Review Express VO – Semaine #244

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Midnighter #12
Le Top de la semaine

  • The Sheriff of Babylon #6
Le Flop de la semaine

  • The Flash #51

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

SURVIVOR’S CLUB #8

review SURVIVOR'S CLUB #8

Scénario : Lauren Beukes, Dale Halvorsen Dessins : Ryan Kelly

Avant-dernier numéro pour la série Survivor’s Club, qui s’est illustrée par son grand bordel (pas dans le sens péjoratif du terme) visuel, mêlant toutes sortes d’influences horrifiques pour un cocktail assez déroutant et que les âmes sensibles devront éviter. La résolution de l’intrigue autour du jeu vidéo maudit laisse place à un final vers la Maison Muskagee, dans laquelle le train fantôme extrême continue de se dérouler avec le terrifiant Mr. Empty, version ultime du croque-mitaine. L’aventure se suit sans déplaisir mais on voit les grosses ficelles narratives utilisées par le duo de scénaristes pour réussir à boucler le tout dans le prochain numéro, et tout donne l’air de se conclure un peu précipitamment. De même, les dessins souffrent d’un ressenti de hâte par Ryan Kelly (qui a dû laisser sa place sur la moitié du numéro) et si l’horreur graphique est extrêmement présente, les planches sont moins détaillées et moins agréables à l’oeil. Reste un découpage qui participe à la folie ambiante, mais l’on peut déjà regretter que tout le potentiel de Survivor’s Club n’ait pu être exploité.

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

THE SHERIFF OF BABYLON #6

review THE SHERIFF OF BABYLON #6

Scénario : Tom King Dessins : Mitch Gerads

Ambitieux, frondeur, bouleversant, rassurez-vous après six numéros, le titre The Sheriff of Babylon est toujours un modèle d’écriture et de narration visuelle. Il suffit de s’attarder un instant sur chaque page pour se rendre compte qu’absolument rien n’est là par hasard. Tout apparait alors épuré, à l’image du découpage de Gerads, et pourtant chacune des planches vient construire un univers qui traite de problématiques complexes en les plaçant en permanence à hauteur des personnages et sans jamais chercher à simplifier les enjeux qui sont en oeuvre ici. Parce que oui, The Sheriff of Babylon, comme toutes les grandes séries, est bien plus que ce qu’elle raconte en surface. L’écriture de Tom King vient alors créer des sentiments contradictoires à la lecture, qui devraient nuire à la série et c’est pourtant ce qui vient faire sa force absolue. L’auteur peut se montrer plutôt froid dans sa narration donnant une sensation de maitrise quasi-chirurgicale dans le rythme et la construction de l’oeuvre. Pourtant, il ne crée jamais de distanciation par rapport à son sujet et The Sheriff of Babylon prend à la gorge et frappe aux tripes tout le temps en proposant un récit immersif et sans compromis. Evidemment Mitch Gerads, qui réalise son meilleur travail à ce jour, se montre toujours juste sans jamais trop en faire et en utilisant des symboles simples (mais pas simplistes) pour appuyer tous les non-dits et les sous entendus que l’on trouve dans l’écriture de son compère. Tout ça, en restant, au service du script en permanence et donc sans jamais abuser d’artifices ostentatoires. Cinématographique mais jamais sensationnaliste par rapport à son sujet, poétique mais pourtant brutale dans les sentiments qu’elle fait ressentir à sa lecture, la série The Sheriff of Babylon continue donc d’être un petit miracle chez Vertigo. Pourvu que ça dure !

– n00dle

Note : 9,5/10

UNFOLLOW #7

review UNFOLLOW #7

Scénario : Rob Williams Dessins : Marguerite Sauvage

Brillant. Rob Williams s’attarde dans ce numéro sur Courtney, une fausse Paris Hilton, fille d’un riche entrepreneur, mais qui reste plus maline et cultivée que bien d’autres, tout en adoptant une attitude trash – pour masquer un lourd secret, qui ne sera dévoilé que dans les dernières pages. Tout le numéro repose là dessus puisqu’il permet d’expliquer son attitude vis-à-vis du monde, qu’elle méprise et réussit à exploiter en même temps. On nous brosse le portrait d’une femme à la fois fragile et qui possède également une certaine force, et alors qu’on pouvait la trouver un peu trop glaçante dans les premiers instants, ce numéro réussit à nous faire l’adopter à 100%. Et plus que de faire un simple numéro de flashback, Williams continue de développer son intrigue en parallèle, et de montrer comment la société réagit à cette histoire des 140 – une façon assez lucide vis-à-vis de notre monde contemporain, d’ailleurs. Enfin, il faudra souligner les planches de Marguerite Sauvage sur ce numéro qui sont sublimes et complètement adaptées au personnage de Courtney, avec quelques très belles idées dans le découpage, on tombe sous le charme immédiatement. Une véritable réussite pour cet entre-deux actes.

– ArnoKikoo

Note : 8/10


BEYOND DC YOU

ADVENTURES OF SUPERGIRL #8

review ADVENTURES OF SUPERGIRL #8

Scénario : Sterling Gates Dessins : Carmen Carnero

Dans la continuité des numéros précédent, Kara Zor-El emmène sa soeur adoptive dans les restes de Fort Rozz pour y trouver les restes d’un alien qui ne peut reposer en paix. La relation entre les deux soeurs est plutôt bien dépeinte et les dialogues restent clairement dans le ton de la série télévisée. Plus que cela, Sterling Gates arrive à amener une menace réellement intéressante sur le papier, en tout cas disons qu’elle motivera à lire la suite de l’arc. C’est d’autant plus dommage qu’une telle situation aurait été bien d’être exploitée sur les écrans de la CBS plutôt que d’être cantonnée au Digital First. Il serait peut-être temps que d’autres scénaristes que Johns aillent prêter main forte aux scénaristes de la tv. Autrement du côté des dessins, Carmen Carnero adopte un style un poil anguleux, mais au dessin qui se rapproche des acteurs et actrices (surtout actrices en fait), ce qui plaira aux afficionados de Melissa Benoist. Pour une fois, Adventures of Supergirl arrive à se lire avec un certain plaisir, et relève légèrement le niveau des comics DC adaptés des productions télévisées.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

DC COMICS : BOMBSHELLS #42

review DC COMICS : BOMBSHELLS #42

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : Mirka Andolfo

Les histoires d’amour s’entremêlent dans Bombshells, mais de façon tendre et sans cliché entre Harley et Poison Ivy, qui doivent faire face à la Joker’s Daughter et également le fantôme de l’ancien amant d’Harley. Entre flashback et moments d’actions, on en apprend plus sur le background de ces personnages revisités, avec une conclusion superbement mise en images par Mirka Andolfo, qui se débrouille toujours très bien sur le titre. Une fois de plus, DC Bombshells fait partie de ces titres qu’on aime déguster et retrouver à petite dose chaque semaine. Et ce numéro n’est pas une exception !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FIVE #20

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FIVE #20

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Mike S. Miller

La fin d’une saga avec chapitre #20. La saga Bizarro se termine ici, très touchante et bien écrite. Ainsi le combat mêlant Bizarro à Doomsday continue, avec l’intervention de Superman au milieu. Doomsday est en réalité contrôlé par Lex Luthor. Ce qui est plutôt extraordinaire ! Réussir à contrôler Doomsday n’est pas donné à tout le monde. On aura été tout du long sous tension, la tension de savoir le rôle de Bizarro contre ou pour Superman. Finalement il n’aura fait que un passage, ce qui est bien dommage. Lex est trop changeant par contre, un coup je décide de faire faire tuer Superman par Doomsday et poum, juste après je change d’avis car « Pas comme ça, je ne suis pas un meurtrier ». C’est tout de même étrange … Indirectement Lex cause déjà des morts en laissant Superman vivant. Ce changement d’avis est tout de même trop facile, Lex sait tous les morts que Superman a fait, que ça soit des Lanterns ou des humains. Alors se raviser ainsi est tout bonnement impossible pour le personnage. En sommes, un excellent chapitre, seul le revirement de Lex est très étrange et peut être mal écrit de la part des auteurs.

– Capugino

Note : 8/10

THE LEGEND OF WONDER WOMAN #24

review THE LEGEND OF WONDER WOMAN #24

Scénario : Renae DeLiz Dessins : Renae DeLiz, Ray Dillon

Après une petite pause, la série The Legend of Wonder Woman revient en force avec un numéro qui nous montre notre héroïne dans une situation bien délicate. Elle est en effet confrontée une nouvelle fois à son premier super vilain, le Duke of Deception, alors qu’elle a renoncé à sa tâche et ses pouvoirs. Diana va-t-elle changer d’avis ? Vous le saurez très vite dans ce numéro, qui poursuit habilement les aventures de notre amazone préférée. C’est très rythmé et on ne s’ennuie à aucun moment. L’aspect mythologique de la série vient enfin se mêler à la thématique de la seconde guerre mondiale, et les deux ambiances se marient à merveille, sans que l’on ne tombe dans le kitsch. C’est franchement appréciable, et le ton résolument pulp de ce titre en fait un immanquable. Graphiquement, c’est toujours aussi joli et les dessins mettent bien en valeur les expressions des personnages. The Legend of Wonder Woman est une valeur sûre, et reste la série à suivre pour les fans du personnages, en attendant la sortie de la nouvelle mouture du titre régulier, à paraître dans quelques semaines.

– Zeppeli

Note : 8/10


DC YOU

 BATMAN BEYOND #12

review BATMAN BEYOND #12

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Billy Tan

L’avantage de ce numéro de Batman Beyond, qui nous présente un nouvel arc (et certainement le dernier avant le Rebirth), c’est qu’il y a un vrai feeling de Batman Beyond dedans (comprendre, la version du DCAU et des comicbooks d’Adam Beechen et Kyle Higgins). Ceci étant dit, Dan Jurgens ré-expose des liens qui datent de Futures End pour rattacher le tout au DC You, mais l’essentiel est là. Le passé, plus proche du DCAU, fait plaisir à voir, et le nouvel affrontement qui se déroule par contre est en partie copié du premier arc de Batman Beyond 2.0 de Kyle HigginsJurgens y fait en quelque sorte hommage, en montrant qu’il sait ce que l’autre auteur a apporté, mais on y ressent un peu de paresse pour le moment. Même si l’on se doute que la suite de l’histoire devrait s’en détacher. En tout cas, j’ai trouvé ce Batman Beyond bien plus authentique dans son ambiance que les précédents numéros. Une seule question me chiffonne, c’est qu’on a tellement l’impression d’être dans la Neo-Gotham canon, qu’on en vient à se demander si tout ce qu’il s’est passé avec Brother Eye et le post-apo ne vient pas d’être éclipsé tout à fait gratuitement. Affaire à suivre…

– ArnoKikoo

Note : 7/10

BATMAN/SUPERMAN #32 – Dernier numéro !

review BATMAN/SUPERMAN #32

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Doug Mahnke et Christian Alamy

L’histoire de l’autre Superman que nous avons vu à travers les séries Superman, Action Comics et Superman-WonderWoman, continue dans ce chapitre #32. Ce chapitre commence de façon assez dégueulasse. Une déclaration de bons sentiments entre Batman, Superman et Wonder Woman. Pourquoi ? Ce n’est pas dans leurs habitudes, sauf peut être Superman. On détruit un peu leur personnalité à travers ces pages du début. Très vite nos amis se retrouvent en Chine à la poursuite de ce Superman qui serait fait de l’énergie solaire de Superman. Petit combat avec des créatures très bizarres, puis nous sommes potes et on va dans le laboratoire de la méchante. Certes c’est très beau, mais c’est réellement très bizarre. On part dans du bizarrement beau… Les héros de la Chine sont pour le moins étrange, même si ils respectent la culture du pays avec le Yéti ou le chien de jade. Mais on se demande réellement ce que l’on lit tout de même. Ce chapitre est agréable mais n’apporte pas énormément de réponse en fait, enfin si, mais pas les réponses que l’on veut. C’est à dire : que va devenir ce Superman ?

– Capugino

Note : 7,5/10

BLOODLINES #2

review BLOODLINES #2

Scénario : T.J. Krul Dessins : V. Ken Marion

Après l’introduction, le titre Bloodlines expose la plupart de ses protagonistes à l’infestation alien, qui donne à chacun des pouvoirs très différents. On y retrouve donc les personnages présentés brièvement le mois dernier sous un jour nouveau, la découverte des pouvoirs se passant différemment pour chacun forcément, et l’idée intéressante vient de la personne qui devrait être le « méchant » de l’histoire. Le style est assez brut une fois de plus dans ce numéro, n’hésitant pas à verser dans l’horreur, et je trouve qu’on se fait assez bien aux dessins de V. Ken Marion qui ont cette patte très 90’s mais n’en sont pas moins déplaisants. Les bases sont maintenant correctement posées par Krul, j’attends de voir quelle direction sera prise, car malgré tout, et le côté « mais pourquoi DC publie-t-il ça maintenant ? », il y a un peu de potentiel dans ce titre qui passera, je crois, assez inaperçu.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

DETECTIVE COMICS #52 – « Dernier » numéro !

review DETECTIVE COMICS #52

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Fernando Pasarin

Je n’attendais plus grand chose de Detective Comics avant le Rebirth, et l’on me donne raison pour ce « dernier » numéro avant le changement d’équipe et le passage à la numérotation originale. J’ai de la peine pour Peter J. Tomasi qui a dû écrire ces épisodes de commande, sans grande inspiration. De vouloir ramener Batman en dehors de Gotham n’est pas une mauvaise idée en soi, et de rattacher le tout au Bat-Gordon et son passé de Marines, pourquoi pas. C’est juste que le mélange ne fonctionne pas, que les enjeux sont inexistants et qu’on lit ce numéro juste par principe, de peur de louper un élément important mais – haha, qui croyez vous tromper ? Il n’y en a pas. Detective Comics par Tomasi aura été la preuve que certaines idées doivent rester cantonnées à un seul titre et ne pas s’épandre partout. On oublie ce numéro aussi vite qu’on a pu le lire, il est temps d’aller de l’avant et de voir ce que Tynion et sa bande nous proposeront !

– ArnoKikoo

Note : 4/10

GREEN ARROW #52 – Dernier numéro !

review GREEN ARROW #52

Scénario : Ben Percy Dessins : Szymon Kudranski

Rebirth approche et ça se sent alors que la série Green Arrow arrive à son dernier numéro cette semaine. Difficile d’être surpris par le style « Ben Percy » qui poursuit son récit dans la même lignée que les chapitres précédents. On retrouve un personnage torturé, une ambiance sombre et quelques éclats de violence. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose mais voilà, en deux pages, l’auteur tourne en ridicule le cliffhanger du mois précédent et fonce ensuite vers la résolution de tous ses arcs narratifs sans trop chercher à faire dans le détails. Il se dégage alors une impression de rush à la lecture, avec des personnages qui ont bien du mal à sortir de leurs rôles d’archétypes bien carré. Néanmoins l’atmosphère et le rythme nerveux permettent à l’ensemble de se maintenir un peu à flot, d’autant plus que Kudranski se montre, lui, assez inspiré. Certaines pages ont même vraiment la classe et s’il est regrettable que l’artiste ne maintienne pas ce niveau sur l’intégralité du chapitre, il faut bien lui reconnaitre un énorme talent pour dépeindre des univers sombres et brutaux. A l’heure de clôturer ce chapitre New 52 / DC You du côté de Green Arrow vient quand même l’inévitable question : qu’est-ce que Ben Percy a vraiment apporté au personnage depuis sa prise de pouvoir sur le titre ? Même si tout ça n’a pas été  complètement désagréable à suivre, la réponse est bien difficile à trouver et ça, c’est n’est pas vraiment bon signe.

– n00dle

Note : 5/10

GREEN LANTERN #52 – Dernier numéro !

review GREEN LANTERN #52

Scénario : Robert Venditti Dessins : Billy Tan

Dernier numéro pour Green Lantern avant Rebirth et, hélas, Venditti nous laisse avec la désagréable impression de ne pas s’être trop foulé pour nous balancer ces vingts pages. C’est un peu le cas depuis un bon moment sur ce titre d’ailleurs et ainsi l’auteur fait le minimum pour raconter une histoire décente mais qui tourne en rond depuis trop longtemps. Le plus dommage dans tout ça, c’est que ce Green Lantern #52 n’offre même pas une vraie conclusion mais s’apparente surtout à un bon gros teaser. Le problème, c’est qu’on a connu des teasers bien plus efficaces que celui-ci et j’imagine mal quelqu’un de réellement hypé pour la suite après ça. Il faut alors se contenter de quelques pages d’actions assez rythmées et qui doivent surtout au travail de Billy Tan pour trouver son compte en matière de divertissement facile et inoffensif. Forcément, on est en droit d’en attendre plus d’une série comme celle-ci et avec Venditti toujours à la barre pour la « renaissance », il va peut-être falloir revoir les attentes à la baisse…

– n00dle

Note : 5/10

MIDNIGHTER #12 – Dernier numéro !

review MIDNIGHTER #12

Scénario : Steve Orlando Dessins : Aco

Ligne d’arrivée de la série Mindighter. Douze numéros et puis s’en va, projet de revival d’un vieux héros WildStorm propulsé par quelques apparitions remarquées dans Grayson et l’envie de bâtir autour de cette mythologie d’agences secrètes – depuis Spyral jusqu’à la Suicide Squad, un joli bâtiment de pierres cohérentes balayées par le retour de l’ancien sidekick dans le costume de cuir et de Nightwing. Si la série a été jusqu’ici à l’image du héros, le final marche dans les mêmes traces. Le storytelling nerveux d’Orlando fonctionne comme d’habitude, dans un mélange festif de violence gratuite, d’humour, de frime. Le scénariste glisse une conclusion en forme de happy end, avec la traditionnelle ouverture vers une suite possible si DC choisit de rouvrir cette porte à l’avenir. Le gros reproche à adresser à ce numéro sera qu’en définitive, le Midnighter part de là où il venait, puisqu’exception faite de son lien avec le God Garden (surtout employé dans Grayson), ses accomplissements personnels restent plus psychologiques et symboliques qu’actés. De sa relation à Apollo à son statut de vigilante solitaire, rien n’a vraiment changé, et malgré douze très bons numéros, du dessin au scénario (en général), difficile une fois encore de se dire que le DC You recelait d’un projet éditorial d’ensemble sur les séries – ici, le tout ressemble d’assez loin à une tentative à l’aveugle pour amener un peu de diversité dans le cast, avec un héros gay et badass. Le cas échéant, ça fonctionne (si on sait ce qu’on lit), et on espère maintenant voir Orlando aussi motivé sur la série d’après – son Midnighter, à défaut d’avoir été sauvé par le board éditorial, restera une des lectures les plus sympas de l’ère en train de s’achever.

– Corentin

Note : 8,5/10

NEW SUICIDE SQUAD #20

review NEW SUICIDE SQUAD #20

Scénario : Tim Seeley Dessins : Juan Ferreyra

Et la Suicide Squad de Seeley et Ferreyra s’avère à nouveau plutôt bonne ! En définitive, bien que j’ai assez foi en Rob Williams pour livrer un bon boulot, je serais assez curieux de voir cette étrange équipe récupérée des bouts de Gotham by Midnight et de Grayson livrer le même mélange d’action bête façon team deathmatch servie de dialogues boiteux à la Guy Ritchie passé le premier arc. Bien sur, celui ci ira bien en paperback et sera un pont intéressant entre plusieurs années de Skwad moyennes ou médiocres et une série qui s’annonce plutôt bonne, avec cette petite transition réussie, artistiquement (Ferreyra est une brute) et scénaristiquement. La répartition se fait assez adroitement, l’équipe semble équilibrée dans le temps d’écran et l’action, Harley reste dans le registre du gimmick mais le look assez spécial posé par Ferreyra sur l’héroïne (?) amène un peu de variété dans sa sur-représentation récente. C’est plutôt bon, avec quelques clins d’oeils aux héros risibles des années ‘90, une amorce de l’esprit du film palpable et un scénar’ qui n’oublie pas non plus d’où vient l’équipe, avec quelques bribes en bonus d’humour anglais sur les bords, entre toute cette sauce Américaine de guns et d’action neuneu.

– Corentin

Note : 9/10

SUPERMAN : THE COMING OF THE SUPERMEN #4

review SUPERMAN : THE COMING OF THE SUPERMEN #4

Scénario : Neal Adams Dessins : Neal Adams

On avance lentement mais sûrement avec ce chapitre #4. On adhère toujours avec le style graphique qui est absolument sublime. L’histoire également est bien sympa. Un superman très classique et pourtant sanguin. Vraiment super à lire. Cependant, Darkseid se chamaille avec un humain ? Ce n’est pas digne de Darkseid tout de même ! Le personnage de Luthor est bien respecté mais il aurait fallu que Darkseid le remette réellement à sa place. En attendant, Superman est affaibli, un vaisseau a pu changer les rayons du soleil pour en faire un soleil orange afin d’affaiblir les Supermen. C’est bien, oui, mais on veut avancer et ce n’est pas le cas ici. Pourquoi ce gosse ? Quel est le but d’avoir montré le Papa Darkseid à l’époque de l’Égypte ancienne ? Un manque de réponses, on tire un peu sur la corde, certes cette corde est magnifique mais on est déçu à la fin de cette lecture. Il manque réellement des réponses et un dénouement à tout ceci. Ou du moins, une impression d’avancement global.

– Capugino

Note : 8/10

THE FLASH #51

review THE FLASH #51

Scénario : Van Jensen Dessins : Joe Eisma, Gus Vasquez

Flash, que t’ont-ils fait ? Non parce que je veux bien de l’excuse « c’est du comics » dès qu’un numéro un peu débile débarque mais il y a quand même des limites. Voilà Rebirth approche et apparement plus personne ne bosse sérieusement sur cette série et le résultat, le voici : The Flash #51. Un scénario stupide et bourré d’incohérences et/ou de séquences absurdes, un vilain qui n’a rien à faire là et des personnages secondaires qui, eux, débarquent un peu aléatoirement au détour de quelques pages parce qu’il faut bien remplir un comicbook à 4 dollars d’une façon ou d’une autre. Vous avez toujours envie de lire le numéro ? Alors ajoutons à cela deux artistes pas franchement inspirés qui balancent des planches parfois indignes d’être publiées par DC. Vous êtes toujours là ? Si je vous dis qu’en plus, bien conscient de son travail calamiteux, l’auteur nous envoie à la face le cliffhanger le plus racoleur possible, histoire d’être sûr qu’on revienne pour le prochain numéro, vous voulez vraiment toujours vous infliger ça ? Allez, soyons sérieux, vous avez mieux à faire, croyez moi sur parole. Van Jensen, et Venditti quand il était là, n’ont pas toujours été brillants sur The Flash (c’est le moins qu’on puisse dire) mais jamais ils n’avaient donné l’impression de se foutre totalement de leurs lecteurs. C’est désormais chose faite…

– n00dle

Note : 2/10

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ArnoKikoo

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Vittorini
7 années il y a

Oh ça fait un moment que l’équipe créa de Flash se paye notre tête. Mais faut avouer que depuis quelques numéros, là, ils font fort ! :D
Jensen aura vraiment écrit les pires numéros sur le Speedster, détrônant avec une facilité déconcertante FMA ou le second run de Johns avec … Une scène de moto :’)

Lerhak
Lerhak
7 années il y a
Répondre à  Vittorini

Me suis d’ailleurs demandé, au moment du cliff : ils ont le droit de faire ce genre de trucs si l’envie leur en prend ? Je veux dire, c’est pas rien, je m’attendrais au moins à un accord des big boss de DC …
Après Rebirth arrive dans 3 semaines (3 semaines !!!!!) donc à tous les coups ça va disparaitre ^^

Vittorini
7 années il y a
Répondre à  Lerhak

Comme le dit Noodle, c’est vraiment là pour légitimer les 4$ et le sacrifice d’arbres innocents. Je pense que DC se fiche pas mal de ce que Jensen peut faire, ce sera sans conséquences. On va sûrement nous pondre un Deus Ex Machina qui fait que « Touvab1 ! ». Non, ce qui fait ***** c’est surtout un numéro où : Les Rogues sont pas vraiment les Rogues, Barry peut se tailler en moto sans que ça ne touche ses proches qui ont été directement menacés s’il bougeait ne serait-ce qu’un orteil, Wally qui se résume à « Faudrait faire quelque chose » depuis X numéros, Henry qui cherche désespérément à être utile, en vain, Iris qui sert à rien … Bref, il y a quelque jours, je disais volontiers « plus que deux numéros », aujourd’hui c’est plus « ENCORE un numéro ». Je crois que Joshua Williamson pourra faire n’importe quoi, nonobstant le fait que ce soit un auteur de qualité, ça sera accueilli à bras ouverts.

Capugino
7 années il y a
Répondre à  Vittorini

Personnellement je trouve que Flash est réellement très moyen depuis les New 52 enfaite. J’ai lu les 3 premiers tomes et je trouve ça trop plat, trop Marvel enfaite. Mise à part Zoom qui est magnifique, c’est sans consistance et on l’oublie très vite. Ce n’est pas le genre de chose qui marque réellement.

spectra
spectra
7 années il y a
Répondre à  Capugino

ça veut dire quoi trop Marvel?? Parce que pour le coup je préfère lire un bon Strange, du Karnak du THOR ou même du mockin’bird que du Superman par Pak par exemple^^

Vittorini
7 années il y a
Répondre à  Capugino

Pas que depuis les New 52. ça fait 7 ans que ça rame mais là, faut avouer qu’on touche le fond.

spectra
spectra
7 années il y a
Répondre à  Vittorini

sept ans!! Ben mince alors j’ai pris un abo direct à flash pour rebirth…^^

Vittorini
7 années il y a
Répondre à  spectra

T’as bien fait. Le Joshua, il a l’air passionné par ce qu’il fait, chose qu’on a jamais vu chez Venditti par exemple ou pas mal d’autres auteurs des Big Two. Et puis les lecteurs d’Image ne tarissent pas d’éloges à son sujet :)

Raptaman
Raptaman
7 années il y a

Ça m’épate quand même de voir de Venditti et Van Jensen ont été mis sur des super héros ultra populaires, trop cools à écrire, rapidement, tout ça pour faire de la bonne grosse m*rde en barre. Le pire c’est qu’ils ont des gros diplômes en lettres… Comme quoi, Morrison et Moore nous prouvent bien que seul le talent et la passion compte pour écrire.

Mathieu
7 années il y a

@Capugino, dans Batman/Superman, les adversaires de la trinité sont les Great Ten of China, ils ne sont pas nouveaux dans l’univers de DC même si on les a peu vu durant les New52 (JLI), faut se renseigner un peu avant d’écrire. Et puis les échanges entre Batman, Superman et WW sont plutôt logiques, ils restent humains et vont perdre un pote. D’ailleurs Batman fait une remarque quand Superman fait trop dans le sentimental, donc leurs personnalités sont respectées.

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