NYCC 2015 – Récap panel Harley Quinn

Vous vous êtes toujours demandé comment Harley Quinn est devenue l’une des plus grande star du DC Universe ? Hé bien voici le panel qu’il vous faut suivre en direct (ou presque, hein, ça va) à la NYCC 2015. Pour cela on retrouve Abraham Riesman au poste de modérateur ainsi que Jimmy Palmiotti, Marguerite Bennett et Emily Asher Perrin. Hélas Amanda Conner, qui était annoncée comme présente à la base, n’est finalement pas là puisqu’elle doit finir Harley’s Little Black Book.

Palmiotti débute en révélant que l’idée de base lorsqu’il est arrivé sur le titre avec Amanda Conner était de montrer une Harley qui allait évoluer en dehors de Gotham. Emily Asher Perrin prend ensuite la parole et nous apprend qu’elle s’est intéressée au personnage à l’époque de Batman TAS et qu’elle appréciait beaucoup la relation entre Harley et le Joker au début mais qu’elle a ensuite préféré la relation Harley/Poison Ivy. De son côté, Bennett affirme être également très fan du personnage car il apporte un côté un peu plus lumineux dans de nombreuses séries plutôt sombres.

Palmiotti revient plus en détail sur le fait de vouloir faire évoluer Harley hors de ses bases. L’idée est d’étendre ce qu’elle représente en tant que personnage, tout en proposant de nombreuses aventures autour de cette nouvelle situation. Pour lui, Harley pense qu’elle est une héroïne et elle fera tout pour le prouver quoiqu’il arrive, mais à sa façon… Marguerite Bennett ajoute que le pouvoir secret du personnage est de transcender chacune des situations dans laquelle elle se trouve.

Le panel adresse ensuite l’étrange relation entre le Joker et Harley. Pour Emiliy Asher Perrin, il s’agit d’une relation abusive des deux côtés. Selon elle, le Joker tient à Harley et il n’est pas juste là pour abuser d’elle. Pour Palmiotti, le Joker a représenté une opportunité pour elle car il lui a permis de laisser exposer sa folie. Néanmoins elle n’a pas besoin de lui pour exister.

Abraham revient aussi sur le fait que le comics Harley Quinn est, aujourd’hui, une des meilleure vente d’une bande dessinée avec un personnage principal féminin. Pour Asher Perrin, la raison de ce succès vient du fait que Harley Quinn représente un archétype que les personnages féminins sont rarement autorisé à être. Il s’agit en plus de ça d’un personnage très iconique et avec un style qui la distingue des autres, ce qui la rend attirante aux yeux du public.

Jimmy Palmiotti en dit plus sur le processus de création de la série. Lui et Conner approchent la série avec une mentalité “Looney Toons”. Les enfants peuvent lire le titre mais les adultes peuvent aussi y trouver des choses différentes. Concernant le futur du personnage maintenant, Palmiotti note qu’il voudrait juste en voir plus. Pourquoi pas une série animée qui se déroule à Coney Island par exemple ou même un film centré sur Harley Quinn.

Enfin, en conclusion, Marguerite Bennette révéle que le succès du personnage tient peut-être dans le fait que Harley n’a pas à être un modèle à suivre. Selon elle, on propose souvent aux femmes des personnages qui sont censés les inspirer mais Harley n’entre pas dans cette case.

Place ensuite à la séance de question-réponses. Quand on demande à Palmiotti si Harley pourrait tuer un autre personnage du Bat-verse, il répond par l’affirmative, même si ce n’est pas dans les intentions de leur série. De même, il ne sait pas si d’autres plans pour le personnage en dehors du film Suicide Squad sont prévus sur tout type de média.

Concernant la série principale, Palmiotti garde en tête l’idée qu’Harley pourrait adopter un enfant à sa propre façon, mentionne le personnage de Mason qui pourrait représenter un love-interest autre que le Joker, et reste très évasif à l’idée de faire d’Harley Quinn une maman (nda : non. Franchement, non.). Enfin, l’auteur précise que le background familial d’Harley sera abordé plus en détails dans les prochains numéros de la série, avec un petit focus sur sa maman.