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Les points négatifs :
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« Let’s go deliver some punishment. » – Lucifer
- Lucifer Saison 1 – Épisode 2 – Lucifer, stay. Good devil
- Réalisation : Nathan Hope – Scénario : Joe Henderson – 1 février 2016 – Fox
On se retrouve donc, en ce début de mois de février, pour déguster avec plaisir la série qui a décidé de faire un gros doigt d’honneur au comics dont elle s’inspire. Exit le côté magique et mystique qu’on pourrait attendre d’une série nommée Lucifer (et ce même si vous n’avez jamais entendu parler du comics. Je veux dire, c’est Satan, flûte), place aux scénarios pré-formatés et prévisibles dignes des procedurales les plus lambdas. Qu’est-ce que ça fout sur un site de comics ? Ben, y a le logo de Vertigo après le générique.
Chloe Decker enquête sur l’accident d’une jeune star, causé par un paparazzi auquel elle a déjà eu affaire auparavant. Lucifer décide de lui donner un coup de main parce que… Ben… Il comprend pas pourquoi elle résiste à ses charmes, du coup il reste avec elle pour découvrir son secret.
Toujours aussi lambda, toujours aussi pauvre en ambition
La série posait clairement les bases dès le premier épisode. Est-ce que le second nous réserve une petite surprise ? Nous teasera-t-il de plus gros enjeux, parce que flûte, on parle de Satan quand même ?
Absolument pas. L’histoire : un meurtre, on arrête un présumé meurtrier mais (comme dans l’épisode précédent) c’était pas lui, on recherche, on le retrouve, Lucifer fait constamment des blagues sur sa personne (ça va ça va, on a compris que t’étais le maître des enfers), il utilise son talent pour faire cracher le morceau à des gens ou pour les mettre dans des situations gênantes, … En fait cet épisode ressemble tellement au précédent qu’on dirait un copié-collé.
C’est sans doute ce qui a été le plus dur pour moi : je ne peux pas dire grand chose que je n’ai pas déjà dit dans la review du pilote. Cet épisode lui est tellement similaire, il en est extrêmement prévisible et très vide.
Aussi, j’avais quelques espoirs pour la série qu’elle se dirige tout de même vers quelque chose de plus grand. Mais non, Lucifer paraît de plus en plus déterminé à rester sur Terre avec sa nana (bon d’accord, c’est pas sa copine, mais je suis prêt à parier un omnibus que ça va être le cas). La série est donc bien déterminée à rester dans cet esprit de procedurale.
Ah, petite anecdote : je viens de voir au générique que la série est en partie produite par Jerry Bruckheimer, qui est un producteur de cinéma qui a bien réussi avec des titres comme Top Gun, Armageddon ou Pirate des Caraïbes. C’est pas tous les jours qu’une série TV est tenue par un gros nom du cinéma, et c’est vachement bizarre de savoir ça quand on regarde le résultat.
Vous aurez donc droit à une mini-review pour ce deuxième épisode, tant il y a peu de chose à dire. Extrênement similaire au premier, dans l’histoire et la structure de celle-ci, cet épisode a néanmoins le mérite d’être moins bête et vulgaire que ce dernier. Flûte, j’ai pas payé pour une série comme ça, moi.
Faut pas croire, Jerry Bruckheimer il en a produit une chiée de séries : toutes les séries des Experts (il y en a 4 pour info), Cold Case, FBI Portés Disparus, Eleventh Hour, Hostages, Close to Home, Forgotten, Miami Medical, Dark Blue (celle là j’ai du aller sur Wikipedia pour savoir).
Effectivement, mais je voulais surtout attirer l’attention sur le fait que le bonhomme vient du monde du cinéma. Aussi (mais ça ne concerne que moi) je n’ai jamais regardé les séries qu’ils a produit, son travail dans le cinéma me parle donc plus.
Oui c’est vrai que dans le monde des séries le bonhomme c’est Monsieur Procédural ex-æquo avec Dick Wolf, le papa des séries « New York…. » et « Chicago…. ».
Les gros nom du cinéma aiment souvent aller se balader dans les séries télé de temps en temps, comme James Cameron avec Dark Angel, David Lynch avec Twin Peaks,….