Review Express VO – Semaine #221

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Robin : Son of Batman #6
Le Top de la semaine

  • Art Ops #2
Le Flop de la semaine

  • He-Man : The Eternity War #12

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

Les reviews complètes de la semaine sont à retrouver ici : 

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

AMERICAN VAMPIRE : SECOND CYCLE #11 – Dernier numéro !

review AMERICAN VAMPIRE : SECOND CYCLE #11

Scénario : Scott Snyder Dessins : Rafael Albuquerque

Alors que ce numéro signe malheureusement le dernier du second cycle, il est évident que l’équipe s’est plutôt lâchée sur le final. On a des réponses à des questions qui nous taraudent depuis des mois, mais on nous pose là, enfin on nous laisse en plan avec bien d’autres questions, et d’une importance encore bien plus grande. C’est pas comme si on concluait l’histoire paisiblement. Non. On prend les personnages, on les torture, on les sublime, les essences sont chamboulées, la mythologie prend un nouveau tournant. Franchement, ce numéro est terriblement riche pour les fans de la série. Je m’en voudrais d’en dire plus, mais je suis plutôt ravie par ce que je viens de lire.

Scott Snyder livre un soin particulier sur ce titre, on voit qu’il sait où il veut en venir, et nous, pas du tout. On se laisse porter, on se laisse prendre une gifle qui remet tout le passé en question et nous porte vers un futur complètement incertain, plein d’espoir et de questions. Les planches sont acérées, les personnages exultent avec les expressions données par Rafael Albuquerque accompagné par Dave McCaig. On sait ce qu’on lit, on sait pourquoi on le lit, mais maintenant, il va falloir prendre son mal en patience pour attendre le troisième cycle. Et ça, ça fout les crocs.

– Harley

Note : 9/10

ART OPS #2

review ART OPS #2

Scénario : Shaun Simon Dessins : Mike Allred

La nouvelle série Art Ops continue son chemin cette semaine avec un second numéro qui vient confirmer toutes les qualités aperçues le mois dernier. On suit donc le chemin classique d’un anti-héros qui doit apprendre à accepter ses responsabilités. Rien de forcément très innovant de ce côté là mais c’est bien dans le traitement de son sujet que la série se démarque du reste des comics. Shaun Simon se montre, en effet, très inspiré pour créer un univers à la fois très ancré dans le monde réel, tout en s’autorisant absolument toutes les fantaisies. L’auteur déploie alors un schéma narratif classique avec un réel savoir-faire, mais en y injectant des idées brillantes qui viennent parasiter ce schéma. Le tout est donc à la fois moderne tout en mettant en avant un aspect rétro qui fera plaisir aux amateurs de la grande période Vertigo. Évidemment la série doit quand même beaucoup à sa partie artistique. Matt Brundage et Mike Allred semblent s’amuser comme des fous sur chacune des pages. Les planches regorgent de détails en tout genre et l’aspect « pop arty » et rock’n’roll qui se dégage de l’ensemble donne une personnalité à toute épreuve au titre. En plus, et si tout ça n’est pas encore suffisant pour vous, Laura Allred est là pour porter le coup de grâce avec des couleurs qui explosent à chaque page et qui achèvent de faire de cette série une petite merveille visuelle. Au final, Art Ops s’affirme, un peu plus encore, avec ce second numéro comme la série la plus cool et barrée proposée par Vertigo depuis un bon moment.

– n00dle

Note : 9/10


BEYOND DC YOU

BATMAN ’66 MEETS THE MAN FROM U.N.C.L.E #1

review BATMAN '66 MEETS THE MAN FROM U.N.C.L.E #1

Scénario : Jeff Parker Dessins : David Hahn

Nouvelle mini-série consacrée à la version Adam West de Batman, dans un petit crossover avec une autre série télévisée emblématique, qui a récemment eu droit à une version cinéma mettant en vedette Henry Cavill dans le rôle principal. Le scénario est très simple : une organisation d’espionnage malfaisante s’associe avec le Pingouin dans le but de mettre la main sur des richesses quelconques. L’intrigue est à peine lancée et l’on attend d’en voir plus , mais l’ambiance est là, et c’est plutôt efficace. On a droit à des russes habillés en cosaques, à un petit voyage en Belgique, et l’ambiance kitsch est parfaitement présente. Graphiquement, ça fait le job et l’on reste dans les standards de la série Batman ‘66, alors on n’a aucune raison de se plaindre. Un seul conseil, foncez.

– Zeppeli

Note : 7,5/10

DC COMICS : BOMBSHELLS #18

review DC COMICS : BOMBSHELLS #18

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : M.L. Sanapo

Ce numéro vient conclure le deuxième gros arc de la série, et nous emmène donc faire un tour, grosso modo, de la situation pour chacune de nos super-héroïnes (et super-vilaines). On commence par s’intéresser à Supergirl et Stargirl, dont la fin de cette « origin story » nous montre comment elles choisissent leur costume définitif (celui auquel on a droit pour leur superbes statuettes), alors que les choses ont l’air de bien moins se passer du côté de Batwoman ou encore Wonder Woman – qui reste pourtant fidèle à ses idéaux malgré la difficulté de sa situation. Plusieurs passages restent assez touchants, parce que Bennett arrive à saisir ces personnages en très peu de lignes, et le tout reste graphiquement sympathique, la touche girly étant présente, chose nécessaire pour apprécier d’autant plus ce comicbook. Seul regret, cet état de lard des héroïnes empêche un peu le tout de véritablement progresser, mais on a hâte d’en savoir plus.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

DC COMICS : BOMBSHELLS #19

review DC COMICS : BOMBSHELLS #19

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : Mirka Andolfo

Changement de décor et de personnages pour ce nouveau numéro ! On retourne à Gotham City, où de jeunes femmes ont décidé de s’improviser super-héroïnes, et forment un club de Batgirls (avec une Harper Row au design repensé pour l’occasion – et un concept qui ne sera pas sans rappeler la récente série We Are Robin) pour s’occuper de faire le ménage dans la ville. J’avoue quelque peu avoir eu du mal à reconnaître certains personnages (par rapport à leur version « canon ») mais l’ensemble reste assez sympathique, d’autant plus que ça nous permet de retrouver également Maggie, abandonnée par Kate Kane depuis les débuts de la série. Graphiquement, c’est également très appréciable, mais pour le moment cet arc manque peut-être un peu d’enjeux par rapport à ce qu’on a pu voir précédemment. Mais le titre reste globalement de bonne qualité.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

HE-MAN : THE ETERNITY WAR #12

review HE-MAN : THE ETERNITY WAR #12

Scénario : Dan Abnett Dessins : Pop Mhan

He-Man. Des combats, des serpents, des muscles, des sorcières dévêtues, bref, plein de trucs chouettes. Un numéro de plus à accrocher au palmarès d’une série sans consistance, qui dresse un glaive de mauvais goût dans le ciel noble de la bande-dessinée, où l’écriture et le dessin s’écrasent sur l’esprit critique comme d’écumeuses vagues sur des rochers en dépression. C’est nul (allez), inutile et difficilement mémorable (je dois écrire cette review dans la minute où je pose le numéro, sous peine d’avoir déjà oublié de quoi ça parlait), bref, honnêtement, je dois manquer de vocabulaire pour vous déconseiller cette série. Dan Abnett, si tu nous regardes : si tu touches un salaire pour ces numéros, félicitations, tu as officiellement réussi à commercialiser le néant.

– Corentin

Note : 0/10

THE LEGEND OF WONDER WOMAN #3

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Scénario : Renae DeLiz Dessins : Renae DeLiz, Ray Dillon

Mais, mais, où sont passées les pages ? Sérieusement, ce numéro se lit à une vitesse folle. L’histoire s’enrichie de plus en plus, on découvre des créatures bien mystiques sur Themyscira, et Diana continue à chercher la cause du mal qui tente de s’emparer de l’île, lorsqu’elle fait une bien mauvaise rencontre. On avance doucement mais surement dans cette histoire, mais les pages sublimes, les combats, les créatures permettent une fluidité assez impressionnante au niveau de la lecture. Non franchement, c’est un crève coeur de voir “To be continued” alors qu’on a l’impression de n’avoir lu qu’une dizaine de pages. C’est limite même frustrant. J’en veux plus, beaucoup plus, je veux encore me plonger dans la jeunesse de Diana, cette enfant têtue comme une mule, dont la bonté et la force se distingue de plus en plus, par rapport au monde qui l’entoure, et qui se mure dans le silence et l’ignorance.

Heureusement on a seulement une semaine à attendre avant la suite de cette histoire, et j’ai hâte de voir les premiers apprentissages de l’amazone sur un terrain qui lui est désormais familier, mais qui n’a pas été de tous les repos dans ses jeunes années.

– Harley

Note : 8,5/10


DC YOU

AQUAMAN #46

review AQUAMAN #46

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Vicente Cifuentes

A quelques temps de sa clôture, Aquaman livre un numéro correct, où quelques instants de réflexions sont ponctués par les habituelles scènes d’actions propres aux scénaristes qui ne savent pas comment gérer le rythme d’un single. Ca discute ? Vite, envoie des méchants, les gens commencent à s’endormir. Les dialogues sont pourtant plutôt bons, et j’aime assez cet Arthur tourmenté entre son statut de Roi Atlante entre deux eaux (haha, smiley), d’un personnage qui comprend que le statu quo d’Atlantide ne sera pas éternellement respecté par les habitants du dessus. Sans cela, rien d’original ou d’inévitablement facile pour les habitués du héros des profondeurs, pas très bien dessiné et, à nouveau, gorgé d’action grotesque (en général, ça dessert plus qu’autre chose), qui font de ce numéro un truc somme toute moyen. Cela étant, je ne comprends toujours pas l’emportement autour de Bunn et de son run. Si c’est juste parce qu’il a fait des trucs d’adultes avec la méchante, que celui qui ne s’est jamais réveillé à poil dans le mauvais lit avec trois russes et des bouteilles plein la pièce lui jette la première pierre.

– Corentin

Note : 6,5/10

BATMAN & ROBIN ETERNAL #8

review BATMAN & ROBIN ETERNAL #8

Scénario : Genevieve Valentine et autres Dessins : Alvaro Martinez et autres

La série reprend du poil de la bête avec une double confrontation avec Mother (c’est bien de ne pas avoir à attendre la fin du titre pour voir le méchant en chair et en os), qui se déroule à la fois dans le présent, et dans le passé. Comme on s’en doutait, le destin d’un des protégés de Bruce Wayne est fortement lié à cette personne, et malheureusement pour le lecteur, les questions continuent de se bousculer dans notre tête. Le choix opéré par Grayson est admirable tout en relançant la quête inlassable qu’il opère avec Harper Row, et on commence à s’intéresser plus sérieusement au passé de Cassandra Cain. L’intrigue du côté de Jason et Tim est un peu plus faiblarde, notamment avec cette dernière page qui peine à être prise au sérieux. Néanmoins, ce numéro est loin d’être désagréable, avec des dessins qui continuent d’être correct, même si on aimerait avoir quelque chose de plus beau pour un titre de cette trempe. Des fois, il semblerait qu’on ne peut pas trop en demander.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

DEATHSTROKE #12

review DEATHSTROKE #12

Scénario : James Bonny, Tony S. Daniel Dessins : Tyler Kirkham

C’est la cohue dans la prison de Belle Reve, tous les prisonniers sont hors de leurs cellules, les morts s’entassent, Deathstroke doit affronter les anciens membres de sa Suicide Squad et en même temps tuer Amanda Waller pour savoir où se trouve sa fille Rose. Les enjeux pour Slade Wilson sont maintes fois répétés, et il y a une certaine répétition exercée dans les cases de pensées du personnage. Néanmoins, ce comicbook se savoure un peu comme un film de bourrins à la Expendables (le premier), sans trop réfléchir, en mode « divertissement ». Et surtout que la partie artistique vaut à elle seule le coup d’oeil, les dessins de Tyler Kirkham étant vraiment excellents, à quelques détails près (comme le visage d’Harley Quinn qui a du mal à me revenir par moments) ; mais le tout est dynamique, violent (mais moins qu’au tout début, c’est un peu dommage), et les vilains ont l’air très très vilains. La lecture sera malgré tout assez vite oubliée, mais on passe quand même quelques bonnes minutes sur le moment.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

GRAYSON #14

review GRAYSON #14

Scénario : Tim Seeley, Tom King Dessins : Stephen Mooney

Grayson continue d’exceller, sans l’appui de Mikel Janin ce mois-ci (ce sera le vrai point noir), et malgré les quelques failles d’écriture “automatique” de King – comprenez, le besoin de Ladytron de placer une blague par réplique – c’est encore une réussite générale pour ce quatorzième numéro. Une intrigue qui monte doucement en pression, va chercher dans les origines de Spyral, et lâche quelques révélations d’ampleur dans l’arc en cours. L’écriture est au niveau habituel, de personnages loin de simples archétypes à l’intrigue mystérieuse des dirigeants de l’organisation ou de l’Agent Zero, avec un style de parole toujours convaincant (dans le monologue du méchant) et quelques mécaniques de mécaniques dans le numéro, comme l’hypnose de Ladytron ou la présence en arrière plan d’un Midnighter en randonnée touristique. En fait, la seule vraie ombre au tableau est à attribuer à la partie graphique, où manque le troisième grand du triumvirat Grayson, et où Stephen Mooney n’amène pas grand chose sur la table pour qu’on applaudisse ce changement ponctuel. Ca reste vraiment bon dans l’ensemble, rassurez vous.

– Corentin

Note : 8,5/10

JUSTICE LEAGUE 3001 #6

review JUSTICE LEAGUE 3001 #6

Scénario : Keith Giffen, J.M. DeMatteis Dessins : Colleen Doran

C’est mieux. Il aura fallu quelques numéros de sur place presque entièrement centrés sur l’humour pour que Justice League 3001 arrive enfin à dégager la possibilité d’un nouvel arc dans sa grande et étrange continuité. Problème, Howard Porter est malade (sa maman a appelé, il est cloué au lit), et ce numéro est donc ? Super moche. Voilà. Sorti de là, les blagues sont un peu moins drôles (même si les Scullions sont assez excellents, sortes de T-1000 d’une politesse fraternelle inouïe les uns envers les autres), l’action un peu confuse, mais le numéro se ponctue d’un événement tragique qui ramène la série dans le sérieux qu’elle déserte trop souvent, pour peut être enfin une menace digne des Five des premiers pas du concept.

Corentin

Note : 7,5/10

JLA #5

review JLA #5

Scénario : Rob Williams, Matt Kindt Dessins : Billy Tan

Petit changement de programme cette semaine dans JLA et sans Bryan Hitch, la série prend une direction totalement différente avec un one-shot sur le Martian Manhunter. Plus qu’un numéro de la Justice League, voilà donc un épisode qui se veut être un tie-in à la série centrée sur notre Martien favori. Matt Kindt et Rob Williams connaissent bien le personnage et ça se sent très vite dans la caractérisation du mangeur d’Oréo. Les deux auteurs nous offrent un chapitre à la narration maîtrisée et qui bénéficie globalement d’une écriture très soignée, notamment dans les monologues internes du personnage. Néanmoins, l’intérêt de la chose est finalement très limité. D’abord, la plongée dans la psyché de J’onn J’onzz, c’est bien gentil mais ce n’est pas très nouveau, les scénaristes n’essayant d’ailleurs pas de bouleverser les choses de ce côté-là. Ensuite, même si la connexion avec la série de Rob Williams existe, le numéro n’apporte rien de vraiment consistant à l’intrigue en question. Il faut donc se contenter ici d’un écriture de qualité, mise au service d’un récit un peu vain. Aux dessins, Billy Tan réalise, lui, un travail abouti en soignant l’ambiance qui se dégage de ses planches. On peut toute de même regretter que les quelques pages qu’il encre lui-même soient un peu plus brouillonnes que les autres mais dans l’ensemble, voilà un comics qui tient la route visuellement avec, même, quelques effets franchement réussis. En définitive, JLA #5 est un numéro à conseiller, avant tout, aux fans mais qui, malgré ses qualités, n’arrive pas au niveau de la série sur le personnage. Cependant si vous voulez vraiment votre fix de Martian Manhunter, vous savez ce qu’il vous reste à faire

– n00dle

Note : 7/10

ROBIN : SON OF BATMAN #6

review ROBIN : SON OF BATMAN #6

Scénario : Patrick Gleason Dessins : Patrick Gleason

Avant d’entrer dans l’événement Robin War, Patrick Gleason met en pause les aventures de Damian et de ses compagnons, dans un numéro d’au revoir qui a des allures d’adieux. La série pourrait s’arrêter là, maintenant, ce ne serait même pas décevant. Les planches de Gleason sont magnifiques, les couleurs superbes et le scénario, malgré les limites de l’auteur, amène de jolis moments d’empathie et de sincérité, où l’amour du scénariste pour ses personnages est quasi palpable. Au sortir de cette première “saison”, Damian, Goliath et Maya se séparent, avec émotion. Gleason retrace la rencontre de Damian et sa bestiole colossale (une relation adorable, d’ailleurs j’attends avec impatience la peluche Goliath aux rayons goodies), le pardon de la jeune Nobody à son ancien ennemi (comment ça “pas de bisou” ? Non mais attendez, on va pas être d’accord là), et les habituelles failles d’écriture d’un artiste doué et sincère, mais qui n’arrive définitivement pas à rendre un résultat entier. D’un numéro à l’autre, Son of Batman est profondément décousu dans le rythme, les dialogues bavards et la difficile suite qui lie les épisodes entre eux. Ce qui n’enlève rien aux qualités de la série, ou à l’authenticité de ses héros, mais rend difficile l’approche des fans de Tomasi, habitués à une meilleure tenue des arcs de long plan. Cela étant, la série n’en est qu’à ses débuts, et pour réussir à livrer des numéros d’une telle qualité, Patrick Gleason doit commencer à trouver ses marques. En somme, coup de coeur de la semaine, c’est vraiment génial, vivement la suite, tout ça tout ça.

– Corentin

Note : 9/10

SINESTRO #17

review SINESTRO #17

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Bradley Walker, Andrew Hennessy

L’intrigue qui voit s’allier Sinestro avec Black Adam se poursuit dans les pages de ce numéro, qui a le mérite de développer un peu les motivations de son protagoniste, ainsi que ses relations avec ses alliés et sa fille, Soranik Natu. On sent que Cullen Bunn maîtrise son sujet et il est plutôt plaisant de suivre les aventures de notre anti-héros et de son Sinestro Corps. Bien évidemment, ses agissements ne se feront pas sans attirer l’attention de certains autres personnages du DC universe, et il est assez plaisant de voir notre “héros” agir sur terre et interagir avec d’autres figures emblématiques qu’il n’a que rarement l’occasion de croiser. C’est franchement intéressant à lire, bien qu’il ne s’agisse pas du tout du titre du siècle, et ça reste très solide d’un point de vue graphique. On tient là le titre le plus efficace de la famille Green Lantern, aux côtés d’Omega Men (si tant est que l’on puisse le rattacher réellement à cette franchise) et il serait dommage de passer à côté.

– Zeppeli

Note : 7/10

SUPERMAN #46

review SUPERMAN #46

Scénario : Gene Luen Yang Dessins : Howard Porter

On continue sur la bonne lancée du chapitre précédent, dans ce Superman #46, Superman se retrouve combattant dans une espèce de fight club. Là où c’est dommage, c’est que ce côté n’est pas exploité, au contraire même, on laisse ça totalement derrière pour parler encore et encore durant ce chapitre. Certes ce chapitres est intéressant sur le plan psychologique de Superman qui recherche de nouveau à être apprécié. Comme quoi Superman ne peut exister qu’au travers des yeux des autres.

Le numéro n’est pas mauvais du tout et est même très bon en comparaison à ce que l’on a connu dans la série Superman. Mais tout ça manque de maîtrise, tout arrive rapidement, on ne prend pas le temps. En 6 pages, introduction de 3 méchants et une fatalité. C’est très rapide. La base est bonne, on commence à revenir vers ce qui pourrait être du très bon Superman. Mais faut savoir le faire en prenant un minimum son temps et savoir gérer l’histoire dans un chapitre d’une vingtaine de pages. La série manque de maîtrise, je ne sais pas tellement où elle va. Même si c’est bon, ça va un peu dans du n’importe quoi. Il faudrait réellement revenir aux fondamentaux de Superman que ça soit dans ses combat ou ses ennemis. Là c’est tellement éloigné de ce que l’on a connu et on voit en ce moment chez les autres, que l’on perd le lecteur par manque d’intérêt.

– Capugino

Note : 7/10

SUPERMAN/WONDER WOMAN #23

review SUPERMAN/WONDER WOMAN #23

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Will Quintana

Une bonne surprise que Superman/Wonder Woman, étant nouveau dans la série et ayant lu quelques chapitres avant de faire la review de celui-ci, je dois dire que c’est une excellente surprise. On ne s’attarde pas sur une relation amoureuse entre deux héros, ils agissent ! Dans ce numéro #23, nos héros prennent d’assaut la source d’énergie qu’ils cherchent. Et tout ça avec l’aide de Parasite. Will Quintana fait un magnifique travail, c’est réellement très beau du début à la fin. Il y a un jeu de lumière et d’ombre qui correspondent vraiment bien à Parasite. Magnifique travail je dois dire. Le scénario continue dans ce numéro, il avance comme il faut et c’est bien fait. On sent que c’est un danger, on le prend au sérieux, les enjeux sont excellents. En somme, un excellent chapitre, on peut peut-être lui reprocher de ne pas réellement approfondir le combat à la fin. Y mettre plus de caractérisation des opposants aurait été parfait. Mais c’est très bon. On adore !

– Capugino

Note : 8,5/10

SUPERMAN : LOIS & CLARK #2

review SUPERMAN : LOIS & CLARK #2

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Lee Weeks

Que c’est bon de retrouver nos vieux héros dans ce numéro #2. Après un premier chapitre excellent, on se retrouve réellement baigné dans le quotidien de notre couple préféré. On voit à la fois Lois et son tempérament que l’on connaît, c’est un Lois qui a vécu oui, mais n’en demeure pas moins Lois Lane nom d’une pipe ! Ce caractère, cette arrogance et ce sang-froid.

Clark quant à lui est un héros rempli de sagesse, il sait ce qui doit être fait et sait le faire correctement. La caractérisation ou le dessin de Clark donne un sentiment spécial, un sentiment de familiarité. Pour ma part, quand je vois le Superman new 52, je vois un Superman tout simplement. Mais que je regarde ce Superman, je vois notre Superman, celui de notre enfance.

Le dessin est très bien ajusté au sentiment de la série. La colorisation et le dessin donnent une impression de dessin un peu vieux mais colorisé à la façon moderne, plus actuelle. L’association est excellente. Ça ancre encore plus ce sentiment nostalgique. L’histoire avance, oui et non. Lois et Jon sont attaqués et la menace brièvement présentée dans le dernier numéro ne se précise pas plus. La surprise reste totale. Même si ça n’avance pas énormément, on dévore ce chapitre et on attend la suite avec impatience.

– Capugino

Note : 9/10

THE FLASH #46

review THE FLASH #46

Scénario : Van Jensen, Robert Venditti Dessins : Brett Booth et autres

Le combat Flash vs Zoom se poursuit cette semaine dans un arc qui dure depuis maintenant une éternité. Une chose est donc sûre, les auteurs ont choisi de faire tout l’inverse de ce que représente leur héros en adoptant un rythme extrêmement lourd au sein d’une narration qui se montre, en plus, très laborieuse. C’est simple, et aussi bien triste, mais rien ne transpire la passion pour les personnages ici. C’est de l’écriture mécanique et parfois en roue libre, il suffit de voir le traitement réservé aux Acolytes pour s’en convaincre, pour un arc étalé mois après mois sur des chapitres qui brassent de l’air. On en arrive finalement à un point où Venditti et Van Jensen ne semblent plus à leur place sur le titre tant ils se montrent peu inspirés. Wally West disparait et réapparait d’un mois à l’autre sans raison, la caractérisation des personnages est parfois limite et tous les enjeux sont dilués dans des pages qui essaient d’en mettre plein les yeux pour masquer les lacunes d’un script qui en fait, à la fois, trop et pas assez. Alors oui Brett Booth fait bien ce qu’il peut et même s’il est loin d’être impérial, c’est bien celui qui s’en sort le mieux. Son découpage ultra dynamique fait le boulot et donne l’impression que tout va à 100 à l’heure alors qu’en fait on tourne en rond. Bref, il se dégage de ce Flash #46 une réelle impression de gâchis et il est certainement grand temps de changer les choses pour redonner un peu d’éclat à la série et à son héros.

– n00dle

Note : 5/10

THE OMEGA MEN #6

review THE OMEGA MEN #6

Scénario : Tom King Dessins : Barnaby Bagenda

Suite de la série Omega Men, où l’on découvre ce qu’il advient de Kyle Rayner, prisonnier de l’équipe éponyme. C’est plutôt bien écrit et l’on comprend encore un peu plus les enjeux des batailles que l’on voit depuis le début du titre. Ce n’est peut-être pas transcendant, mais ça reste du space opera efficace, mettant en vedette des pirates sans foi ni loi. Le titre remplit parfaitement sa fonction, repose sur un scénario solide, et nous propose aussi quelque chose de différent des récits habituels de super-héros, ce qui en fait un ajout sympathique de la gamme DC You. Cependant, l’on pourra se plaindre de ne pas apprendre assez de choses sur cet univers, et l’on a tendance à ne pas trop comprendre la présence de l’ancien Green Lantern, bien que la situation semble se clarifier un peu. Graphiquement, c’est franchement réussi et l’on admire le découpage des pages en neuf cases, parfaitement exploité. De même, le trait est d’une grande efficacité et le tout possède son identité visuelle, ce qui est un point fort indéniable. Je ne peux que vous recommander de suivre cette série, qui se démarque par son originalité au milieu du tas de publications super-héroïques de l’éditeur.

– Zeppeli

Note : 7/10

WE ARE ROBIN #6

review WE ARE ROBIN #6

Scénario : Lee Bermejo Dessins : Jorge Corona

L’essentiel du numéro se déroule lors d’une confrontation entre certains Robins et un énorme Talon de la Cour des Hiboux. Mais il ne faut pas s’y fier, sous l’apparence d’une grosse baston, assez violente, les thèmes chers à Lee Bermejo sur ce titre sont abordés, alors que le méchant essaie de pervertir notre bande de héros en leur promettant de leur donner les moyens d’accomplir « correctement » leur mission. La ligne à ne pas franchir, c’est bien celle-là dont on parle, est à portée de main, surtout après les récents évènements, et la fragilité psychologique de certains (qui est exposée ici par le biais d’un des membres), et on reste dans une atmosphère assez tendue jusque dans les dernières pages, où certains changements importants semblent vouloir arriver. Le mois prochain commence Robin War, on verra bien si ce premier arc sera utilisé à bon escient pour l’histoire. Aux dessins, j’apprécie toujours le style de Jorge Corona qui ne manque pas de punch, même si par moments la lisibilité de l’action n’est pas à son meilleur.

– ArnoKikoo

Note : 7,5/10

WONDER WOMAN #46

review WONDER WOMAN #46

Scénario : Meredith Finch Dessins : David Finch

Ce qui est pratique avec la série Wonder Woman des Finch, c’est qu’il n’y a pas réellement à se creuser la tête pour pondre une petite review chaque mois. D’ailleurs, eux, ne doivent pas non plus réellement se creuser la tête pour écrire le titre tant l’ensemble fait preuve d’une absence totale d’évolution dans l’écriture. Il est donc temps de ressortir les bonnes vieilles ficelles narratives, les dialogues clichés et sans intérêts et les personnages qui ne sont finalement que l’ombre d’eux-mêmes et voilà le tour est joué. Ajoutez à cela le recyclage de thèmes du run de Azzarello, un an plus tard, pour un joli Deus ex machina comme plus personne n’ose en faire et un message un peu douteux, et surtout digne d’une thèse de collégien, sur l’utilité de la guerre, et nous voilà avec le tout nouveau, tout frais Wonder Woman #46. Pour trouver un peu de positif, il faut alors se tourner vers la partie artistique puisque David Finch ne s’en sort pas si mal, livrant même parfois des planches de qualité. De ce côté-là, le changement d’encreur, par rapport au numéros précédents, y est peut-être pour quelque chose mais en tout cas c’est du Finch soigné que l’on trouve ici. Malgré tout, si vous n’avez aucune obligation de lire ce numéro parce que, vous n’êtes pas le dernier membre d’un staff de site de comics à lire ce truc (c’est juste un exemple comme ça hein), et bien dans ce cas là, épargnez-vous cette épreuve !

– n00dle

Note : 3/10

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ArnoKikoo

ArnoKikoo

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7 Commentaires
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cedricibiz
cedricibiz
8 années il y a

On retrouve un peux plus de série dommage pour flash mais inutile de publier une merde comme Ww

Flycatcher
Flycatcher
8 années il y a

Petites corrections : Colleen Doran est l’artiste présent sur JL3001 (Kolins est attendu dans les prochains mois mais était cette fois-ci occupé du côté de Action Comics) et Vicente Cifuentes est sur Aquaman en remplacement de McCarty.

Piratski
Piratski
8 années il y a

Merci Zeppeli pour ta review d’aquaman, surtout la conclusion :D

Corentin
8 années il y a
Répondre à  Piratski

Erreur du redac chef sur les credits (ça lui arrive aussi). Pour l’anecdote, Zep préfère les belges^^

Corentin
8 années il y a
Répondre à  ArnoKikoo

Non je parlais de la review d’Aquaman. Tu avais mis Zep en auteur, grand distrait.

Flycatcher
Flycatcher
8 années il y a

The Art Ops -> toujours super sympa, un bien joli pot pourri d’idées toutes plus folles les unes que les autres. Graphiquement impeccable même si je trouve ça un poil en dessous de ce qui se fait du côté du Silver Surfer.
8/10
Loïs & Clark -> un numéro qui vaut surtout par la présence de Jon. Le regard innocent qu’il porte sur le couple le plus mythique de l’industrie apporte un vent de fraîcheur très agréable. J’aime beaucoup.
8/10
Grayson -> on remonte aux origines de Spyral, on clarifie les choses et autres petits mystères restants, en plus de quoi on prépare le terrain pour la suite du run de Seeley qui renouvelle l’intérêt que l’on peut lui porter par un rebondissement attendu et qui fait son effet. C’est génial et les prochaines sollicitations sont très excitantes. Quant aux dessins, l’absence de Janin ne m’a gêné perso. Je trouve le style de Mooney respectueux de l’ambiance désirée par ses auteurs. C’est certes un tout petit peu moins joli mais ça reste très efficace.
9/10
Aquaman -> je dois être un des rares à apprécier le travail de McCarty sur Aquaman, et sa présence m’a manqué, surtout qu’à la place on a droit à un artiste au style assez horrible (les visages…). Un numéro assez ronflant et ennuyeux avec des dialogues qui ne font qu’énoncer des banalités et des évidences, et un Tempest qui manque bizarrement à l’appel lorsque vient l’heure de la castagne. Pas terrible.
4/10
Omega Men -> excellent numéro encore une fois. Une narration ciselée avec beaucoup de maîtrise qui fait monter la pression, un univers et des personnages super bien exploités et un plan concernant l’implication de Kyle dans tout ce bazar qui prend peu à peu forme et donne très envie de revenir le mois prochain. Le numéro offre plus de cohérence à l’ensemble de cette série assez cryptique en détaillant les enjeux et les personnalités des personnages qui composent les Omega Men.
8/10
Robin -> à ma grande surprise, c’est plutôt pas mal ! Je n’ai pas vérifié si Gleason était accompagné d’un co-auteur car en terme d’écriture et de storytelling, il y a du mieux. Patoche place ses pions pour son prochain arc, c’est plutôt intéressant, en plus de renouer avec les plus jolis moments de Batman & Robin de Tomasi en mettant en scène quelques scènes qui réussissent à émouvoir. C’est loin d’être parfait mais l’espoir est permis.
7/10
JL3001 -> un numéro super sympa après quelques mois assez faiblards et le départ de Porter de la série. Le seul truc qui m’a dérangé dans les dessins et cette habitude assez lourdingues de parsemer les costumes de petits hexagones assez moches, en dehors de ça, la baisse de qualité m’a permis plus me focaliser sur les dialogues et les vannes qui ont plus de poids que d’habitude. La gamine et les nouveaux méchants m’ont bien fait marrer, l’apport discutable de Supergirl dans les précédents numéros se voit totalement justifier grâce à l’utilisation amusante qui en est fait, et le cliffhanger final nous met un bonne claque dans la tronche. Superman s’en prend décidément plein la gueule depuis le début des New 52 ^^
8/10

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