Review Express VO – Semaine #210

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Red Hood/Arsenal #4
Le Top de la semaine

  • Suiciders #6
Le Flop de la semaine

  • New Suicide Squad #12

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

SUICIDERS #6

review SUICIDERS #6

Scénario : Lee Bermejo Dessins : Lee Bermejo

La conclusion du premier arc de Suiciders s’est faite attendre mais la voilà enfin. Pour le coup, ce numéro s’inscrit dans la continuité du travail de Bermejo sur le titre et n’est en aucun cas là pour créer la surprise. L’auteur poursuit l’exploration de son univers noir et oppressant grâce à une narration efficace et pleine de maîtrise et à des dialogues badass qui, même s’ils flirtent parfois avec les clichés du genre, demeurent extrêmement bien senties. Certes, quelques personnages apparaissent encore en retrait après six numéros mais le parallèle créé entre les deux protagonistes au centre du récit vient trouver ici une conclusion logique et percutante. Alors d’accord, il n’y a rien de très original dans tout ça mais le traitement de l’histoire est, lui, exemplaire. Artistiquement c’est, là aussi, assez remarquable alors que Bermejo nous en met plein la vue avec son style bien à lui. De son côté, Matt Hollingsworth continue de développer des ambiances pesantes à coup de couleurs tantôt étouffantes, tantôt froides à l’image des environnements qu’il dépeint. Avec ce sixième numéro, Lee Bermejo confirme donc bel et bien que sa série fait partie des vraies réussites de l’année chez Vertigo. Le seul problème finalement, c’est qu’il faut attendre 2016 pour la suite.

– n00dle

Note : 8,5/10


BEYOND DC YOU

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #29

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #29

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Viktor Bogdanovic

Quoi de neuf dans Arkham Knight ? Le préquel se poursuit inlassablement, multipliant les petites histoires sans grand intérêt, en nous faisant explorer toute la rogue gallery des précédent opus, celle qui n’a pas faite son chemin jusque dans le jeu sur consoles (et PC, apparemment). Aujourd’hui, on s’attaque à Calendar Man, qu’on aura jamais pu affronter, et ça ne changera pas aujourd’hui, avec à côté une scène de rendez-vous assez comique entre Barbara et Tim – d’ailleurs Babs fait partie de ces gens qui répondent au téléphone au cinéma, j’vais aller lui dire deux mots croyez moi. L’association de Calendar Man avec un autre vilain (qui était très sympathique lorsqu’on l’avait croisé la dernière fois sur écran) est plutôt bien trouvée, et si j’estime toujours ce que je perds 5 minutes chaque semaine à lire ce comicbook (plus le temps passé à vous l’écrire), au moins ce numéro semblait plus agréable que la plupart du temps. A suivre, donc, mais je crains qu’on retombe vite dans les habituels travers.

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

DC COMICS : BOMBSHELLS #7

review DC COMICS : BOMBSHELLS #7

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : Garry Brown

Whouaw. Tout d’un coup, on sort complètement du registre « guerre mondiale » et on se met dans la magie noire, les invocations de l’occulte, ce qui n’est pas sans me rappeler un peu du Hellboy d’ailleurs. Rupture de ton assez brute avec ce numéro donc, on nage dans le mystique, l’inquiétant et le franchement glauque, mais le rôle ré-imaginé pour Joker’s Daughter ici est parfait, et de voir Zatanna prise au piège comme ça véhicule le stress que l’on attend. Graphiquement, Garry Brown retransmet très bien l’ambiance noire de cette longue scène (c’est peut-être plus à propos que Sauvage ici, mais j’aurais bien aimé voir comment elle se débrouillerait), et la dernière planche est juste ce qu’il faut pour achever la lecture sur un sourire. Pour moi, c’est un numéro réussi.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #39

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Scénario : Matt Sturges, Dave Justus Dessins : Steve Sadowski

La fin approche et l’enquête semble arriver à son terme dans les pages de cet épisode de The Wolf Among Us, qui voit Bigby et Snow tirer des conclusions avant d’aller interroger les derniers suspects et témoins. Presque toutes les pièces du puzzle sont rassemblées. Nous suivrons ensuite Bigby qui cherchera des réponses de façon un peu plus musclée, comme à son habitude. Le numéro est d’une qualité égale à celle du reste de la série et l’on se plaît à voir évoluer nos héros dans cette ambiance sombre, résolument polar, qui colle parfaitement au récit. Le flashback de la semaine est très intriguant et met en scène une sorte de rituel assez étrange, qui intervient dans des conditions particulières, ce qui ne manquera pas de faire sourire nombre d’entre vous… Graphiquement, c’est très solide et l’on reconnaît bien les personnages dans leur design du jeu vidéo, ce qui est très agréable. Le titre reste donc bien ancré dans le haut du panier des publications digital first et il serait bien bête de se priver de cette série, qui arrive maintenant dans son dernier acte.

– Zeppeli

Note : 8/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #19

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #19

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Bruno Redondo

Cette semaine dans Injustice, l’action s’éloigne du conflit Batman vs Superman et tout ce qui suit cette folie. À la place Buccellato nous invite à suivre Harley, Billy Batson et Hyppolita, tous trois « zappés » par Zeus. Maintenant que nous savons où ils se trouvent, il faut qu’ils s’en sortent. Forcément, quand on met ce genre de personnage en prison, la seule chose qu’ils vont tenter de faire c’est de s’en échapper. S’il n’y a pas forcément grand-chose à dire sur ce numéro qui n’est qu’une suite de combats, on peut au moins saluer le « girl power » bien présent. Deux femmes se battent pour sauver leur peau, sans qu’elles ne soient secourues par un homme qui passe dans le coin par hasard. Le seul « homme » présent c’est Billy et il n’est pas capable de faire grand-chose sous sa forme actuelle. On découvre alors une nouvelle facette de Harley qui m’a bien fait sourire puisque pour la première fois dans la série, le personnage laisse tomber le masque pour se révéler être quelqu’un d’extrêmement violent. L’expression du visage retranscrit très bien l’esprit malsain qui habite ce corps. Et puis on a droit à une petite pirouette scénaristique qui confirme les suspicions laissées par le précédent numéro. Mais ça ne suffit pas, évidemment !

– Nathko

Note : 6,5/10

TEEN TITANS GO! #23

review TEEN TITANS GO! #23

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Bruno Redondo

Les sites de rencontre, les rendez-vous à l’aveugle, tout le monde en a entendu parler. Ici Starfire les découvre et entraine Raven avec elle, même si cette dernière n’est pas du tout enchantée de cette décision. Du coup, les rendez-vous, enfin les tentatives de rendez-vous vont s’enchainer, en retrouvant des personnages de tous horizons. C’est assez fun, surtout voir Robin péter littéralement les plombs à cause des rendez-vous de Starfire. Pour une fois, on retrouve bien l’humour tâche et assez enfantin de Teen Titans GO!, et on retrouve également la caractérisation qui nous plait tant chez les personnages de l’équipe.

C’est franchement un bon moment, mais par contre, la fin est un peu rapide, comme si l’équipe avait manqué de pages supplémentaires pour voir les réactions des personnages à la révélation de Robin. Le placard est ouvert, et la suite aurait pu être plutôt marrante aussi. Par contre, n’espérez pas y voir Superman, faut pas pousser mémé dans les orties non plus hein.

– Harley

Note : 7,5/10

WONDER WOMAN ’77 #9

review WONDER WOMAN '77 #9

Scénario : Marc Andreyko Dessins : Drew Johnson

Cette semaine, ce nouvel arc de Wonder Woman ‘77, intitulé Zoo Story, prend fin. On nous avait laissé au milieu d’un combat entre notre amazone favorite et sa némésis Cheetah, qui lançait à ses trousses une armée de gens convertis en sbires partageant ses caractéristiques. Evidemment, notre héroïne vaincra son ennemi et trouvera la gloire, après tout on est dans un comic-book, tiré d’une série télévisée calibrée pour un public familial, qui plus est. C’est toujours aussi efficace et l’écriture de Marc Andreyko est tout à fait correct. Il parvient à restituer l’ambiance de la version TV tout en y ajoutant des éléments tirés des comics et cette petite synthèse fonctionne parfaitement. On peut même trouver dans cette épisode une caractérisation intéressante de Barbara Minerva, à laquelle on s’attache davantage que sa version New 52 (qui était pourtant bien écrite par John Ostrander, par exemple). Graphiquement, c’est très solide et l’on reconnaît bien Lynda Carter dans le rôle de l’amazone. Certes, il est évident que ce point sera toujours soigné puisque c’est l’argument de vente de la série, mais c’est toujours agréable à souligner.

– Zeppeli

Note : 7,5/10


DC YOU

ACTION COMICS #44

review ACTION COMICS #44

Scénario : Greg Pak Dessins : Aaron Kuder

Ce qu’il y a de plus intéressant dans Action Comics depuis le début de l’ère Truth c’est la façon qu’a Greg Pak de peintre le juste portrait de Clark. Alors que celui-ci n’a plus d’identité secrète, que ses pouvoirs se sont fait la malle et qu’en plus une grande partie de la population ne veut plus de lui, son indécrottable optimisme parvient toujours autant à bouger des montagnes, ou des voitures… ou des motos. Cette caractérisation au petit oignon est vraiment la réussite de la série avec les thèmes sous-jacents un peu plus sociaux qu’a l’accoutumée. Toutefois, dans ce numéro #44 on perd un peu de ce côté-là pour n’avoir finalement qu’une baston classique d’un méchant contre un héros. Le menace est maintenant totalement révélée et Pak n’est pas parvenu à la rendre intéressante ni vraiment importante. Ce nouvel ennemi ira surement se noyer dans la masse des « petits vilains » dont on ne se souviendra plus dans quelques années. Pourtant son pouvoir combiné avec la situation de Clark aurait pu donner de beaux moments. Heureusement pour nous, Aaron Kuder est toujours là pour faire le show et nous montrer à quel point il est bon dans son job. Les pages sont toutes plus belles les unes que les autres, les combats sont dynamiques et le tout est bien mis en scène.

– Nathko

Note : 7/10

ALL-STAR SECTION EIGHT #4

review ALL-STAR SECTION EIGHT #4

Scénario : Garth Ennis Dessins : John McCrea

Les personnages de la Justice League continuent de rentrer dans la ronde sordide de la série Section Eight, tous plus ou moins bien parodiés pour les besoins satiriques du style Garth Ennis. C’est ici Wonder Woman qui s’y colle, pour obéir à un genre de situation absurde de dessin animé entrecoupé par un mariage cradingue et un débat houleux sur la place de la femme dans la société. Pas forcément super bien écrit, ce numéro garde les qualités des précédents, avec quelques vrais moments de rires et toujours le culot outrancier du scénariste pour écrire ce que personne ne pourrait l’autoriser à publier. Néanmoins on retrouve aussi les mêmes défauts : ça ne va nulle part, c’est de la comédie pour la comédie et on ne retrouve pas dans ces pages la magie où l’amour pour les personnages transpire, à l’instar des Preacher, Hitman et autres grands travaux d’Ennis par le passé. On en vient finalement à se demander si cette série n’est pas, comme les projets de raviver le Dark Knight de Miller ou les Before Watchmen, qu’une énième tentative de DC de profiter de la nostalgie pour écouler quelques numéros d’un auteur jadis panthéon-esque dans la grande galerie des chefs d’oeuvres de la BD. Aujourd’hui, il ne reste de Monaghan et sa bande qu’un groupe de losers alcooliques assez marrants, mais un peu lamentables, qui peinent à nous surprendre et recyclent les vieilles idées. Une métaphore du board éditorial de DC Comics, vous dites ? Oh. Bien vu.

– Corentin

Note : 6/10

BATMAN #44

review BATMAN #44

Scénario : Scott Snyder, Brian Azzarello Dessins : Jock

Plutôt curieux de voir Azzarello épauler Scott Snyder pour le scénario de ce numéro qui marque une courte pause dans l’arc en cours, je ressors un peu déçu de cette enquête. Ce qui est sûr, c’est que l’ambiance dans ce numéro est très bien installée. Batman découvre le corps sans vie d’un jeune homme, et exécute un véritable travail de détective, qu’on suit au compte-goutte, remontant doucement au travers des pistes pour finalement arriver à sa conclusion, qui donne une certaine impression de lourdeur à l’ensemble. Mais une lourdeur bienvenue, car on se sent accompagner le Chevalier Noir, qui est ici encore à ses débuts (puisqu’on se situe peu de temps après le Zero Year), et qui analyse tout à chaque seconde, et malgré les nombreuses cases de pensée, je n’ai pas trouvé la narration trop lourde. Arrive même un moment où le lien avec l’arc actuel est fait, et l’on voit qui vous savez dans une scène qui tranche avec le reste du récit et qui fait véritablement ressortir la nature plus qu’inquiétante de ce personnage, que je commence à prendre d’une certaine affection. Mais la frustration vient des promesses non tenues, car il me semblait qu’on allait nous révéler les origines du personnage, en savoir un peu plus : mais non. Tout au plus on nous permet de savoir qu’effectivement, il est là depuis longtemps – mais rien n’explique son retour seulement à l’heure actuelle, et l’on nous confirme qu’il dégage une certaine aura et peut devenir un superbe croque-mitaine dans la galerie de vilains de Batman. Maaaaais, il manquait de quoi nourrir le lecteur, car je reste sur ma faim, et l’on se retrouve en vérité avec une simple enquête de Batman, certes pas trop mal racontée, mais trop avare en révélations pour être vraiment importante vis-à-vis de l’intrigue principale. Mais l’autre force du numéro, c’est évidemment la présence de Jock aux dessins. Ha, qu’il m’avait manqué ! Son trait caractéristique apporte un peu de fraîcheur à la série, même si en vérité, ça accentue l’ambiance poisseuse de l’histoire. Mais l’artiste est à l’aise pour cet univers, on le ressent, et certaines cases, des tableaux en vérité, sont un pur plaisir pour les yeux. Si Capullo devait s’en aller, je saurais qui pourrait reprendre le flambeau !

– ArnoKikoo

Note : 7/10

BATMAN/SUPERMAN #24

review BATMAN/SUPERMAN #24

Scénario : Greg Pak Dessins : Adrian Syaf, Vicente Cifuentes

La critique de ce numéro pour être la EXACTEMENT la même que celle pour Action Comics. L’histoire est juste un gros n’importe quoi, avec un Aquaman risible au possible, un Ukur passable et finalement on se moque presque tout ce qui se passe tellement ça n’a pas de sens. Là encore c’est la caractérisation, ou plutôt la dynamique entre Kent et Gordon qui permet de sauver ce Batman/Superman. Pas de quoi non plus sauter au plafond mais la fin permet de comprendre un peu mieux les enjeux de toute cette histoire. Mais didou que de temps perdu dans des palabres sans fins. Batman/Superman c’est un peu comme Action Comics, mais en moins bien cette fois-ci. Et ce n’est pas le côté artistique bien trop hétérogène qui va sauver quoique ce soit.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

CATWOMAN #44

review CATWOMAN #44

Scénario : Genevieve Valentine Dessins : David Messina

Quand tout va mal, tout va mal dans Catwoman. Dans ce numéro, le pouvoir passe d’une main à l’autre, les sentiments s’en mêlent, l’héritage prend une nouvelle tournure, des règlements de compte éclatent. On a droit à plusieurs nouveaux tournants dans l’histoire qui donne un nouvel air à cette histoire. Tout s’écroule, la chute est dure, et Selina se retrouve dans une posture bien compliquée. Cependant, on retrouve quelques défauts habituels du titre avec des planches parfois douteuses, parfois très belles. Mais il y a quelque chose qui me chiffonne. J’ai l’impression que l’auteure veut détruire tout ce qu’elle s’est évertuée à construire depuis son arrivée. C’est comme si jusque là elle avait pris le temps de développer l’univers autour de Selina Calabrese pour que maintenant elle ne redevienne que Selina, la féline, seule, et triste, comme on l’avait laissée il y a quelques mois. C’est dommage, mais peut-être qu’une surprise nous attend pour la suite, ce que j’espère du fond du coeur. Et surtout, prions pour que ce ton noir reste toujours au menu.

– Harley

Note : 7/10

EARTH 2 : SOCIETY #4

review EARTH 2 : SOCIETY #4

Scénario : Daniel H. Wilson Dessins : Jorge Jimenez

Je commence vraiment à me demander ce que va bien pouvoir nous raconter cette série. Après 4 numéros, l’heure est toujours à la mésentente plus que franche entre les super-héros, dans le présent du moins, ou chacun se traite tour à tour de meurtrier ou de lâche, et ne pas avoir un sentiment d’unité alors que, je sais pas, on parle quand même de reconstruire une société après que sa planète natale ait été détruite par une force divine… Et malgré sa mort récente, on ne finira pas de nous lâcher avec Terry Sloan. Retour dans le passé donc, avec des moments forts entre Val-Zod et Kara Zor-L qui a repris un costume de Supergirl, mais malgré tout, les choses finissent toujours par mal se passer, c’en est lassant. Plus intéressant par contre, c’est le thème (bien que déjà vu) de la lutte contre les super-héros ressentis comme des « dictateurs » qui donne une certaine légitimité à voir une nouvelle version d’ Anarky débarquer dans les pages de la série. Je reste curieux de voir comment les choses vont se profiler, d’autant que je regrette vraiment que les personnages les plus mis en exposition (malgré la légère différence de traitement) restent Superman et Batman alors qu’il y a un cast bien plus intéressant à explorer par ici. Reste qu’au niveau des dessins, Jorge Jimenez reste une valeur sûre, qui offre un coup de crayon anguleux reconnaissable entre tous et qui, aidé par la colorisation, offre des planches vraiment séduisantes pour les yeux. Dommage que ça ne suffise pas à complètement captiver le lecteur.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

GOTHAM ACADEMY #10

review GOTHAM ACADEMY #10

Scénario : Becky Cloonan, Brenden Fletcher Dessins : Karl Kerlsch

Je n’ai rien contre l’intrigue principale de ce numéro, qui voit notre pseudo Club des Cinq mener une enquête pour découvrir qui hante le théâtre de l’école (avec une révélation assez logique et somme toute amusante), mais je l’ai quand même trouvée un peu forcée par rapport à ce que l’on nous conte en début et en fin de numéro, comme si les auteurs essayaient de gagner du temps, mais de façon pas vraiment subtile : on se sent un peu floué, car le tout n’apporte pas grand chose. Ca me gênerait moins si la série jouait vraiment le format épisodique/one-shot pour chaque numéro, mais elle essaie ici de construire un réel arc, et j’ai trouvé qu’on s’éparpillait un peu trop. Reste que le ton à la Scooby Doo est toujours bien présent, et on commence réellement à s’attacher aux personnages principaux, OliveMaps et Pomeline en premier, les garçons étant un peu laissés au second rang – mais ce n’est pas grave. Le personnage du prof de théâtre, excentrique à souhait, est également très bien écrit, petit personnage complètement décalé qui contribue à donner sa personnalité au titre. D’ailleurs, on voit aussi le mal que se donnent les auteurs pour intégrer des éléments du Batverse dans la série, et c’est fait de façon assez réussie, mention spéciale au psy de l’école. Aux dessins, Karl Kerlsch continue de nous en mettre plein la vue avec ce ton de dessin animé de qualité, des planches qui sont bien composées et des couleurs qui magnifient le tout : un régal, je vous le dis.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

HARLEY QUINN ROAD TRIP SPECIAL #1

review HARLEY QUINN ROAD TRIP SPECIAL #1

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : Brett Blevins et autres

Quand nos Gotham City Sirens sont réunies, vous pouvez être sûr(e)s que rien ne se déroulera comme prévu. Les auteurs se font une nouvelle fois plaisir, mais ravissent aussi les fans des personnages. Alors, effectivement c’est un style très sensuel, aguicheur et fun, mais ça se laisse très facilement lire, avec une histoire de fond qui revient sur le passé d’Harleen Quinzel.

Un road trip entre filles, rencontrant au passage Jimmy et Bizarro ou d’autres personnages hauts en couleur, réunissant plusieurs artistes sur les planches, c’est une idée sympathique. De plus, les artistes sont bien choisis car ils se complètent plutôt bien, et il n’y en a pas vraiment un qui aurait un style qui choque par rapport aux autres. Après, ça reste un numéro spécial qu’il n’est pas obligé de lire pour la compréhension de l’histoire principale.

– Harley

Note :  7/10

JUSTICE LEAGUE UNITED #13

review JUSTICE LEAGUE UNITED #13

Scénario : Jeff Parker Dessins : Paul Pelletier, Rob Hunter

Comme promis depuis l’arrivée de Jeff Parker sur le titre, chaque nouvel arc amène un nouveau départ à la série avec de nouveaux personnages. Ca fait beaucoup de nouveautés, je vous l’accorde et pourtant tout est toujours un peu pareil. En effet, à y regarder de plus près, le début de cet arc est construit avec exactement la même structure que le précédent. La seule différence réside dans le fait que l’aspect creepy a été remplacé par un récit autour d’une anomalie temporelle. Seulement voilà, l’auteur nous sert la même recette à base de présentation de l’équipe avant de plonger sa Justice League dans un environnement qu’elle ne comprend pas. Tout ça, hélas, sans vraiment parvenir à rendre le développement de son histoire, ni la dynamique d’équipe très organique. C’est simple, il suffit de mettre cette introduction à côté du début de l’arc précédent pour se rendre compte que c’est quasiment la même histoire mais avec un environnement et un emballage différent. Car oui, exit Travel Foreman pour ce numéro et place à Paul Pelletier. L’artiste livre, comme toujours, des pages extrêmement bien découpées et qui permettent au numéro de bénéficier d’une lisibilité totale. Cependant son style est parfois méconnaissable et si l’on s’attarde sur plusieurs planches, il devient difficile d’ignorer certains détails qui paraissent réalisés à la va-vite. Dès son deuxième arc, le projet de Jeff Parker sur la série trouve donc ses limites alors que le tout semble, déjà, s’installer dans une certaine routine.

– n00dle

Note : 5/10

NEW SUICIDE SQUAD #12

review NEW SUICIDE SQUAD #12

Scénario : Sean Ryan Dessins : Philippe Briones

Bon, le regard critique m’incite d’emblée à vous dire que ce numéro de Suicide Squad fait des efforts pour offrir aux personnages un semblant de fond et d’intérêt. Harley et Deadshot dans leurs relations aux orphelins de guerres sont assez sympatoches, et on retrouve le côté “conflit réel” qui avait fait à l’époque de John Ostrander la force et la légende de la série de renégats. Néanmoins, passé ce constat sincère, et quelques efforts de mise en scène : c’est vraiment pas terrible en fait ! Le problème étant que la série manque d’enjeux, et n’arrive pas à trouver l’écriture ou la sincérité d’un run comme celui d’Ostrander, tout en restant toujours aux frontières du délire de série B assumée qui avait pu séduire au début des New 52 les amateurs de titres bas du front. Dans cet entre deux, on se perd un peu et la série garde son côté “habituel”, où on achète pour suivre et voir évoluer l’équipe au détriment d’une justification qui tienne debout. Bref, toute bonne foi mise à part, j’aurais envie de forcer le trait et de dire que c’est franchement tout naze et que j’en ai marre de me coltiner cette série pour les trois personnes qui la lisent encore à cause du film de l’an prochain. Achetez les vieux numéros, c’est plus rentable en terme de temps et d’argent investi, je vous réveille dès qu’un soupçon d’inspiration sera apparu dans l’esprit plein de paresse de ce scénariste là.

– Corentin

Note : 5/10

RED HOOD/ARSENAL #4

review RED HOOD/ARSENAL #4

Scénario : Scott Lobdell Dessins : Denis Medri

Cette série m’impressionne numéro après numéro. Toujours avec un léger soupçon d’humour, ce numéro se veut relativement sérieux, avec le retour de Red Hood et Arsenal à Gotham City, et la série prend une certaine saveur maintenant que notre duo de choc s’est trouvé un véritable objectif (pas des plus originaux, certes, mais c’est le duo qui fait son charme). Jason Todd et Gotham oblige, Scott Lobdell re-part dans le passé de son personnage, mais évite le trop plein dépressif malgré tout, et nous offre des scènes qui, si elles servent un peu de remplissage, en font un remplissage assez correct. Il reste l’évolution d’une autre intrigue dans le fond, avec le retour d’un personnage qui date, mais qui date ! (et d’ailleurs, comment ça se fait qu’il puisse revenir comme ça ?), datant d’une assez bonne époque (le début) pour Red Hood and The Outlaws. Enfin, l’incursion du All-new Batman dans le titre est ici bienvenue et logique, et surtout rallume la flamme des situations à la n’importe quoi et aux dialogues second degré qui font le sel de cette série. Avec des dessins de Medri franchement top – il fallait juste s’y habituer lors du premier numéro, maintenant je trouve ça franchement agréable à regarder, avec un petit quelque chose qui apporte une touche de personnalité. Je n’ai pas le sentiment de lire la série du siècle ni quoi que ce soit de révolutionnaire, mais c’est franchement chouette à lire : vous devriez essayer !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

STARFIRE #4

review STARFIRE #4

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : Emanuela Lupacchino

Un numéro assez riche et dense s’offre à nous cette semaine. Prise dans une confrontation avec une créature gigantesque, Starfire fait la rencontre d’Atlee qui, je crois, fait son retour dans le DC Universe papier – et qui d’ailleurs est un autre personnage favori d’Amanda Conner avec Power Girl. Ici, tout est à l’entraide entre les deux super-héroïnes, surtout qu’Atlee est bien contente de ne plus être la seule « anormale » dans sa ville, même si la naïveté et le côté trop terre à terre de Starfire rendent la discussion difficile. Beaucoup plus difficile en tout cas, pour la Sheriff, d’accepter la situation. Mis à part ce combat, on continue de voir Starfire évoluer dans son nouvel environnement, et ses coutumes et moeurs font des ravages autour d’elle. Entre situations cocasses et quiproquos, elle a le don de s’attirer de petits ennuis, et on arrive à sourire quelques fois, même si à présent le coup des expressions imagées dans les petites bulles, en plus de ne pas être super inspirées, sont loin d’être drôles. Les auteurs profitent également pour nous teaser l’arrivée d’un complot contre notre belle – parce qu’il faut bien qu’il arrive quelque chose, sinon on s’ennuierait sec. Et le seul souci avec cette série, c’est qu’on sent qu’il y a un peu de mal à garder toute la trame narrative intéressante. Heureusement, Emanuela Lupacchino est toujours présente aux dessins et assure la plus-value du titre, avec des planches toujours aussi vives et colorées, et également de toute beauté. Alors oui, dans les scènes d’action on aura tendance à ne pas ressentir la brutalité du combat (encore que), mais mince, c’est juste des dessins magnifiques, et y a Starfire, alors nan, franchement, on va vraiment pas râler là dessus !

– ArnoKikoo

Note : 7/10

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ArnoKikoo

ArnoKikoo

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Lerhak
Lerhak
8 années il y a

Soit je comprends plus bien la langue française, soit y’a quelque chose qui cloche avec le début de la review du Batman/Superman …
Sinon le seul que j’ai lu c’est Action Comics, qui en soit est pas mal, mais je trouve que cet arc va un peu vite :/

Winterwing
8 années il y a

J’ai été bluffé par la conclusion de Suiciders. Alors je sais pas si c’est moi qui avait mal compris les numéros précédents ou si c’était vraiment censé être une surprise, mais en tout cas je l’avais pas vu venir du tout. Beau coup de cœur en tout cas, j’attends vraiment la suite !
Du côté de DC, pas grand chose de fameux cette semaine je trouve. Personnellement, j’ai bien aimé le numéro de Suicide Squad qui se permet quelques pages pour faire évoluer ses personnages, comme leur Reverse Flash ou Harley. J’ai aussi apprécié les numéros de Batman et de Red Hood & Arsenal.
La Section 8, j’accroche définitivement pas. Il reste deux numéros alors je vais finir, mais j’en garderais pas un souvenir de dingue. Le Road Trip d’Harley était nul et le fan service dégoulinant m’incite à arrêter au plus vite cette série. Bizarrement, ça passe mieux avec Starfire, peut-être parce que je trouve que le personnage se prête plus au style de Conner et Palmiotti qu’Harley Quinn.

Flycatcher
Flycatcher
8 années il y a
Répondre à  Winterwing

J’ai jamais accroché au style Palmiotti/Gray et l’approche beaucoup moins lourdingue qu’à l’accoutumée arrive à me séduire sur Starfire. J’apprécie de plus en plus la série qui se permet quelques petites ambitions sympatoches en jonglant entre un vaste cast, différents tons et plusieurs storylines qui s’entrecroisent.
Mon petit coup de coeur d’une semaine franchement pas folichonne. Action Comics est trop quelconque, Batman ne tient pas ses promesses et ennuie en prenant l’apparat du polar du pauvre, et la dégringolade se poursuit à travers les pages de Earth-2 qui n’en finissent plus de nous proposer de la daube en nous faisant miroiter une direction extraordinaire.

Je n’ai pas encore lu Gotham Academy et le début du nouvel arc de JLU, mais l’espoir existe-t-il encore pour ces deux titres ?

spectra
spectra
8 années il y a

Semaine minable pour ma part. Batman c’est clairement du vol, cinq euros pour se taper une enquête quelconque, et en plus sur les origines de Bloom nous n’apprenons strictement rien… c’était bien la peine de convier Azzarello… Et Action comics c’est bon j’arrête, trop plat et trop cliché. La prochaine fois je lirai du Lobdell^^

Kal
Kal
8 années il y a

Quelqu’un peut m’expliquer la fin de Batman/Superman ? D’où il sort le Bruce Wayne ? J’ai rien compris.

urbanvspanini10
urbanvspanini10
8 années il y a
Répondre à  Kal

dans batman #43 on apprend que bruce n’est pas mort mais qu’il a perdu le memoire et alfred lui a dit ou le trouver

Kal
Kal
8 années il y a
Répondre à  urbanvspanini10

Ah d’accord merci beaucoup. Purée, DC et la continuité ça fait 8455477 et c’est chiant !

Herbefol
8 années il y a

– Action Comics. On commence un peu à avoir tout ça mène. C’est intéressant mais j’ai l’impression qu’il manque quelque chose pour donner un peu de peps à tout ça.
– All-Star Section Eight. Comme tout le reste de cette série, ce numéro ne sera pas inoubliable, mais j’ai passé un bon moment avec ce délire autour de Wonder Woman et de la façon dont certains ne voulaient pas la contrarier tout en priant pour que tout ça finisse à un moment ou un autre. Clairement pas le meilleur Ennis, mais ça tranche un peu avec le reste de la production maison et ça fait du bien.
– Batman. Un numéro interlude qui n’a finalement pas grand lien avec l’arc en cours, même si essaie sur la fin de dire que si quand même, regardez, y a un rapport. A la limite, on aurait presque pu s’en passer tant l’histoire de ce numéro tient bien en elle-même, avec d’ailleurs une petite note de post-Ferguson. Et visuellement, Jock est toujours aussi bon, et colle parfaitement à l’ambiance de ce numéro. Un bon illustrateur pour le Dark Knight. :-)
– Batman/Superman. L’interaction avec Aquaman était très moyenne, pour ne pas dire moins. Et ça m’ennuierait presque comme numéro. Le bon point, c’est la fin qui permet de commencer à mettre un peu d’ordre dans ces différents arcs parallèles sur Superman.
– Catwoman. On voyait déjà depuis un ou deux numéros que ça commence à craquer au niveau des coutures pour Selina et ce numéro continue dans cette voie. Mais Selina semble accepter sa nature première et s’engace sur une voie intéressante, celle de la succession. J’aime bien ce que fait Valentine depuis son arrivée sur la série, et ce numéro ne me fait pas changer d’avis. Vivement la suite.
– E2S. Après quatre numéros, la série n’arrive pas à m’enthousiasmer. J’ai vraiment la sensation que l’on tourne en rond et qu’on essaie de masquer ça en allant et venant entre le passé et le présent. Faudrait que quelque chose d’intéressant arrive enfin pour me donner envie de continuer.
– Gotham Academy. Il parait que c’est la crise chez DC, qu’il va falloir faire des changements, réorienter des séries, etc. Alors, ils font ce qu’ils veulent, tant qu’ils ne touchent pas à Gotham Academy. Je veux garder mon Club des Cinq/Scooby Doo qui fait mon plaisir tous les mois. Hors de question que ça change ! Pour ce qui est de ce numéro précisément, j’ai bien aimé, c’est toujours aussi joli et au niveau de l’écriture ça joue assez bien avec quelques morceaux de Shakespeare ici et là. Vivement le mois prochain. :-)
– Harley Quinn Special. C’est comme d’habitude avec Harley dans ses spécials, ça ne vole pas très haut mais c’est amusant, et ça casse un peu le 4e mur de temps en temps.
– Justice League United. On prend les mêmes et on recomm… Ah ben non, on en prend d’autres, mais on recommence quand même. Je trouve le côté « on nous a dit qu’il fallait embaucher machin et truc mais on ne sait pas pourquoi » très deus ex machina. On croirait presque que les personnages s’excusent de recruter ces nouveaux membres avec pour excuse « désolé, la direction veut qu’on publie une histoire avec truc et machin alors vous devez venir bosser un peu. » Malgré tout, j’espère que l’arc mènera à quelque chose de plus intéressant que le précédent, que j’ai trouvé assez fade.
– New Suicide Squad. Harley Quinn face aux enfants est assez bien mise en scène. Et la remarque de Deadshot à Black Manta d’avoir besoin d’une cause à servir sonne assez juste. Le reste est assez moyen et Reverse Flash donne l’impression de ramper pendant tout le numéro.
– Red Hood/Arsenal. Je prends pas mal de plaisir à lire cette série, alors que la version précédente avait fini par me faire abandonner. C’est fun, c’est pas mal fichu au niveau des personnages et la confrontation avec Bat-Rabbit est, pour le moment, à la hauteur du reste.
– Starfire. Au début, j’avais un peu de m’ennuyer avec série et après quatre numéros déjà j’y prends goût. J’attends de voir comment tout ça va évoluer sur la durée parce que la série aura besoin d’évoluer pour survivre, mais pour le moment ça passe bien.

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