Review VF – Justice League Univers #3

critique justice league univers 3
Review VF - Justice League Univers #3 13
Les points positifs :
  •  Justice League très efficace
  • Et JLA tout autant !
Les points négatifs :
  • Green Arrow pourrait convaincre plus
  • La catastrophe Wonder Woman continue

Allez zou, deuxième mag’ du mois, Wonder Woman va-t-elle sombrer encore ? Flash va-t-il continuer à courir après une bonne histoire ? Les séries de qualité vont elle le rester ? Tout cela et bien plus dans nos avis sur Justice League Univers #3, disponible depuis le 6 mai pour 5,60€ dans tous les kiosques.

Numéro précédent : Justice League Univers #2 La suite dans : Justice League Univers #4

Justice League  #43

  • Scénario : Geoff Johns – Dessins : Jason Fabok Colorisation: Brad Anderson

Mais qu’est-ce que c’est bon de lire cette série. Il n’y en a jamais assez. L’arc s’étend certes mais d’un autre côté, il pourrait s’étendre encore tant que cette qualité reste, j’en redemande. Batman est omniscient avec son super fauteuil et se fait même caresser dans le sens du poil par un équipier. Luthor fait équipe avec son pire ennemi, et je ne sais si c’est de l’inquiétude, parce qu’il tient à lui ou parce qu’il peut lui servir, qu’on lit sur son visage mais lorsqu’il découvre que Superman perd ses pouvoirs, c’est touchant.

On suit beaucoup de personnages dans cet arc mais Johns sait gérer leur temps de présence. L’inconvénient, c’est, je suppose vu que je n’ai pas lu la suite, qu’on ne profite pas encore à fond de certains nouveaux statut quo. Et avec le final, on en a un nouveau. Sans parler de la situation dans laquelle la Ligue se retrouve. On va de Charybde en Scylla…

Un autre des meilleurs dessinateurs qui soient officie ici, il s’agit de Jason Fabok. Vous prenez Jim Lee et David Finch à leur meilleur et vous avez Jason Fabok. C’est du talent au service de cette série blockbuster bien écrite. Comme quoi, blockbuster ne rime pas avec navet. Je comprend ceux qui lisent cette série en librairie. Attendre un mois pour avoir la suite, c’est dur….

-James Edge Grayson

Note : 10/10

.

Justice League continue son roman feuilleton mi-grec mi-Hollywoodien, avec la recette habituelle d’un Johns qui s’applique à l’écriture mais commence à laisser passer quelques travers (le fameux enchaîné de cliffs de fin qui va devenir l’ultime marque de fabrique de la série). L’ensemble est bien écrit, trouve une place pour chaque personnage, rythme assez bien les moments de croisements et de symbolique – d’ailleurs, le scénariste cherche ici la symbolique, ce qui est plutôt rare quand on le connaît un peu. En somme, un bon compromis de blockbuster et de milestone pour la galaxie DC Comics.

En points forts, le redesign de Kalibak par Fabok, excellent dans cette version de bête mythique, l’arrivée de Darkseid sur Terre et un final qui laisse imaginer de belles choses pour la suite. Fabok s’en sort bien, malgré une colorisation qui jure toujours avec son trait irréprochable, et propose des couleurs trop classiques à ce décor Kirbien. Mais c’est pas grave, parce que : voilà. Bref, dans l’ensemble, une bonne série, quoi que la conviction me manque pour vous expliquer en quoi, dans quelques mois, les personnages auront tous changés de statu quo, que la série ne sera plus qu’une rampe de lancement pour le relaunch d’après et comprendra une révélation que vous auriez peut-être voulue éviter. En somme, oui, c’est bien, très bien, mais j’avoue que parfois, j’envie le train de retard des lecteurs VF qui arrivent encore à être surpris.

-Corentin

Note : 8/10

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Justice League Of America #2

  • Scénario et dessins : Brian Hitch–  Colorisation: Alex Sinclair

Suite du récit de Bryan Hitch, qui se charge à la fois du dessin et du scénario. Rao est arrivé sur terre et Superman semble lui faire confiance, alors que Batman n’a pas l’air bien convaincu. Il en va de même pour d’autres héros, et l’on se demande bien vite de quel côté l’on doit se ranger. La thématique religieuse mise en relief par l’auteur est plutôt bien amenée et il faut reconnaître que l’histoire, bien qu’assez simple, se montre très efficace et l’on suit avec intérêt ce que l’on nous présente. Cependant, le tout est assez verbeux et certains dialogues sont clairement répétitifs, ce qui rend certains passages quasi-indigestes, ce qui est franchement dommage sur si peu de pages. Mais le tout se laisse lire sans trop d’accrocs… Graphiquement, ce n’est pas le meilleur Hitch, mais c’est très joli et l’on prend plaisir à découvrir les différentes planches qui composent ce numéro. JLA se montre assez intéressant pour le moment et je vous recommande de suivre la série de près.

-Zeppeli

Note : 7/10

J’aime beaucoup cette série. Comme mon ami chauve vous l’a très bien décrit ci-dessus, le numéro décrit l’arrivée d’un Dieu (bienveillant) sur Terre, dans une sorte de réponse au mythe du Superman non-progressiste, qui ne rend le monde meilleur que lorsque la maison brûle, que la guerre gronde, ou que le chat s’est coincé dans un arbre. Rao intervient ici comme une figure déique de super-héros, pro-actif et omnipotent dans sa capacité à faire changer les hommes contre la politique. Ce qui est déjà admirable, d’imaginer encore écrire des histoires où le super-vilain le plus kitch possible apparaisse en premier lieu comme quelqu’un de bien (faut assumer le cliché), mais que son action nous rappelle en plus tout ce que ne font pas les super-héros sensés le terrasser.

En dehors de ce point, qui reste personnel, le scénario de Hitch n’est pas mauvais. S’appuyant sur une narration vaporeuse, l’auteur disperse la Ligue aux quatre coins du temps, de la galaxie et de la réalité (sort of) dans un jeu de suspens bien dispensé jusqu’à la dernière page qui garde encore la promesse intacte. Parce que Hitch est d’abord un dessinateur (de talent), les planches sont magnifiques. Dans un style très ample et stylisé, Hitch s’approprie le dessin classique de comic books pour s’orienter vers des héros plus fins, élancés, conformes aux archétypes mais dans un équilibre entre une simplicité de traits sur les visages et un travail appliqué sur les silhouettes, en plus des découpages où l’artiste réalise une performance splendide.

Bon, j’ai l’air de dire que tout va bien et que c’est génial – en fait, c’est un peu plus compliqué que ça. Mais, sans présager de la suite, et malgré quelques lourdeurs (qui s’expliquent par un statut de scénariste encore à acquérir pour le bonhomme), le tout marche bien, et je trouve honnêtement l’ensemble graphique plus réussi que celui de Fabok (« et ils jetèrent des pierres à l’humble mendiant »), voire plus simplement à l’alternative du dessin 90’s en général. Ce qui me suffit à préférer cette série, plus cordiale et moins ambitieuse, mais peut-être plus équilibrée (en tout cas, sur ce numéro).

– Corentin

Note : 9/10

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Flash Annual #4

  • Scénario : Van JensenDessins : Bong Dazo –  Colorisation: Andrew Dalhouse

Flash n’est pas une série sensationnel, c’est peu dire. Mais j’aime bien la suivre, un peu comme une série de la CW car on y retrouve vraiment tous les ingrédients. Mais voilà, on fait une pause dans cet Annual pour nous expliquer comment Zoom, pas celui de la série, a monté son équipe.

Alors c’est un Annual donc plus de page et l’auteur en profite pour bien nous montrer chaque personnage et à quel point ils ont bon fond. Zoom leur dit à tous qu’un homme méchant va arriver en la personne de Flash, donc pas étonnant qu’ils s’allient pour l’affronter. On se doute bien que Zoom se joue d’eux mais pourtant, l’auteur a voulu nous le montrer à la fin en dévoilant l’envers de chaque recrutement. Ça ne sert pas vraiment sauf pour contraster avec l’aspect de Zoom pendant l’Annual. Car il apparaît vraiment… gentil. On est étonnamment surpris par ça au premier abord. Mais sa méchanceté va tellement loin. On découvre aussi que sa patience est légendaire aussi. Toutefois, j’aurais aimé savoir comment il a atterri au 16ème siècle.

Les dessins tranchent avec Brett Booth, absent ici. On peut ne pas aimer ce dernier, mais il y a une certaine justesse qui m’a manquée ici. Pourtant, on retrouve de belles cases et certains beaux effets. Mais pas aussi bien qu’avec le dessinateur habituel. Il suffit de voir le costume de Flash qui n’est vraiment pas beau. A croire qu’il ne passe bien que sous le pinceau, stylet, crayon (je ne sais pas ce qu’il utilise) de Brett BoothPour ceux qui voulaient que ça avance, c’est mort en tous cas !

-James Egde Grayson

Note : 4/10

.

Soyons clairs, c’est vraiment mauvais. Cet annual et fort peu original et se montre fort mal construit. On suit Eobard Thawne qui voyage dans le temps et l’espace afin de recruter des méta-humains pour combattre Flash. De ce fait, c’est totalement répétitif et l’on s’ennuie très vite à cette lecture. On comprend bien vite où l’auteur veut en venir, et l’on a droit, après les divers recrutement, à un petit flashback qui montre que les personnages choisis par Zoom étaient gentils, mais sont clairement manipulés par ce dernier, histoire de bien vendre la suite de l’histoire… C’est clairement mal ficelé et l’on se demande si c’est vraiment utile de nous dévoiler tout ça alors que ça pouvait tenir en quelques lignes, dans un numéro régulier… En ce qui concerne les dessins, c’est du Brett Booth tout à fait classique, ce n’est ni beau, ni laid, et ça reste, finalement, le plus grand point fort de ce numéro. C’est dire à quel point il est triste.

– Zeppeli

Note : 2/10

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Green Arrow  #43

  • Scénario : Benjamin Percy – Dessins : Patrick Zircher – Colorisation: Gabe Eltaeb

Commençons par le meilleur, le dessin. Encore une fois Patrick Zircher est impeccable et le coloriste donne un ton tout particulier à l’atmosphère, rappelant les tons citadins grisâtres. Les détails sont importants puisqu’on doit voir la population réagir à Big Brother de la Guerre des Mondes. Et c’est pas mal que le scénario s’y attarde car c’est vraiment la population que ça vise. Et c’est amusant que la capuche soit devenue le symbole de Green Arrow… autant le renommer Green HoodL’épisode fait la part belle à Emiko qui va sauver son frère qu’on découvre dès le début en mauvaise posture.

Ce qui ne va pas avec l’épisode. Le méchant nous pond des supers robots mais fait un remake du film No Pain No Gain en capture un homme riche. Ajoutons à cela qu’un autre ennemi qui avait un certain charisme se fait expédier plus vite que Steven Seagal dans Ultime Décision. Oui je cite des films mauvais, mais c’est pour mettre dans l’ambiance. Et même si Emiko vient sauver son frère, sa véritable utilité c’est d’apporter des flèches. Et franchement, quand sa craint, pas de pose caca ou alors tu utilises du sans fil. Et on finit aussi le méchant de façon… expéditive, néanmoins avec un « A suivre… » alors je suis curieux pour cette suite. Mais sachant que tout est réglé, je ne vois pas. Je suis peut-être dans le faux en pensant que c’est expédié vu comment l’histoire avait été mise en place. L’avenir nous le dira. Mais pourquoi avoir appelé le loup Georges !?

-James Edge Grayson

Note : 5,5/10

.

Bon c’est loin d’être parfait, mais ça reste lisible. Le méchant a un plan tout à fait foireux et l’on nous montre encore ses drones qui sont une menace pour la ville. Forcément, puisqu’on est dans la résolution du récit, les héros vont intervenir. Emiko vient à la rescousse et elle aidera Oliver à se débarrasser de la menace, pour le moment, du moins. L’histoire est remplie de clichés et l’on sent que l’écriture est assez automatique. On se demande toujours à quoi peut bien servir le loup, mais soit… Restent les dessins de Patrick Zircher qui sont tout simplement magnifiques, même si le design des drones reste franchement moyen. Green Arrow reprend un peu de sa superbe, mais l’on reste bien loin de la qualité du run de Lemire. Espérons que la suite relève un peu le niveau.

-Zeppeli

Note : 5/10

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 Wonder Woman #43

Scénario : Meredith Finch – Dessins : Ian Churchill Colorisation: Brad Anderson

Je suis tombé par terre. Non ne n’allez pas plus loin les fraudes voltairiennes,  Henri Guilemin ou bien d’autres philosophes et penseurs ont révélés bien des impostures. Meredith Finch en est l’avatar actuel. D’une intrigue faiblarde elle parvient au néant avec un propos manichéen et contre productif. Une faiblesse d’écriture manifeste qui fait de ce numéro une sorte de point mort dans un run qui au final ne brillera que par sa bêtise et par l’absurde. Après la lecture d’un truc aussi mauvais on aurait envie se se pendre mais un récent article de noisey/vice révèle que cette méthode létale est douloureuse. Donc préférez plutôt lire un bon comics ou prenez un valium si l’angoisse vous guette.

L’intrigue part dans tous les sens c’est de la mauvaise soupe qui aurait tournée depuis 7 mois et qu’on vous force à ingurgiter. Remarquez on tient peut être un chef d’oeuvre de l’état liquide. Super y’a plein de personnages qui gravitent autour de Wonder Woman mais ça dilue l’intrigue. Intrigue nullissime à la structure complètement décousue avec un vilain qui aime troller son monde par son absence et qui vient juste faire coucou à la caméra de temps en temps. Rien à sauver, les dialogues et phases introspectives sont ridicules. On ne sait pas si Meredith essaie vraiment de bien faire, je crois, il faudrait juste qu’elle sache écrire un comics.

Ian Churchill sauve le numéro du gouffre et du vide par ses dessins réussis et quelques pages vraiment belles. J’ai toujours apprécié son trait et il fait le boulot sans pour autant se surpasser, à quoi bon sur un script aussi pourri me direz vous. Donc oui c’est beau.

 

– MFW

Note : 1,5/10

Okay, c’est vraiment mauvais. Le numéro est absolument ignoble. C’est hyper mal écrit et l’on sent que Meredith Finch s’acharne sur les personnages du run d’Azzarello pour mieux les détruire… On nous en rajoute une couche avec une Donna Troy en roue libre dans les rues de Londres, qui semble juste faire son ado rebelle version amazone vraiment dangereuse… Et que dire de ce cliffhanger en carton-pâte ? Comme le disait magistralement Julien Lepers, c’est non. Rien n’est à sauver dans ce script et l’on est sidéré à la découverte de chaque nouvelle page. L’intrigue est franchement inintéressante et je ne suis pas parvenu à ressentir quoi que ce soit pour les personnages… Graphiquement, on a droit à un Ian Churchill fort peu en forme, qui semble peiner à finir ses pages, alors qu’il est capable de faire beaucoup mieux. Mais dois-je lui en vouloir ?

– Zeppeli

Note : 1/10

 

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sporniket
7 années il y a

En tout cas, WW s’est faite enfumé par Héphaistos :

WW : « fini de jouer avec les tenues légères » **équiper armure intégrale**
Égée : lol mdr ptdr XD **tirer flèche d’or**
WW : Aïeuh mon épaule !… x_x **KO – game over**

gwegs
gwegs
7 années il y a

WW c’est vraiment déplorable, un numéro sans queue ni tête..
L’annual de Flash sans commentaires :(
GA ça passe…
JLA c’est cool et JL ça reste vraiment sublime au niveau du dessin même si j’ai pas trop compris le final avec Superman..

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