dire. Ca donne une idée mais le ton peut changer. Un exemple frappant avec par exemple Game of Thrones où toute la saison 1 était centrée sur les personnages, en introduisant les personnages et mettre en place l’intrigue, la série a commençé réellement à etre excitante qu’à partir de la saison 2.
Je vois des commentaires qui compare preacher à TWD ben franchement faut pas délirer non plus dès le 1er épisode de TWD le ton était plus rythmé que dans Preacher. le 1er de Preacher est pour le moment décevant j’espère que ça va accélérer et s’améliorer aux prochaines épisodes. Donc trop tôt pour juger

The Bat
7 années il y a
Répondre à  Ray31

Pas sûr pour Walking Dead. La patte AMC rend les deux séries assez similaires sur de nombreux points.

Aric
Aric
7 années il y a

J’ai quasiment lu toute l’œuvre de Ennis et Dillon (j’ai arrêté en cours de route) mais j’ai jamais accroché a Preacher! Suis-je le seul dans ce cas? Je ne pense pas avoir mauvais goût mais Preacher est une de ses œuvres considérés comme chef-d’œuvre qui me assez de marbre… Je pense n’être pas sensible au côté trash pour faire du trash et j’ai trouvé le road trip plutôt intéressant au départ (Tulip est badass, un personnage intéressant, le côté mystique…) mais rien de réellement passionnant. Bref, tout ça pour dire que je suis pas un adorateur de Preacher (ni de Ennis d’ailleurs).

Sinon, ce premier épisode est pas mal mais surtout intriguant pour la suite.

maided
maided
7 années il y a

Ne connaissant le comics que de nom je dois dire que j’ai adoré le pilote.
Mon seul reproche est un rythme un peu trop lent, et ce de manière pas toujours justifiée.

Sinon pour le reste c’est excellent et tous les personnages sont joués avec talent.
Mon petit préféré est Cassidy mais là je ne suis absolument pas objectif parce que je suis fan de Gilgun. Je l’ai adoré dans tous ses rôles depuis que je l’ai découvert dans Misfits (ok j’avais du mal au début mais il remplaçait un personnage très fort).
On pourra lui reprocher de toujours jouer des malades mentaux mais il a une palette énorme dans son jeu (il l’a montré dans Misfits et j’espère que son talent sera correctement exploité dans Preatcher).

J’ai toujours une réserve sur Dominic Cooper qui est assez inégal dans ce qu’il peut faire. J’attends la suite sans le condamner tout de suite.

Et puis Ruth Negga est vraiment excellente.

Bref j’attends la suite avec impatience.

stingrayfell
stingrayfell
7 années il y a

OK c’est nul, votre bonne note c’est juste l’engouement de la nouveauté, je suis sûr qu’au file des épisodes elle va baisser jusqu’à tomber à une étoile par épisode… série qui va suivre le chemin dans le genre de Constantine. Adios.

Theokolis
Theokolis
7 années il y a
Répondre à  stingrayfell

stingrayfell n’oublie jamais ça : t’es un champion.

stingrayfell
stingrayfell
7 années il y a
Répondre à  stingrayfell

mdrrr allé les paris sont ouvert

ramzacom
ramzacom
7 années il y a

Je suis pour l’instant rassuré sur de nombreux points (j’avais très peur lors de l’annonce de la série) ; Cass est très fidèlement représenté. En revanche, le personnage de Tulip m’énerve déjà, je trouve sa personnalité beaucoup trop éloignée du récit originel, surtout là où on en est dans le scénario. Tulip n’est selon moi pas tout de suite la femme forte et rebelle que le Pilote nous présente.

SuperAudy
7 années il y a

Pas lu la BD parce que j’avais peur que ça soit trop trash mais là, ce pilote ma séduite… j’aime beaucoup les personnages, surtout Tulip et Cassidy… hâte de voir la suite… et de me mettre à la BD quand je serai en vacances !

SuperAudy
7 années il y a

Et contrairement aux autres séries du DCU, il y a des acteurs qui tiennent la route (sans surprises, des britanniques)…

Paik
Paik
7 années il y a

Je viens de voir le pilote et je suis plutôt satisfait mais à voir sur la durée.

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