Review VF – Batman Saga #41

critique batman saga 41
Review VF - Batman Saga #41 13
Les points positifs :
  • Rien à jeter dans ce magazine.
  • Une super histoire de Joker dans Batman Annual #3.
  • Une conclusion épique à Robin Rises.
Les points négatifs :
  • Franchement rien ! 

Attention j’annonce la couleur: Numéro d’anthologie ! Decouvrez nos avis sur une histoire de Joker dans Batman Annual #3, sur la conclusion de Robin Rises, la suite d’Anarky dans Detective Comics #39 et l’affrontement entre Grayson et Midnighter. Retrouvez ce menu allechant depuis le 25 septembre en kiosque pour 5 euros 60.

Numéro précédent : Batman Saga #40 La suite dans : Batman Saga #42


Batman Annual #3

  • Scénario : James Tynion IVDessins : Roge Antonio – Colorisation: Nick Filardi

Vous voulez que je vous dise ? C’est probablement la meilleure histoire (récente) du Joker que j’ai lue ! Et oui, pas moins ! Déjà on va dire que ce n’est pas Snyder qui aurait pu faire mieux. J’aime bien ce qu’il fait, mais je dois dire que sa vision du Joker est assez éloignée de la mienne. Et là on revient aux sources du personnages tout en le modernisant d’un coup, et, pan ! On a un chef d’oeuvre. Tout commence quand un journaliste fait le malin avec le Joker en lui expliquant qu’il n’a pas de vrais amis car tout le monde le craint ! Et pour cause ! Le clown prince du crime le prend au mot et en fait son nouveau meilleur ami officiel ! Et c’est rien de dire qu’il va faire de la vie du gratte papier un enfer sur Terre ! L’idée est géniale est revient aux sources du personnage, à savoir que c’est un génial psychopathe ! Pas un personnage surhumain ou mythologique, c’est juste un fou furieux avec un sens de l’humour particulier. Et d’ailleurs, le personnage du journaliste est si imbu de lui même et sûr de sa petite personne que l’on est bien aise de le voir se faire pourrir la vie par un Joker qui parait brusquement bien sympathique !

Roge Antonio signe les dessins et s’en tire honorablement. Ce ne sont pas les dessins de l’année, mais il valent le coup d’œil. l’ambiance est extrêmement sombre et fait parfois un peu penser au film Seven. Bon, Scott si tu ne sais pas comment parler du Joker demande à James ! Tynion nous livre un thriller taillé sur mesure pour le Némésis de Batman, c’est sombre, c’est glauque et jubilatoire à la fois ! C’est juste génial !

– Darthfry

Note : 10/10

Ce petit annual, signé par le fameux James Tynion IV, petit protégé de Scott Snyder (vous savez, cet auteurs incroyablement pédant qui rate trop souvent ses conclusions. Dites vous que si je le bash un peu, c’est que je sais aussi ce dont il est capable…) vient développer un peu l’histoire du Joker dans sa version New 52. Nous suivons en effet un pauvre homme, qui sera bien vite pris pour cible par le clown prince du crime, qui jettera son dévolu sur lui pour en faire son ami.

En effet, notre protagoniste a eu la mauvaise idée de dire à ce pauvre Mr. J qu’il n’avait aucun pote… Le développement psychologique de ce quidam propulsé au titre de BFF du Joker est franchement réussi et c’est avec plaisir que l’on lit cette petite histoire qui a le mérite de bien présenter celui qui reste à ce jour la némésis de Batman comme un personnage véritablement effrayant, sans en faire pour autant une figure immortelle (et toc). L’auteur a l’intelligence d’étaler son récit sur plusieurs années, ce qui lui donne l’occasion de montrer l’évolution du plus grand criminel de Gotham, reprenant avec brio des idées (pourtant pas toujours inspirées) de son mentor.

Le tout n’est cependant pas sans défaut, bien que cette petite historiette soit plaisante et bien illustrée, on peut regretter le fait qu’il ne s’agisse que d’un récit anecdotique et qui sent un peu le déjà vu. Mais bon, c’est toujours mieux qu’Endgame.

– Zeppeli

Note : 7/10

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Detective Comics #39

  • Scénario : Francis Manapul, Brian Buccellato – Dessins : Francis Manapul – Colorisation Brian Buccellato

Tous les spécialistes vous le diront : Batman n’est jamais aussi bon que lorsqu’il opère sous la neige. Sous le trait si particulier de Francis Manapul, Detective Comics a prouvé que l’on pouvait opérer “à l’ancienne”, sur des récits sans la grandiloquence Hollywoodienne dont s’est emparé le Chevalier Noir depuis quelques années, et revenir à des récits qui ressemblent au Batman que l’on a connu (sur l’un ou l’autre medium) étant petit.

Buccelato s’est fait une spécialité de ces petits épisodes d’enquêtes, où le GCPD reprend une place conséquente par le biais d’Harvey Bullock, l’autre flic de Gotham, plus distant avec le héros que son supérieur à moustache. Comment vous dire ? C’est vraiment très bien. Parée d’un contexte flottant, et d’une continuité difficile à placer, la série devient une sorte d’anthologie des enquêtes du justicier accompagnée par la police et qui revient aux esprits à la fois urbains et dans un entre deux temporel de passé et présent, typique de la Gotham City classique qui arbore différentes architectures selon les époques, sans jamais oublier son aspect primaire de Chicago gangrenée.

Pour parler de ce numéro en particulier, l’intrigue progresse et le team-up fonctionne (encore), l’enquête évite les ellipses et reste proche de l’action par une narration très classique de série policière. La mise en scène est percutante, les planches enneigées sont splendides, et en fait, arrêtez de me prendre la tête et lisez ce numéro, sérieusement, je ne vais pas à chaque fois vous prendre par la main.

– Corentin

Note : 9/10

Que dire de plus que mon camarade ? Cet épisode confirme la grande qualité de cet arc consacré au personnage d’Anarky. L’équipe créative en charge du titre Detective Comics fait à nouveau mouche et signe un récit efficace qui correspond parfaitement au style “polar noir” qui sied particulièrement bien au personnage de Batman. De plus, l’intégration grandissante du GCPD dans l’intrigue rappelle les grandes heures de Gotham Central et Harvey Bullock parvient à nous replonger dans nos souvenirs de Batman TAS, alors que demander de plus ? Un graphisme efficace ? Mais c’est bel et bien le cas.

C’est tout à fait magnifique et l’on se surprend à admirer la composition des pages, que l’on pourrait qualifier de millimétrée, tellement elle est précise et cinématographique. La ville elle-même bénéficie d’une dimension esthétique incroyable, et se montre bien plus belle que sous la caméra d’un Tim Burton (eh oui, je prends le risque de l’affirmer). On a franchement hâte de découvrir la suite, tant la qualité est au rendez-vous, s’il est un numéro à ne pas manquer dans le Batman Saga du mois, c’est bien celui-ci.

– Zeppeli

Note : 9/10

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Robin Rises Alpha #1

  • Scénario : Peter J. Tomasi – Dessins : Andy KubertColorisation: Brad Anderson

Un avis très mitigé sur cet épisode. C’est la véritable conclusion de l’arc avec Andy Kubert au dessin. Alors j’adore ce dessinateur et je le trouve trop absent de la scène comics. A chaque fois que je le retrouve, je suis à la fois content puis déçu. Je le trouve bien en dessous de ce qu’il proposait avant. Et en plus, dès qu’il prend un titre Batman, il faut que ce soit l’épisode où Dick Grayson est absent, sérieusement!?

Je vous voir venir. « Mais franchement, quand on voit Tim, c’est Dick? Ou Jason, c’est Dick? Ou Bruce… Ou… » Oui, voilà le problème, beaucoup de visages se ressemblent si tant est qu’ils ont les mêmes caractéristiques. Même Damian leur ressemble tant il fait vieux sur certaines cases. Et ça, c’est dans les visages réussis. Pauvre Alfred.

Mais revenons-en à cette conclusion d’arc. Elle ne reprend pas là où nous en étions restés, elle redit la fin qu’on a déjà lue. Etrange choix de l’éditeur, selon moi. Ensuite, on repart dans les années nonante, comme disent nos amis suisses, et on se fout sur la courge comme des chiffonniers. Et là, on retrouve notre talentueux Andy Kubert.

Ça pourrait paraître brouillon mais finalement, c’est bien fluide, les décors sont beaux et on ressent bien le côté super héros, avec l’aide des couleurs, car oui, il y a le petit twist de fin d’arc qui annonce le prochain. Robin a des super-pouvoirs et va accompagner Batman dans ses missions. Qu’est-ce qui peut bien pouvoir les arrêter après ça? Mais voilà, c’est un One Shot, ça raconte une histoire un peu à part alors que là, c’est un artiste guest star avec un nom célèbre et l’occasion de taper partout pour dire « Robin a des Super-pouvoirs ».

– James Edge Grayson

Note : 6,5/10

C’est la fin de l’arc Robin Rises, événement dans les parutions Batman qui vient définitivement enterrer l’impact de Grant Morrison sur les séries de la famille Gotham. Bonne ou mauvaise chose, l’événement aura finalement réussi à aller au bout de son entreprise, et ramener le personnage fan-favorite de sa prison d’Apokolips après un déchaînement de juste mais sévère violence contre les créations de papy Jack Kirby.

Un numéro final qui bastonne encore quelque peu, et ne fait pas dans la demi-mesure. Légèrement rushé, ce final présente malgré tout ce que le lectorat espérait, en plus d’une petite surprise pas désagréable qui ouvre le nouvel et dernier arc de la série Batman & Robin. La joie et le fanboy-isme l’emportent sur l’esprit critique (vous avez le droit de ne pas être contents), j’ai envie de dire que ce numéro est excellent et que Peter Tomasi mérite une statue au hall of fame des mecs barbus qui ont du style. Juste à côté de celles réservées à Edge et ArnoKikoo.

– Corentin

Note : 9,5/10

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Grayson #6

  • Scénario : Tim Seeley, Tom King – Dessins : Mikel Janin Colorisation: Jeromy Cox

Encore un nouvel épisode de Grayson splendide. Alors, oui, vous me direz, c’est un fan boy, pourquoi le croire? Tout simplement parce que même si j’appréciais déjà les traits de Mikel Janin sans vraiment le connaître, c’est bien avec cette série qu’il a gravi mon top 3 de mes dessinateurs favoris.

Et cet épisode est un exemple de son talent. L’ambiance est vraiment bien retransmise, de la prison haute sécurité d’un Resident Evil à l’orque zombie qui ne fait que passer. Et l’action est encore meilleure que jusqu’à présent car Dick affronte de nouveau Midnighter dans un duel digne d’un film de Bruce Lee ou presque. Chaque mouvement semble parfaitement bien réalisé. Ce qui nous donne des cases superbes. Dans le fond, on avance encore dans cette histoire du Poing de Cain qui avait débuté dans Nightwing #30, tout en ouvrant une porte sur l’intrigant Monsieur Minos et ce qui semble se situer hiérarchiquement au-dessus de lui.

Et les auteurs, voire l’auteur, Tim Seeley, car ce sont ses dialogues, nous remet une couche de « crise » d’identité de Dick. Mais pour le coup, c’est bien amené alors on peut pardonner la redondance. Après tout, c’est Midnighter qui cherche à titiller là où ça fait mal.

En somme, un épisode sans fausse note, excepté par le distributeur Urban Comics qui nous fait des traductions un peu louche : « concours de bites » en presque 15 ans de comics assidus, j’ai été étonné sachant qu’un « pas le temps pour voir qui a la plus longue » serait passé plus juste. Et ensuite, ils n’ont pas de relecteurs de qualité comme ici, et nous avons dans cet épisode un « bug » avec un « au pied » devenant « auied »… Oui, je profite de cette review qui me tient à coeur pour mettre un coup de gueule. Et oui, ça fait partie de la review et non, je ne punirai pas ce bel épisode à cause d’un mauvais relecteur.

– James Edge Grayson

Note : 10/10

Numéro six pour la série Grayson, avec encore une fois un temps d’écran équivalent consacré au Midnighter. Le storytelling découpe entre l’aventure du héros et le combat avec son étrange et charismatique nemesis improvisé un pan d’intrigue de long terme sur les plans fumeux de Mr. Minos (alias tête de spirale, parce qu’il est à la tête de Spyral), et un numéro qui reste somme toute très efficace.

Ca discute pas mal, ça castagne, et quelques bonnes idées se glissent ça et là aussi bien dans le découpage et la colorisation que dans l’intrigue même, qui cherche parfois très loin – oui, vous ne rêvez pas, c’est bel et bien un orque zombie avec des pates d’araignée, TAISEZ-VOUS et mettez un genou à terre en présence du génie. Sans être le plus couru des numéros de la série, et en sachant la fin de l’arc à venir (les déboires du lectorat V.O.), celui-ci fait le job et demeure une bonne lecture, avec le ton et l’écriture de Tom King, qui commence un peu trop à se laisser aller. Mais la construction d’une mythologie anticipe déjà de celle du Midnighter par Orlando et Aco, donc : les choses se présentent bien.

– Corentin

Note : 8/10

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Vibe
Vibe
8 années il y a

Un super numéro de Batman saga en perspective

Toran93
Toran93
8 années il y a

Effectivement , un excellent magazine. J’aurai qd meme un point negatif: les 8 premières pages de Robin Rises Alpha , qui ne sont qu’une redite de l’épisode précédent

Jibé
Jibé
8 années il y a

Également un très bon numéro pour moi. Comme d’habitude j’ai un peu du mal avec les idées véhiculées par le personnage d’Anarky, mais c’est personnel… Sinon tout est bon. :-)

Jibé
Jibé
8 années il y a
Répondre à  darthfry

En fait je me suis un peu mal exprimé. Ça m’embête justement qu’on fasse de l’anarchie un synonyme de « bordel ».
Mais tu as raison, je me prends peut-être un peu trop la tête !

djbone
djbone
8 années il y a

D’accord sauf pour Robin Rises que j’ai pas trouvé terrible du tout…
Robin avec de super pouvoirs… non merci.

Corentin
8 années il y a
Répondre à  djbone

C’est temporaire, et c’est un arc d’au revoir pour la série (l’un des meilleurs).

Gotham
Gotham
8 années il y a

Je lis pas Batman dans le kiosque seulement en librairie, par contre Detective comics c’est de la bombe. Des histoires simples et une mise en image superbe. Apres Flash, les deux comperes sont sur Detectives comic et c’est une très bonne nouvelle. J’espère qu’ils resteront chez DC. Ensuite Grayson qui est une très bonne surprise depuis le début, tout me plait entre l’histoire, les dialogues et les dessins.
Mon petit reproche c’est sur Robin rise que j’ai trouvé un peu moins beau même si j’aime bien le coté super pouvoir de Damian.

Tim Drake4
Tim Drake4
8 années il y a

Moi ce que je trouve bizarre, c’est qu’après toutes les souffrances que Batman a enduré après la mort de Damian, BRUCE LE REMET DIRECT SUR LE TERRAIN!!!

Th3Blum
Th3Blum
8 années il y a

je vais me dépécher de le lire vu tous les commentaires positifs !!!

Gotham
Gotham
8 années il y a

Je suis d’accord avec toi Tim Drake4 mais tu sais ce qu’on dit : pas de repos pour les braves.

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