Les points positifs :
Les points négatifs :
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« Welcome to the SSSR, gentlemen. » – Rip Hunter
- DC’s Legends of Tomorrow Saison 1 – Épisode 4 – White Knights
- Réalisation : Antonio Negret– Scénario : Phil Klemmer & Sarah Nicole Jones – 11 février 2016 – CW
Diffusé exceptionnellement en avance chez les Canadiens, ce quatrième épisode des Legends of Tomorrow tente toujours de nous faire adhérer à son équipe inattendue et ses aventures à l’impact possiblement très important sur l’histoire de l’humanité. Le ton de la série est-il donc trouvé dans ce quatrième épisode ? Espérons que non.
Difficile dans cette série de ne pas être frappé par la très forte densité de clichés. Les personnages ont tous un rôle caricaturé que l’on peut cerner à des kilomètres, il devient alors plutôt dur d’être surpris par quoique ce soit, dans leurs agissements ou leurs répliques pseudo bad-ass. Chaque protagoniste a des caractéristiques propres qui sont largement exagérées et qui vont causer des conflits au sein de l’équipe. Il s’agit là d’un défaut malheureusement trop répandu, le plaisir qu’ont les séries à nous montrer des équipes qui n’arrivent pas à bien s’entendre. Certes, quand on rassemble des gens très différents dans une pièce, possible que tout ne se passe parfaitement mais, sachant qu’ils doivent se concentrer sur des problèmes bien plus graves que simplement bien s’entendre avec son voisin, il est plutôt agaçant de constater les enfantillages de personnes présentées comme étant adultes et avec un grand potentiel. Quand une mission extrêmement importante échoue, il me semble que des personnes suffisamment rationnelles vont tenter de faire des remarques constructives pour éviter de refaire le même genre d’erreur, mais visiblement la CW est plutôt d’avis qu’ils vont naturellement s’accuser les uns les autres et bouder dans leur coin, vision que je ne partage malheureusement pas. Soulignons aussi la grosse incohérence qui apparaît avec le personnage de Sarah, qui semble victime d’une soif de meurtre alors qu’il a été dit explicitement dans la série Arrow qu’elle n’était pas sujette à ce besoin de meurtre. John Constantine n’est pas venu récupérer son âme pour rien quand même.
Après cette dure critique des personnages, inutile de s’attarder longuement sur tous les défauts qui en découlent directement, il s’agit là d’un problème plutôt grave qui persiste depuis le début de la série et rend difficile l’appréciation des éléments positifs. Concernant cet épisode spécifique, d’autres problèmes apparaissent mais qui restent pardonnables pour la plupart. Notamment, l’intrigue se passe en URSS dans les années 70′ mais malgré des acteurs qui parlent anglais avec les r roulés et des coccinelles parquées dans les rues, difficile de se sentir transporté dans ce nouveau contexte historico-géographique. C’est un peu dommage puisque les voyages spatio-temporels sont censés permettre justement un dépaysement fréquent, visuellement ou pourquoi pas au niveau auditif. (En effet, sachant que Dmitri Chostakovitch meurt en 1973, qu’il a une renommée mondiale et qu’il devient un symbole de la culture soviétique, pas forcément pour sa musique savante, jugée trop complexe par les hautes instances à l’époque, mais notamment pour ses musiques de films ou autres compositions alimentaires pour grand public, je dois avouer que j’aurais certainement rajouté une bonne dizaine d’étoiles à la note finale si l’on avait entendu un petit motif brièvement. Mais enfin, c’est certainement beaucoup trop coûteux et je comprends l’impossibilité de réaliser une mise en contexte trop poussée pour une série comme celle-ci, et dans tous les cas ce n’est pas du tout le propos mais oui, je suis désespérément amoureuse des compositions de ce type).
Concernant ce qui peut être rangé dans les éléments positifs de cet épisode, les scènes d’action ou de combats sont assez fréquentes, élément sur lequel je n’ai pas grand chose à reprocher tant que l’on écoute pas trop ce que disent les personnages en même temps. Avec cela, le retour de Chronos amène des difficultés à l’équipe qui fait le lien entre les épisodes. Ce type d’unité est toujours appréciable dans une série qui promet de s’étirer sur un certain nombre d’épisodes, en espérant que ça devienne un élément d’intrigue agréable et pas simplement un moyen de relier des petites intrigues avec moins d’intérêt.
La série suscite bien des soulèvements d’yeux au ciel, mais à part du sport pour les rétines, difficile d’apprécier les maigres qualités de cet épisode face à l’armée de défauts qui en ressortent. Pourtant faisant preuve d’une haute tolérance pour les séries moyennes habituellement, les débuts de Legends of Tomorrow restent décevants avec pourtant des personnages qui, bien caractérisés, auraient pu amener quelque chose d’intéressant. Des personnages beaucoup trop caricaturés avec des réactions exagérées font perdre leur crédibilité à cet épisode et aux acteurs, ce qui est plutôt mauvais.
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Totalement d’accord pour les défauts de l’épisode. Les personnages sont très mal écrits, leurs réactions improbables et surtout très redondantes (à chaque épisode on a le droit à un ou plusieurs duo de personnage qui s’engueule et l’équipe entière qui doute de sa mission).
Je suis pas totalement d’accord avec l’absence d’être plongé dans le contexte, mais c’est l’avis perso du rédacteur, je respectes donc. ^^
Moi au contraire, je trouvais ça pas mal fichu. Pas extraordinaire, mais acceptable. Le contexte de l’URSS, oui, Captain Cold qui arnaque une soviétique en se la jouant presque à la James Bond, encore mieux. Pour moi, c’était le point fort de l’épisode. Toute la partie avec Ray et Snart, à eux deux. Cependant, il y a un point où je ne peux qu’être d’accord avec toi, chapelier fou, ce sont ces querelles à dix francs, inutiles et ennuyeuses à en mourir. Flash m’a fait adorer Firestorm, mais là, je vois Jax comme un petit pleunichard qui veut rentrer chez lui alors que dans les épisodes précédents, il disait qu’il voulait participer à quelque chose de plus grand et qu’il aimait faire partie d’une équipe. Incohérence dans l’air, non ?
Un bon épisode pour moi, en espérant que le prochain rattrape les fautes commises. :)
Sara n’a peut-être plus la soif de sang mais elle est toujours violente, et si je me souviens bien, c’est l’une des raisons de son départ.
Pour Sara, c’est plus subtil. Le puit de Lazare lui a bel et bien redonné vie, mais son âme était partie depuis trop longtemps pour qu’elle redevienne elle même. C’est exactement ce que Constantine à fait revenir. La soif de sang est la conséquence de la résurrection en elle même, ce qui met Sara dans le même état que Thea. Si vraiment Constantine était capable de soigner la soif de sang, pourquoi n’aurait il pas fait pareil avec Thea ?
Sans partir dans les spéculations, il a été dit explicitement dans Arrow que Sarah ne souffrait pas de cette soif meurtrière qui pèse à Thea parce que John Constantine a récupéré son âme. Pourquoi il l’a pas fait avec Thea, l’histoire ne le dit pas, mais c’était pas une interprétation personnelle, ils le disent vraiment dans Arrow.
Peut être qu’ils ont estimés que sa soif était moindre vu qu’elle s’est manifestée plus tardivement, et qu’elle avait réussie à la contrôler vu qu’ils ont pas eu à gérer des cadavres découpés ou criblés de flèches. Ou alors c’est juste une pirouette scénaristique.
C’était un bon épisode, très sympathique, les review devraient arrêter de dire du mal de cette série elle est vraiment cool, donc je ne suis pas d’accord avec la review, c’était un très bon épisode, il mériterait 3.5 ou 4/5.
Avant que cela parte en vrille avec 40 commentaires rappelant à quel point le/la rédacteur/rédactrice tombe dans le bashing facile, on rappel qu’il y a un topic sur le forum (auquel vous pouvez accéder grâce à votre compte) où on trouve pléthore d’avis positifs et d’autres membres ravis de discuter avec vous des qualités de la série : http://www.dcplanet.fr/forum/viewtopic.php?f=42&t=2750&p=145009#p145009
Bon, par contre, y a pas d’étoiles mais on peut trouver une alternative :)
J’aime bien legend’s of tomorrow , Je manque surement d’objectivité . Mais je trouve que l’idée de réunir un groupe de personnage comme ça dans une série , j’aime vraiment beaucoup et je pense que peut importe l’épisode , je trouve tellement la série sympa que c’est compliquer pour moi de ne pas aimer un épisode de cette série .
Merci Maddy pour la review! Les persos caricaturés c’était déjà dans Flash-Arrow, là les acteurs continuent de surjouer et c’est assez pénible. Heureusement pour moi, pour la première fois j’ai réussi à appuyer sur off mentalement et j’ai vraiment passé un bon moment devant l’épisode: le mérite revient certainement à Wentworth Miller (même si je soupire quand je l’entends dire « on s’en fou si elle meurt », j’ai peu de lecture sur le personnage mais j’aimais profondément dans Forever Evil que les Rogues soient « héros » et sauvent les gens. Il me semble du coup que dans leur code, il ne tue pas (là encore, je n’ai que les N52 comme référence)).
Je m’en fou de l’histoire principale, n’aimant pas les Hawks ni Savage (pourtant dans Flash il était « bon »), mais je reste pour Doctor Who et Prison Break
Et merci, je vais aller découvrir Dmitri Chostakovitch =D
Moi je vais m’abstenir de faire des avis sur cette série parce que je suis pas du tout objectif, je passe toujours un super moment devant cette série, en grande partie grâce au charme des acteurs ^^
Merci pour vos commentaires, en tout cas sachez que si vous avez apprécié cet épisode, ça me fait plaisir pour vous et ça ne me dérange pas du tout si on est pas d’accord, je comprends tout à fait. Par contre hésitez pas à faire comme Pipadou et aller écouter du Chostakovitch, mais dans ce cas ne me le dites pas si vous l’aimez pas lui, ça me fendrait le coeur.
Déroulement principal très vite expédié, effectivement les querelles d’ado c’est juste stressant, J’espère que les producteurs vont se reprendre sur la suite.