Le Coup de Cœur de la semaine
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Le Top de la semaine
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Le Flop de la semaine
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Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.
Retrouvez à ce lien la review complète de la semaine :
N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !
VERTIGO
NEW ROMANCER #5
En ce moment, Milligan écrit New Romancer chez Vertigo, et The Discipline pour Image Comics. Si ça ne vous suffit pas à cataloguer le scénariste, c’est que vous ne lisez aucune des deux. Après un début sympatoche, on espérait un peu plus de New Romancer qu’une galerie de blagues de cul accumulées dans un esprit léger de cartoon pour ados’ (ni parodique ni second degré), au storytelling et aux dessins propres et sans effets de style. La série pousse un peu l’image de Byron, père de celle qui sera un jour l’une des inventeurs du premier ordinateur, mais ça mis de côté, ça ne va vraiment pas plus loin. Là où la série aurait pu passer par la critique des réseaux romantiques 2.0. de l’époque moderne, elle contourne le sujet pour se contenter d’une romcom facile assez peu inspirée aux allures d’épisode de série Disney Channel pour les plus de dix-huit ans. A part pour le nom, ça ne vaut pas le prix que vous pourriez la payer.
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SLASH & BURN #6 – Dernier numéro !
Dernier numéro, grandes révélations, et une déception d’ensemble, Slash & Burn achève son récit en six numéros sur un nul et non-avenu, la promesse à moitié convaincante d’une série d’horreur qui n’aura pas effrayé, d’un polar qui n’aura pas suspendu le lecteur, et d’un travail d’auteur qu’on aurait aimé plus personnel ou dérangeant. Au coeur du sujet, la pyromanie et la passion du feu est peu ou prou mal éxécutée, la folie transite assez peu au travers de ses personnages (qui échangent malgré tout avec la même gouache habituelle, qui reste sympathique), mais la série reste trop plate pour l’amour du psyché de son auteur Si Spencer. Une sorte de polar NT1, qui occupe une grosse après-midi sans passionner, une série qui ne relève pas le niveau du Vertigo récent et qu’on peine à convaincre devant l’avalanche de bons titres indé’ chez tel ou tel éditeur. Bref, Slash & Burn c’est fini, et l’ami Spencer pourra repartir vers de nouvelles bases, peut-être enfin plus travaillées.
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THE DARK & BLOODY #3
Sous le soleil de The Dark & Bloody, rien de nouveau. Iris n’arrive pas à faire croire au Sheriff ce qu’il a vu, et son fils joue avec cette petite fille irakienne sortie de nulle part, mais qui est liée au passée d’Iris. C’est un gros flashback qui nous attend dans ce numéro, avec l’explication du pourquoi du comment. Situation de guerre, situation qui a dégénéré, un peu de mysticisme, et on emballe le tout dans une intrigue très, et même trop classique, mais qui a le mérite d’être joliment mise en image (à cet égard, la dernière page pleine a quelque chose de très envoûtant par son côté fantastique assumé). Le problème c’est qu’en tant qu’amateur de fantastique et d’horreur, The Dark & Bloody ne m’apporte rien de neuf dans le genre, malgré une écriture à qui on ne peut enlever une certaine efficacité. Il faudrait maintenant rajouter l’originalité.
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BEYOND DC YOU
BATMAN ’66 MEETS THE MAN FROM U.N.C.L.E. #11
Cette semaine, le crossover revient avec un épisode qui met nos héros en situation délicate. Hugo Strange devient de plus en plus dangereux et nous montre ses talents d’hypnose. Cela mettra évidemment en péril Batman et ses alliés, mais aussi une bonne partie de sa rogue gallery qui se trouve prise au piège. Suite à cela, une alliance presque inédite s’imposera. Le scénario est tout à fait facile mais reste totalement efficace, grâce à l’ambiance kitsch qui se montre toujours agréable. L’esprit des deux shows télévisés est respecté et l’on s’amuse sans problème avec cette lecture. Graphiquement, c’est tout à fait joli et le style cartoony est parfaitement adapté au style. De même, les “capacités” d’Hugo Strange sont bien représentées. Ne ratez donc pas cette série.
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BATMAN/TMNT #5
Retour du crossover nostalgique qui a su mettre dans sa poche tous les enfants des années 80 et 90. On retrouve alors Batman et ses nouveaux alliés les TMNT, alors que ces dernières viennent de faire la rencontre de Damian Wayne, dans des circonstances assez malencontreuses. Le scénario est efficace et la fin se montre tout à fait surprenante. On se plaît à découvrir les idées tout à fait dingues de cette série. Inclure Damian dans l’histoire est une bonne chose et l’on se plaît à découvrir ce qui se passe au fil des pages de ce comic-book. Cependant, le récit n’est pas non plus incroyable et il faut prendre le produit pour ce qu’il est : un pur divertissement assez bien ficelé, mais qui s’adresse avant tout au “grand public” et non aux seuls lecteurs hardcore de comics. Les dessins sont toujours aussi réussis et constituent le plus grand point fort de ce produit, qui se doit d’être testé par certains
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INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FIVE #19
Un chapitre réellement sans intérêt. Une petite leçon de vie pour Bizarro mais qui est tellement étirée pour gagner en temps d’ici le prochain chapitre. C’est plaisant mais on s’en fiche complètement en comparaison du dernier chapitre. Seulement la fin est sympa. Mais… arf, un mauvais goût en bouche reste après cette lecture inutile.
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TEEN TITANS GO! #30
Chez les Teen Titans, la vie peut parfois être compliquée. Et surtout quand d’autres Teen Titans viennent se rajouter à la fête. Les rivalités entre les deux équipes sont omniprésentes, et pour mettre un terme à « quelle équipe est la meilleure » cela se règlera dans une partie de base-ball. Sauf qu’il faut apprendre les règles, découvrir la mentalité du jeu, et surtout, supporter Robin l’ultra-compétiteur. C’est plutôt sympa à lire, mais franchement, ce n’est clairement pas le meilleur numéro de la série. C’est un déjà-vu un peu lourdingue, et certains personnages sont clairement mis en retrait, ce qui est dommage.
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THE LEGEND OF WONDER WOMAN #23
Le numéro de cette semaine est plein d’action. Après avoir proposé des épisodes consacrés à des dialogues, qui se focalisaient sur la caractérisation de Diana, qui refusait son rôle d’héroïne, le titre renoue avec son côté plus dynamique. On retrouve alors notre héroïne accompagnée d’Etta Candy et de son crew aux commandes d’un avion de guerre, alors que la bataille fait rage. C’est tout à fait efficace et la réinterprétation de certains concepts liés au mythe de l’amazone. Graphiquement, c’est toujours aussi beau et l’on apprécie les différentes scènes de combat qui nous sont présentées. C’est très dynamique et le design des véhicules est franchement réussi. The Legend of Wonder Woman maintient son niveau, et je ne peux que vous conseiller d’en faire la lecture.
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DC YOU
BATMAN/SUPERMAN #31
Enfin ils se retrouvent ! Superman est revenu, ainsi que Batman. Le duo peut se reformer. La série est à prendre en parallèle avec la série Superman. Le point central de la série est actuellement le fait que Superman ne sera bientôt plus des notre. Mais également l’autre Superman très schizophrène qui fait encore une apparition dans ce chapitre. Dans son intégralité, c’est très beau, sombre comme on l’aime et surtout vivant dans le dessin des visages. Cependant deux choses, j’ai tilté sur la « Bat-cow », j’espère qu’elle a le droit à sa dose de soleil, car vivre dans une grotte en permanence ça doit la tuer à petit feu elle aussi. Mais également sur les méchants qui attaquent par surprise nos héros. Depuis le début des New 52, j’ai toujours eu du mal avec les méchants de Superman qui n’appartenaient pas réellement à l’univers DC précédent mais surtout semblaient être un peu du n’importe quoi. Malgré qu’ils soient superbe esthétiquement, je trouve cette menace peu inventive et sans intérêt. Des mecs de l’astrologie du zodiaque c’est déjà vu et presque stupide selon moi. Je veux dire, on a déjà montré beaucoup mieux dans la cohérence et dans l’imagination au sein de l’univers DC et les démons ou méchant sans réelle essence, commence à devenir usuelle. Le classique fonctionne, la preuve avec Savage, mais quand on sort d’une histoire avec un lézard géant extraterrestre et que l’on revient à ça. Faudrait creuser plus loin tout de même.
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BLACK CANARY #10
Un numéro un peu plus bavard que d’habitude dans ce Black Canary d’avril, avec la même promesse de numéro-concept toujours abandonné par sa dessinatrice d’origine, décidément partie pour longtemps. Avec le même second degré qui lie le rock, le kung-fu et les personnages de DC Comics, l’aventure de Dinah reste un moment divertissant de comics en marge, façon Marvel Now ou Archie sous Waid et Staples, une manière intéressante de moderniser les héros dans le même esprit pop’ vaguement déjanté. Ce qui fonctionne plutôt bien sur le Canary depuis ses débuts, et encore mieux sans la dynamique de groupe de rock souvent routinière, qui réussit finalement mieux dans l’appréciation du héros en solo’ sans le supporting cast cliché qu’on nous épargne cette fois. Bon, il y a la Batgirl de Burnside, et les mots me manquent pour dire à quel point je trouve ce personnage pénible (genre, niveau doliprane), mais elle est ici plutôt bien écrite – preuve que le concept n’est pas foireux en soi, et que c’était juste Cameron Stewart qui n’en a vite eu plus rien à cirer. Bref, c’est pas mal, lisez ça au lieu de lire des gros personnages, vu qu’ici en l’occurrence on a vraiment l’impression que quelqu’un essaye, au moins, de faire de la bande-dessinée.
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CATWOMAN #51
Hey, Catwoman ? Et : je ne comprends pas. Après le dernier arc, il aurait été plutôt logique d’arrêter la série – mais ce n’est pas grave, puisque le scénariste Frank Tieri a décidé de contredire sa propre fin de numéro, et de repartir pour un peu plus de temps perdu à faire vivoter la série. Ah, Frank Tieri, ce scénariste lamentable qui… Hé, mais attendez… C’est Black Mask ? Et il utilise l’iconographie du masque, son rapport à Selina comme sous Valentine, avec une dessinatrice supplémentaire pour les flashbacks ? Mais… Qu’est ce que c’est que cette embrouille. Ce numéro est… Bien. Pas fantastique, ni révolutionnaire, juste bien, c’est… Un bon numéro. Ca vole pas très haut, mais la fin, qui reste monstrueusement analogue, est bien foutue, l’ambiance et les couleurs sont convaincantes, et on donne un peu d’exposition à ce super super-vilain que j’aime presque autant que le Man-Bat ou Gueule d’Argile. L’ensemble est correct, hyper facile et déjà vu, on a vraiment l’impression de lire un spoof de Valentine en pas cher sans la partie maffia, mais ça fonctionne, ça tient, la colle prend, je… Frank Tieri aurait écrit un bon numéro ? Non. Non, c’est pas possible, c’est comme si les Finchs décrochaient un Eisner Award, tout mon système de valeur s’écroule, en plus c’est Catwoman, à un run près ça a jamais été une bonne série depuis ces cinq dernières années, qu’est ce qui se passe, sortez moi de là, c’est une réalité alternative qu’on superpose à mon regard, je veux la pilule rouge, c’est n’importe quoi. Au secours, empêchez moi de mettre cette note, je dois résister ! … Sortez moi de là !
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CONSTANTINE : THE HELLBLAZER #11
Si l’ensemble manque affreusement de structure, on retrouve un peu de la fin de période Vertigo dans cette reprise (étrange ? moderne ?) de John Constantine par James Tynion IV et Ming Doyle. Un peu de l’impertinence d’une époque traduite dans la perspective d’anges promotteurs de culture de masse égoïstes et irresponsables, et dans l’usage des seconds couteaux dark du DCU. Un peu de psyché sous les crayonnés de Travel Foreman – malheureusement l’ensemble manque cruellement d’unité – et un peu des poncifs nécessaires à accrocher le lectorat mainstream (“hé, il nous insulte là”, pas du tout. D’ailleurs, j’aime le mouton), qui doit s’accrocher à une famille enlevée comme enjeu principal suffisamment motivateur pour le héros. Parce que la mort et la destruction d’une ville pleine de gens sans visages ou identités à laquelle se raccrocher à moins de valeurs que les gosses du copain du héros. Cela dit, merci à nouveau d’avoir mis en avant l’homosexualité de Constantine, de parier sur une narration aventureuse qui ose faire des détours entre le point A et le point B, et un dessin qui assume ses origines, à défaut d’être réellement réussi en tout point. On ne peut pas claquer la licorne arc-en-ciel à chaque numéro, j’entends bien, et Constantine : The Hellblazer restera le dernier effort du DC Proper pour réussir (enfin) à adapter le héros de Vertigo aux standards de lectures basiques d’un fan de super-héros. Ce qui était, disons le avant la fin, plutôt réussi.
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EARTH 2 : SOCIETY #11
Avec une crise de ressources à l’échelle mondiale, le titre Earth 2 : Society a viré au thriller politique depuis les débuts de cet arc. Les figures super-héroïques sont vraiment mises à mal dans ce numéro, leur responsabilité dans les affaires du monde, et jusqu’où leur mission d’assurer la paix peut aller, sont discutées. On peut voir en Alan Scott, le Green Lantern de cette planète et représentant du Green, une sorte de Dr. Manhattan désacralisée, dont plus personne n’aurait peur. En marge de cette situation qui dégénère lentement mais sûrement, deux autres fils conducteurs sont poursuivis par Abnett, et le tout est très lisible, avec une bonne fluidité dans l’enchaînement des scènes. Du super-héroïque plus classique, et un peu plus léger avec Red Arrow et Ted Grant, tandis que du côté de Fury on en apprend plus sur cette version des Amazones qu’on nous montre. Un numéro riche en termes d’histoire, avec un scénario solide et bien ficelé, et des dessins de Federico Dallochio qui, s’ils ne sont pas tout à fait à la hauteur de Jorge Jimenez, restent néanmoins dans sa continuité et identité graphique, ce qui permet de garder sa personnalité à la série. Je vous recommande à tous l’arc en cours, dont l’issue reste incertaine pour le moment.
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GOTHAM ACADEMY #17
Le principe du Yearbook continue dans ce numéro, alors qu’Olive et Maps cherchent Damian qui a volé le précieux cahier des souvenirs, d’autres histoires sont racontées par nos deux protagonistes. Comme toujours, les changements d’artistes permettent au tout de respirer, et ici on appréciera particulièrement l’incursion de Black Canary dans une histoire écrite et dessinée par son équipe créative, mais aussi un autre guest beaucoup plus spécial dans une autre histoire. Les styles sont différents mais les mises en page sont créatives, ce Gotham Academy est une riche expérience pour les yeux. En revanche, on se perd un peu dans l’histoire (on sent qu’il y a eu un peu de rallonge sur la trame principale) et le concept commence doucement à s’essouffler. Vivement le second semestre pour ravoir une trame narrative de plus long terme !
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GREEN LANTERN CORPS : EDGE OF OBLIVION #4
Après trois premiers numéros qui tenaient la route, bien qu’étant assez classiques, Tom Taylor choisit, cette fois, de brouiller les pistes en jouant intelligemment avec les attentes des lecteurs. Ainsi après nous avoir servi un vilain un peu unidimensionnel depuis le début, l’auteur sort, ici, un twist bien senti et qui n’apparait pas comme une manoeuvre facile pour surprendre son monde mais bien comme un élément qui fait sens dans l’intrigue. Le problème, parce qu’il y en a un, c’est que pour mettre tout ça en place, Taylor se perd un peu dans de l’exposition à rallonge et perd alors le rythme soutenu qui faisait la force des premiers épisodes du titre. Malgré ça, Edge of Oblivion s’en sort bien grâce une narration qui parvient toujours à glisser quelques touches d’humour pas désagréables au milieu d’une histoire plutôt sombre. On espère finalement que l’auteur parviendra à maintenir un certain niveau d’écriture pour la suite, qui pourrait facilement tomber à plat si elle n’est pas gérée correctement. Pour la partie artistique, Ardian Syaf prend la place de Ethan Van Sciver et réalise une prestation à la hauteur de son prédécesseur. Même si certaines planches sont moins soignées en terme de finitions, l’artiste offre quand même quelques pages très recherchées et qui font leur petit effet. De plus, lors des rares séquences d’action, il insuffle une certaine brutalité à l’ensemble.
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RED HOOD/ARSENAL #11
Au fil de cette dernière année, le titre Red Hood/Arsenal a quelque chose d’assez fascinant tant son auteur ne sait plus vraiment dans quelle direction aller, oscillant sans cesse entre le buddy-movie humoristique, presque parodique, et des intrigues beaucoup plus sérieuses, à l’image de ce numéro, qui voit un passé très sombre d’Arsenal ressurgir. Très honnêtement, ce que Lobdell lui rajoute aujourd’hui, on s’en fiche un peu, et sert de prétexte à une intrigue dont les conclusions ne se feront pas attendre puisqu’on sait qu’Arsenal est promis à un autre destin dans Rebirth – on voit d’ailleurs la vaine tentative de Lobdell de raccorder en une ligne le personnage à Titans Hunt. Plus intéressant, c’est le devenir de Joker’s Daughter dans toute cette affaire. Alors que la sollicitation du numéro laissait présager quelque chose d’absolument affreux (les aventures de Duela Dent au lycée), Lobdell nous prend à revers et tire une toute autre conclusion qui, je trouve, fait honneur à ce personnage massacré depuis sa création. Aux dessins, Dexter Soy fait partie de ces artistes au style propre et assez personnalisé, qui gagnerait à être mis sur des titres avec plus d’impact potentiel, histoire de mieux valoriser son travail. Bientôt, peut-être…
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STARFIRE #11
Que dire qui n’ait pas déjà été dit sur les dix derniers numéros ? Starfire est une promesse, calibrée et écrite sans jamais chercher à offrir autre chose : une série sympathique, drôle, légère, vaguement tendancieuse (la caution blague sous-entendue faisant partie du contrat), et offre à chaque numéro le même cocktail de sentiments positifs et de gens souriants et charmants, où tout est amitié, bisous et calins fraternels. C’est beau. Mais ça se répète. Les derniers numéros ont pour eux une prestation originale d’Elsa Charretier, qui offre un style plus Américain et classique que sa désormais célèbre Infinite Loop, et ce numéro en l’occurrence ne déroge à aucune des règles annexes. Il y a l’amour, la gratuité, l’amitié, le syl’khee (meilleur personnage de tous les temps), un vague relent de soft-porn japonais pour les ado’ qui continuent de lire des comics parce que “elle a des gros seins la madame” (faites pas les innocents). En somme, une série qui demande d’être comprise comme une promesse différente et pas comme une série classique. Si vous n’aviez toujours pas pigé au bout de onze numéros, heureusement, vous venez d’ouvrir les yeux (dites pas merci, surtout). Non, mais sinon, le coup des tentacules, y a que moi que ça dérange ou bien ?
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– Batman/Superman. De bons côtés, l’échange Sup/Bat est assez sympathique avec de bons dialogues. Par contre, les trucs zodiacaux chinois sortent de nulle part, c’est un peu wtf.
– Catwoman. Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est bon, faut pas exagérer c’est juste moyen pour l’instant (pour devenir bon, faudra voir comme ça se termine). Mais c’est vrai qu’on nettement au-dessus de ce que Tieri a fait auparavant, sans parler du run de Noccenti.
– Constantine – The Hellblazer. Constantine est égal à lui-même et c’est comme ça que je l’aime. Je suis curieux de voir comment ça va évoluer post Rebirth et j’espère qu’on gardera au moins ce niveau, voire que ça va encore s’améliorer un peu. En tout cas, on est bien en présence de John Constantine, le type qui emmerde les archanges et qui n’aime pas qu’on se paie sa fiole. :-)
Batman/superman est effectivement plutôt sympathique, le passage dans la batcave est assez touchant. Par contre la menace du numéro mais quelle horreur…
Black Canary j’ai arrêté, j’ai eu du mal à partagé ton enthousiasme Corentin. C’est dommage parce que j’avais vraiment apprécier le #1 et le #9.