« À moi ! » – Larfleeze
- Scénario : Geoff Johns – Dessin : Ivan Reis, Philip Tan, Eddy Barrows & Rafael Albuquerque – Encrage : Jonathan Glapion, Rafael Albuquerque, Oclair Albert & d’autres – Colorisation : Neil Ruffino, Hi-Fi & Rod Reis – Couverture : Philip Tan
- DC Dignatures – Geoff Johns présente Green Lantern tome 7 – 26 février 2016 – 112 pages – 14 € / 21 CHF
Dès les débuts de Urban Comics, l’entreprise a entrepris de publier l’intégralité du run de Geoff Johns sur Green Lantern, le premier tome de la série Geoff Johns présente Green Lantern étant sorti il y a 4 ans. Le New 52, c’est fait, Blackest Night, c’est fait, il manque juste Brightest Day, Rebirth et un petit truc entre La Rage des Red Lanterns et Blackest Night. Et ce petit truc sera le septième et dernier tome de la série en DC Signature, à savoir Agent Orange, qui contient Green Lantern #38-42. Cette oeuvre contient l’une des premières apparitions d’un personnage que les connaisseurs du GL-verse ont déjà découvert dans Blackest Night, Larfleeze.
Alors que la guerre entre les différents corps de Lanterns continue de faire rage, Hal Jordan tombe sur un curieux personnage du nom de Larfleeze, obsédé par sa batterie orange, couleur de l’avarice.
Anecdotique à côté du tome 6 ou Blackest Night
On sort tout juste de La Rage des Red Lanterns, qui était une grosse histoire avec beaucoup de bagarre, un nouveau méchant, bref : on était en plein dans la guerre de lumière. L’arc qui fait directement suite à Agent Orange c’est Blackest Night, qui était… une grosse histoire avec beaucoup de bagarre, un nouveau méchant, bref : on est toujours en plein dans la guerre de lumière. Voilà le souci de cette oeuvre : elle sonne creux, elle paraît anecdotique, vu qu’elle est située entre deux gros arcs avec de grosses répercussion. Ce sentiment est aussi tiré du fait que l’album ne fait que 112 pages, alors que le tome 6 en comptait 176 et Blackest Night plus de 500 (avec les deux tomes). Et on oubliera vite un arc de 112 pages quand il est succédé par un autre brassant presque tout le GL-verse.
Si un arc peut ne pas marquer par son impact dans le DC-verse, il le peut par sa qualité, ses rebondissements, son rythme, bref : par son histoire en elle-même. Hélas, sur ce point, Agent Orange n’est pas vraiment gâté. Le fil rouge semble être un anneau bleu (couleur de l’espoir pour ceux qui ne suivent pas dans le fond) que Hal se traîne contre son gré dès le début de l’arc, et qui lui pose régulièrement la question « qu’est-ce que tu espères ? ». Et Hal doit répondre sincèrement à la question pour s’en débarrasser (Pourquoi ? Aucune idée).
Ben tiens, parlons-en de cette question : Hal tente plusieurs fois d’y répondre avec des trucs du genre « paix dans le monde ». Mais évidemment, l’anneau bleu voit bien qu’il est hypocrite. Et vous voulez savoir quelle réponse libèrera Hal de son anneau bleu ? « J’espère que tu arrêteras de me poser cette question. ». Nanan, ce n’est pas une blague. Johns avait un élément qui aurait pu amener à un twist original, mais il préfère nous balancer une deus ex machina avec une réplique digne d’un nanar des années huitante.
Revenons à nos moutons : l’histoire donne l’impression de plus se centrer sur cet anneau bleu ou sur le teasing incessant de Blackest Night que sur l’antagoniste principale de cet album. Certes, Larfleeze est assez présent dans cet album, mais la majorité du scénario qui gravite autour de lui préfère parler de ses origines plutôt que de son affrontement avec les Green Lanterns. À part ça, l’histoire se résume simplement entre un affrontement entre les GL et les Orange Lanterns, et une discussion, certes très sympathique, entre Hal et Larfleeze.
Alors oui, il y quand même de la bagarre, mais elle sonne creux, comme si elle n’avait pas vraiment d’enjeu autre que « fau fére 2 la baston lol ». Cependant, la petitesse (oui ce mot existe) de cet album nous évite de nous ennuyer. En effet le rythme est très bien soutenu (le contraire aurait été un comble) durant tout le tome. Enfin, tout le teasing autour de Blackest Night alors qu’il est déjà sorti et que vous l’avez probablement déjà lu est fort dommage, car du coup il perd tout son sens.
Ah oui, pour terminer : la petite histoire bonus tout à la fin relatant les origines de Glomulus est assez cool, probablement la meilleure partie de cet album.
Petit album, petite review. On le finit très vite, mais avec la sensation de n’avoir pas lu grand chose, surtout à côté de La Rage des Red Lanterns ou Blackest Night. L’antagoniste principale bénéficie d’un traitement moins bon que dans la nuit noire, ou dans sa propre série, le retournement de situation finale avec l’anneau bleu est fort discutable, et l’album passe son temps à teaser un event qu’on a déjà lu. Cette carcasse vide n’est ni mauvaise ni ennuyante, mais elle est vite lue et vite oubliée.
Assez d’accord sur la qualité de l’histoire, légèrement en deçà de ce à quoi Johns nous avait habitué sur le titre, mais je pense honnêtement que Larfleeze fait partie des meilleures créations de la carrière de Geoff Johns (avec Stargirl et Zoom mais ceux-là étaient assez dérivatifs).
Ah clairement, j’adore Larfleeze, mais j’ai trouvé son traitement moins bon que dans Blackest Night. Et c’est avec Blackest Night que j’ai découvert Larfleeze, j’ai donc été un peu déçu en lisant ce tome.
D’autres récits l’ont certes approfondi et ont plus joué avec mais il a été introduit ici et selon moi, c’est ce qui rend cet arc notable, et la raison pour laquelle j’en garde un excellent souvenir, malgré l’histoire assez peu mémorable.
Je comprends tout à fait ta déception bien réelle, l’ayant moi aussi ressentie à de nombreuses reprises dans mes lectures de « oldies », mais de toute évidence, elle est le fruit d’une lecture « anachronique » or je pense que c’est en faisant l’effort de remettre les œuvres dans leur contexte qu’on apprécie au mieux leur valeur.
Oui, une bonne lecture mais pas plus que ça…
Je suis en total désaccord sur l’un des points de la critique : le fait que l’arc soit inintéressant car publié après Blackest Night. Il me parait discutable de s’appuyer sur ce point, ou du moins de ne pas rappeler qu’en VO, ce n’était pas le cas.
L’arc a-t-il mal vieilli ? Sans doute. Mais à l’époque de sa publication, donc avant Blackest Nignht, c’était une jolie réussite tout de même. Et effectivement, il introduisait beaucoup l’event… mais après tout, c’était le rôle de l’arc !
Quand à Larfleeze, je l’ai trouvé exceptionnel dans cet arc, le personnage étant immédiatement défini pour le lecteur ou pour les autres auteurs, même s’il a un côté « monstre » qui s’adoucit par la suite pour en faire ouvertement un personnage humoristique.
J’ai bien aimé l’histoire mais malheureusement ça arrive trop tard après blackestnight :(
Je me souviens encore des gros rubans dégueulasses « Prelude to Blackest Night » que DC avait foutu sur les couvertures. Effectivement, cet arc avait pour principal rôle d’introduire Larfleeze et de lancer Blackest Night. À l’époque, c’était génial toute cette anticipation. C’était la dernière ligne droite avant le grand final. En plus, on sortait de Rage of the Red Lanterns et de Final Crisis, on bouffait du New Krypton et du Morrison sur Batman. Fallait bien souffler un peu.
Mais si on devait découvrir ce récit aujourd’hui, des années après avoir lu Blackest Night, je pense qu’on aurait pas le même avis sur ce récit. Du coup, la déception de Leonidas est parfaitement compréhensible.
Agent Orange est un arc qui repose principalement sur le teasing (c’est pas du Johns pour rien). Sorti de son contexte, il perds beaucoup de son intérêt et il devient difficile de juger l’arc en tant que tel.
Moi j’ai beaucoup aimé ! Déjà parce que j’adore Larfleeze et la lumière orange (ma couleur préférée en plus). Mais par contre, c’est expliqué pourquoi il doit répondre : pour que l’anneau s’active puis se décharge entièrement (grosso modo) et j’ai bien aimé cette réponse même Hal est sur le cul : « You’ve got to be kidding me », je trouve ça juste excellent. Et dans cet arc Larfleeze est une vraie menace flippante : et vas-y que vos attaques me font rien, que je suis un One Man Army Corps tout seul, et que vos morts ben ils rejoignent mes troupes et qu’il faut les Gardiens pour m’arrêter (en fait il est assez illogique et « dommage » qu’il ne fasse qu’une victime). Après c’est vrai que c’est court et pas mal de teasing mais bon l’histoire se tient très bien en 4 chapitres (à contrario par exemple de Flashpoint qui ne se tient pas en 5 chapitres) et en effet Johns aime bien teaser :) . Bref une bonne lecture pour moi, dommage aussi pour les dessins inégaux, mais en tout cas le premier chapitre entièrement de Tan (où il devait avoir plus de temps), je le trouve magnifique (un peu comme avec Batman & Robin de Morrison finalement) et les couleurs de ce chapitre sont aussi les meilleurs je trouve.
Je vais me lancer dans l’épopée GL de Johns, mais ça vaut vraiment le coût?
Il y a des passages moins subtiles que d’autres, mais globalement c’est de la bonne (sauf la fin assez moyenne).
Moi je suis ultra fan. C’est vrai que Johns est pas toujours des plus subtils (surtout dans les dialogues) mais l’ensemble est assez dingue (un run de 9 ans avec la même ligne directrice tout de même !). Je suis épaté par ce qu’il a créé (tout le GLVerse est beaucoup plus incroyable depuis Johns), c’est toujours de très bonne qualité.
Moi je suis en train de me le relire et ca vaut vraiment le coup. Mais sa tease surtout blackest night. Excellent run pour ma part
J’ai commencé la collection « geoff Jonhs présente Green Lantern » il y a deux mois et bien content de voir ce nouveau tome débarquer. J’en suis encore lui d’y arriver niveau lecture mais je suis ravi de savoir que je serais enfin bien introduit dans l’event « Blackest Night ». Personnellement cette histoire m’était tombé des mains, trop de personnages que je comprenais pas et majoritairement lié à Green Lantern, je m’étais forcé à lire jusqu’au bout. J’y avais pas pris de plaisir et je pensais que les deux tomes de cet event allais rester là à prendre la poussière dans un coin sans que j’y retouche.Bon, ça va changer maintenant.^^ J’ai jamais compris le choix éditorial de la part d’URBAN COMICS de publier Blackest Night bien avant le run de Geoff Johns (pre-new 52).
Bref, vive Green Lantern (il y a encore 4 mois je n’aurais jamais dit ça! ^^)
le run dans son ensemble est d’une qualité presque parfaite, je suis ok avec le review sur le coté anecdotique de ce derniere tome mais il fallait bien le sortir de toute façon, que 3 pour les dessins? serieusement? honnetement.
j’aime voir les review de dc planet, mais certaines fois je pence que celui qui fait les reviews est pas forcement honnete vis à vis des dessins. trops souvent je vois 3-4 étoiles sur des choses qui en valent 4-4.5. mettre une note sur les dessins c’est comme mettre une note à une oeuvre d’art on aime ou on aime pas.
comme avec H.ramos, sur son run spider-man j’ai vu des 1-2 étoiles en dessins? clairement le mec n’a pas aimé le dessin mais cela ne tient qu’a lui.
pour cette review et le run general j’aurais 4 étoiles en dessin et colo
L’ennui avec les étoiles, c’est que chaque rédacteur à une échelle différente. L’un mettra 3.5 sur une oeuvre qu’il aura trouvé moyenne et l’autre 2 pour la même appréciation. Pour ma part, je suis le système Allocine, donc 3.5 = bien, ce qui est tout à fait honnête.
Les dessins ne sont pas extraordinaires. Ils sont beaux, mais ils sont très communs et n’ont rien de particulier. C’est un style trop standard pour que je mette 4 = très bien.
« le run a une qualité globale presque parfaite » là je suis absolument pas d’accord. Certes il est bon, mais il existe des centaines de runs supérieurs à celui-ci.