Review TV : iZombie – Saison 02, épisode 01Les points positifs :
Les points négatifs :
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« If I wanted to give her a depressing name, I would have gone with Phantom Menace. » – Ravi
- iZombie Saison 02 – Épisode : 01 – Grumpy Old Liv
- Réalisé par Michael Fields – Écrit par Rob Thomas – 6 octobre 2015
La rentrée des séries, c’est d’abord beaucoup de super-héros, un peu de policiers (ou l’inverse) et les à-côtés de ces deux propositions dans la sphère comic books. iZombie revient, le même soir que The Flash, ce qui n’aidera sans doute pas la popularité de la série par chez nous, exception faite des abonnés aux vols longs-courriers qui passent chaque semaine faire un coucou aux cousins d’Amérique. Pour ceux-là, et pour les autres, iZombie apparaît toujours comme une curiosité dans le catalogue des adaptations. Pas fidèle pour un sou à l’oeuvre de Roberson et Allred, cette version télévisée reste à bien des niveaux l’une des propositions les plus sympathiques de voir un comics porté sur le petit écran. « Tu veux dire : la moins pire, en fait. » ironiseront les sceptiques. Ce à quoi je répondrais : « Oui. En gros, c’est ça. »
iZombie reprend où s’était arrêtée la première saison : Blaine guéri, Major traumatisé, le dernier antidote gaspillé, et le grand responsable de l’épidémie zombie, un industriel peu scrupuleux, court toujours. Liv s’éloigne de sa famille, incapable de comprendre après qu’elle ait refusé à son frère une transfusion sanguine (c’est le moment d’invoquer l’excuse VIH). On reprend les routines de série policière lambda, avec le policier lambda et l’affaire de la semaine lambda, sur fond de fils rouges pour cette seconde saison. Comme d’habitude, la série ne brille pas par une écriture au sommet de l’excellence, néanmoins, on se plaît à retrouver cet esprit « trilogie du samedi » pour ados, à la croisée de la romcom, de la gentille horreur parodique et de la série policière. Avec toujours dix ans de retard sur ce qui se fait aujourd’hui aux normes de la télévision, iZombie garde son esprit léger, quelques bons dialogues et un aspect presque auto-parodique dans certaines situations. Difficile de dire que tout se prend au sérieux, l’équipe restant en surface consciente de sa proposition : une série mi-teenage mi-comics où on applique les codes CW en développant une sur-impression d’écriture décalée. Une ou deux petites références, le traditionnel changement de personnalité de Liv (Rose McIver, toujours plaisante dans ses sautes d’humeur), et le minimum syndical pour une série en douze épisodes. On se plait à retrouver cette formule, avec un vague sentiment de plaisir coupable ou nostalgique.
Problème, on reste dans la sempiternelle question de la CW. Retrouver la série signifie aussi retrouver ses défauts. Je vous passe le couplet sur l’importance de lire le comics – si vous ne l’avez pas déjà fait, vous ne le ferez pas, ce qui m’attriste autant pour vous que pour moi. Les acteurs sont comme d’habitude très inégaux. Max Rager cumule à un pic de non-sens, caricatural comme jamais. Blaine oscille en permanence entre le grotesque et le talent, incapable de traduire une intention d’acteur, flottant en permanence entre le « nul, mais assumé » et le « bon, mais maladroit ». La réalisation n’est plus à disséquer, la série se foutant pas mal de proposer grand chose en terme visuel. Se glisse ça et là une mise en scène référentielle (à deux moments. Non, trois. Début d’épisode, course dans la rue, fin d’épisode au dessus du pont, et la dernière scène), rien de bouleversant et qui accumule encore des années de retard au compteur.
Cela étant, iZombie reste une proposition agréable au milieu des séries de super-héros. Peut-être parce qu’on n’y retrouve pas Kreisberg et Guggenheim (encore qu’ils doivent sans doute tirer les ficelles dans l’ombre, avec les illuminatis et le complot reptilien), ou parce qu’il n’y a rien de spécial à attendre de la série. La moindre qualité est donc plus appréciée. On se paît à retrouver une histoire qui n’engage que sur douze semaines, Rose McIver et Ravi toujours complices dans leur jeu, et quelques mécaniques qui fonctionnent, comme le changement de personnalité de Liv ou les dialogues de temps en temps vraiment pas mauvais. On rempile pour une saison deux, qui se tapira dans l’ombre d’adaptations plus straight-forward, en attendant que d’autres séries Vertigo poussent la porte du petit écran.
iZombie, saison deux épisode un. Que retenir, pour les paresseux qui ne lisent que la partie en gras (est ce que je peux vous en vouloir ? Vous avez déjà fait l’effort de cliquer). Ne retenez pas les notes, retenez les avis – ici, personne n’assure que vous prendrez plus de plaisir devant cette série plutôt qu’une autre. Mais, sans trop lui en demander et en gardant cette dynamique « M6 de quand t’étais môme » à l’esprit, vous pouvez apprécier iZombie sans trop vous en faire. Si vous avez une heure à consentir sur votre planning hebdomadaire, procurez vous le premier paperback de la série en comics. Histoire de comprendre qu’une histoire vaguement similaire avec le même personnage peut aller au delà du plaisir coupable.
Niveau personnalité, Liv s’est lâchée pour la dose d’humour quotidienne.^^
Major en chasseur de zombies, pourquoi pas ?
Par contre, Blaine et le PDG m’indiffèrent.
Et je vais zapper les scènes policières.
Sinon je me souviens mal de la saison 1 : Liv n’a jamais rencontré la secrétaire du PDG ?
Et c’est moi ou vous faites une fixation sur la version comics ?
C’est un running gag, on apprécie beaucoup plus iZombie si on oublie le comics dont c’est censé être adapté ^^
Ah là je comprends mieux.^^
Ce n’était pas la nana rouquine. Elle n’apparaît qu’en fin de saison, et échange une grosse somme contre un jeune avec une clé usb contenant des infos sensibles (de mémoire, mais incapable de me souvenir ce que c’était)