Review Express VO – Semaine #213

Le Coup de Cœur de la semaine

  • The Sandman : Overture #6
Le Top de la semaine

  • Justice League #44
Le Flop de la semaine

  • Green Lantern Annual #4

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

AMERICAN VAMPIRE : SECOND CYCLE #10

review AMERICAN VAMPIRE : SECOND CYCLE #10

Scénario : Scott Snyder Dessins : Rafael Albuquerque

Alors que parfois l’ennui peut s’intaller, ou du moins la lassitude, ici on sent la fin de l’histoire approcher avec des révélations prêtes à voir le jour. On nous tease l’arme fatale dont on ne sait pas grand chose pour l’instant, avec du bon American Vampire. Poole et Skinner d’un côté, Felicia et Pearl de l’autre. Il faut puiser dans sa force intérieure, se serrer les coudes, et les alliances étonnantes trouvent tout leur sens dans ce numéro. On avance plutôt bien donc, avec un bon rythme narratif livré par Scott Snyder, qui livre ce qu’il faut d’explication sans tomber dans le barbant ou le trop bref.

Ses compères de titre Rafael Albuquerque et Dave McCaig ne déçoivent pas sur ces quelques pages, même si oui, parfois quelques cases sont un peu en dessous des autres avec quelques soucis de précision sur les traits des personnages. Mais dans l’ensemble on retrouve les traits caractéristiques qui font le charme de cette série et c’est d’autant plus agréable.

– Harley

Note : 8/10

THE SANDMAN : OVERTURE #6 – Dernier numéro !

review THE SANDMAN : OVERTURE #6

Scénario : Neil Gaiman Dessins : J.H. Williams III

Voilà, nous y sommes, c’est la fin, ou plutôt le début des aventures de The Sandman telles que nous avons l’habitude de les connaître. Nous découvrons enfin comment Dream s’est retrouvé emprisonné lors de sa première aventure dans le titre publié il y a plusieurs années maintenant. On comprend ses erreurs, on comprend l’implication des personnages de The Sandman : Overture, car leurs rôles restaient toujours assez mystérieux.

On retrouve ici toute la poésie et la mélancolie de Sandman, le tout accompagné par des planches psychédéliques complètement sublimes de J.H .Williams III. C’est un numéro à la fois très lourd et superbe. Mais je vous avoue que je m’attendais à un déroulé d’événements plutôt différent. C’est un peu comme un épisode de Dr House, on reste dans le flou pendant les ¾ du temps pour au final avoir droit à une conclusion rapide comme si tout s’éclairait d’un coup et que le diagnostic ait été posé. Mais dans l’ensemble, malgré une très longue et très pénible attente, ça en vaut clairement la peine. C’est beau, c’est soigné, c’est bien écrit, c’est parfois dur. C’est The Sandman.

– Harley

Note : 8/10


BEYOND DC YOU

BATMAN ’66 #70

review BATMAN '66 #70

Scénario : Jeff Parker Dessins : Dean Haspiel

Cette semaine, le nouveau chapitre de Batman ‘66 fait la part belle à Ma Parker, une grand-mère criminelle qui va donner du fil à retordre à notre Dynamic Duo. Le récit est fun et décomplexé et l’on prend du plaisir à lire cette petite histoire invraisemblable, à lire au second degré. Le script se montre très efficace et l’on s’amuse beaucoup à la lecture de cet épisode, qui a le mérite de réemployer de nombreux personnages dévoilés jusqu’à récemment dans le titre. On peut toutefois regretter le rythme peut-être trop soutenu de la chose, qui ne laisse pas trop de temps au développement de cette nouvelle ennemie, réduite au rang de simple stéréotype, mais ça colle plutôt bien au style de Batman ‘66. Le cliffhanger annonce de grandes choses et a le mérite de faire revenir un personnage classique fort apprécié des fans de la série TV. Graphiquement, c’est très cartoony et c’est exactement ce que l’on attend de cette version des aventures du justicier de Gotham, alors ne boudons pas notre plaisir.

– Zeppeli

Note : 7/10

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #32

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #32

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Ig Guara

Fin de l’arc avec Calendar Man, l’histoire est assez intéressante car plutôt qu’un éternel combat dont le Chevalier Noir ressortirait victorieux, on nous offre une belle querelle d’égos entre super-vilains, avec en mini bonus quelques liens faits entre l’intrigue d’Arkham City et Arkham Knight. C’est peu, mais ça change des histoires précédentes et la relation qu’entretiennent Calendar Man et son mystérieux interlocuteur est plutôt bien retranscrite dans l’affrontement verbal qui les oppose. En termes graphiques, on constate sans peine qu’Ig Guara est un peu au dessus de son compère Bogdanovic avec des traits plus arrondis et un rendu plus propre. Ca n’empêche quelques fautes de visage par moments mais au vu du format on s’en contentera. Mais au vu de l’intrigue au final revient toujours la même question : comment Peter J. Tomasi va-t-il pouvoir meubler dans le prochain numéro ?

– ArnoKikoo

Note : 7/10

BATMAN : ARKHAM KNIGHT ANNUAL #1

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT ANNUAL #1

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Art Thibert, Stephen Segovia

Il ne faut pas se laisser tromper par la couverture du numéro, qui personnellement (et j’ai été influencé par la remarque de Sledgy7 aussi) me fait penser à la fin du jeu quand il est complété à 100%. Que nenni ! Ici il est encore question de Jason Todd, qui doit faire ses preuves en tant qu’Arkham Knight dans une ultime épreuve imposée par Scarecrow dans laquelle il doit surmonter sa plus grande peur. Nulle question de vous la dévoiler ici mais le cheminement parcouru par Jason au fil de l’hallucination qui va l’occuper dans tout le numéro, fait intervenir des thèmes bien connus pour ceux qui sont familiers du personnage. Je le répète souvent, et à l’instar du Genesis accordé au titre, Peter J. Tomasi propose une réécriture (sans trop de nouveautés) de Todd qui est efficace et plaira très certainement à ceux qui découvrent le personnage. Pour les autres, on est en terrain bien trop connu, mais il faut reconnaître à ce numéro une partie graphique proprement hallucinante. Car non seulement les artistes ont un style très convaincant et en accord total avec la direction artistique des jeux de Rocksteady, mais les scènes qui s’enchaînent comme dans un cauchemar halluciné nous font vraiment vivre le voyage intérieur de Jason, avec de très jolies trouvailles comme ce face à face avec une armée de Batman qu’on s’amusera à différencier chacun (le procédé n’est pas nouveau, mais ça reste toujours efficace). Un numéro qui en ressort bien sympathique, mais je répète : à conseiller plutôt aux nouveaux venus.

– ArnoKikoo

Note : 7,5/10

DC COMICS : BOMBSHELLS #10

review DC COMICS : BOMBSHELLS #10

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : Bilquis Evely

Retour en URSS avec les Night Witches et celles qui accompagnent cet escadron de la mort soviétique, Kara et Kortni qui ne sont autres que des versions de Supergirl et Stargirl empruntées à l’univers Red Son. Un numéro qui sent très bon, jusqu’à outrance, la propagande, avec beaucoup de splash pages qui reprennent visuellement des affiches de l’époque, mais l’on se doute bien que les Russes c’est un peu le mal, m’voyez et nos super-héroïnes se retrouvent face à une machination de leur propre patrie qui pourrait bien leur coûter cher ; mais l’occasion aussi pour Bennett de ne pas nous dépeindre Supergirl et Stargirl comme lobotomisées par un idéal communiste, mais avec de vraies valeur humanistes par dessus tout. Ce qu’on aimerait bien voir, c’est le même type d’approche envers les Etats-Unis, qui en cette période troublée n’était certainement pas exempts de certaines fautes. Aux dessins, Bilquis Evely arrive à donner du caractère avec ses traits, et on a envie de croire à ces héroïnes de l’URSS, même si par moments on trouvera les dessins trop bruts et qui font perdre un peu de leur féminité aux personnages. Avec quelques fois une action qui en devient un peu confuse aussi. Mais dans l’ensemble, et ce depuis le début, on ne boude vraiment pas son plaisir avec les DC Bombshells.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #42

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Scénario : Matt Sturges, Dave Justus Dessins : Stephen Sadowski

L’enquête se poursuit, alors que Bigby est confronté à deux jeunes gens, un malfrat nommé Georgie et une prostituée, portant elle aussi un ruban autour du cou tout comme la première victime, répondant au doux prénom de Vivian. L’interrogatoire a lieu dans un club assez douteux, orné de tableaux au goût assez prononcé pour la nudité, qu’elle soit masculine et féminine, et comprenant une scène de pole dance. Evidemment, alors que l’on s’attendait à ce que l’on nous donne des réponses, c’est à nouveau le mystère qui s’épaissit et la série vient nous faire douter en nous livrant un nouvel élément qui perturbe tout ce que l’on croyait déjà acquis. L’identité du meurtrier est à nouveau en cause, et l’on ne sait pas vraiment de quoi il en retourne. Du côté du flashblack, c’est toujours aussi glauque et l’on comprend que beaucoup de personnages ont un passé fort douteux, ce qui multiplie encore les pistes. Graphiquement, c’est toujours aussi efficace et lire ce comic book est toujours un plaisir, alors foncez, c’est véritablement le prologue que le titre Fables mérite.

– Zeppeli

Note : 7/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #22

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #22

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Xermanico

En comparaison avec la semaine précédente, le niveau graphique a bien augmenté. Est ce que les auteurs lisent mes critiques ? Hum … Je pense ouais. Plus sérieusement, dans ce Injustice #22 on continue avec le combat Superman/Darkseid qui était si bâclé la semaine dernière. Le combat est beau, on a de très belles cases. Malheureusement le combat est interrompu par Orion parce que ce combat détruirait Apokolips, faut pas abuser non plus. C’est une habitude dans Injustice d’interrompre quand ça devient vraiment bien, dommage. Concrètement il ne se passe pas grand chose de notable dans ce chapitre, les choses se mettent en place pour une future bataille. Batman dénonce ses copains Ares et Darkseid auprès du Highfather, l’équipe de Batman se fait rebooster par Alfred, l’équipe de Superman se prépare pour un combat fatal et Billy rentre à la maison. Rien de folichon. On peut quand même souligner le fait que les dessins sont beaux, moins de flou ou d’astuces pour gagner du temps ou peut être par flemme. Un chapitre pas grandiose mais mieux que le précédent.

Oh et les humains lancent la bombe nucléaire. Petit détail quoi :D

– Capugino

Note : 7/10

WONDER WOMAN ’77 #12

review WONDER WOMAN '77 #12

Scénario : Marc Andreyko Dessins : Cat Staggs

Conclusion de l’arc Celsia, alors que Wonder Woman doit combattre de mystérieux hommes en tenues hazmat futuristes, qui tirent des flammes et autres joyeusetés. C’est vraiment très fun et l’on prend beaucoup de plaisir à lire les aventures de cette version très “silver age” de l’amazone. Marc Andreyko maîtrise son récit et nous prouve une fois de plus que le ton du show TV avec Lynda Carter se marrie parfaitement à celui des comics des années 70. Ce petit team-up entre l’héroïne et sa nouvelle ennemie fonctionne très bien, et la résolution de l’histoire, qui vient enfin apporter son lot de caractérisation à ce nouveau personnage, est fort appréciable. Cet arc mérite amplement d’être lu, et ce n’est pas le dessin, très réussi, rendant bien hommage à la série télévisée, qui me fera dire le contraire. Je recommande chaudement ce titre aux nostalgiques de cette version des aventures de Diana Prince, aussi bien qu’aux novices qui voudraient lire quelques chose d’autres que le désagréable run des Finch

– Zeppeli

Note : 7/10


DC YOU

AQUAMAN #44

review AQUAMAN #44

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Trevor McCarthy

Sous la plume de Cullen Bunn, on ne peut pas dire avec certitude qu’Aquaman ait trouvé le scénariste qu’il attendait. Revisité par Johns après le relaunch, maintenu par Jeff Parker ensuite, le héros avait déjà commencé à s’éloigner des autres séries DC pour retrouver son indépendance et ses habitudes d’arcs conflictuels avec la cité d’Atlantis. Ici, Arthur est peu ou prou mal écrit, et perd de sa grandeur royale dans un échange avec son épouse (on va dire) porté par des dialogues là encore pas vraiment inspirés. Néanmoins, l’auteur glisse un rebondissement – très – étrange, et quoi que le procédé évoque l’époque sexe et violence des années ‘90 (ou un bon vieux shonen à la Saint Seiya, mais sous l’eau), l’idée reste amusante sans promettre trop. Le vrai intérêt de ce numéro est à trouver dans ses dessins, sous le coup de crayon d’un quatuor artistique original, et qui rend une véritable atmosphère sous-marine assez inattendue à l’ensemble. Bon, étant donné qu’un bon dessin, c’est toujours plus subjectif qu’un bon scénario, mettons que ce numéro n’est pas une lecture indispensable et que la série n’a pas réellement gagné dans son changement d’équipe ou dans les idées tentées au cours du DCYou.

– Corentin

Note : 6/10

BATMAN ANNUAL #4

review BATMAN ANNUAL #4

Scénario : James Tynion IV Dessins : Roge Antonio

Bruce Wayne a beau avoir perdu la mémoire, il a retrouvé son manoir familial. Enfin, c’est plutôt Geri Powers qui le lui rend, puisque les détenus d’Arkham qui l’occupaient ont été évacués. C’est donc en compagnie de Julie Madison que la cession de la propriété doit se faire, alors qu’Alfred voit en ce « nouveau » Bruce celui qui pourrait avoir une vie normale… Mais c’est sans compter certaines personnes mal intentionnées qui ne peuvent accepter l’état d’amnésie avancé de Bruce. James Tynion IV a, il faut le reconnaître, quelques talents de narration. Tout ce numéro renvoie à l’ambiance oppressante de la mini-série Arkham Manor et nous parle, comme tant d’autres l’ont fait auparavant, de cette relation très forte entre Bruce Wayne et la folie ; c’est un discours que les adeptes connaissent bien et qui nous est présenté dès le départ, lorsqu’on dit à Bruce qu’il est chez lui, et qu’on nous montre en même temps l’inscription de l’Arkham Asylum. Entre autres clins d’oeil au chef d’oeuvre de Grant Morrison, on nous retrace surtout l’histoire de Bruce d’un autre point de vue, et la scène principale du numéro est un chouette moment de montée en tension, où les nerfs du lecteurs sont eux aussi mis à rude épreuve, puisque l’on s’attend à UNE révélation, sur laquelle on bute en touche avec une certaine malignité.

L’amnésie permet également de vouloir corriger certains aspects du Bruce Wayne que l’on connaît, mais qui ne s’efface pas complètement pour le All-New Batman – mais avec ce que l’on nous montre on se demande vraiment comment le retour à la normale se fera, s’il est réellement prévu. En tous les cas, si la conclusion de l’Annual est assez simple et permet au numéro de se lire (presque) tout seul (je dis presque, car les références à l’ensemble du Batman New 52 sont légion), on passe quand même un moment assez sympathique avec ce huit-clos. Roge Antonio a des dessins, et est assisté avec une colorisation qui rappelle furieusement l’ambiance graphique d’Arkham Manor (le talent de Shawn Crystal en moins), ce qui est d’une évidence imparable et va dans le bon sens. Les numéros Annuals ne sont que très rarement indispensable, mais celui-ci aura le mérite d’être satisfaisant.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

GRAYSON ANNUAL #2

review GRAYSON ANNUAL #2

Scénario : Tim Seeley, Tom King Dessins : Alvaro Martinez, Raul Fernandez

Dans les yaoï, il y a les héros de shonen, les stars de groupes de rock, et, de temps en temps, il y a Batman et Robin. En l’occurrence, le team-up de l’amour n’affaire pas notre milliardaire préféré, c’est son sidekick à l’ancienne qui tombe dans les bras du Kryptonien. Est ce que c’est bizarre ? Oui. Est ce que c’est bien ? Vous verrez. Comme beaucoup d’annuals, ce numéro ne fait que peu avancer l’intrigue, quoi que ce ne soit pas un véritable défaut, puisqu’il ne prend pas ici la place d’un numéro “canonique”. On suit donc une course poursuite de trente pages entre deux héros et un crew anonyme de vilains inutiles facilement déblayés. On ne retrouve pas le dessinateur habituel (deuxième mauvais point), ce qui ôte une grande partie de l’âme de la série. Voilà, fallait que ça sorte. Maintenant, les dialogues restent excellents, l’action est dynamique, quelques personnages intéressants font leur apparition, et l’écriture de Tom King (quoi qu’on sente plutôt ici le Tim Seeley du duo) est agréable sur l’approche de ce Superman version Truth, souvent survolé ou écrit sans grande finesse. Bref, ça ne vaut pas non plus forcément le coup de perdre cinq dollars (et que dire du marché des devises ?) sur un single bon mais pas indispensable, surtout après l’irréprochable Grayson #12, excellent jumping point et plus utile que celui-ci. Bref, je ne vous l’ai peut-être pas dit, mais y a une vanne homo-érotique dans ce numéro, et ça m’a fait bien rigoler, donc la note ne voudra pas dire grand chose. Comme souvent, finalement.

– Corentin

Note : 8/10

GREEN LANTERN ANNUAL #4

review GREEN LANTERN ANNUAL #4

Scénario : Robert Venditti Dessins : n00dle

Parmi les vagues d’annuals chaque année, il y a toujours au moins un numéro qui nous rappelle que quand on n’a pas grand chose à raconter, le mieux c’est de ne pas le faire. Hélas, cette fois, c’est sur ce Green Lantern Annual #4 que ça tombe. Plutôt que d’utiliser ce format « annuel » pour nous gratifier d’un one-shot intéressant, Robert Venditti reste dans la continuité de l’arc en cours dans la série. Le problème, c’est que l’auteur n’est pas décidé à jouer toutes ses cartes ici et offre un script qui ne semble jamais vraiment vouloir faire avancer ses enjeux. Reste donc un récit assez vain, qui passe son temps entre des scènes d’exposition pas vraiment mémorables et des états d’âme de Hal Jordan, sans pour autant réussir à créer de l’empathie envers le personnage. Tout ça, au final, nous donne un épisode qui ne tient pas forcément la route tout seul mais qui n’apporte pas non plus assez à l’arc actuel pour rendre sa lecture nécessaire. Pour les fans de la série, il faudra alors se contenter des dessins de Pascal Alixe et (un peu) de Martin Coccolo. Cependant là non plus, tout n’est parfait et même si les styles de deux artistes apparaissent assez complémentaires, Alixe se montre irrégulier et même souvent très limite au niveau des visages de ses personnages. Vous l’aurez compris, à moins d’être un fan hardcore du titre, il vaut mieux passer son chemin cette fois.

– n00dle

Note : 4/10

JUSTICE LEAGUE #44

review JUSTICE LEAGUE #44

Scénario : Geoff Johns Dessins : Jason Fabok

Oh bon Dieu ou Batgod. On l’a attendu ce Justice League #44. Il est là et c’est de la merde ! Nan je déconne c’est formidable. Oh punaise que c’est beau et agréable ! Bon, on redevient sérieux, Bernadette mes lunettes !

On débute par le voyage de Batgod et Green Lantern vers Earth-3, la Terre du syndicat du crime. Après avoir rapidement constaté les dégâts, il temps pour Batman de toucher Jordan là où ça fait mal : « Tu n’es pas le héros, l’anneau l’est ». Et bim un direct dans la gueule. J’adore ça ! Batman a ce côté très psychologique de piquer où ça fait mal depuis le début, sûrement sa façon de se défendre devant sa normalité. Jordan ne se laisse pas démonter, les leçons précédentes que ça soit dans Green Lantern ou durant Blackest Night ont été retenues. C’est plaisant de voir que l’on tient compte de ce qui a déjà été fait, Jordan assume et se connaît lui-même. On enchaîne avec le champ de bataille, l’Anti-monitor et Darkseid se mènent une lutte féroce, sœur et frère se battent l’un contre l’autre et se crèvent les yeux. On assiste à des combats courts mais réellement très beaux. Le sentiment de puissance est bien retranscrit que ça soit avec Darkseid ou la nouvelle forme de Superman après un petit bain dans un puits. En fait je ne peux raconter le chapitre, il faut aller le lire, je ne veux pas gâcher le plaisir. Concrètement, le combat fait rage, Batman et Jordan mènent l’enquête et découvrent la source de la création de l’univers ( rien que ça ). En raconter plus serait spoiler le chapitre. Ce dernier est court mais très bien fait, il ouvre sur la suite comme d’habitude sans frustrer de ne pas savoir. Seul défaut peut être ? Un peu trop vite, faudrait calmer un peu le jeu quand même.

– Capugino

Note : 9,5/10

NEW SUICIDE SQUAD ANNUAL #1

review NEW SUICIDE SQUAD ANNUAL #1

Scénario : Sean Ryan Dessins : Philippe Briones

Il est mort pour nos pêchés. C’est ainsi que s’achève le premier annual de la série New Suicide Squad, quoi que je n’ai ni le droit ni l’envie de vous révéler de qui il s’agit. La série Suicide Squad continue sur la lancée des derniers numéros, dans l’optique de revenir à un esprit plus proche de réels champs de batailles et zones de conflits, d’où une emphase sur les enjeux et réactions plus humaines des héros confrontés à une violence plus concrète, celle que l’on peut voir à chaque heure du jour sur CNN ou dans les colonnes du Courrier International. Ce qui manquait de conviction auparavant réussit ici à toucher, par l’union du Skwad et les quelques bons rebondissements. Le numéro fonctionne quasiment en one-shot, et contraste avec l’écriture presque absurde dans ce contexte réaliste des derniers exemplaires de la série. C’est pas mal, l’empathie pour les bras cassés de l’équipe fonctionne, et le sacrifice passe d’autant mieux qu’il opère sur un des personnages les moins intéressants du groupe qui a l’occasion de s’illustrer. Les dialogues et le dessins sont cependant à revoir, et l’orientation de la série continue de se chercher. A part pour être la rampe de lancement d’un film dont on ne sait pas grand chose, et offrir aux fans de tel ou tel vilain de quoi se faire plaisir, on est encore loin des sommets de qualité ou de la progression d’événements qu’a pu rencontrer la Suicide Squad au cours de son histoire. Ca reste un gentil sur place, douze numéros et un relaunch plus tard, ça commence à devenir pesant. Mais le numéro n’est pas mal écrit, donc allez, on va dire que c’est moi qui cherche à pinailler.

– Corentin

Note : 7/10

SUPERMAN #44

review SUPERMAN #44

Scénario : Gene Luen Yang Dessins : John Romita Jr.

Après la révélation du comment et du pourquoi tout le monde connaît maintenant l’identité de Superman. On enchaîne cette semaine en reprenant le train train quotidien de Clark Kent. C’est justement ce quotidien qui va se retrouver perturbé. Les ennemis de Superman s’en prennent aux amis de Clark, c’est à dire Perry et ses collègues de travail. Et c’est bien sûr à Clark de faire le travail de la police qui s’en bat les steaks. C’est toute la philosophie de ce chapitre, comment sauver ses amis quand on n’est plus tout-puissant. Ça me gonfle ! En fait je vois Superman également dans Action Comics et Batman/Superman, le Superman dans ces comics est vraiment mieux, il donne envie de le lire car on a vraiment le côté héroïque qui n’est pas vraiment là dans Superman #44. Franchement Clark est mou, les méchants du chapitre ne sont vraiment pas les plus importants et même si Clark sauve la situation, il manque réellement ce côté « force de la nature » qui était présent et qui l’est dans les autres comics. Ça en est énervant. De plus le côté philosophique des pouvoirs et des responsabilités c’est bien sympa quelques chapitres mais là ça dure depuis trop longtemps. On a perdu le vrai côté Superman du comics qui est justement là que ça soit dans Justice League ou d’autres. C’est assez marrant de voir que le comics qui fait le moins bien Superman est justement son propre comics solo. Faut avancer et passer à quelque chose de vraiment à la hauteur de l’homme d’acier, car ici on s’ennuie.

– Capugino

Note : 5/10

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ArnoKikoo

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mavhoc
8 années il y a

Pour le comics Superman, on parle du fait que soit il est rempli d’incohérence soit il est le seul à se situer après Truth (alors que son titre est « before truth ») ?

zeppeli
8 années il y a
Répondre à  mavhoc

Le comics Superman de la semaine ne devrait pas être publié. C’est la pire chose à être sortie chez DC depuis le début de DCYou. Et je pèse mes mots.

Vittorini
8 années il y a
Répondre à  zeppeli

Sans aller jusque là, Superman (en général) se dirige doucement dans la même catégorie que Wonder Woman ou Teen Titans.

urbanvspanini10
urbanvspanini10
8 années il y a

j’ai bien aimé green lantern annual #4 mais je vois pas pourquoi hal jordan est comme ca avec c’est ancien camarade(je le trouve un peu fou)

cedricibiz
cedricibiz
8 années il y a

Ha plus beaucoup de sortie par rapport à il y a quelque mois

Capugino
8 années il y a
Répondre à  cedricibiz

Beaucoup de comics reportés en ce moment.

Herbefol
8 années il y a
Répondre à  Capugino

Septembre était un mois à cinq mercredi, dans ces cas là en général le dernier mercredi est consacré à des annuals et autres spécials (plus parfois quelques trucs en retard). Ça fait une semaine un peu moins chargée pour souffler avant le début d’un nouveau mois. :-)

Sledgy7
Éditeur
8 années il y a

Désolé d’avoir enduit en erreur pour l’annual d’Arkham Knight, mais voilà, j’avais de l’espoir :( Ça restait une bonne lecture ! Et une bonne semaine en général !

James Edge Grayson
8 années il y a

Même si on peut regretter, comme toujours, l’absence de Mikel Janin, j’ai plutôt bien apprécier le graphisme de ce Grayson Annual car les personnages sont respectés. Par contre, pourquoi est-ce Superman qui a droit à l’annual et pas la Bat family. Je regrette de ne pas avoir 40 pages de Grayson par Mikel Janin

Aquaman
Invité
8 années il y a

Justice League #44, ça faisait juste 4 ans qu’on attendait une bonne histoire de la JL et franchement, cette Darkseid War est encore meilleure après être passé par David Graves, Forever Evil et ce Amazo Virus :grin:

Jon Fucking Snow
Jon Fucking Snow
8 années il y a
Répondre à  Aquaman

The throne of Atlantis ?

zeppeli
8 années il y a
Répondre à  Aquaman

Faut pas s’emballer, c’est tout juste correct Darkseid War…

Winterwing
8 années il y a

Belle petite semaine pour moi. J’ai adoré Justice League évidemment, c’est un arc absolument génial ! Johns utilise beaucoup de procédés qui me rappellent Sinestro Corps War, donc c’est cool. J’ai apprécié également les Annual de Batman (parce qu’on retrouve Bruce Wayne) et de Suicide Squad (pour le beau développement d’un des personnages). Les Annual de Green Lantern et de Grayson étaient pas mauvais, juste complètement inutiles. Superman par contre, ça c’était bien naze ! Et Aquaman, je sais pas trop quoi en penser. J’ai trouvé ça… Malsain. J’ai l’impression d’avoir lu un viol. J’ai rien contre lorsque ça sert l’histoire (Identity Crisis), mais là non, on verra les numéros suivants mais pour l’instant j’ai l’impression que c’était juste une scène de cul gratuite.

Vittorini
8 années il y a

Pour ma part :

– Aquaman : Contrairement aux avis du dessus, j’ai trouvé que ce numéro était plein de bonnes idées et annonçait un futur particulièrement intéressant pour Atlantis et ses habitants. J’ai détesté le premier numéro de Bunn mais force est de constater depuis 2-3 chapitres que le bonhomme connait son sujet et qu’il ne va pas hésiter à jouer avec la mythologie. En témoigne le retour de deux personnages emblématiques. J’ai vraiment hâte de voir comment Bunn va gérer ce qui vient d’être semé.

– Justice League : J’avoue ne pas trop savoir quoi en penser. C’est beau, les événements sont relativement impressionnants mais on a quand même pas mal de scènes ou de dialogues assez incompréhensibles et/ou superflus. A voir sur le long terme.

– Superman : Sans être une bouse infâme, on commence à voir les limites de Truth (qui est pour le coup une véritable idée de merde) et ce n’est pas tant Superman qui est acculé mais peut-être plus l’auteur qui a été balancé dans cette situation, sûrement à la demande de l’éditeur, sans trop savoir quoi faire de tout ça. Du coup, ça se ressent principalement du côté de la caractérisation des personnages qui sont bien à côté de leurs pompes. Il est peut-être temps de se débarrasser de ce statu quo ridicule ou alors de virer de sa poule-liste la Super-Family qui n’a de « Super » que le nom désormais.

– New Suicide Squad : Une vraie merveille ce titre. Sans être excellent, Ryan parvient à faire passer un bon moment et même à susciter quelques émotions. A la base plutôt agacé de voir DC Comics supprimer une des rares créations du New 52, la conclusion est très satisfaisante et on a une réelle évolution pour ce personnage qui squatte depuis quelques mois la série. D’autant qu’avec cette manière de faire disparaître le personnage, Ryan le place exactement là où il faut pour donner à d’autres auteurs la possibilité de jouer avec cette situation et les récents événements dans sa série d’origine. Bref, j’ai hâte de voir le personnage revenir et de le voir évoluer dans une nouvelle dynamique. Ah et puisque Harley a le vent en poupe en ce moment, une série Harley/Reverse-Flash par Ryan ne serait pas de refus. Je ne sais pas ce qui fait que ça marche aussi bien entre ces deux là mais l’auteur parvient toujours à écrire des échanges qui font mouche.

Vakarian
Vakarian
8 années il y a

« mais avec ce que l’on nous montre on se demande vraiment comment le retour à la normale se fera, s’il est réellement prévu » : oh punaise, tu me fais peur là ^^

BOUH!
BOUH!
8 années il y a

Y a que moi que la fin du numéro de Justice League ait choqué? Parce que là j l avais vraiment pas vu venir surtout si l arc se prolonge sur cinq ou six autres numéros (hors ties ins) j me demande comment ils vont faire

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