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« I’m sorry for all I’ve asked of you, and that it all came to nothing. I wish you all well. » – Rip Hunter, devant le quatrième mur
- DC’s Legends of Tomorrow Saison 1 – Épisode 16 – Legendary
- Réalisation : Dermott Downs – Scénario : Greg Berlanti & Chris Fedak – 19 mai 2016 – CW
Pas un, mais deux hommages à Retour Vers le Futur. Pas un, mais trois combats finaux ! Pas un, mais cent cinquante moments gênants, vannes foireuses et bons sentiments pourris à la CW ! Festival ! Bouquet final, feu d’artifice, hallelujah, amen. Bilan, seize épisodes dans le vent, une série qui aura réussi à se démarquer comme la première scission des fans de DC avec la série TV (les autres ont en général un état de grâce d’une ou deux saisons), malgré une fanbase solide, rares auront été les adaptations à décevoir autant dès le début de leurs aventures. Heureusement, c’est fini – enfin, pour le moment.
L’épisode s’ouvre sur une introduction inutile de huit minutes, qui sert inutilement à poser l’inutilité des enjeux de « la dernière ligne droite », et faire un parallèle avec d’autres séries (comme Arrow) et la mort de (attention à vous) Laurel Lance dans un épisode récent. Ce qui offre une retombée étrange et assez déconnectée dont la série ne fait pas grand chose, sinon une scène pleine de dialogues clichés et un tourment pour le personnage de White Canary, qui ne l’empêche pas de balancer deux ou trois punchlines comiques dont la série a le secret (bien gardé).
Après tout cela, parce que Kendra a trouvé en réussissant inexplicablement à sortir des griffes du vandale aux embruns de 1944 LE soldat qui avait, étonnamment, LE casque que Rip Hunter stockait dans son vaisseau (et qui s’est, par la magie de la science scientifique, mis à bouger pour attirer l’attention de l’équipage), les « légendes » se remettent en chasse pour bouffer du vandale. Après une explication scientifique pleine de science et de mots qui ne veulent rien dire, ils en déduisent que tuer le vandale est en fait très simple : il suffit de le tuer à trois moments du temps en même temps (don’t question science), et voilà, le tour est joué.
Donc, trois combats finaux, un régal de CGI pour les yeux et les oreilles (notez la qualité de réalisation de la scène à Saint-Lô, où une forêt vide de type Stargate est rendue tout à fait crédible en champ de bataille par le simple ajout d’une bande-son « guerre et explosion dans le fond » et de quelques soubresauts de caméra. Prodigieux), un build-up extraordinairement fin et accidentel sur le nouveau pouvoir de Jax – qu’il découvre et maîtrise en dix minutes top-notch – et deux trois « it happened before ! » bullshit, voilà, c’est réglé, le combat final est finalisé, on peut envoyer le générique de fin. Enfin, calmons nous.
Après cela, vous aviez adoré le missile nucléaire sur Starling City d’Arrow saison 2 (repompé de beaucoup, beaucoup de films), découvrez la situation « personnage se sacrifie en emmenant avec lui un missile nucléaire » repompé de pas mal d’autres films, comme The Dark Knight Rises, Avengers, Godzilla, Captain America, et d’une certaine façon, Armageddon ou le Géant de Fer – vous voyez, c’est pas tout à fait nouveau – avant l’épilogue et l’ouverture sur une seconde saison avec un caméo de qualité (il prend des pilules et aurait du être adapté sur la CW il y a quelques années : c’est ? C’est ?). Bon, essayons de faire vite.
Cet épisode reflète assez justement l’ensemble de la série Legends of Tomorrow. Une série avec un fort potentiel, mais une écriture et des personnages bâclés, qui ne trouve pas sa place chez les amateurs de vraie science-fiction – le concept de voyage dans le temps semble s’inventer au fur et à mesure avec des règles qui finissent par détruire l’autorité en charge de la timeline, et un final lourd de répercussions temporelles ignorées par le scénariste – ni chez les fans de super-héros. En tant que tel, ce n’est pas une série de super-héros, le scénario est un enchaîné de poncifs sur un super-vilain avide de domination et les personnages n’ont qu’une très légère charge héroïque, en dehors de quelques moments, ils passent le plus clair de leur temps en conflit, à se plaindre, agir sur des motifs personnels et faire des reproches à celui qui leur donne l’occasion de briller.
L’épisode va trop vite, en payant les erreurs de beaucoup trop de moments fillers, le scénariste doit ici enchaîner les ellipses pour conduire son propos et assumer le statu quo (tragique) de l’épisode précédent. En quarante minutes, on traverse ainsi le désespoir, le regain, la combativité, le climax, le sacrifice, la joie des retrouvailles, l’envie de repartir au contact et l’ouverture sur une saison supplémentaire. Le pire concerne le personnage de Sara, qui hésite entre un jeu plein d’émotivité et une froideur teintée d’humour, comme habituellement, à croire qu’elle aura traversé les cinq étapes du deuil en deux minutes et qu’au lieu de rester soutenir sa famille elle préfère (par la magie de l’approbation scénaristique, qui n’a pas besoin d’un énième second couteau dans Arrow) repartir à l’aventure et risquer de rentrer pour trouver, peut-être, son père ou ses amis morts le prochain coup.
L’acting en général est boiteux : le vandale en fait trop (beaucoup beaucoup), Atom, jamais assez, toujours sans imagination dans sa posture de type sympa, intelligent et maladroit qui n’a rien l’air d’avoir vécu en seize épisodes. Hunter se dépatouille pas trop mal dans sa caricature de Dr. Who, les meilleurs par défaut restant Martin Stein qui arrive à transmettre deux trois émotions, et Heatwave (oui), qui malgré une balourdise colossale (là, on est sur l’échelle de la baleine à bosse) glisse un certain ressenti et une meilleure idée du deuil que Sara, aussi grâce à une scène finale cliché mais plutôt appropriée.
Mise en scène chaotique, voire grotesque – rien n’est bon, jamais, nulle part. Les combats sont désordonnés, tout pue le manque de fric et l’épisode tire la langue sur la fin, les décors vides où des acteurs font le piquet en attendant leur tour pour balancer une réplique commencent à lasser (sobrement), le montage est assez infect et, je le sépare du reste des autres acteurs pour enfoncer le clou : Carter Hall est un caillou. Je ne sais pas quelle divinité des objets inanimés a eu pitié de cette innocente brique un peu mollassonne et a décidé de lui conférer l’usage de la parole mais, waw, sérieux, comment tu sais pas jouer mec, c’est super violent. Change de métier. S’il te plait.
En somme, dans l’ensemble, Legends of Tomorrow c’était nul, et cet épisode est un peu le best of de plein de moments nuls de la série. Cliché, mal écrit, mal réalisé, des CGI qui arrivent à surprendre (l’effet flamme de Firestorm passe correctement) pour s’écraser une seconde plus tard (on va faire un dossier de six-cent pages sur les ailes d’Hawkman & Hawkgirl, pour la postérité et le défoulement), quelques situations qui redonnent espoir et tuent l’ennui mais se retrouvent assassiné l’instant d’après par une science de la punchline TF1 jamais bien amenée, jamais à-propos, jamais réussie. Avec deux références à Retour Vers le Futur, qui font plus sourire de gène que de plaisir, comme quand Justin Bieber reprend un morceau d’Eminem et que vous vous dites à l’intérieur que le monde ne tourne pas rond. Bref, c’était Legends of Tomorrow et c’était nul ! Vivement la prochaine saison.
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SPOILERS
Globalement moi j’ai apprécié cette série, elle est fun à regarder, les acteurs les plus mauvais se barrent dans ce season finale donc adieu Carter, adieu Kendra, adieu Vandal !
Les incohérences et excuses temporelles j’ai vu pire (ça passait moins bien dans Men in Black 3 et bien mieux dans le Visiteur du Futur) donc ça ne me gêne pas plus que ça, comme c’est un concept dont on sait que dalle ça me dérange pas que des scénaristes en font un peu ce qu’ils veulent (tant que c’est pas pire qu’un vampire qui brille au soleil, ça passe pour moi).
Les acteurs sont plutôt bons, l’épisode à son quota de moments d’émotions, d’action, et son petit cliffhanger de renouvellement.
Au final le seul détail qui m’a vraiment fait tiquer c’est que Mick se tape un Savage à lui tout seul alors que le gars est censé avoir des millénaires d’expérience de combat, alors que Rory à juste 20-30 ans d’expérience de combat de bars et de surinage de prison.
Bref, une agréable série pour moi, elle n’est pas excellente mais elle n’a pas la prétention de vouloir l’être non plus.
Mick a été entrainé pour devenir Chronos entre temps.
Mais après je suis d’accord avec toi, même avec ça, c’est assez difficile d’imaginer que Rory puisse avoir le dessus.
L’entraînement avec les Maîtres du Temps oui c’est valide (j’avais légèrement zappé cette partie en écrivant mon commentaire j’avoue ^^’), pour ça qu’il avait fallu toute la team pour le battre, mais il avait aussi son armure qui améliorait sa force/résistance, là il est à poil et il donne juste des coups de poings.
En soi c’est pas bien grave, c’est pas comme si Savage avait encore une bonne image à maintenir.
oui mais ta pas pris en compte le météore qui la pas mal affaiblit ,et chronos a pas besoin d’armure pour foutre une branlée .
Aussi oui, mais dans ma tête même sans son immortalité il devait être un peu plus agile que ça, mais bon voir Mick le griller m’a rempli de bonheur donc bon. ^^
Pour une fois que ses flammes brûlent quelqu’un !
du coup le mec de la fin c’est qui en fait ? tout les gens qui s’atendais a » spoiler » ce sont fait eu ^^
Spoiler
C’est le premier Hourman je crois. Mais qu’il est devenu un voyageur temporel ils vont probablement le mixer avec une version plus récente.
Ca se passe à St-Lô, chez moi, donc c’est bien (oui, oui, c’est un peu subjectif).
Perso j’ai plutot apprécié les deux derniers épisodes.
Celui là pareil, un peu d’action, de baston, ça me rappelle les premiers épisodes que j’aimais bien pour le côté « on tape dans le tas en famille et on s’en fout du reste »
Les hawkman/girl qui s’en vont, je ne les regretterais probablement pas trop vu que je n’ai jamais été un grand fan de Kendra.
Tout ce qui est cgi, ca m’importe assez peu, j’ai jamais trouvé ça dégueulasse mais je regarde pas une série télé en m’attendant non plus à un truc parfait de ce côté là.
Pour tout ce qui est gestion du time travel, j’ai mis assez vite de côté cet aspect de la série, sinon c’est clair qu’on enchaine paradoxe sur paradoxe (enfin à force de voir des séries/films mal géré sur ce sujet, faut croire qu’on s’y fait)
Bref, je suis content qu’il y ait une suite quand même :p
Il faut etre positive au moins sa fait bosser des gens et bonus il n y a pas Felicity
Par contre,contrairement a ce qu’on aurai pue pensez flash n’appairai pas une seconde dans toute la saison et je trouve ça paradoxale,vu que c’est le seul qui peux voyagez dans le temps par lui-même.
Mauvais, incoherent, sans enjeu. Certains moments s’en sortent un peu. J’aime bien Brandon Routh et Dominick Purcell. Sinon.. Pourquoi il reviennent pas au moment du meurtre de la famille, puisqu’ils savent que savage est la, et qu’ils pourraient l’empecher ? Comment rip peut connaitre l’avenir de Canary sans occulus ? Pourquoi Captain cold est la en 2016 alors qu’ils sont retourné après le départ et qu’il n’est pas revenu car il est mort ? Pourquoi ils retournent plus tard que quelques secondes après leurs départ d’ailleurs ? Si Stein pars faire la police du temps, on est d’accord qu’il vieillira et y passera sa vie. Alors s’il revient quand il a fini comme sa femme le dit, il sera encore plus vieux ? Enfin après j’ai peut être mal compris des trucs mais bon.
Un bon point toutefois : les 30 dernieres secondes et ce qu’elles impliquent. Mais comme ils vont surement foirer tout ça dans la prochaine saison..
C’est dommage j’ai bien aimé certains épisodes. Y a eu des moments cools (Jonah Hex, Atom géant, les bagarres du début..). Mais une série sans scénariste ça marche pas trop.
Mick va voir Snart en 2013, pas en 2016, y’a pas d’incohérence à ce niveau là.
Sinon pour leur retour, j’ai presque envie de dire que c’est classique dans les séries avec des voyages dans le temps, c’est pour coller à « notre » temps.
La série débute en janvier, ils partent en janvier, là ils reviennent en mai parce qu’on est en mai, et ça rejoint les evenements des autres séries en passant (enfin bon c’est pas vraiment le point qui me gène non plus :D )
Pour Rip ayant des infos sur les Lance, il a pu regarder avant de recruter son équipe ou quand il avait la tête dans l’oculus, y’a plein d’explications possibles aussi :p
Pour Rip et Sara c’est simple avant de les recruter il avait checker leur vie et quand ils meurent, c’est comme ça qu’il a pu savoir qu’il pouvait les emmener sans risquer d’altérer la timeline plus que nécessaire, qu’ils n’étaient pas important dans l’Histoire.
il faut prendre legends of tommorrow pour ce que c’est une série bas de gamme mais pour une mauvaise série c’est pas si mal .vandal est tellement dans l’exagération que c’est drôle . après je trouve dommage que hawkgirl finnisse avec Carter c’est un peux comme dire le destin l’emporte toujours alors que le message serais plus beau si on concluais qu’elle est maitresse de son propre destin (et encore mieux si elle comprenais qu’elle n’avais pas besoin d’etre romantiquement impliqué pour s’accomplir .)
J’ai arrêterez la serie a l’épisode 11 je crois et quand j’ai vu cet épisode j’ai eu l’impression de rien raté a part la mort de..
Mais faut être honnête il est pas mal le season final.
Sérieux le mec qui à fait la review à déjà vue un épisode de doctor who ? Si oui et si il est persuadé qu’Hunter est une caricature du docteur, il peut me précisé de qu’elle docteur, car la j’ai du mal à voir et pourtant je suis fan
J’ai vu que l’épisode sur Star City et le final (en suivant un peu le tout quand même) et pour le premier si le principe était sympa et que c’était assez cool de voir un futur apocalyptique de ce genre (et surtout de voir Oliver sans Felicity), c’était pas vraiment transcendant (syndrome Kylo Ren détecté pour le fils Wilson), quant au final mouais, sympa mais bon c’est vrai que pour le coup Savage est bien moins impressionnant que dans le crossover entre Arrow et Flash, ça a toujours été le cas ou c’était juste là histoire de donner du prestige aux héros ?
Bon bref passons à Preacher maintenant.
Deuxième fou rire de la soirée. Je crois que tu (je m’excuse pour le tutoiement que je trouve plus approprié) m’as achevée à la description de Carter.
Cette serie c’est. … clairement j’ai dû la défendre toute l’année parce qu’il a fallu assumer le fait d’y avoir embarquer des mes amis en leur promettant un truc de fou. Je n’en dors plus la nuit. Je culpabilise des 40 minutes qu’ils ont perdu chaque week-end depuis 9 mois. Et du fait qu’ils m’aiment assez pour avoir été jusqu’au bout.
Encore une série que je regarde cerveau éteint. Je n’essaye plus d’analyser, de trouver une logique et de relever les éventuelles répercutions. Je n’y survivrai pas si je me lançais.
Mais j’espère un jour quelqu’un m’explique la scène du soldat, sa logique. Et la logique de la mort de Vandale. Pourquoi, comment ?
S’ils continuent à massacrer autant la science, on n’est pas à l’abri d’une importante vague de suicide chez les scientifiques.
Globalement j’ai bien aimé cette série, même si je semble être un des seuls … J’ai bien aimé vers l’épisode 5 je crois quand ils ont (enfin !) commencé à développer les relations entre les différents personnages, en faisant ainsi un groupe et plus 9 héros (ce qui était indigeste).
Le plus gros problème c’est le scénario, un méchant étalé sur 16 épisodes c’est long, surtout avec toutes les fois où ils pouvaient le tuer mais non « si nous le tuons nous deviendrons comme lui » « oui mais si tu ne le tues pas du con, tu vas crever … ». Les « méchants secondaires » comme Chronos ou le Pilgrim étaient plats comme des limandes et du coup on en avait vite marre de les voir faire mumuse en poursuivant LE méchant.
Sa défaite est aussi absolument incohérente, entre le fait qu’il soit aussi faible qu’un citoyen random (même si la météorite l’a affaibli, rappelons qu’il a quand même tenu tête à Arrow et Flash) et le fait que d’un coup n’importe qui puisse le tuer (moi qui croyait que ça marchait que si c’était Hawkman ou Hawkgirl …
Des « time-wraiths » auraient très bien pu venir le chercher et le transformer en Black Flash que ça n’aurait pas eu plus de sens à mes yeux …
En bref, en tant que fan il y a trop d’éléments dérangeants, mais sinon la série n’est pas à jeter, elle reste agréable à regarder (et elle le sera encore plus sans Savage et les piafs d’après moi).