Review Express VO – Semaine #230

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Art Ops #4
Le Top de la semaine

  • The Twilight Children #4
Le Flop de la semaine

  • He-Man : The Eternity War #14

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

Retrouvez la review complète de la semaine à ce lien : 

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

ART OPS #4

review ART OPS #4

Scénario : Shaun Simon Dessins : Mike Allred

Après trois épisodes passés à poser les bases d’un univers et ses règles, l’aventure Art Ops continue avec, cette fois, un chapitre dans lequel le personnage principal redevient la pièce centrale de l’intrigue. Oui, ça bouge enfin du côté du héros et il faut espérer que l’on continue à s’éloigner de l’archétype qui nous été présenté depuis le début pour que la série puisse continuer à évoluer. Avec ce quatrième numéro, le titre se calme donc un peu (j’insiste sur le « un peu ») sur le côté surréaliste et fou pour mettre en avant un aspect plus émotionnel qui était absent jusque-là. On peut quand même regretter les quelques baisses de rythme et une partie sur les origines du vilain pas vraiment inspirée mais la série garde une forte personnalité qui la rend vraiment attachante. En plus de ça, il faut bien avouer que Art Ops reste un titre visuellement très intéressant notamment lorsque le style de Mike Allred domine les planches au dépend de celui de Matt Brundage. L’aspect « arty » et la sensation que tout peut arriver (l’action se déroule aussi bien dans un bol de céréales que dans l’espace…) permet d’apporter une touche assez inattendue et très divertissante à l’ensemble.

– n00dle

Note : 7,5/10

JACKED #3

review JACKED #3

Scénario : Eric Kripke Dessins : John Higgins

N’importe quel scénariste peut écrire une intro convaincante. Ce n’est pas difficile – l’introduction présente le personnage, son concept. C’est le pitch de l’histoire, celui qu’on peut tous assez facilement imaginer, sans avoir les moyens de l’écrire ensuite. La difficulté, c’est le récit qui arrive derrière. Jouer avec le rythme, poser une narration, développer ses personnages au fil des événements. Les comics ont l’avantage, contrairement à d’autres médias, de bien fonctionner en épisodique, ce qui permet de se reposer sur les rebondissements. Et cependant, Jacked reste, au sortir de ce troisième numéro, plus qu’une jolie intro sous acides et un rappel du cynisme des 90’s. Kripke arrive encore à faire tenir un équilibre astucieux en vingt-quatre pages, via un récit qui avance par touches, par scènes explicites sans besoin d’épiloguer. L’histoire reste dans les canons de n’importe quel scénario de film “réaliste” sur l’apparition de pouvoirs dans le quotidien, avec en arrière plan la même critique en sous-texte de l’Amérique moderne, dans sa représentation cynique et crasseuse de l’époque WildStorm ou ABC. Si quelques pages sont plus discutables du côté de Higgins, Jacked reste un très bon titre à suivre, du Garth Ennis moderne sans la gratuité d’un The Boys ou l’éloignement moral d’un Jennifer Blood. Un excellent titre Vertigo dans une continuité d’auteurs, dans un format d’histoire passe-partout qu’on regrette de voir si souvent moins bien écrite.

– Corentin

Note : 8,5/10

LAST GANG IN TOWN #2

review LAST GANG IN TOWN #2

Scénario : Simon Oliver Dessins : Rufus Dayglo

Entre Art Ops et Last Gang in Town, c’est une semaine très rock’n’roll que nous propose Vertigo. Foutraque, c’est bien le premier mot qui vient en tête à la lecture de ce second numéro signé par Simon Oliver et l’artiste Rufus Dayglo. Foutraque dans sa narration mais aussi dans sa partie artistique donc. Non pas que le tout ne soit pas maîtrisé mais l’idée semble être de capturer l’esprit du mouvement punk au détour de chaque page. Sur le papier, le concept est attirant et offre d’ailleurs dans les faits quelques excellents moments. L’humour notamment, fonctionne très bien tout au long de ce chapitre. Néanmoins, la formule trouve aussi ses limites puisqu’il est toujours difficile de vraiment cerner le propos de Simon Oliver. On sent bien que le titre se veut  être plus qu’une ode au punk et à « l’anti establishment » ou, en tout cas, qu’une ambition narrative un peu plus grande se cache derrière tout ça. Malgré tout, le chaos l’emporte sur tout le reste et nous fait rester un peu sur notre faim. Pour l’instant, on peut en tout cas apprécier la pléthore de références au rock qui se cache dans chaque page, en espérant que l’ensemble ne soit pas qu’une jolie coquille vide. Parce que oui, la grande force de Last Gang in Town est bien son aspect graphique. Chaque planche regorge de détails en tout genre et le style si particuliers de Rufus Dayglo apporte une énergie folle et une identité indéniable à la série. En définitive, Last Gang in Town est un bon gros bordel mais peut-on réellement reprocher cela à une série s’inspirant du mouvement punk ?

– n00dle

Note : 7/10

THE TWILIGHT CHILDREN #4

review THE TWILIGHT CHILDREN #4

Scénario : Gilbert Hernandez Dessins : Darwyn Cooke

Difficile exercice que de revenir sur cette conclusion de la série The Twilight Children, de Gilbert Hernandez et Darwyn Cooke. Difficile parce qu’après cette lecture, je ne sais pas si je suis capable d’exprimer en mots ce qu’a voulu faire Hernandez dans cette histoire, qui demandera sans doute davantage qu’un premier passage pour être totalement comprise.

Quitte à isoler un sentiment, ce numéro est à décrire comme un récit d’une grande beauté, dans la simplicité de ses dialogues et de sa résolution, comme un appel poétique au calme où le surnaturel n’est pas le déclencheur des questionnements habituels du comics moyen, mais ici utilisé comme un simple épisode dans la vie d’une communauté. Si d’aucun chercheraient à rationaliser l’écriture du scénariste, en théories ou en comparaisons avec d’autres écrits similaires, il est plus sensé de s’arrêter au sens métaphorique des envahisseurs et de ses sphères lumineuses, qui incarnent selon les différents personnages, la quête de sens, l’envie d’ailleurs, le souvenir ou l’idée que quelque chose ne va pas et qui disparaît aussitôt.

Comme peu de séries sont capables d’en dire autant en si peu de pages, je reste sur l’idée que les magnifiques planches de Cooke et le story-telling implicite d’Hernandez sont à célébrer comme un travail rare, un véritable boulot d’auteurs sans aucun des travers d’une série “moderne”, en forme d’interrogation dans le paysage des comic books d’aujourd’hui. A l’image de ces sphères lumineuses qui apparaissent au bord de la plage, The Twilight Children est un merveilleux mystère, où l’interprétation dépendra sans doute de ce que chacun espère y trouver.

– Corentin

Note : 10/10

VERTIGO SFX #4

review VERTIGO SFX #4

Scénario : plein d’auteurs Dessins : plein d’artistes

Je n’ai jamais été très fan du concept anthologique de Vertigo, du moins sous sa forme single ; ce dernier numéro de SFX accorde son importance à l’onomatopée « BANG ! » ; c’est donc l’occasion pour une multitude d’auteurs et d’artistes de livrer de (trop ?) courtes histoires autour du mot, dont l’utilisation ne se limite pas qu’à la simple détonation d’un coup de feu. L’imagination est là, clairement, on passe du récit policier, à de la SF dramatique, en passant par la fable d’horreur pour finir sur des récits complètements pétés et psychédéliques. Dans le tout, on trouvera du bon et du moins bon, forcément, l’hétérogénéité étant pour moi présente par définition dans ce type d’ouvrage. Mais il faut reconnaître la qualité artistique avec certaines compositions absolument magnifiques, certains des artistes se jouant des conventions visuelles pour mettre en images l’idée du son, et c’est par moments brillants. Problème, certaines histoires auraient mérité à être plus développées, car à ce format elles tombent presque hors-propos, et si l’ensemble reste fortement sympathique, au prix payé, c’est un peu trop léger pour en ressortir complètement satisfait. Préférez le TPB, qui ne vous coûtera que le double, pour le quadruple du contenu.

– ArnoKikoo

Note : 6/10


BEYOND DC YOU

ARROW : THE DARK ARCHER #2

review ARROW : THE DARK ARCHER #2

Scénario : John et Carol Barrowman Dessins : Daniel Sampere

Je n’ai pas envie d’être trop méchant avec ce second numéro, parce que mon avis part un peu biaisé puisque je me fiche un peu de connaître le passé de Malcolm Merlyn. Cela dit, en tant que Digital Frist et complément à la série tv Arrow, ce titre s’en sort bien mieux que ce que j’ai pu lire les années passés. Le background est vraiment développé pour le personnage, avec des situations inédites qui renvoient à des choses vues dans la série. Un changement de nom qui renvoie directement à la première création du personnage de Merlyn dans les années 70, et un dessin qui est assez haut en termes de qualité pour le format, par Daniel Sampere. On peut ajouter une certaine forme de dynamisme et un capital sympathie pour le personnage, qui occupe malgré tout une position de héros par ici. En définitive, pour les fans de l’univers CW, ce n’est pas la plus mauvaise façon d’approfondir cet univers avec cette lecture. Alors pourquoi pas ?

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

DC COMICS : BOMBSHELLS #28

review DC COMICS : BOMBSHELLS #28

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : Laura Braga

Un numéro qui cette fois est bien plus porté sur l’action, avec Wonder Woman qui doit affronter la Baroness et son armée de Tenebrae. Il faut le dire, le discours de Wonder Woman peut sembler aux premiers abords inspirant, mais face à la situation, je trouve que l’inversion du rapport des forces est très précipité et un peu facile, témoignant pour la première fois, à mon sens, dans ce titre, d’une paresse de Marguerite Bennett. Les scènes de bataille sont assez glorieuses pour ce format de publication, et le trait de Laura Braga, toujours très à l’aise avec les personnages féminins, et qui arrive donc à retransmettre des scènes d’affrontement épique, aide beaucoup à faire passer la pilule pour ce morceau d’histoire un peu trop fantaisiste pour être pris au sérieux. Pas le plus réussi des numéros que j’ai pu lire, donc.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

HE-MAN : THE ETERNITY WAR #14

review HE-MAN : THE ETERNITY WAR #14

Scénario : Dan Abnett Dessins : Pop Mhan

Vous remarquez : ces reviews sont publiées en colonnes, de bas en haut. Je fais partie de ces extrémistes qui, par souci du détail, lisent et font la review des séries attitrées dans l’ordre où elles sont postées sur la page. C’est méthodique, oui, d’accord, mais le problème c’est qu’à l’instant T où ces lignes prennent vie par la magie des touches noires de mon clavier, là, tel que je vous parle, je viens d’enchaîner Twilight Children par un numéro de He-Man. Et là, je vous avoue, c’est dur. Donc, plutôt que de faire la review de ce comics qui n’intéresse personne (est-ce que vous lisez He-Man ? Si oui, vous considérez vous comme un être étrange voire déviant ?), je vais plutôt vous parler de la parodie porno’ de The Big Lebowski. The Big Lebowski XXX – c’est le titre – date de 2010, c’est à dire longtemps après la sortie de l’original en 1998. L’intrigue reprend le gros du scénario du film initial, à ceci près qu’il passe sous silence l’enlèvement de Bonnie, le gang nihiliste ou la mort de Danny, soit les trois quarts de l’histoire, remplacées par des scènes d’action (?) pas toujours justifiées. Pas mal d’écarts sont faits aux personnages – par exemple, Jesus n’est plus un violeur d’enfants, ce n’est pas ce genre de pornos (ça rigole moins, tout de suite) – mais surtout, personne ne pisse sur le tapis du Dude. Ici, le personnage cherche à obtenir réparation de Jeffrey Lebowsi parce qu’un asiatique a éjaculé sur ses cassettes porno’ de collection; ce qui n’a aucun sens, ça n’a jamais empêché la moindre bande magnétique de tourner (demandez à vos parents). A part ça, le film résume le combat féministe de Maud à quelques scènes saphiques, et fait une ou deux vannes sur l’incapacité sexuelle des gens en fauteuils roulants. Bref, une parodie qui n’a pas tout à fait cerné l’esprit absurde et iconoclaste du génial film des frères Coen, et que je ne vous conseille que par pure curiosité artistique. A part ça, He-Man, c’est complètement naze, j’aimerais que cette série s’arrête, et c’est sur mon tapis qu’ils sont venus pisser.

– Corentin

Note : 0/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FIVE #6

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FIVE #6

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Bruno Redondo

« Il reste du bon en lui », c’est ce que je me suis dit sur Superman après ce chapitre #5 de Injustice. On a touché à la chatoyante Catwoman, Batman et ses bestaaah’s ne sont pas contents. C’est ainsi qu’un duel entre Batman et Bane est organisé par ce dernier. Le chapitre reste très bon, néanmoins, on est déçu de la promesse d’un combat Batman/Bane qui finalement n’a presque pas lieu. Floué encore une fois par une promesse. C’était une habitude dans la dernière année, attention à ne pas refaire ça cette année. Superman s’en mêle et montre qu’il n’est pas encore complètement perdu et qu’il a toujours un coeur et une dignité. On ne s’en prend pas à la femme de son ennemi comme ça. J’aime beaucoup en ce moment cette année 5 car les enjeux pour le moment ne sont pas encore très importants, c’est presque du banal qui est présenté sans énormes conséquences. Ça fait du bien de retomber un peu de temps en temps. La fin du chapitre donne envie, attention pour la semaine prochaine faut pas torcher vite fait cette promesse comme par le passé !

– Capugino

Note : 7/10

THE ADVENTURES OF SUPERGIRL #1

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Scénario : Sterling Gates Dessins : Bengal

Le problème de commencer à lire ce comicbook lorsqu’on regarde la série, c’est que la moitié n’est qu’une version dessinée du générique de début ; passé cet ennui, on se retrouve dans une situation initiale banale, avec Supergirl contre un méchant lambda emprunté à l’univers DC. Les interactions avec les personnages présents sont néanmoins travaillées pour coller avec l’esprit de la série tv, et il faut reconnaître que le trait de Bengal colle avec sa légèreté (et puis : c’est beau, surtout) ; du coup pour la partie graphique (même si toutes les cases ne sont pas travaillées de la même façon, et ça se voit), ce petit numéro a un certain charme. Mais l’habit ne fait pas le moine, et j’ai du mal à penser que ce nouveau titre Digital First arrivera à satisfaire les lecteurs, les fans les plus hardcore de la série mis à part. Pour les nouveaux venus, et les curieux, je suppose que ça devrait leur convenir malgré tout.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

THE LEGEND OF WONDER WOMAN #12

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Scénario : Renae DeLiz Dessins : Renae DeLiz, Ray Dillon

Suite de ce deuxième arc de la série, qui voit notre amazone favorite entrer en contact avec le monde des hommes. Elle se retrouve donc au milieu d’une sorte de fête étudiante, et le personnage d’Etta Candy, qu’elle vient de rencontrer, semble vouloir la prendre sous son aile. Comme à son habitude, le titre se montre efficace et les dialogues sont réussis. Etta Candy est franchement amusante et l’on se plaît à voir cette version remise au goût du jour de cette acolyte de Wonder Woman. Cette série, fort inspirée du golden age, remet fort habilement au goût du jour le mythe de l’héroïne crée par William Moulton Marston. Graphiquement, le travail de Renae de Liz remplit toujours son contrat et c’est tout bonnement magnifique. On tient là le meilleur titre actuel dédié à l’amazone, et il serait bien dommage de passer à côté de cette grande réussite. Et puis, il faut bien avouer que les articles de propagande façon films de nazisploitation, ça ne peut que plaire aux fans de films de séries B dont je fais partie…

– Zeppeli

Note : 8/10


DC YOU

AQUAMAN #48

review AQUAMAN #48

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Vicente Cifuentes

Fin du run tant décrié de Cullen Bunn. Que dire d’autre ? Honnêtement, il ne se passe pas grand chose dans cet épisode, notre héros triomphe et retrouve son épouse, il est épaulé par ses alliés et le cliffhanger pose les bases du prochain arc, qui sera écrit par Dan Abnett. Et c’est presque spoiler tout le contenu de l’épisode que de vous dire ceci. On sent que l’auteur a bâclé sa fin, et l’on peine à apprécier ce dénouement quelque peu torché, qui ne résout pas grand chose. C’est franchement décevant, même à l’échelle de ce run, considéré à juste titre comme le plus faible depuis septembre 2011. Les dessins ne rattrapent pas le niveau, tant ils semblent eux aussi bâclés, et le final arrive visuellement et scénaristiquement comme un cheveu sur la soupe. Je ne peux que vous conseiller d’éviter ce numéro et de tenter la lecture du prochain numéro, histoire de voir si Aquaman a définitivement sombré dans l’abîme.

– Zeppeli

Note : 3/10

BATMAN & ROBIN ETERNAL #17

review BATMAN & ROBIN ETERNAL #17

Scénario : Ed Brisson et autres Dessins : Scot Eaton et autres

On remonte la pente cette semaine avec un numéro qui expose une grosse partie de son contenu au fameux flashback au Caire avec Batman, renvoyant à une scène qu’on n’osait imaginer lors des premiers numéros. Fort heureusement, et malgré les doutes qu’on pouvait avoir, l’équipe scénaristique ne trahit pas l’idéologie la plus primaire du Chevalier Noir, mais ce faisant nous donne une nouvelle perspective quant à son « plus grand échec » et la façon dont il est lié à l’un de ses protégés… sans qu’on ne sache encore lequel. La question est donc relancée de plus belle, et de façon efficace. Du côté de Grayson et Harper Row, là aussi ce qui avait déjà été sous entendu il y a 3-4 numéros commence à prendre une forme de plus en plus consistante, et l’on se doute que les grosses révélations (sans surprise pour le lecteur) vont arriver : l’envie de poursuivre l’aventure est donc bien présente. Aux dessins, Scot Eaton répond présent et c’est une patte mainstream assez classique, mais fort appréciable pour le titre. Il faut continuer comme ça.

– ArnoKikoo

Note : 7,5/10

BLACK CANARY #7

review BLACK CANARY #7

Scénario : Brenden Fletcher Dessins : Annie Wu

Dans le registre de la série-concept, Black Canary fait une fois de plus les choses bien avec ce septième numéro. Le groupe s’organise pour affronter une menace de type métaphysique (le scénario cherche assez loin à justifier l’habituelle action de fin d’arc, mais l’effort est louable). Comme d’habitude, la série vaut surtout le coup pour le trait, assez hors du commun, d’Annie Wu, et les couleurs de Lee Loughride. L’écriture développe les liens au sein du groupe, la relation de Dinah à Kurt Lance et l’intervention d’Amanda Waller, autant de micro-événements qui semblent être des prétextes à l’enchaînement des compositions et des trouvailles de mise en scène déployées sur des planches qui ne décoivent jamais. Sans être la série de l’année, Black Canary garde la simplicité de ton et l’accessibilité d’une Batgirl (les paillettes en moins), avec plus d’audace et de sincérité, et une orientation artistique électrique qui vaut à elle seule le coup.

– Corentin

Note : 7/10

CYBORG #7

review CYBORG #7

Scénario : Daniel F. Walker Dessins : Claude St. Aubin

Début du second arc de la série, après un premier qui m’avait plutôt déçu. On retrouve notre ami Victor Stone avec ses nouvelles capacités, notamment celle de camoufler sa partie cybernétique, et l’on comprend bien vite que le gouvernement n’entend pas le laisser vivre sa vie dans son coin, mais souhaite l’étudier et pouvoir en tirer une nouvelle technologie, dans le but probable d’upgrader leur arsenal. C’est du moins ce que l’on comprend du pitch de ce nouveau récit. Parallèlement ça tout cela, notre protagoniste découvre l’existence d’un programme d’intelligence artificielle basé sur sa propre mère, ce qui donne une dimension un peu plus intimiste au titre. On sent une volonté de l’équipe artistique de changer le rythme du titre, et de développer la caractérisation de son héros, ce qui est clairement bienvenu. Malheureusement, on apprend peu de choses dans ce numéro, et j’ai bien peur que l’on se dirige vers un schéma narratif à la Hulk, avec un personnage en fuite, pourchassé par de méchants agents gouvernementaux… Espérons que le prochain numéro soit un peu plus inventif. Graphiquement, c’est plutôt pas mal, même si on a peu de scènes impressionnantes, et l’ambiance intimiste de l’épisode est bien mise en avant par le style et le travail sur les expressions faciales, plutôt réussies dans l’ensemble.

– Zeppeli

Note : 6/10

DEATHSTROKE #14

review DEATHSTROKE #14

Scénario : James Bonny Dessins : Tyler Kirkham

Slade Wilson est toujours à la recherche de sa protégée, et va cette-fois ci s’attaquer à LexCorp, pour un numéro à nouveau bourré d’action, mais qui ressemble assez dans le cheminement à ce qu’on a vu il y a deux mois avec Belle Reve Deathstroke s’attaque à un endroit clos et y fait la rencontre de différents types d’adversaires. C’est donc assez redondant, mais en même temps l’action est bien présente, avec un côté sans prise de tête qu’assume la série depuis ses débuts (même si le tout premier arc était quand même plus travaillé). Ici on prend du plaisir à voir se taper dessus Mercy Graves et Lex Luthor dans son armure (on suppose qu’il ne fait plus partie de la Justice League ?), alors qu’une ombre mystérieuse, qui détient la fille de Slade, observe tout ça. Restant dans l’ombre, le mystère est entretenu et donne envie d’en savoir plus, et donc de revenir le mois prochain, d’autant plus que la page finale nous amène à une situation complètement folle, à la limite du nanardesque, mais de toute façon c’est comme une grosse série B que j’apprécie ce titre Deathstroke depuis ses débuts. Et avec les sublimes dessins de Tyler Kirkham (l’un des tenors du mainstream très beau et très propre chez DC), on prend vraiment son plaisir, en prenant soin de mettre son cerveau un peu de côté tout de même.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

GRAYSON #16

review GRAYSON #16

Scénario : Tom King, Tim Seeley Dessins : Mikel Janin

Grayson #16, excellent numéro à nouveau. L’histoire, qui voit Grayson et Tiger abattre les agents de Spyrals les uns après les autres, tire sur le buddy movie et l’humour méta, avec des dialogues qu’on a rarement vus aussi bien écrits. Certains dialogues sont à mourir de rire, les héros sont excellents dans leur posture de potes malgré eux, et le scénario assume un autre cliché de film d’espionnage, quand une poignée de tueurs à gages se met à leurs trousses sur ordre du méchant. De bout en bout, un travail irréprochable, qui s’accompagne du travail de Mikel Janin, sur lequel il n’y a là non plus pas grand chose à redire. De superbes planches d’ellipses inspirées d’affiches de film, au too much des torses ruisselants de ses héros sortant de l’eau (je dédie cette phrase à nos lectrices préférées), à part une erreur anatomique en début de numéro, il n’y a honnêtement rien à jeter dans ce Grayson #16 qui ne s’essouffle toujours pas. A lire, vraiment. Vous n’êtes pas obligés d’avoir lu la série de toutes façons, donc autant ne pas louper une bonne occasion de se marrer.

– Corentin

Note : 9/10

JUSTICE LEAGUE 3001 #8

review JUSTICE LEAGUE 3001 #8

Scénario : Keith Giffen, J.M. DeMatteis Dessins : Scott Kolins

Justice League 3001 reprend après la défaite de l’équipe contre les Scullions. Cachées sur les restes de Themyscira, les membres de la nouvelle Justice League attendent d’en savoir plus sur leurs adversaires avant de contre-attaquer. Un adversaire qui se dévoile davantage dans ce numéro, et dresse les premières grandes lignes d’un arc qui s’annonce dans la continuité des débuts de la série, avec les plus sérieux vilains de Cadmus. L’humour n’est en cela pas aux abonnés absents, et reste surtout porté par Batgirl (une espèce de grosse vanne sur le Batman de Miller de DeMatteis et Giffen, assez bien vue), la série ayant subi pas mal de transformations depuis sa relance sous l’ère 3001. Il en reste un titre plus sérieux, plus sombre, qui assume la posture de héros face à l’adversité, mais n’oublie pas quelques parenthèses légères ou le concept de ramener les personnages du passé dans les habituelles réincarnations. Au demeurant, toujours une bonne série, qui continue de chercher l’équilibre entre le trop sérieux ou le pas assez.

– Corentin

Note : 7,5/10

JLA #7

review JLA #7

Scénario : Bryan Hitch Dessins : Bryan Hitch

Tout va mal pour nos héros alors que Rao semble prendre le contrôle de la terre, et que Superman, qui semblait être notre seul espoir, est en bien fâcheuse posture. Bryan Hitch nous présente alors le reste de la ligue divisée en deux groupes, Aquaman et Wonder Woman qui cherchent à s’armer et les autres qui essaient de trouver un plan. C’est plutôt intéressant, même s’il ne se passe pas grand chose et que l’on sent que l’on ne fait que préparer un final explosif. Hitch parvient à développer un peu la caractérisation de ses héros, et c’est plutôt bien construit, même si le rythme très lent de la série, surtout pour ce type de blockbuster, peut déstabiliser. On sent que l’auteur pose des pistes pour la suite, et l’on attend avec impatience la suite du récit, puisque c’est du très lourd qui semble s’annoncer. Graphiquement, c’est plutôt bon, Bryan Hitch ne se moque pas de son public et nous propose des pages bien réalisées, parfois un peu vides, mais toujours agréables à l’oeil. JLA reste donc un titre à surveiller de près, puisqu’il est de ces comics qui montrent qu’une histoire (plus ou moins) hors-continuité peut avoir sa place dans le paysage actuel des publications DC Comics.

– Zeppeli

Note : 7/10

SUPERMAN #48

review SUPERMAN #48

Scénario : Gene Luen Yang Dessins : Howard Porter

Ce chapitre #48 de Superman est dans la continuité du chapitre #25 de Superman/Wonder Woman. Clark, soigné par les Dieux de l’olympe, est plus vulnérable que jamais. Cependant il a un plan. Il va chercher l’aide de Steve Trevor, l’ex de son ex-copine Wonder Woman hum hum, ainsi que l’aide de l’A.R.G.U.S. Après avoir récolté des informations, Clark pense qu’en vidant ses cellules grâce de la Kryptonite, il pourra faire un reboot de son corps et potentiellement retrouver ses pouvoirs. Cependant, c’est un comics, et Savage ne laissera pas cet événement se produire. Pour cela, il envoie un robot pour le moins sympathique car il attaque avec des puzzles. D’où le nom du Puzzler. Sur le papier ça semble ridicule, mais à l’image c’est franchement agréable et moderne. Une bonne innovation, même si je reste sur mon idée que malgré un nouveau Superman New 52 ou DC you, il ne fallait pas abandonner les anciens méchants. La série est excellente actuellement, le chemin aura été dur pour la série Superman, mais elle semble avoir trouvé un nouveau souffle depuis quelques temps. La dernière page du chapitre est magnifique et le retour de Superman promet des changements comme potentiellement un nouveau costume, j’ai hâte de découvrir tout cela !

– Capugino

Note : 8,5/10

SUPERMAN : LOIS & CLARK #4

review SUPERMAN : LOIS & CLARK #4

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Lee Weeks

L’action commence dans ce Superman : Lois & Clark #4. Ce chapitre mélange histoire du passé avec l’histoire actuelle. Elle permet de mieux comprendre ce que Lois et Clark ont traversé pour en arriver là. Ces passages du passé approfondissent les personnages, c’est vraiment une bonne idée. De son côté, Clark est confronté à ennemie qu’il avait déjà arrêté par le passé ; Blanque. Cet ennemi nous avait été présenté dans le dernier chapitre, il s’est échappé de la prison construite par Superman. L’enchaînement entre tirades et coups fonctionne très bien. Nous sommes heureux de voir que ça commence à bouger dans la série. Clark occupé avec ses ennemis avec pour atout majeur, son expérience. Et Lois qui essaye de découvrir qui s’en prend à sa famille. C’est réellement enchanteur de voir que Lois est un membre actif de la série. Encore un excellent chapitre !

– Capugino

Note : 8,5/10

TEEN TITANS #16

review TEEN TITANS #16

Scénario : Scott Lobdell, Will Pfeifer Dessins : Alison Borges

Cette fois, ça y est. L’ère Lobdell / Pfeifer s’achève ici, on l’espère, pour de bon. Pour le coup, Will Pfeifer se montre bon joueur et prépare le terrain pour la prochaine équipe créative et finalement, c’est bien la seule chose à retenir de ce numéro. Des personnages quittent donc l’équipe sans que ça ne fasse beaucoup de sens, d’autres restent et les Titans déménagent, voilà, c’est à peu près tout. Pour le reste, l’auteur meuble comme il peut en faisant répéter à ses personnages les mêmes banalités tout au long de ce chapitre, entre deux bastons et au final ces Teen Titans là seront restés de bons gros loosers jusqu’au bout… Du côté des dessins, c’est Miguel Mendonca qui s’y colle ce mois-ci et comme c’était le cas pour la plupart des derniers numéros de la série, l’artiste réalise un travail de commande plutôt banal. On retrouve alors des planches correctes mais sans aucunes vraies idées visuelles pour faire sortir la série du lot. Le mois prochain, Greg Pak débarque sur le titre et il faut espérer qu’on pourra enfin oublier cette triste période (de plus de quatre ans tout de même). En attendant, et vous l’aurez sans doute compris, en ce qui concerne ce Teen Titans #16 vous pouvez encore une fois passer votre chemin.

– n00dle

Note : 4/10

THE OMEGA MEN #8

review THE OMEGA MEN #8

Scénario : Tom King Dessins : Barnaby Bagenda

Suite de la série Omega Men, alors que son statu quo a été totalement bouleversé. On retrouve alors que Kalista se retrouve presque seule avec Kyle Rayner, et qu’elle lui expose ses plans concernant Citadel. On comprend enfin pourquoi les Omega Men s’étaient emparés du Lantern, et il est évident que tout cela fait sens. Le récit est toujours bien construit et la thématique de la guerilla est particulièrement bien développée, ainsi que celle du totalitarisme. On sent bien que la situation géopolitique est tendue, et l’on a droit à un certain nombre de scènes traumatisantes, notamment une qui s’intéresse à une petite alien au milieu d’un charnier. J’ai été surpris de trouver certains passages très durs à soutenir tant ils renvoient à une réalité glaçante, mais c’est comme ça que l’on doit écrire de la science-fiction, et l’on sent que c’est ici particulièrement maîtrisé. On attend franchement la suite, tant le numéro est prenant, et l’on se demande comment va évoluer la relation tendue entre Rayner et Kalista. Graphiquement, c’est plus qu’acceptable et le dessin rend justice à un scénario totalement maîtrisé, ce qui fait une fois de plus d’Omega Men l’un de ces titres bien trop sous-estimés du DC You.

– Zeppeli

Note : 8/10

WE ARE ROBIN #8

review WE ARE ROBIN #8

Scénario : Lee Bermejo Dessins : Jorge Corona

Un nouvel arc commence pour la série, et ça prend enfin de l’ampleur après les quelques errances des derniers numéros (la faute à Robin War, un peu). L’on suit le devenir d’un jeune homme assez malchanceux, et complètement obnubilé par le Joker ; le concept du titre avec les Robins semblant se décliner de l’autre côté. Il y a pas mal d’avancées dans ce numéro, avec donc l’introduction de ce personnage, du côté du devenir des principaux Robins, avec ce mystérieux personnage qui apporte son aide (on croit savoir de qui il s’agit), un très gros bouleversement pour Thomas Duke qui n’annonce pas que des bonnes choses. Et au niveau artistique, Jorge Corona rend l’histoire très dynamique en restant assez proche de ses personnages, et se permet un très chouette hommage sur une planche, au Joker dans toutes ses déclinaisons. Les fans apprécieront. Mais cette efficacité vient aussi du script de Bermejo, qui est certainement plus à l’aise avec la description de cette figure de vilainie, et on sent réellement la tension monter au fil des pages, de façon assez lente, ce qui rend la lecture d’autant plus prenante. Certainement l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur à ce jour, numéros de la série.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

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ArnoKikoo

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mavhoc
8 années il y a

Greg Pak a esquivé quelles pistes pour sa reprise de la série Teen Titans ?

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