Review Express VO – Semaine #245

Le Coup de Cœur de la semaine

  • DC Bombshells #43
Le Top de la semaine

  • Starfire #12
Le Flop de la semaine

  • New Romancer #6

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

NEW ROMANCER #6 – Dernier numéro !

review NEW ROMANCER #6

Scénario : Peter Milligan Dessins : Brett Parson

Non, l’amour, ce n’est pas de perdre sa virginité avec un poète anglais mort il y a des siècles. Retenez la leçon, jeunes lectrices, puisque ce sera en définitive la seule pensée transmise par Peter Milligan avec New Romancer, six numéros d’un long épisode de dessin animé tantôt fade, tantôt tordu, à une époque où celui qui était jadis à l’avant front du psyché et de l’horreur semble avoir perdu un peu de son inspiration au fil des ans. New Romancer, dialogues étranges, rythme douteux, un message sur l’amour, l’acceptation de soi, l’ouverture au monde, et le fait d’être plus ou moins à l’aise avec ses parents (sans exception, même ceux qui ont un peu fait des expériences sur vous quand vous étiez gosses), autant de poncifs plus ou moins mal tassés dans ce grand pot (pourri) avec des dessins cartoony. L’ensemble ne marquera pas grand monde et n’aura divertit que ceux qui ne savaient pas quoi lire d’autre. Peter, mon grand. Faut se ressaisir. Ca ne va pas du tout.

– Corentin

Note : 4/10

THE DARK & BLOODY #4

review THE DARK & BLOODY #4

Scénario : Shawn Aldridge Dessins : Scott Godlewski

Le déroulement de cette mini-série horrifique continue de se faire en toute tranquillité et sans grande surprise. Iris commence ENFIN à faire le lien entre le monstre qu’il a réveillé par le passé, et les dernières rencontre de son jeune fils, alors qu’il essaye de prévenir ses camarades encore en vie qui, bien entendu, ne veulent pas entendre de ce qu’ils ont fait auparavant. Iris cherche également un moyen de se protéger, alors que la créature passe, elle, à l’attaque… Comme toujours, je ne reprocherai pas à Aldridge son écriture ou sa caractérisation, parce qu’en somme ça tient plutôt bien la route, même si le contexte du Kentucky se fait moins ressentir et que la thématique de l’armée maintenant abordée, l’auteur ne sait pas trop quoi faire du message qu’il pourrait utiliser. Iris joue simplement la carte de l’innocence (il l’était), mais on aimerait surtout, en tant que lecteur, un minimum de surprise, ou simplement plus de folie. Parce que tout est déjà vu, déjà lu, il n’y a pas un personnage qui sorte vraiment du lot, tout le monde répond à un archétype de l’histoire d’horreur moderne, et même le rebondissement final n’en est pas vraiment un. En vrai, le numéro s’en tire bien grâce aux dessins de Scott Godlewski, surtout sur les dernières pages, dans lesquelles l’ambiance prend un véritable tournant avec une belle composition sur la dernière planche, mais aussi avec le design enfin complètement dévoilé de la créature, qui réussit à emprunter à la forme du corbeau une sorte d’apparence très body-horror du plus bel effet.

– ArnoKikoo

Note : 6/10


BEYOND DC YOU

BATMAN/TMNT #6 – Dernier numéro !

review BATMAN/TMNT #6

Scénario : James Tynion IV Dessins : Freddie Williams II

Dernier numéro de ce petit crossover, qui nous montre donc le combat final, divisé en deux parties. On a droit à un petit fight qui oppose nos héros à la rogue gallery de Batman changée en animaux mutants, puis à un combat contre Shredder et Ra’s Al Ghul, qui semblent être les grands méchants de l’affaire. Le scénario est loin d’être transcendant et l’on a tendance à sombrer dan le simple fanservice, mais j’imagine que c’était dans le cahier des charges. Si l’on considère qu’il s’agit d’un comic-book “pop corn”, on peut très bien s’en contenter et apprécier les références à ces deux univers qui ont fait la jeunesse des kids nés dans les années 80. On peut dire que ça fait le job, et j’imagine que personne n’en sera totalement déçu. En ce qui concerne les dessins, c’est toujours aussi beau et l’on tient là la principale raison de se procurer rapidement les six numéros qui constituent cette mini-série fort sympathique.

– Zeppeli

Note : 7/10

DC COMICS : BOMBSHELLS #43

review DC COMICS : BOMBSHELLS #42

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : Laura Braga

L’histoire d’amour se poursuite entre Mera et Arthur Curry (avec des rôles un peu inversés par rapport à ce qu’on a l’habitude de voir)… et ça fonctionne bien ! Il y a un équilibre parfait entre les deux, et on se plaît à voir cet instant de légèreté entre les deux tourtereaux, mais le devoir va rappeler Mera… Son devoir envers son peuple est rappelé, comme il pourrait l’être pour Arthur en temps normal, et si la fin du numéro est un peu confuse dans l’action, on se délecte toujours autant des planches de Laura Braga. Un réel plaisir, comme d’habitude.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FIVE #21

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FIVE #21

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Bruno Redondo

On change d’environnement dans ce chapitre #21. Nous avons le droit à un Flash sentimental et à un Shazam plus mature qu’à son habitude. Flash a toujours été le plus sentimental dans le régime de Superman. Il était toujours celui qui doutait le plus des actions qu’ils menaient au sein du régime. Très souvent, j’ai pensé qu’il serait le premier à changer de camp et je pense que en effet il le sera. Ma prévision se veut que beaucoup changeront de camp pour aller avec Batman sauf peut être Sinestro. Durant ce chapitre, Harley fait une introspection, toujours avec humour et à la manière Harley. Mais elle soulève une excellente question : pourquoi malgré toutes les actions de Superman, les autres restent ils avec lui ?! Excellente question ! Pourquoi ? Cyborg, Flash, Shazam ? Superman a détruit le corps des green lantern, il a tué mainte fois et à cause de lui, Jordan utilise le pouvoir de la peur. Flash sans déconner … Ton meilleur pote utilise la peur et tu ne te poses pas plus de questions que ça !? Buccellato a réellement une bonne conscience de son univers et de ses personnages. Ma note assez haute s’explique comme une récompense, cette 5ème année est excellente. Et graphiquement c’est autre chose que durant l’année 4. Il y a un réel effort dans ces pages mais surtout une maîtrise qui rappelle les premières années de Injustice. A lire ensembles, toutes ces années devraient faire de Injustice une bonne série. Assez incroyable qu’une série faite pour promouvoir un jeu vidéo, soit encore en parution et propose une telle qualité tout de même.

– Capugino

Note : 8/10

THE LEGEND OF WONDER WOMAN #25

review THE LEGEND OF WONDER WOMAN #24

Scénario : Renae DeLiz Dessins : Renae DeLiz, Ray Dillon

Il fallait bien que ça arrive… Le numéro de la semaine est un peu plus faible que les précédents. Le début est toutefois correct, on retrouve Diana confrontée à une importante menace, mais il faut avouer que le tout prend des allures blockbusteresques assez mal fichues, dans une ambiance qui n’a pas grand chose à voir avec ce à quoi nous a habitué la série. C’est loin d’être à jeter, mais l’on sent que l’on perd un peu de l’originalité du titre, sur le script comme dans l’aspect graphique. La seconde partie du numéro est d’ailleurs plutôt pauvre en ce qui concerne le dessin, avec des décors incroyablement vides, qui ont tendance à me faire croire qu’ils ont été réalisés avec un peu de fainéantise. Mais rassurez-vous, ça reste tout à fait lisible, et ça a le mérite d’annoncer un combat qui pourrait s’avérer assez cool. A suivre de près, donc.

– Zeppeli

Note : 6/10


DC YOU

 ACTION COMICS #52 – « Dernier » numéro !

review ACTION COMICS #52

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Scot Eaton, Dale Eaglesham

Je suis indécis quant à ce chapitre #52 de Action Comics. Certes c’est beau, certes j’adore ce Superman pré-New 52. Mais j’ai tout de même l’impression que l’on tire sur la corde pour arriver pondre un chapitre avant le Rebirth qui commence à m’inquiéter à la vue des pages promotionnelles. C’est magnifique, on ne peut le nier. Mais la relation entre Wonder Woman et Superman est un peu trop romantique. Elle lui tient la main tout le temps, cherche tout le temps à le réconforter. C’est simple, on a l’impression de voir un couple ordinaire alors que ça ne devrait pas être le cas. Batman est trop sentimental, il s’excuse même. Soit les auteurs ne connaissent la psychologie des personnages, soit ils se sont perdus en route. Même Superman est à la limite pathétique. Le Superman viril, fort et sans pouvoirs commence à beaucoup me manquer. De plus, on tourne sur l’histoire du faux-Superman depuis trop longtemps et à travers trop de séries. Action Comics, Superman, Wonder-Woman & Superman, Batman/Superman. Tout ça pour n’avancer qu’à peine. C’est un trop gros morceau éparpillé partout. C’est le gros problème des séries WW&S et de B/S, elles n’ont plus d’histoire pour elles. Elles ne servent qu’à approfondir Action Comics et Superman. Dommage… En attendant Clark White est énorme et j’ai hâte de la revoir dans Rebirth.

– Capugino

Note : 7/10

BATMAN #52 – Dernier numéro !

review BATMAN #52

Scénario : James Tynion IV Dessins : Riley Rossmo

Y a-t-il réellement besoin de lire ce second épilogue au run de Snyder et Capullo ? Pas vraiment. Nous avons affaire à un numéro de remplissage avant de re-démarrer le tout avec Rebirth, et James Tynion IV nous propose de revenir sur le passé, et la formation de Bruce Wayne au fil des ans pour devenir Batman. Une épopée déjà bien connue de tous, à laquelle il rajoute un petit détail, qui devient l’enjeu d’une histoire actuelle dans laquelle le Chevalier Noir affronte un vilain lambda (mais au design bien arrangé). De la redite donc, mais qui reste tout à fait lisible, avec un discours presque méta sur le fait qu’avec ce 52ème numéro, il faille continuer d’aller de l’avant. Et c’est ce que le lecteur fera très certainement. Aux dessins, Riley Rossmo livre un travail vraiment satisfaisant, qui le rapproche en effet d’un Rafael Albuquerque qui était sollicité au départ sur ce numéro. Le trait de l’auteur et sa façon de découper l’action rendent très bien le dynamisme des scènes qui se passent de nos jours, alors que les moments du passé lorgnent plus sur les émotions, très bien travaillées sur les visages des personnages. Associée à des couleurs d’ambiances du plus bel effet, le voyage sera plaisant pour les yeux avec une véritable patte artistique, même si la lecture ne restera définitivement pas dans les mémoires. Allez, il est véritablement temps de passer à autre chose maintenant !

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

CATWOMAN #52 – Dernier numéro !

review CATWOMAN #52

Scénario : Frank Tieri Dessins : Inaki Miranda

Fin de série pour Catwoman sous l’ère Frank Tieri. Catwoman, cinquante-deux numéros, un bon run (court) et quelques passages de fan service douteux – en définitive, le bilan n’est pas si catastrophique pour la dernière équipe en date, encore que. Débuts laborieux d’intrigues interchangeables, et une fin qui conclut en essayant d’être authentique sur l’héroïne, voire de créer un petit quelque chose dans le canon. Si l’avant-dernier numéro s’en sortait plutôt bien, celui ci a des airs de fin de série précipitée, qui balance le joli symbolisme du masque blanc et du masque noir dans un épilogue aux airs de feuilleton de l’été de France Télé’ (pas de préjugés, tout le monde a une mamie), en somme, une jeune ex-délinquante au passé trouble qui a frayé avec les mauvais garçon et dont le passé finit par la rattraper, une écriture de type polaroïd (parce que “c’est que des clichés”. Hahaha, excellent, vraiment…) avec un dessin de type sympa. Après là encore des débuts laborieux, Miranda se dépatouille pas mal malgré un ensemble chromatique plus ou moins flashy, ce qui correspond assez peu au ton polar de l’ensemble. Reste en tout cas une série qui finit mieux qu’elle n’a commencé il y a quelques années, sans avoir réussi à jamais se hisser au rang de Valentine quelques numéros plus tôt.

– Corentin

Note : 6,5/10

CONSTANTINE : THE HELLBLAZER #12

review CONSTANTINE : THE HELLBLAZER #12

Scénario : Ming Doyle, James Tynion IV Dessins : Eryk Donovan

Ah, ok, c’était sympa d’être passé, Travel, bon voyage. On applaudit Travel Foreman mesdames et messieurs ! Change rien, Travel, t’es le meilleur. Bref, un (énième) changement de dessinateur plus tard – remarquez comme Constantine s’attire quand même plein de gens super cools. Travel Foreman par exemple. Ou Vanesa Del Rey. Et même Eryk Donovan qui officie sur ce numéro se débrouille bien – c’est l’heure du final standoff entre Constantine et Neron, un autre seigneur démoniaque des enfers abyssaux qui comme tout être maléfique aime l’alcool et les costumes gucci. Dans un ultime effort pour renverser ce démon, sauver les enfants de son amour et rappeler à tout le monde qu’il ne s’appelle pas Hellblazer pour rien, John va réunir pour l’affrontement final les derniers membres de la Justice League Dark, ce qui n’est peut être qu’une décision isolée ou bien la prescience d’un titre qui, un jour éventuel, donnera aux meilleurs personnages de DC l’occasion de briller autrement qu’en de petits caméos ou de vaines mini-séries (Gerard Way, si tu nous regardes. Et si c’est le cas, arrête la musique, vieux, sérieusement…). Au global un numéro qui continue de bien faire le job, mais qui une fois encore démérite à proposer quelque chose de vraiment facile d’accès en comparaisons du premier arc de la série. Dans l’épicentre Hellblazer, la série de Ming Doyle et Tynion IV restera comme une marche de plus du personnage vers un retour à son essence première, et toujours pas la réintronisation officielle du Constantine de Vertigo. A voir si Simon Oliver osera enfin libérer le personnage de “la ligne dark”, et lui rendre à nouveau tout ce qui lui manque. L’alcoolisme, le cancer, le deuil, l’Angleterre, bref, toutes ces choses affreuses sans lequel ce vieux John n’est plus la géniale loque humaine qui le rend si attachant.

– Corentin

Note : 7/10

EARTH 2 : SOCIETY #12

review EARTH 2 : SOCIETY #12

Scénario : Dan Abnett Dessins : Iban Coello

Conclusion de cet arc sur le rôle, les responsabilités des Wonders face aux êtres humains qui se préparent à se livrer une guerre sans merci. Alors que chacun doit faire face à ses responsabilités, c’est un dialogue entre personnes divines, Green Lantern et Val Zod, qui va amener à la conclusion de l’affrontement, avec un gros changement de statu quo, mais qui s’opère dans une ambiance toute calme. Seul souci, c’est que Dan Abnett en oublie du coup une partie de l’équation (quid des Atlantes et des Amazones ?) qui étaient aussi bien impliquées dans l’histoire, alors que l’épilogue sent bon la préparation pour le prochain arc façon dessins animés des années ’90. Malgré tout, l’ensemble restera assez satisfaisant, surtout qu’Abnett a réussi à ne pas verser dans le trop plein de « dark » dans lequel la série était tombé depuis très longtemps, et ça permet de respirer un peu. Aux dessins, Iban Coello livre un travail qui fera penser à celui de Jimenez, artiste habituel du titre, mais certaines planches manquent de détails comparées aux autres, avec des personnages à peine esquissés, ce qui est dommage. Mais dans l’ensemble, on se satisfait encore des aventures d’Earth 2, même si l’on est assez loin de l’époque de Tom Taylor.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

GOTHAM ACADEMY #18 – Dernier numéro !

review GOTHAM ACADEMY #18

Scénario : Brenden Fletcher et autres Dessins : Adam Archer et autres

Avec ce dernier numéro se conclut l’arc Yearbook et la première année de la Gotham Academy. Que dire qui n’ait pas été dit par rapport aux précédents numéros. Sur les quatre histoires présentées, deux sont totalement dispensables, alors qu’une laisse planer des indices sur les prochains intrigues auxquelles nous aurons droit à la rentrée prochaine ; et la dernière est simplement hilarante. Maps est très mise en avant dans ce numéro, et c’est un peu normal puisque ça doit être à présent la plus attachante, au détriment d’Olive Silverlock. Reste que le concept du Yearbook commence à s’essouffler (non pas graphiquement, car on appréciera vivement tous les styles représentés), et même l’histoire entre les petits récits ne se révèle qu’être un passe-temps pour les auteurs, histoire d’occuper de la place. Je garde néanmoins un bon souvenir de ces cinq derniers mois, même si j’avoue que je reste pas mal sur ma faim. Les personnages, et la série, ont vraiment du potentiel et un gros capital sympathie, alors il faut exploiter tout ça avec de bonnes histoires ! En attendant la reprise, je vous donne rendez-vous cet été pour le crossover avec les Lumberjanes !

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

GREEN LANTERN CORPS : EDGE OF OBLIVION #5

review GREEN LANTERN CORPS : EDGE OF OBLIVION #5

Scénario : Tom Taylor Dessins : Ardian Syaf

Avant dernier numéro pour Edge of Oblivion cette semaine et ce qui avait commencé comme une mini-série efficace semble, hélas, manquer d’un peu de souffle sur la fin. Si les qualités habituelles de l’écriture de Tom Taylor sont toujours présentes, notamment en ce qui concerne la caractérisation des personnages et le rythme, il faut bien reconnaitre que le titre perd largement de son identité en approchant de la fin. De ce côté, le départ de Ethan Van Sciver le mois dernier y est certainement pour quelque chose. Graphiquement la série plonge un peu en terme de qualité cette semaine. Il faut dire que ce numéro n’est pas aidé par la présence de trois encreurs qui ne font pas tous les meilleurs choix pour mettre en avant le style de Ardian Syaf. Reste que l’auteur évite de vraiment tomber dans les clichés propres aux comics qui proposent des affrontements entre héros, même s’il ne prend pas énormément de risque. Ajoutons à cela quelques moments bourrins sympathiques et une promesse de conclusion épique pour attendre patiemment jusqu’au mois prochain sans oublier le titre d’ici là. Seulement il y a bien un problème. Sur ce cinquième chapitre, Taylor donne la désagréable impression de ne pas vouloir jouer toutes ses dernières cartes d’un coup. Rien qui ne vienne porter préjudice à son histoire pour de bon mais si le scénariste a la bonne idée de réinjecter totalement sa personnalité dans la série d’ici le mois prochain, tout se passera beaucoup mieux ! En attendant, il est, hélas, bien difficile de ne pas remarquer une réelle perte de vitesse à mesure que le titre avance.

– n00dle

Note : 6/10

HARLEY QUINN AND HER GANG OF HARLEY’S #2

review HARLEY QUINN AND HER GANG OF HARLEY'S #2

Scénario : Frank Tieri, Jimmy Palmiotti Dessins : Mauricet

Cette mini-série est franchement inutile. Non, je ne suis pas un hater, mais je ne comprends pas l’intérêt de ce titre, qui ne développe absolument pas les personnages de membres du Gang, qui sont réduits à de symples archétypes mal utilisés, et n’apporte rien non plus au personnage d’Harley Quinn. Cette dernière est d’ailleurs retenue par une certaine “Harley Sinn” qui semble bien décidée à la faire chier, et l’on suit en parallèle les alliés de notre anti-héroïne qui la cherchent. Le script est peu original et les gags sont franchement moyens. On se demande encore où veut en venir l’auteur et l’on peine à adhérer à ce mélange d’humour qui tache et d’esthétique BDSM douteuse. J’imagine que ceux qui n’ont pas marre d’Harley Quinn sauront apprécier, mais j’ose croire que le personnage mérite mieux que ce type de produit, qui commencent à saturer le marché. Reste tout de même un récit lisible mais anecdotique, illustré avec talent par Mauricet, qui s’emploie à relever le niveau de cette mini-série, qui, pour le moment, peine encore à séduire.

– Zeppeli

Note : 5/10

LEGENDS OF TOMORROW #3

review LEGENDS OF TOMORROW #3

Scénario : Len Wein et autres Dessins : Yildiray Cinar et autres

Qu’on se le dise tout de suite, une fois de plus le récit de Sugar & Spike sort largement du lot, alors que le duo de détectives privés doit suivre un homme qui essaie de faire chanter Wonder Woman sur une erreur de jeunesse. Dans ce récit, tout fait mouche, du caractère froid de Sugar à la désinvolture de Spike, les super-héros ne sont pas pris au sérieux, c’est graphiquement irréprochable… Et de pouvoir suivre ces histoires comme de petits one-shots passe complètement pour le concept du titre. Maintenant, il faut passer au reste… Le gros problème, c’est que ces trois numéros observent le même type de cliffhanger, autant vous dire que la répétition se fait bien sentir. Après, il y a tout de même des différences dans l’exécution. Firestorm et les Metal Men suivent globalement le même délire : un affrontement interminable contre un vilain (Major Force dans un cas, Red Tornado brainwashé de l’autre) ; sauf que dans un cas, en plus d’être long c’est imbuvable, alors que Len Wein fait une bonne utilisation des Metal Men et des délires visuels qui peuvent être faits avec ces personnages : du coup on s’amuse franchement, surtout que l’esprit d’équipe est bien amené, et que le dessin de Yildiray Cinar est très efficace. Du côté de Firestorm, c’est un raté total, tant sur l’action que sur les discours, vous pouvez fuir cette partie du numéro (bien que vous ayez payé aussi pour ça). Enfin, chez Metamorpho, on pourra dénoter une ambiance très dépaysante, une sorte d’aventure SF qui sent bon les années 80, avec une complicité entre Rex Mason et Sapphire assez plaisante à suivre. Mais ça reste malgré tout assez anecdotique et l’intrigue à base de prophétie et de « chosen one », en 2016, ça ne devrait plus exister, vous ne croyez pas ? La qualité de cette série reste encore une fois très inégale, et je ne saurais que vous conseiller comme mon collègue Corentin de patienter pour la sortie du TPB de Sugar & Spike. Même si franchement, les Metal Men c’est quand même pas mal fun !

– ArnoKikoo

Note : 5/10

RED HOOD/ARSENAL #12

review RED HOOD/ARSENAL #12

Scénario : Scott Lobdell Dessins : Joe Bennett

Ma foi, cet avant-dernier numéro de Red Hood/Arsenal est plutôt sympathique ! Alors que l’on croyait Duela Dent décédée, la balle de Red Hood ne l’a que blessée, et il s’avère qu’elle est de mèche avec l’Iron Rule, bien décidée à faire la peau d’Arsenal… en procédant à un vote sur internet. Très grosse moquerie et mise en abime du destin réservé à Jason Todd il y a plusieurs décennies, le parallèle entre Joker’s Daughter et Arsenal se fait de façon naturelle, et l’idée de Scott Lobdell est assez bien trouvée. On y ajoute une énorme dose de cynisme quant aux réactions des gens sur internet, complètement déconnectés de l’horreur de la situation (mais qui est en fait, très à propos par rapport à ce qu’il s’est passé avec Jason Todd il y a longtemps), un réel brin de folie, et surtout un Joe Bennett qui arrive à livre un travail vraiment plaisant, dans les dessins que dans son découpage (j’ai été vraiment impressionné de ses planches alors que tout ce dont je me souvenais de lui était le très moyen Arrow Season 2.5), et vous obtenez un numéro qui se situe dans le haut du panier de ce qu’a pu proposer Red Hood/Arsenal depuis son lancement (en d’autres termes : non, ce n’est toujours pas mémorable, et personne ne se souviendra de ce titre dans 5 ans. Mais, si vous suivez cette série, alors ce numéro fait partie de ceux qui se lisent bien).

– ArnoKikoo

Note : 7/10

STARFIRE #12 – Dernier numéro !

review STARFIRE #12

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : Elsa Charretier

Elle est partie ! Fin de série pour Starfire, tentative avortée du DC You parmi d’autres, après une année de loyaux services et deux excellentes dessinatrices, Starfire quitte son île paradisiaque aux allures de série d’été (au moment où le soleil revient, admettez que le timing, des fois) pour reprendre une activité plus “normale” en tant qu’héroïne DC. Bilan ? Plein de subplots amoureux, plein de blagues mignonnes sur les traductions de nom, un léger (léger) sous-texte sur l’acclimatation des immigrés (oui, allez y, dites que j’invente, bande de mécréants) et plein de gratuité seins oranges pour le plaisir des crayons. Au global, une annulation qui ne dérange pas – pas parce que la série était mauvaise, mais parce que la promesse ne pouvait pas tenir éternellement. Telle quelle, Starfire se conclut comme un séjour de vacances. On s’est fait des amis, des rencontres, on a bu des mojitos à l’ombre des cocotiers – c’est poétique. Et chargé en rhum, à part si le barman est un fumier et vous met trois doses de glaçon – et voilà, à peine a-t-on eu le temps de s’habituer que les vacances sont finies et reprend la grise monotonie du quotidien et du “normal”, le train de vie qui s’affaire à, en l’occurrence, amener super-vilains, menaces cosmiques et embouteillages sur le chemin de nos héros préférés. Starfire aura joué ce jeu, celui de respiration, de pause estivale, une série de plage où les quelques enjeux bataillaient entre de grands et longs moments de rien où le scénario revenait à un genre de simplicité presque frivole. Les relations entre individus, la vie d’une petite communauté, tout ça achevé dans un joli feu de camp sur la plage où on dit au revoir au mono’ (qui partent s’envoyer en l’air après les slows de la boom de fin de séjour), une alien danse avec des dauphins et repart dans un ciel sans nuages avec le syl’khee, le meilleur insecte rose alien de la création fictionnelle. En soi, j’hésite entre le plaisir coupable ou la parution aveugle d’un éditeur qui ne savait pas trop, mais dans le lot, de très beaux numéros, parfois très bons, et un esprit qui manque peut-être à certaines séries, le retour au terre à terre et aux trucs super simples qu’on évite parfois de traiter en parlant de terres parallèles et de mutations génétiques. Allez, une fois de temps en temps, ça fait du bien, non ?

– Corentin

Note : 8,5/10

SWAMP THING #5

review SWAMP THING #5

Scénario : Len Wein Dessins : Kelley Jones

Matt Cable cabotine vraiment en Swamp Thing super-vilain-qui-veut-dominer-le-monde et Alec Holland se paie un petit tour du monde pour trouver une solution à ce qu’il a laissé faire. Le tout doit passer par la main de Fatima, mais il faut trouver un moyen de la réactiver. On s’ennuie un peu dans ce numéro ; s’il est plaisant de retrouver toute une série d’invités de la branche Dark de DC Comics, le format mini-série ne permet pas de réellement développer les liens entre eux, ou de se rappeler suffisamment à leur histoire commune, pour que la chose ait un réel impact. Du coup, le voyage carte postale nous rappelle surtout qu’on se trouve bien dans l’univers DC, sans que les choses n’évoluent vraiment au fil des pages. Une déception pour cet avant-dernier numéro, tant on sent que l’histoire va aller vers un retour au statu quo tout simple, et que Len Wein ne profite pas du talent de Kelley Jones (si on aime le style, on se plaira encore dans ce numéro au style bien rétro-horrifique) pour nous livrer une vraie putain d’histoire. Déception, vous dis-je !

– ArnoKikoo

Note : 6/10

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ArnoKikoo

ArnoKikoo

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The Bat
7 années il y a

J’ai lu Action Comics Batman et Injustice (d’ailleurs y a une petite coquille c’est Redondo aux dessins et non Miller. C’est assez satisfaisant. Même si Batman fait numéro de remplissage, AC fait introduction forcée de Sup pré-N52. Seul Injustice m’a vraiment plu. Je rêve de voir Redondo sur un titre Harley Quinn. Ses expressions faciales sont juste parfaites..

Wintrfell49
7 années il y a

Tomasi devient vraiment redondant pour « The final days of Superman », on a la même structure narrative qui se répète ad-nauseum dans chaque numéro… Et puis, je rejoins Capugino, l’écriture de Sup’ et WW, au secours, quoi !

Pour Batman, c’était sympa mais pas exaltant… N’aimant pas trop Tynion IV habituellement, j’ai été agréablement surpris par l’absence de dialogues surabondants et parasites.

Et Red Hood/Arsenal confirme que c’est une série fun et sans prétention ! Et l’artiste a quelques idées de compo sympa.

Harle
Harle
7 années il y a

J’y avais pas pensé mais OUI… le potentiel retour de Justice League Dark chez Young Animals !!!!!!! Merci, j’avais enfin réussi à faire mon deuil du mystique chez DC et vous avez rallumé la flamme des attentes vaines et des espoirs déçus. Je m’en vais relire The Books of Magic, ça me consolera (un peu).

Winterwing
7 années il y a

J’ai été très déçu par Action Comics… J’attendais beaucoup de la rencontre entre les Supermen post et pré-Flashpoint et… Tout ça pour ça ?! J’espère vraiment une réelle rencontre entre les deux avant la fin du crossover. Ou, encore mieux, on réserve cette rencontre à Johns dans son one-shot.

spectra
spectra
7 années il y a

je n’ai lu que le Batman que j’ai trouvé moyen. En revanche j’ai été très séduit par les planches, le dessinateur a je trouve superbement mis en valeur le nouveau costume. C’est vraiment beau cette cape violette.

mavhoc
7 années il y a

Je trouve ça étrange de louer Superman Pré-Flashpoint dans Action Comics alors qu’il fait une apparition très courte et sans résultat réel et de ne pas parler de l’avancé de l’histoire. De plus, les réactions de WW et Batman sont, au contraire, tout à fait juste pour les personnages. Ils révèlent ce qu’ils sont censés être : un ami et « une copine » (cela étant plus ou moins bien écrit selon les périodes). La relation avec Batman suit la volonté de Super-Friends depuis les débuts de N52. Rien de surprenant donc.
Quant à WW, cela permet d’afficher plus que tout la normalité des émotions pour toucher le lecteur. On parvient à créer une empathie réelle ainsi.

mavhoc
7 années il y a

En retard mais très bonne critique de Corentin sur Starfire #12. C’est bien de prendre le temps de cette façon en faisant une review express un peu moins expresse.
Par contre Arno fut vraiment gentil avec Batman ^^

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