Review Express VO – Semaine #232

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Starfire #9
Le Top de la semaine

  • Batman #49
Le Flop de la semaine

  • Slash & Burn #4

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

Retrouvez ci-dessous les reviews complètes de la semaine : 

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

NEW ROMANCER #3

review NEW ROMANCER #3

Scénario : Peter Milligan Dessins : Brett Parson

A quelques jours de la St-Valentin, Peter Milligan met un coup d’accélérateur dans New Romancer. La série avance (enfin), bénéficiant de l’humour bizarre et du goût pour la violence de Milligan, sans que l’un ou l’autre de ses traits d’écriture caractéristiques ne s’épanouissent sincèrement ici. Un ton vaguement plus cartoon sauve le tout, mais sans réussir à se câler sur un enjeu réel ou la promesse d’autre chose qu’une série pour déséquilibrés romantiques, le tout a quand même un gros air de pétard mouillé.

– Corentin

Note : 5/10

SLASH & BURN #4

review SLASH & BURN #4

Scénario : Si Spencer Dessins : Ande Parks, Max Dunbar

Notre héroine continue.. ce qu’elle a à faire, poursuivre ce qui n’est pas son enquête, et avait retrouvé sa meilleure copine toute défigurée qui n’aura aucun intérêt. Retour systématique au schéma scénaristique digne des pires séries télévisées. L’auteur tente de rendre sa série plus digérable et intéressante par des scènes « choquantes » et pseudo-dynamiques, qui ne produisent aucun des effets désirés et laissent le lecteur complétement indifférent tant le tout est classique et le sujet de la pyromanie est déviée en enquête personnelle sans la moindre émotion. Ce numéro en devient ennuyeux au point où même les dessins plutôt bons les numéros précédents perdent en qualité par ce manque d’émotion total. Les regards sont livides, les expressions limitées au possible. Pour votre bien, évitez cette série, que ce soit en single comme en TP. L’intérêt de cette série n’aura pas fait long feu.

– Watchful

Note : 2/10


BEYOND DC YOU

ARROW : THE DARK ARCHER #3

review ARROW : THE DARK ARCHER #3

Scénario : John et Carol Barrowman Dessins : Daniel Sampere

Bon, il faut reconnaître que les dessins sont plutôt pas mal fichus, pour du Daniel Sampere – il y a une grosse scène d’action/épouvante avec des chauve-souris (tiens donc ? Même dans les comics Arrow on ne peut pas s’en empêcher ?) qui rend assez bien, et comme le tout du numéro tient dans une simple « course » poursuite (parce que dans les chemins escarpés dans des grottes montagneuses, on court pas des masses non plus), ça se lit assez vite : c’est bien, on ne perd pas trop de temps. Parce que pour le reste, niveau développement des personnages, il n’y en a que peu. Certes, on sent le mysticisme lié à Nanda Parbat et la Ligue transparaître autour de Malcolm Merlyn – pardon, Arthur King – mais franchement, a-t-on vraiment envie de connaître toute cette « back-story » sur le personnage ? Toutes ces interactions, ce passé, j’en suis sûr, n’auront jamais d’incidence sur la série tv, alors à quoi bon…

– ArnoKikoo

Note : 6/10

BATMAN/TMNT #3

review BATMAN/TMNT #3

Scénario : James Tynion IV Dessins : Freddie Williams II

Bon, soyons clairs, ce numéro de la mini série Batman/TMNT est à l’image des précédents. On se retrouve face à un team-up entre le Pingouin et Shredder, qui comptent bien s’emparer de la technologie d’un scientifique. Evidemment, Batman et les tortues, qui sont en train de se battre, comprendront rapidement d’où vient la menace, et l’intrigue principale commence donc à se lancer. On est déjà à la moitié de la série, mais l’on sent que la deuxième moitié devrait être bien plus rythmée. Le numéro parvient à nous divertir grâce à son ambiance assez feel good et second degré, mais l’on regrette toutefois son absence totale d’ambition. Tout est incroyablement prévisible, et l’on a vraiment l’impression de regarder un blockbuster totalement brainless. Graphiquement, c’est très joli et l’on se plaît à admirer les pages de ce comic-book, qui est clairement spectaculaire. L’orientation très “pop-corn” de la mini se confirme donc, et l’on ne peut qu’adhérer à cela si on est nostalgique des années 80 / 90. Ce n’est toujours pas un indispensable, mais je ne peux que vous conseiller cette lecture, qui a le mérite de nous distraire sans trop nous frustrer.

– Zeppeli

Note : 6,5/10

DC COMICS : BOMBSHELLS #30

review DC COMICS : BOMBSHELLS #30

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : Marguerite Sauvage

Un plaisir de retrouver Marguerite Sauvage aux dessins sur deux numéros à la suite ! Dans cette conclusion d’arc BatwomanCatwoman et Huntress livrent un affrontement contre les nazis, et ont droit à une aide fortuite qui tient plus du deus ex machina qu’autre chose… jusqu’aux dernières pages, où l’on a droit à l’explication, et des bouleversements qui préparent à la suite de l’histoire. C’est plutôt bien fichu malgré un désordre ambiant, mais je reste surtout complètement séduit par le trait de Sauvage qui insuffle un souffle pin-up dans tous ses personnages, pour une ambiance graphique globale vraiment réussie, et magnifiée par les couleurs de Jeremy Lawson. Un régal pour les yeux !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FIVE #8

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FIVE #8

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Bruno Redondo

On commence réellement à voir le plan des auteurs à travers leurs actions. Dans ce , Hawkman vient sur terre pour ramener sa femme sur sa planète, selon lui, elle n’a rien à faire sur Terre et encore moins dans la guerre de Superman et Batman. Bien sûr, il le fait à la manière d’un gros boeuf. A se demander comment Shiera est tombée amoureuse de lui à la base. Ce comportement va provoquer de la colère à la fois chez Shiera et chez plusieurs de ses camarades comme Cyborg et Wonder Woman pour terminer en baston générale. La qualité graphique est excellente, Wonder Woman est bien faite alors que très souvent elle était bien loupée dans Injustice. Sans être transcendant, on peut potentiellement sentir que Hankman sera un allié de Batman. Tout se met en place pour une énorme bataille, des nouveaux alliés, des départs, des transferts. Réellement hâte de voir la bataille ou du moins ce qui semble se préparer dans Injustice.

– Capugino

Note : 7/10

TEEN TITANS GO! #28

review TEEN TITANS GO! #28

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Bruno Redondo

Ahahaha mais que c’est bon ! Que c’est bon de retrouver la bêtise légendaire des Teen Titans GO!. Tout part d’une histoire de marraine enchantée, vous savez la petite fée, bah elle exauce les voeux, mais pas les bons, et ça nous donne un numéro drôlement bancal. Bien sûr, Beast Boy est au centre de l’attention avec des coups de tonnerre par Raven (ON NE TOUCHE PAS A PRETTY PRETTY PEGASUS), en passant par quelques vacances et le mot Starf… à ne pas prononcer.

Non franchement je suis contente de retrouver enfin un numéro qui me fait rire car depuis ces derniers temps la série s’était un peu essoufflée. Ici, on revient avec panache, on saute à pieds joints dans le gag. C’est très agréable !

– Harley

Note : 7/10

THE ADVENTURES OF SUPERGIRL #2

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Scénario : Sterling Gates Dessins : Bengal

Ce n’est pas la grande forme pour ce comics dérivé de la série tv Supergirl diffusée sur la CBS. Non pas qu’on s’ennuie, mais l’envie n’y est pas. Parce qu’au final, le scénario est un peu convenu, à l’image de celui d’un épisode de la série tv, ce qui quelque part, est une sorte de fidélité au matériau « d’origine ». On suit les soeurs Danvers qui poursuivent Rampage dans les égouts de National City (et qui passent à côté d’elle de façon un peu ridicule), alors que, évidemment, la haine du personnage pour Alex trouve une explication familiale. Mon alerte au cliché s’est déclenchée à ce moment là. Ceci dit, les pensées intérieures de Kara aident à avoir un peu plus de la personnalité de Supergirl façon CSB, plus que ce à quoi on a droit avec Melissa Benoist, la dynamique entre les deux soeurs, avec un poil de rivalité, fonctionne assez bien, et on appréciera surtout le trait et les dessins de Bengal, qui restent relativement proche des acteurs et actrices, mais avec suffisamment de légèreté et un côté cartoon pour offrir une palette d’émotions en plus, et apporter un vrai côté comics au tout, plus que du roman-photo. Dommage que l’histoire ne suive pas.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

THE LEGEND OF WONDER WOMAN #14

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Scénario : Renae DeLiz Dessins : Renae DeLiz, Ray Dillon

Comme toute les semaines, c’est avec plaisir que l’on retrouve The Legend of Wonder Woman, qui vient une fois de plus confirmer sa grande qualité. On y retrouve donc Diana qui découvre les états-unis à l’époque de la seconde guerre mondiale, est emmenée au cinéma par sa nouvelle amie Etta Candy, et prend conscience de l’existence de la WW2. Le récit est franchement réussi et parvient à mettre en relief la dimension féministe du personnage de Wonder Woman, ce qui manque franchement à la série régulière actuelle. Les thématiques abordées sont clairement intéressantes et j’en attends beaucoup du traitement de cet aspect dans les semaines à venir. Le portrait de la société de l’époque est franchement réussi, et l’on a l’impression de se retrouver dans une ambiance très Golden Age, bien que l’on s’écarte un peu de la naïveté du genre. Graphiquement, c’est toujours aussi réussi et l’on en vient à admirer toutes les pages, comme toutes les semaines. Le côté “tranche de vie” de ce comic-book fait clairement la force de cet arc, et le travail de l’artiste permet de bien mettre en valeur ses personnages, qui sont d’ailleurs excellemment caractérisés par le scénariste. Ajoutons à cela un cliffhanger des plus réussis, et nous pouvons en conclure que ce titre se doit de figurer sur votre pull-list.

– Zeppeli

Note : 8/10


DC YOU

BATMAN #49

review BATMAN #49

Scénario : Scott Snyder, James Tynion IV Dessins : Yanick Paquette

Sans ennemis, sans affrontement, Scott Snyder et James Tynion IV nous livrent l’un des meilleurs morceaux de Batman depuis les débuts de son run. Après avoir déconstruit le personnage, l’auteur lui offre ici une sorte de nouvelle origin-story, en ressassant des idées qui étaient implémentées depuis longtemps, depuis Detective Comics #27 en vérité. Le récit est fort, et oppose de façon violente (psychologiquement, surtout) Bruce Wayne et Alfred dans une longue scène qui rappellera un passage de The Dark Knight Rises à certains ; mais l’équipe créative est en train de rappeler le personnage à ce qu’il est vraiment, mais le processus sera douloureux. Rien n’est facile pour personne dans ce numéro, et le lecteur n’est pas épargné, et pour savourer la dernière case de la dernière page, il va falloir souffrir pendant les 19 premières avec les personnages. Mais le sacrifice ultime, ce qui fait de Batman ce qu’il est – et que lui seul peut véritablement l’être, ne peut être évité et on suit la gorge serrée comment Bruce Wayne est prêt à tout donner – sa vie – pour permettre le bonheur des autres, quitte à sacrifier sa quiétude. Le tout fabuleusement mis en images par Yanick Paquette, invité sur ce numéro, qui arrive à donner vie à toutes les idées de Snyder malgré le côté SF/psychédélique très appuyé ; ce numéro est le build-up ultime pour la conclusion d’un run qui aura été long, et d’un dernier arc qui aura réussi à faire monter son climax jusqu’à maintenant. Envoyez la sauce les gars, my body is ready pour le mois prochain.

– ArnoKikoo

Note : 9/10

BATMAN & ROBIN ETERNAL #19

review BATMAN & ROBIN ETERNAL #19

Scénario : Tim Seeley et autres Dessins : Paul Pelletier et autres

Le développement sur ce numéro est plutôt bon, alors qu’on se rapproche tout doucement de la conclusion de la série ; c’est le chaos total dans le QG de Spyral alors que tous les ados entendent le signal de Mother et s’en prennent aux adultes ; mais la Bat-Family est tout de même assez forte pour en découdre, même si la solution trouvée n’est pas la plus simple. Beaucoup d’action à se mettre sous la dent, mais la tension est assez bien amenée visuellement, on arrive à craindre pour les personnages, malgré quelques petites incohérences dans le déroulement (par exemple, comment Jason Todd se réveille…), et le développement est une fois de plus très axé sur Harper Row, qui vit un peu la pire journée de sa vie. Les dessins de Paul Pelletier sont dans l’ensemble très bien ficelés et apportent une bonne dose de dynamisme à l’ensemble, d’autant plus que ça fait du bien de voir des visages correctement dessinés sur le titre. Pas le meilleur numéro qu’on ait pu lire, mais on passe un bon moment, et on sent le chemin vers le final qui commence à se dessiner sous nos yeux. Ca fait toujours bonne impression.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

BATMAN/SUPERMAN #29

review BATMAN/SUPERMAN #29

Scénario : Tom Taylor Dessins : Robson Rocha

Ça change beaucoup dans Batman-Superman. Des histoire d’aliens et une aventure dans l’espace. Ce chapitre #29 continue sur la lancée du dernier chapitre. L’enquête sur la mort d’une femme lézard géante continue. Le père est venu récupérer le corps et informe Batman sur l’identité de la victime. C’est marrant de voir un enchaînement banal de comportements, comme dans une enquête humaine, mais avec des lézards géants. Batman est digne de sa réputation dans ce chapitre, ça faisait un moment que je n’avais pas vu Batman ainsi. Très plaisant, c’est un humain sans pouvoir et pourtant il tient tête à un lézard géant et à Lobo sans problème. Toujours aussi malin, méfiant et planificateur, j’adore ! De son côté, Superman sauve un Kryptonien retenu prisonnier comme médiateur entre le soleil et l’exploitation de son énergie infinie. Les pages de Superman dans le soleil sont tellement magnifiques ! Tout le chapitre est très beau et j’ai réellement envie de continuer à le lire car c’est intéressant et il joue sur une certaine nostalgie de ce qu’était Superman et Batman avant leurs changements !

– Capugino

Note : 8,5/10

BLACK CANARY #8

review BLACK CANARY #8

Scénario : Brenden Fletcher Dessins : Sandy Jarrell

Petite déception pour ce numéro de Black Canary, surtout due à l’absence de la dessinatrice Annie Wu. Remplacée au pied levé par un artiste “au trait comparable” (raisonnement d’éditeur), la série perd beaucoup de sa qualité, ajouté à un rythme et un ton qui cherche moins le récit-concept habituellement déployé, pour se diriger vers des enjeux plus typés super-héros. C’était à prévoir après l’annulation – évidente – de la série, finir sur quelque chose de moins épisodique pour un final marquant, sauf que ce n’est pas forcément ce que l’on attend de la nouvelle Black Canary. Dommage, bien que le numéro ne soit pas mauvais pour autant.

– Corentin

Note : 7/10

CATWOMAN #49

review CATWOMAN #49

Scénario : Frank Tieri Dessins : Inaki Miranda

Catwoman, ce mois-ci, c’est toujours sans intérêt. Toujours le même récit archétypal, les mêmes situations mal foutues, le même déluge de coups de théâtres et la même inégalité graphique (on sent le potentiel, très loin). Grotesque et réducteur, quand tellement de bonnes histoires sont encore à écrire sur le personnage, et le même battage de steaks narratif qui se fout d’inventer ou de réinventer quoi que ce soit. Un boulot qui tient plus du salarié que de l’artiste (ça fait mal), et une Catwoman dont le rapport à Batman ou la cité maudite semble de plus en plus lointain. Comme si Selina, à force de faire partie des meubles, s’était enfermée dans une routine de récits qu’un collégien demeuré pourrait écrire en fan-fiction, sans les parties marrantes (ça, c’était le run de Judd Winick et Guillem March).

– Corentin

Note : 4/10

CONSTANTINE : THE HELLBLAZER #9

review CONSTANTINE : THE HELLBLAZER #9

Scénario : Ming Doyle, James Tynion IV Dessins : Riley Rossmo

John est coincé en enfer avec Linton. Il se passe peu de choses pour ce qui est de la trame, ce qui nous permet de profiter de cette vision des enfers assez originales et surréaliste. Au fil des numéros, la série se tourne de plus en plus vers la violence et le gore d’une série Vertigo. Un foutu bon point si l’on souhaite se rappeler du comics Constantine. L’histoire tourne au ralenti, et l’auteur nous laisse avec de beaux dialogues entre John et quelques unes de ses connaissances comme Neron. Un personnage qui sera représenté d’une manière assez originale et qui aura su me surprendre tout comme Azarello et Chiang ont su le faire sur le premier arc de Wonder Woman. Ces dialogues semblent cacher le vide de ce comics, qui appuie le thème de la perdition, et l’incompréhension jusqu’au cliffhanger assez.. inattendu pour le coup. Après cette lecture, on peut être satisfait de cette lecture, de l’évolution de la série au sein du DC You, du personnage de Constantine respecté, seulement, il y a un je ne sais quoi de légèrement dérangeant quand à ce numéro et ce vide, qui laisse planer quelque chose d’assez malsain au final, et l’on se sent comme un simple mouton qui suit le mouvement, le chemin vers la sortie.

– Watchful

Note : 7/10

EARTH 2 : SOCIETY #9

review EARTH 2 : SOCIETY #9

Scénario : Dan Abnett Dessins : Jorge Jimenez

Ca ne fait que quelques mois que la société essaie de se reconstruire et pourtant déjà une première guerre se prépare sur cette nouvelle Earth 2 ; et c’est aux Merveilles d’essayer d’arranger les choses, alors que les peuples sont bien trop belliqueux et arrogants pour laisser des êtres avec des super-pouvoirs faire ingérence dans leurs affaires. Dan Abnett apporte une réelle dimension politique au récit qui est plus que bienvenue par rapport à la banalité du premier arc ; ça parle beaucoup mais on a vraiment l’impression d’avancer – les choses vont même assez vite d’ailleurs – et il y a un côté plus classique avec des monstres qui rappelle qu’on reste dans du super-héroïque. Même si ! On s’axe vraiment sur les difficultés d’une société globale et unie à se construire, et même parmi les super-personnages, les décisions se prennent un peu chacun de son côté : on sent les malheurs arriver. Une des révélations concernant Earth 2 me laisse par contre très perplexe car elle remet complètement en doute les capacités d’un personnage qui est censé incarner l’âme de la planète… Je ne sais pas si ce point sera développé, mais il le faudrait. Aux dessins, on a droit à du bon Jorge Jimenez qui arrive à donner vie et personnalité (même s’il force un peu sur les grosses poitrines, il faut bien le dire) aux personnages, avec un découpage qui rend la lecture fluide et agréable. Il faut continuer sur cette voix, messieurs.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

GOTHAM ACADEMY #15

review GOTHAM ACADEMY #15

Scénario : Karl Kerlsch et autres Dessins : Rafael Albuquerque et autres

Le concept du Yearbook, sorte de tiroir à sketchs, est vraiment une bonne idée, et le premier numéro m’avait vraiment enchanté. Avec une certaine hâte donc, j’avais hâte de retrouver OliveMaps et ses potes qui se font un album photo avec toutes les histoires qui leur sont arrivées à la Gotham Academy. Mais la déception est assez cruelle par rapport au premier numéro ; il faut dire que sur les 3 histoires présentées, il y en a une qui est jolie mais véritablement sans intérêt de Mingjue Helen Chen (et pourtant, avec un chien qui débarque dans la bande, la Scooby-Doo vibe était si proche), une assez anecdotique, avec un trait très particulier par Zac Gorman, qui se contente au mieux de nous mettre un easter egg de Batman ’66 – la dernière, avec notamment Rafael Albuquerque, est plus fantaisiste, plus longue, et du coup la plus réussie des trois. Problème, une histoire réussie sur trois, ça a du mal à passer, et les transisitions par Fletcher et Adam Archer (dont le style colle vraiment bien à la série) ne sont pas très palpitantes. J’espère que ce Yearbook se rattrapera au prochain numéro.

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

GREEN LANTERN CORPS : EDGE OF OBLIVION #2

review GREEN LANTERN CORPS : EDGE OF OBLIVION #2

Scénario : Tom Taylor Dessins : Ethan Van Sciver

En seulement deux numéros, Tom Taylor est déjà parvenu à apporter à l’univers Green Lantern quelques éléments qui lui manquait depuis un petit moment. Un véritable parfum épique, quelques idées S-F décomplexées et des personnages, bien qu’assez archétypaux, qui portent la série. Certes, l’écriture manque d’un peu de finesse par moment mais, avec ce second numéro, Taylor assume le côté blockbuster de son histoire et offre un rythme nerveux qui permet au titre de tenir ses promesses sur l’intégralité de ce chapitre. L’auteur a, en plus, le bon goût d’assumer ses enjeux et d’installer une atmosphère qui donne l’impression que tout peut arriver. Alors d’accord, Edge of Oblivion ne fait pas vraiment preuve de l’originalité tant vanté dans le monde des comics ces derniers temps, mais vient nous rappeler que l’important pour une histoire, c’est qu’elle soit bonne avant toute chose. De son côté, Ethan Van Sciver est fidèle à lui-même avec ses personnages au look badass. Reste que du côté des nouveaux, les designs ne sont pas tous très inspirés mais dans l’ensemble, la série garde fière allure. D’autant plus que l’artiste parvient à glisser ici et là des planches au découpage subtil qui viennent servir les moments importants de l’intrigue. Avec ce second numéro, Green Lantern : Edge of Oblivion prend décidément une direction très intéressante et ramène un peu de vie dans un univers Green Lantern qui était un peu à la peine ces derniers temps.

– n00dle

Note : 8/10

HARLEY’S LITTLE BLACK BOOK #2

review HARLEY'S LITTLE BLACK BOOK #2

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : John Timms

Amusant de redécouvrir l’écriture de Conner et Palmiotti sur Harley après avoir déserté la récit (il y a longtemps. Genre, vraiment). Étonnamment, celle-ci n’a pas évolué, ni dans le mauvais sens ni dans le bon. L’humour est sympatoche (quelquefois), mais reste assez lourd et mal équilibré la plupart du temps. Incapable de se plaire dans une autre atmosphère que celle du grotesque assumé, les deux scénaristes livrent leur Harley habituelle, et s’il m’arrive de défendre l’idée de ce personnage devant les critiques usuelles, oui, j’avoue, l’écriture est à peu près dégradante par moments. En jouant sur l’aspect clumsy cartoon du personnage qui commet des erreurs mais est pardonné à la fin de l’épisode, et celui de la Harley sexy qui tape deux trois fois sur un double jeu de sous-entendus (le niveau d’érotisme juste avant les films du samedi sur RTL9), les deux aspects sont assez ratés pour des questions de cohérence, et parce qu’à force de côtoyer le sujet, les auteurs ne font même plus l’effort d’essayer de vendre leur série aux derniers réfractaires. Du coup, un boulot plutôt bâclé, hyper réducteur et pas très beau. La seule qualité réelle réside dans la caractérisation d’Hal Jordan, qui correspond plus ou moins à ce qu’est le personnage en réalité (un gros naze, quoi. Finalement.).

– Corentin

Note : 5/10

RED HOOD/ARSENAL #9

review RED HOOD/ARSENAL #9

Scénario : Scott Lobdell Dessins : Javier Fernandez

Au début, Red Hood/Arsenal avait réussi à vraiment me séduire parce que le titre ne se prenait pas au sérieux, regorgeait de traits d’humours dans les dialogues mais aussi avec des situations absurdes et des gags visuels réussis. Depuis quelques numéros, hélas, tout ceci a disparu. Red Hood part dans les bas-fonds de Gotham pour sauver Arsenal et Joker’s Daughter. Malgré quelques réussites sur le personnage, il faudrait vraiment que JD disparaisse une bonne fois pour toute, tant elle plombe l’ensemble d’un récit très premier degré, qui a la mauvaise idée d’utiliser les idées parmi les pires du run d’Ann Nocenti sur Catwoman, tout en voulant apporter de nouveaux éléments de passif à Arsenal… Sauf qu’en vérité, ça n’a pas l’air intéressant du tout, surtout si c’est traité de cette façon. Reste que les dessins de Javier Fernandez sont assez réussis sur certaines planches (d’autre sont bien moins travaillées), avec un encrage et une colorisation qui rendent là aussi le tout bien plus sérieux, loin du côté dessin animé qu’avait Doomed – mais je vous le répète : le sérieux et le premier degré pour un tel titre, ça ne fonctionne pas.

– ArnoKikoo

Note : 4/10

STARFIRE #9

review STARFIRE #9

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : Elsa Charretier

Oh, le syl’khee (j’adore cette saloperie de larve adorable). Elsa Charretier aux commandes après Lupacchino, quoi qu’on puisse associer les dessinatrices dans un ensemble général – à savoir, vraiment adaptées à Starfire. Sur un trait plus riche et détaillé que celui déployé sur Infinite Loop, l’artiste adopte également le format de récit de Conner/Palmiotti, pour un rendu plus comic book dans la narration que ses travaux précédents, tout en gardant la légèreté et le génie de son trait (qu’on espère retrouver à l’avenir chez DC Comics). Comme avant, l’artistique mis de côté, Starfire s’épanouit dans la même promesse que d’habitude, une petite série sympathique de bord de mer, même si un arc semble exceptionnellement se mettre en place pour la dernière et regrettée ligne droite (avec des aliens et tout). Toujours plaisant, toujours frais et toujours agréable à retrouver dans son ambiance ensoleillée et candide, Starfire est décidément une série que je vais regretter à l’avenir, ne serait ce que pour les éternelles blagues-boobies (auxquelles les scénaristes semblent tenir au point de passer le quatrième mur pour défendre l’idée), et l’envie générale de série décomplexée qui n’essaye jamais de coller à un format classique de super-héros. Une respiration qu’on espère retrouver sous une forme ou un autre avec le Rebirth (avec des artistes aussi talentueux). Et puis y a le syl’khee. Saloperie d’alien insectoïde trop mignon.

– Corentin

Note : 8/10

TELOS #5

review TELOS #5

Scénario : Jeff King Dessins : Igor Vitorino et autres

Et c’est reparti pour un gros numéro bien daubesque. Pendant les 3/4 du récits, Telos se bagarre contre une armée de vaisseaux extra-terrestres dont on s’en bat complètement les couilles alors qu’il use de ses pouvoirs en commentant ses actions comme s’il débarquait d’un comicbook du Silver Age (remarque, vu les capacités du personnage au niveau des continuités, ça expliquerait pas mal de choses). Jeff King n’a toujours pas appris à écrire correctement son histoire, et seules les dernières pages relèvent un peu l’intérêt, avec Parallax qui sort un peu de n’importe où et amène une nouvelle péripétie à l’histoire ; les liens avec Convergence, le début des New 52 sont intéressants pour le coup : ça mériterait d’être exploré, de jouer là dessus, mais on passe vite outre les aspects intéressants pour repartir dans de la caractérisation de méchant à deux sous, le tout servi par des dessins pas dégueu, mais franchement, perdre son temps à illustrer cette histoire… Bon, au moins le mois prochain c’est terminé et on n’en parlera plus, du moins pas avant quelques années ou autour d’une bonne bière, on se rappellera de cette époque bénie où DC Comics a cru bon de publier une ongoing, pardon, une maxi-série, pardon, une mini-série, pour Telos.

– ArnoKikoo

Note : 3/10

THE FLASH #48

review THE FLASH #48

Scénario : Van Jensen, Robert Venditti Dessins : Brett Booth, Norm Rapmund

Après un arc sur le Reverse Flash que l’on aimerait oublier au plus vite, Robert Venditti et Van Jensen poursuivent leur run sur The Flash avec le retour des Rogues au premier plan. Alors oui, il faut bien avouer qu’il est facile de ressentir un certain plaisir à retrouver Captain Cold et sa bande, d’autant plus que quelques zones d’ombres de la période Forever Evil vont, semble-t-il, enfin être explorées ici. Dans l’ensemble, ce numéro sert d’ailleurs une introduction plus maîtrisée que les dernières histoires du duo sur la série. Malgré tout, ce Flash #48 est quand même très bavard pour ne pas dire grand chose et verse plutôt dans le cliché en terme de dialogues. De plus, la gestion du rythme et des personnages apparaît toujours très chaotique, notamment pour le cas Wally West dont le cas est traité un peu aléatoirement au milieu du chapitre. En ce qui concerne la partie artistique, l’époque Brett Booth appartient maintenant au passé et à sa place, Jesus Merino réalise un travail beaucoup plus épuré mais loin d’être sans intérêts. Certes, le style de l’artiste est plutôt très classique et dans l’ensemble, Merino s’efface derrière l’histoire mais en faisant tout de même le job avec un trait précis et souvent efficace. Finalement, avec cette introduction d’un nouvel arc, Venditti et Van Jensen sont encore loin du compte pour prétendre offrir une histoire vraiment mémorable. On se contentera alors du léger mieux par rapport aux derniers numéros, tout en espérant que la suite continue à tenir la route.

– n00dle

Note : 6/10

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ArnoKikoo

ArnoKikoo

DC COMICS : L'ENCYCLOPEDIE ILLUSTREE

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3 Commentaires
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spectra
spectra
8 années il y a

Arf c’est marrant pour moi le batman #49 c’est un des plus mauvais numéros de Snyder que j’ai pu lire. Néanmoins la partie graphique est grandiose!!

Flycatcher
Flycatcher
8 années il y a

Un Return of Bruce Wayne brouillon condensé en un numéro saupoudré de jérémiades ridicules, d’idées que Snyder n’a jamais pris le temps de développer (la machine) et d’une pseudo amourette de quelques semaines sans aucune crédibilité qui essaie sans succès de prendre l’apparat d’une tragédie shakespearienne. Mais bon, Batman est de retour.

spectra
spectra
8 années il y a
Répondre à  Flycatcher

Parfaitement résumé. Je suis vraiment déçu, tout cela pour en arriver là. Vivement rebirth et j’espère que Tom King sera aux commandes.

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