Alors que la série se termine dans deux mois, on sent déjà que l’histoire touche à sa fin. Le jeu vidéo maléfique est vaincu mais c’est dans la maison Muskagee que les choses tournent sérieusement au vinaigre avec Mr. Empty. C’est un véritable festival d’horreur qui se dessine à nous et les auteurs versent presque dans une surenchère qui pourrait vous mettre mal à l’aise ; malgré la folie régnante, l’histoire donne une trame qui a l’air de verser dans le classique, mais est réhaussée par tous ces personnages complètement tarés, et surtout la partie artistique de Ryan Kelly qui en met plein les yeux, jusqu’à vous forcer à les détourner. Ce titre ne restera sûrement pas dans les annales, mais pour un petit shoot d’adrénaline, c’est bienvenu.

Cette fois, on peut définitivement le dire, The Sheriff of Babylon c’est la grande classe. Tom King aborde ce cinquième numéro avec une approche minimaliste en se concentrant sur une conversation entre deux personnages. Le génie derrière tout ça, c’est qu’avec ce procédé, l’auteur réussit à rendre compréhensible une situation politique pourtant extrêmement complexe. Plutôt que de s’attarder sur la situation générale, il reste en permanence à hauteur d’homme en compagnie de ces deux personnages avec une écriture intelligente mais aussi poétique quand il le faut et même drôle par moment. King a, en effet, cette faculté de savoir rendre ses personnages intéressants et uniques en quelques pages à peine et avec une économie de moyen assez phénoménale puisque c’est ce qu’on lit entre les lignes ainsi que les non-dits qui viennent vraiment forger leur caractérisation. Il fait ici une pause dans le déroulement de son histoire pour développer un moment humain, touchant et parvient à faire ressentir une réelle mélancolie à la lecture de ce numéro, qui vous hante encore longtemps après avoir refermé le livre. Malgré tout, The Sheriff of Babylon ne serait jamais aussi bon sans Mitch Gerads. L’artiste doit pourtant réaliser un travail extrêmement compliqué ici puisque, vingts pages durant, il doit se contenter d’illustrer deux personnages, quasi-immobiles, qui se parlent. Seulement voilà, sans jamais attirer l’attention sur sa prestation, il réalise un job remarquable. Le langage corporel des personnages en dit plus que n’importe quelle phrase de dialogue et Gerads maintient, en plus, un rythme parfait grâce à un découpage qui permet à l’histoire de se dérouler de façon extrêmement naturelle. Au final, c’est à tel point maitrisé que l’on pourrait retirer absolument tout le texte de ce chapitre (ce que je ne conseille pas tant tout y est écrit à la perfection) et absolument tout comprendre de l’état d’esprit des personnages et des sentiments qui les habitent. Alors voilà, sur le papier, The Sheriff of Babylon #5, ce n’est pas grand chose. Deux personnages paumés qui cherchent à faire sens de tout ce qui se passe autour d’eux sans vraiment y parvenir. Deux personnages que tout semble opposer au départ et qui, pourtant, partagent une bouteille et un petit moment d’humanité. Ce n’est peut-être pas très engageant dit comme ça mais avec une équipe créative en état de grâce, ça donne la meilleure chose que vous pourrez lire cette semaine, voir certainement ce mois-ci et peut-être même bien cette année.

L’intrigue principale est momentanément mise en semi-pause, car on va se concentrer sur le devenir de Deacon, personnage illuminé par sa foi, mais qui bénéficie d’un background solide de soldat, dont on appréhende une bonne partie du passe. Certainement mené à devenir l’un des personnages les plus importants de l’intrigue, ou juste par volonté de Rob Williams à s’étendre sur la caractérisation, le numéro nous offre une histoire à l’image de son personnage : tordue et (très) violente. Pour l’assister, on est très content d’accueillir R.M. Guéra qui fait honneur à la direction prise déjà par Michael Dowling et en y insufflant beacoup de punch dans les scènes ; il faudra pour certains avoir le coeur bien accroché. Unfollow reste cette série sans trop grande originalité, mais très efficace, par son équipe créative de qualité.

Nous retrouvons Supergirl face à Vril Dox  pour un entretien au sein du D.E.O mais très vite les choses dégénèrent. On se rend compte progressivement que Supergirl est prise dans un gros cauchemar (ça rappelle l’épisode For the girl who has everything, en plus fou) et l’auteur nous emmène dans une succession de visions cauchemardesques qui font appel au présent, aux rencontres, et au passé de l’héroïne. Rien de très original somme toute, mais c’est plutôt bien amené, les scènes sont assez diverses, et puis il y a le dessin d’Emanuela Luppachino contre lequel on ne pourra jamais dire du mal. Sa Supergirl est, il fallait s’en douter, à croquer, et l’argument artistique devrait vous aider à franchir le pas pour lire ce numéro de Supergirl façon série tv déclinée sur papier.

Ce que j’apprécie dans ce numéro de Bombshells, c’est qu’on ne verse pas dans l’action mais dans une autre forme de lutte, qui passe par la propagande, donnant une dimension plus politique aux Bombshells. Le groupe des Batgirls doit se défendre face à Harvey Dent qui les accuse d’être un fléau pour la ville. Entre organisation et riposte, on se plaît à suivre la nouvelle façon de procéder, et la fin nous donne un teasing de ce que pourrait être une prochaine statue de la série (oh oui !). Côté dessins, c’est du tout bon, le style de Pasquale Calano ne se dénotant pas trop des artistes habituels. En bref, comme chaque semaine, on se plaît à suivre les Bombshells !

Quand avant on pouvait encore prendre un parti entre Batman et Superman, ce chapitre brise totalement le choix. Mis à part si vous êtes un avide du massacre, votre choix se portera vers Batman maintenant. Dans ce chapitre #16 de Injustice, les auteurs démontrent ici quel camp ils prennent mais surtout quel camp ils veulent voir gagner. On pouvait à une époque penser que la dictature de Superman n’était pas si mauvaise car il voulait le bien du monde même si c’est pas la terreur. A travers ce chapitre, on nous montre une bonne fois pour toute que Superman est condamnée, qu’il n’est plus celui que l’on a connu. J’ai envie de dire que le Joker a gagné. Les auteurs en montrant ceci, ferment une fois pour toute le doute sur qui gagnera à la fin. Car on ne peut pas faire gagner un méchant comme Superman. Le plus triste selon moi est de voir à quel point sont aveugles les partisans de Superman. Que ça soit Cyborg ou Shazam … Superman a utilisé la peur pour anéantir les lanterns, il a tué plus d’une fois et menti très souvent et Jordan utilise maintenant la peur au lieu de la volonté. Triste sort pour ce lantern. C’est d’ailleurs un versant de cet univers que j’aimerais bien voir. Nous verrons pour l’avenir, Superman peut être battu mais je pense que ça sera dans un élan de tous contre un seul.

Diana Prince a quitté le costume de Wonder Woman et tente de vivre sa vie auprès de son love interest Steve Trevor et de sa meilleure amie Etta Candy. On la retrouve alors dans une soirée mondaine organisée par l’armée. Cette petite pause dans les aventures de l’amazone permet de développer la caractérisation des personnages de la série et l’on assiste à des dialogues franchement réussis entre l’héroïne et son entourage. Diana n’a jamais paru plus humaine et l’on comprend très vite ce que représente le choix qu’elle a fait. On pourrait regretter le manque d’action de cet épisode, mais il est compensé par une grande surprise, avec l’apparition d’un personnage fort inattendu et très connu des lecteurs de l’univers DC. Je garde son identité secrète, mais je vous assure que personne ne pouvait deviner qu’il serait présent dans ce titre. En ce qui concerne les dessins, c’est toujours aussi solide et l’on se plaît à découvrir les planches de ce numéro, qui prouve que l’équipe créative assure même lorsqu’il s’agit de nous proposer une petite histoire qui n’implique ses personnages qu’en tenues civiles.

Un numéro qui sent bon la fin de run dans les pages de Batgirl. On ramène tout le monde, pour l’affrontement final mis en scène à la manière d’un jeu vidéo (sort of), le storytelling habituel de Stewart apposé aux jolies planches de Tarr appelle aux premiers bons débuts de la série, sans que la magie opère à nouveau. Le numéro est rythmé, dynamique – la conclusion très attendue, et le changement de statu quo promis par le scénariste n’est pas nécessairement palpable, en somme une fin d’arc basique qui compte sur de beaux dessins et un côté feu d’artifice pour s’en sortir vaillamment. Ca ne convaincra pas ceux qui avaient commencé à se lasser. Les autres seront contents.

Après bientôt un an de publication, l’univers Beyond façon DC You commence à ressembler un peu plus à celui que nous avions laissé au format Digital First (et qui était en continuité avec le DCAU). Dans l’intention, c’est plutôt une bonne chose de vouloir ramener la Justice League mais dans l’exécution, Dan Jurgens nous livre une histoire pleine de facilités et j’ai l’impression qu’on fait fi bien trop rapidement de tout ce qui avait pu nous être raconté depuis le lancement de Futures End en 2014. Le problème de cette série c’est qu’on a l’impression d’avoir une coquille vide, avec plus d’éléments visuels pour nous rappeler à quelque chose que l’on connaît et qu’on aime bien, mais Jurgens n’a pas trop de choses à nous raconter. Alors oui, il y a des choses qui changent un peu, comme l’identité de Superman, et techniquement il y a des choses à construire, mais en voulant rester attaché à tout prix à la continuité présente du DC You, on perd ce qui fait le plus grand intérêt du concept de Batman Beyond. Reste que le tout est plutôt bien illustré, les planches de Bernard Chang restant toujours lisibles, ce dernier profitant d’effets visuels assez sympathiques (et il en fait beaucoup moins avec ses cases bi-chromatiques qui ne servaient à rien). Ca ne décolle donc toujours pas, mais au moins ça ne s’enfonce pas vraiment non plus.

Tomasi nous propose un dernier arc bouche-trou en deux parties avant Rebirth. Et comme il ne peut pas lancer quelque chose après la conclusion de Batman #50 de Snyder, on reste encore dans l’époque où Jim Gordon porte le costume. Mais on nous sort de Gotham City pour aller faire un tour au Moyen-Orient, dans une intrigue très (trop ?) classique qui fait intervenir le passé de Marines de Gordon. L’intérêt est de voir comment Jim a finalement adopté son alter-égo temporaire et arrive à faire usage de ses propres capacités, et de celles que lui confèrent le costume, de façon complémentaire. Malgré tout, ce Gordon là reste trop musclé et assez loin de la caractérisation qu’on lui connaissait avant le lancement de DC You. Et comme je le disais avant, l’intrigue reste hyper classique (un groupe de soldat perdu dans le désert trouve quelque chose d’interdit et en subit les conséquences plusieurs années après), mais Tomasi a au moins la facilité d’écrire une intrigue qui se laisse lire, même si le niveau des enjeux est égal à zéro. Les dessins de Fernando Pasarin sont à cette image également : de plutôt bonne facture, ils servent l’histoire de façon correcte, mais ne justifieront pas non plus la lecture de ce numéro. Franchement, vous pouvez tout aussi bien attendre juin sans problème.

Comme pour l’arrivée des New 52 il y a 5 ans, l’ombre Rebirth qui plane sur les titres DC actuels pose problème mais pas forcément pour les raisons auxquelles on pense. En effet, mois après mois, il devient difficile de ne pas se dire que Ben Percy laisse traîner son arc sur Green Arrow le plus possible pour attendre bien sagement le prochain relaunch. Seulement voilà entre temps, son personnage principal n’évolue pas beaucoup, Emiko fait de la figuration mais ne sert pas à grand chose et Deathstroke débarque en faisant du Deathstroke. Pas de grandes surprises donc si ce n’est en ce qui concerne le cliffhanger mais même là, il ne faut pas faire preuve de beaucoup d’imagination pour deviner comment tout ça va être réglé. Malgré tout, grâce à une approche réaliste dans la mise en place de son univers, Percy parvient à soulever quelques questionnements sur le monde assez intéressant même si, hélas, il ne pousse jamais sa réflexion très loin. La faute a une écriture qui tombe parfois dans la facilité. Tout n’est pas noir pour autant car au milieu de ça, le travail du scénariste demeure plutôt sincère et intègre et la série converse donc un certain capital sympathie. En plus de ça, la partie artistique est, elle, plutôt efficace alors que Kudranski développe une imagerie qui sert très bien le scénario et qui parvient même à être marquante quand il le faut. En gros, ce Green Arrow #51 est moins malin qu’il prétend l’être mais évite toujours de complètement sombrer dans le cliché pur et dur, c’est déjà ça…

Green Lantern version Robert Venditti est un comics étrange. Etrange car l’auteur est capable du meilleur comme du pire et ce Green Lantern #51 représente finalement assez bien ce problème. Il s’agit, en effet, d’un numéro bizarrement construit comme s’il était composé de deux histoires qui n’ont rien à faire ensemble mais qui sont quand même mises bout à bout. Ainsi, après quelques pages d’introduction/résumé des derniers épisodes plutôt maladroites et vraiment pas passionnantes, Venditti abandonne totalement les enjeux qu’il a mis en place depuis 2 ou 3 numéros pour repartir sur un postulat de space opera classique. A partir de là, le rythme s’emballe un peu et quelques idées de S-F bien trouvées, même si pas forcément très originales, viennent changer les choses et apporter un peu de souffle à la série. Alors, nous sommes encore bien loin de la perfection évidemment mais au moins, on retrouve un peu d’action et quelques moments iconiques, à défaut d’avoir des personnages réellement bien caractérisé. Parfois trop suffisant pour convaincre pleinement, Rafa Sandoval offre tout de même quelques pages intéressantes visuellement, même s’il ne parvient pas à réaliser ça sur l’ensemble du chapitre. En définitive, ce Green Lantern #51 s’impose comme un divertissement honnête grâce à sa seconde partie. Il ne manquerait, finalement, plus que Venditti commence à traiter ses personnages autrement que comme des gros archétypes qui ne sont jamais loin du cliché pour que l’on puisse considérer à nouveau Green Lantern comme une bonne série.

Plus qu’un simple tie-in (les développements qui nous sont montrés me semblent assez essentiels pour la poursuite de l’arc), ce numéro spécial se présente un peu comme une sorte de parenthèse dans Darkseid War, et l’on va se concentrer sur le devenir de deux figures féminines de l’event, à savoir Jessica Cruz qui est en pleine lutte intérieure pour garder le contrôle de son corps face à Volthoom (l’anneau maléfique de Power Ring) – et de l’autre côté Grail qui a ses propres plans pour la suite des évènements. On en apprend d’ailleurs bien plus sur le passé de ce personnage, qui fait écho à la petite histoire que nous avions aperçue dans Divergence #1. Je trouve qu’il reste quand même quelques zones d’ombre dans le récit qui nous est proposé, et que les retournements de situations dans les dernières pages ont un effet « too much » assez prononcé. Alors certes, ce côté « toujours plus » est appuyé depuis pas mal de numéros dans l’arc, mais ici je ne suis pas sûr que ça servira correctement l’histoire. Et il faut aussi avouer qu’avec tellement de temps d’attente depuis le dernier numéro, il y a certains points (notamment ce cliffhanger) qui font tiquer en donnant l’impression qu’on a loupé quelque chose – alors que je l’ai peut-être juste oublié. Un sentiment assez mitigé vient donc conclure la lecture, mais il faut reconnaître que graphiquement, et malgré la quantité d’artistes présents sur le numéro, l’ensemble est franchement solide et parvient à maintenir une certaine qualité, sans atteindre les sommets de Jason Fabok non plus.

Encore une fois, Midnighter réunit les talents de Steve Orlando et Aco pour un résultat excellent, qui prend le chemin de la fin de série en n’omettant pas de laisser une porte ouverte à un retour possible à l’avenir. Là où Batgirl s’achève sur le non-lieu d’une confrontation acidulée et prévisible, le Midnighter rentre dans les codes de son héros, toujours violent et stylisé dans les folies de découages d’Aco et les punchlines habituelles du personnage. Il retrouve Apollo (yay), dérouille la Suicide Squad (placement de produit), et part pour son dernier numéro dans la rapidité furieuse à laquelle le scénariste a habitué le lecteur. Si cette série restera en marge des mauvais arcs mieux vendus prêtés aux autres grands super-héros, elle reste, à l’image d’autres essais, le meilleur reflet de l’esprit de son héros en terme de narration et de dessin – fun, acide, haut en couleur et graphique, une actualisation encore réussie du héros de WildStorm ramené du passé avec plus de qualités que de défauts (les nostalgiques de Garth Ennis restent inconsolables). Une très bonne série – à lire ? Le ferez vous vraiment ?

Après un numéro d’entre-deux relativement plat, la série Suicide Squad repart sur la bonne direction entamée via le changement d’équipe créative récent. Un numéro fun, bien construit et très rythmé qui assume les codes d’un titre décomplexé, violent et fun (après le Midnighter, ne me cataloguez pas), dans ce qui ressemble à un immense deathmatch multijoueurs agrémenté de quelques bonnes répliques. Si l’arc manque d’enjeu, d’ampleur ou d’une réinvention en profondeur de l’équipe (on l’attend toujours), il reste une alternative intéressante à la version New 52, que l’on a hâte de voir isolée en TPB pour pouvoir être cité dans une liste de lectures recommandables. Parce que cette version de l’équipe assume enfin de bons dialogues, une caractérisation cliché qui marche, au vu des profils de ses membres, et un dessin exceptionnel en la personne de Juan Ferreyra. Le tout colle bien ensemble les bonnes qualités à isoler des dernières années de la série, avec une couche de défauts classiques mais qui n’empêchent pas le titre de se ranger dans la catégorie des bonnes séries de genre, le A-Team des super-vilains avec quelques clins d’oeils à la continuité britannique de DC plutôt bien trouvés. Un bon arc à relire en trade d’ici quelques mois, indépendamment des derniers essais récents hyper besogneux et de quatre années de publications plus proches d’un vaste plaisir coupable fan-service que d’une vraie série agréable. Peut-être qu’ici, enfin, le contrat est rempli.

Nouvelle transition dans ce chapitre #51 de Superman. Il semblerait que Superman soit entrain de mourir à cause de ses nombreuses transformations. Le plus étrange est la citation du puit d’apokolips dans Justice League. Je trouve cela étrange de citer un tel événement car les répercussions de Justice League ne se font pas sentir dans Superman et vice-versa. Le Superman dans Justice League a toujours eu ses pouvoirs contrairement à celui de Superman. Étrange tout de même ce lien. Enfin bon, Superman meurt et il souhaite mettre des choses au clair avant de laisser le monde à sa destinée. Mais ce n’est pas tout, de nouveaux enjeux semble se présenter, en l’introduction un nouveau « Superman » et d’un possible clone ou produit génétique. Seul a la suite nous le dira. Même si j’ai l’impression que ce seront des chapitres pour préparer Rebirth, j’ai hâte de découvrir la suite. Graphiquement c’est très beau mais le visage de Superman fait beaucoup penser à celui de Grayson.

Hum … Des explications sur la venue des Supermen, un voyage dans l’espace. Certes ce n’est pas inintéressant mais ça s’enchaîne très vite pour être réellement apprécié à sa juste valeur. J’adore les dessins vintage et ce Superman sanguin. L’aventure en elle-même est un peu pétée, mais assez logique. J’ai juste un problème avec le démon qui suit Superman partout, j’ai un problème avec les créatures démoniaques quand il s’agit de Superman en général. Comme je l’ai dit tout s’enchaîne, Superman arrive sur la nouvelle Krypton, repousse les armées de Darkseid, puis va sur l’autre côté de la planète pour donner une leçon aux troupes de Darkseid et à Kalibak pendant que Luthor complote. Tout ça en 20 pages ça fait beaucoup tout de même à assimiler. Globalement c’est très agréable, sans cette impression de rapidité ça serait meilleur et je trouve dommage d’abandonner les Supermen sur Terre comme ça. On continu avec plaisir cette série, car on veut savoir pourquoi l’enfant est si important. Mais faudrait éviter de bâcler encore une mini-série. On aime mais sans plus.

Toujours à l’ancienne, le récit de Len Wein prend une véritable nouvelle tournure dans cette seconde moitié de la mini-série. Alec Holland n’est plus la Créature, c’est son ami (?) Matt Cable qui en a récupéré l’héritage après un tour de magie