Review Express VO – Semaine #209

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Wonder Woman ’77 #8
Le Top de la semaine

  • Fables : TWAU #38
Le Flop de la semaine

  • Batman Beyond #4

Les Review Express VO de DC Planet vous permettent de retrouver en un seul et même article les critiques du Staff sur les plus récentes sorties DC Comics et Vertigo de la semaine.

N’hésitez pas à partager vos avis et critiques sur vos lectures de la semaine dans les commentaires !


VERTIGO

FBP : FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #24 – Dernier numéro !

review FBP : FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #24

Scénario : Simon Oliver Dessins : Alberto Ponticelli

C’est une conclusion un peu en queue de poisson que nous propose Simon Oliver pour son expédition aux confins de l’espace-temps. L’agent Adam Hardy trouve réponse à beaucoup de ses questions en utilisant une machine qui lui permet d’entrevoir les infinies possibilités que la vie aurait pu lui donner. Un multivers qui s’étend à ses yeux, une rencontre inattendue, mais un peu quand même, et toujours cette ambiance de fin du monde sur Terre… Pourtant, Oliver réussit à boucler le tout assez rapidement, sûrement trop, et le lecteur en est un peu frustré, un peu confus, d’autant que la toute fin, ouverte et faisant preuve de paresse, nous laisse vraiment sur notre faim. Les dessins de Ponticelli sont toujours aussi gracieux pour le titre et accompagnent joyeusement l’action. Mais je pense qu’il me faudra bien une relecture en TPB de cet arc pour être sûr d’en avoir tout bien compris, parce que j’ai l’impression qu’il manque un petit quelque chose…

– ArnoKikoo

Note : 6/10


BEYOND DC YOU

BATMAN ’66 #68

review BATMAN '66 #68

Scénario : Jeff Parker Dessins : Lukas Ketner

Batman 66 revient avec un épisode consacré au personnage du Scarecrow, dans une version édulcorée qui aurait pu être présente dans la version TV du show. Une fois de plus, l’adaptation est totalement réussie et l’on se plaît à découvrir ce petit one shot, haut en couleurs, qui revisite habilement le fameux Jonathan Crane, qui étonne par le fait qu’il soit totalement intégré à la continuité de la série télévisée. On découvre aussi les effets de son gaz sur le dynamic duo, et c’est bien différent de ce à quoi on est habitué. Il est évident que ça ne changera absolument pas grand chose à votre façon de voir les comics, mais vous passerez un agréable quart d’heure à la lecture de cet épisode, qui est très solide et parvient à résumer à lui seul toute l’ambiance du titre. Graphiquement, c’est plutôt joli et l’on se plaît à parcourir les pages numériques colorées de ce numéro.

– Zeppeli

Note : 7,5/10

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #28

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #28

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Robson Rocha

Sur ce numéro qui continue de s’intéresser à Tim Drake dans le costume de Robin, la sortie de classe a été interrompue par l’arrivée d’un gang lourdement armé. Mais Robin est dans les parages, un simple changement de costume et vous savez comment cela va se terminer. Prévisible ? Oui. La petite « surprise » de fin avec l’Arkham Knight ? Prévisible aussi. Et la conclusion du numéro ? Du vu, et du re-vu, et même plus. Alors pourquoi mettre la moyenne à ce numéro qui n’apporte juste rien de rien à qui que ce soit (à part peut-être pour le lecteur tout nouveau qui a trouvé ce comicbook comme porte d’entrée…). Hé bien, pour les dessins de Robson Rocha qui se sent à l’aise dans cet univers, et qui arrive à insuffler une bonne dose de vivacité dans ses planches et au niveau des scènes d’action. Mais pour le reste, même si la lecture ne prend que quelques minutes, ce sont quelques minutes qu’on ne vous rendra pas. A bon entendeur…

– ArnoKikoo

Note : 5/10

DC COMICS : BOMBSHELLS #6

review DC COMICS : BOMBSHELLS #6

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : Ted Naifeh

Premier coup de mou pour le titre Digital First DC Bombshells avec ce numéro qui se passe ici dans l’allemagne nazie, ou les versions pin-up de Joker’s Daughter (dégoûtante à souhait) et Zatanna nous sont dépeintes. Dans une scène qui nous rappellerait Inglourious Basterds, la belle magicienne s’adonne à un numéro de cabaret qui tourne court à l’affrontement avec un autre personnage bien connu de l’univers, et dont la présence ici n’est pas anodine. On se demande quelle mission et quels secrets se cachent derrière tout ça, d’autant qu’on nous fait miroiter un énigmatique « Maître » dont on se demande si l’identité est féminine ou masculine (j’espère la première bien entendu). Par contre, moi qui était tellement séduit par l’aspect des planches, on perd encore en finesse et en beauté cette semaine avec Ted Naifeh qui nous sert des personnages aux traits assez grossiers, et qui fait vraiment pâle figure face à Marguerite Sauvage par exemple – surtout qu’on perd au passage l’ambiance rétro du titre qui fonctionne si bien. J’espère que la semaine prochaine remontera la pente.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #38

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Scénario : Matt Sturges, Dave Justus Dessins : Steve Sadowski

L’enquête se poursuit, alors que Bigby et Snow se rapprochent de la vérité. L’intrigue avance à grands pas dans ce numéro, qui va nous révéler de nombreuses choses et nous faire comprendre le rôle de Tweedle Dee et de son frère Tweedle Dum dans les crimes liés au fameux Crooked Man. On découvre que tout est lié et qu’aucun élément n’a été placé au hasard dans cette série à l’ambiance polar maîtrisée, qui se révèle être à la hauteur des attentes des fans de la série Fables. C’est à la fois sombre et distrayant, et l’on se surprendra à sourire face à des situations parfois assez glauques, rendues fun par le ton cruellement drôle de la chose. Le titre est à placer dans le haut du panier de la gamme Digital First. Au niveau du graphisme, c’est très solide et le dessin renforce l’ambiance poisseuse du tout, c’est donc un sans faute.

– Zeppeli

Note : 8/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #18

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #18

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Bruno Redondo

Les tragédies continues de toucher le monde d’Injustice aussi souvent que des faits divers. Pourtant ici les querelles de voisin se règles à coup de tsunami. Dans ce nouveau chapitre un joueur supplémentaire à mis une pièce pour rejoindre la fête. Il n’y a pas vraiment de mystère sur l’identité de ce dernier puisque même si l’on ne le voit pas, son obsession pour le Kryptonien n’est étrangère pour personne. Heureusement qu’il s’agit de l’année 4 parce que là on arrive à bout de la chaine de pouvoir dans le DCU et il  serait étonnant que ça aille encore au-dessus. Ce que j’ai apprécié c’est le clin d’œil direct au jeu vidéo du même nom avec le personnage Aquaman. Pour ceux qui y ont joué remarqueront tout de suite ce « coup » directement tiré de la panoplie d’Aquaman. Après un combat interminable pour conclure l’année précédente, on sent bien que l’accès est plus sur Superman/Batman et toutes les sources de manipulation que peut amener le pouvoir. La question que l’on est en droit de se poser maintenant c’est est-ce que c’est le pouvoir qui corrompt ceux qui l’ont ou ne rend-il finalement pas fou à cause de ceux qui vous entourent ?

– Nathko

Note : 7/10

WONDER WOMAN ’77 #8

review WONDER WOMAN '77 #8

Scénario : Marc Andreyko Dessins : Drew Johnson

Nous retrouvons Diana en fâcheuse posture, alors qu’elle se fait interrompre en plein discours d’inauguration de son musée par l’intervention de Barbara Minerva, aka Cheetah. On se plaît à découvrir cette version de cette ennemie issue des comics ici adaptée dans une version qui aurait pu être celle de la série avec Lynda Carter. L’ambiance groovy des années 70 se fait sentir à travers les pages de cette série et il est agréable d’en parcourir les pages et de découvrir son scénario très naïf, qui tient sur un timbre-poste, mais qui se révèle très efficace et distrayant. On regrettera cependant un certain manque de développement de la caractérisation de Cheetah, réduite à un simple archétype. Cependant, le graphisme vient remonter le niveau du comic-book et l’on reconnaît parfaitement la sublime Lynda Carter, ce qui plaira aux plus grands fans de ce show TV qui a marqué l’histoire.

– Zeppeli

Note : 7/10


DC YOU

BAT-MITE #4

review BAT-MITE #4

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Corin Howell

Dire que les fans attendaient le retour de Booster Gold est un euphémisme, mais les fans sont tenaces et DC en profite pour le glisser par-ci, par-là. C’est le cas dans ce nouveau numéro de Bat-Mite. On retrouve le nabot en proie à une dispute et un coup d’état dans son logement provisoire à venir, lorsque Skeets fait son apparition suivi de près par Booster Gold. Le scénario reste plutôt conventionnel et copié-collé sur les précédents. Bat-Mite veut corriger le personnage, met tout le monde en danger, fait des siennes, avant que tout rentre (plus ou moins) dans l’ordre des choses. Sauf qu’ici c’est Booster Gold / Black Gold qui en fait les frais. C’est vrai que c’est assez sympathique, mais avec la présence de Booster dans ces pages je m’attendais à un peu plus d’humour. C’est un peu dommage car du coup c’est assez plat.

Il ne reste que deux numéros avant la fin de ces aventures, et j’ai déjà l’impression de tourner en rond tellement la construction reste quasiment inchangée. Je me demande même si la lecture ne sera pas encore plus lourde en TPB plutôt qu’en single où on a droit à un mois pour se remettre entre chaque lecture. A voir sur le moment probablement.

– Harley

Note : 6/10

BATMAN BEYOND #4

review BATMAN BEYOND #4

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Bernard Chang

Le Batman Beyond du DC You n’est décidément pas bien fameux… Neo-Gotham a été localisée par Brother Eye qui décide d’y envoyer toutes ses troupes pour régler la question de la résistance humaine une bonne fois pour toutes. Le Micron de la JLB est ici bien présent, et on espère en voir le reste bientôt, même si tout le monde est sous forme de cyborg ces derniers temps. Difficile de voir aussi pourquoi l’Eye a tellement de mal à vaincre les survivants quand on voit que même Superman et Wonder Woman se sont fait avoir, mais bon. Scénario d’apocalypse, retournement de situation attendu pour un certain personnage, beaucoup d’action, mais très franchement, on a du mal à se passionner pour l’univers Beyond tel qu’il est dépeint, même si on peut voir les quelques références placées ça et là. Je reste par contre vraiment perplexe sur la conclusion du numéro : car l’idée que l’on nous montre est d’un côté, assez rusée pour asseoir définitivement cette temporalité Beyond dans la continuité DC You… Mais d’un autre côté, qu’est-ce que c’est con quand même de nous balancer ça dans cet univers…

Petit mot sur les dessins également : Bernard Chang donne des planches qui dans l’ensemble sont assez correctes, et s’amuse à faire des petites cases pour intensifier l’action, mais elles sont parfois perturbantes pour la lecture et pas forcément nécessaires, et j’ai trouvé que son trait était moins travaillé que sur les autres numéros. J’espère que ce relâchement apparent n’est que provisoire.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

DETECTIVE COMICS #44

review DETECTIVE COMICS #44

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Fernando Blanco

Il n’y a encore pas si longtemps, Detective Comics était une merveille de polar efficace, profitant au maximum de son rôle d’outsider à côté du titre Batman. Seulement, le temps passe vite et sans presque aucune transition, nous voilà embarqué avec Detective Comics #44 dans un combat Bat-Robot vs Robot Joker géant. il faut bien avouer que pour les amateurs de comics décomplexés, le pitch est prometteur, malgré tout il est difficile de ne pas penser que cet aspect vient complètement parasiter le reste du numéro. Car oui, pour son dernier chapitre sur la série, on sent bien que ce qui intéresse Buccellato c’est la relation et l’arc narratif autour de Bullock, Yip et Montoya. C’est donc sans surprise l’aspect le plus réussi de l’oeuvre puisqu’on retrouve des personnages attachants et une maîtrise dans la narration et les dialogues dès que ces trois là entrent en scène. Dommage donc, encore une fois, de devoir faire avec un Batman qui n’a pas vraiment sa place ici et d’assister à un combat sans véritable intérêt puisqu’on ne ressent jamais le danger pour le héros alors que les véritables enjeux du récit se trouvent ailleurs. Reste quand même une conclusion assez touchante, bien qu’un peu vite expédiée et des illustrations à la hauteur de Fernando Blanco pour faire de ce numéro une bonne lecture. Malgré tout, une petite pointe de déception demeure pour cet arc qui avait, à la base, énormément de potentiel.

– n00dle

Note : 6,5/10

GREEN ARROW #44

review GREEN ARROW #44

Scénario : Ben Percy Dessins : Patrick Zircher

Un numéro d’origines pour cette semaine, avec les aventures de George le chien-loup d’Oliver Queen. Pas forcément utile pour le reste de l’intrigue, on en apprend quand même au gré de ce conte des temps anciens, qui continue sur la portée mystique insufflée par certains éléments de ce run, et ça laisse présager du bon pour la suite. L’écriture de Ben Percy se marie très bien à l’exercice, et le personnage de cette vieille dame de Seattle reste une très bonne idée – j’espère que ce qui nous est montré aura vraiment de l’importance pour la suite, d’autant que l’on remarque à plusieurs reprises un personnage qui semble épier notre héros, sans qu’on en sache plus pour autant. Un numéro de transition pas déplaisant, et qui pique un peu la curiosité du lecteur. Côté dessins, Patrick Zircher et Fabrizio Fiorentino livrent une performance toujours très honnête, j’apprécie le ton plus « réaliste » qu’ont pris les dessins et les couleurs collent assez bien à l’ambiance. Mais je reste quand même encore sur ma faim et j’espère que Percy ne va pas entamer son prochain arc aussi vite qu’il ne l’a fait avec le premier. Affaire à suivre…

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

GREEN LANTERN #44

review GREEN LANTERN #44

Scénario : Robert Venditti Dessins : Billy Tan, Martin Coccolo

Le titre Green Lantern a beau avoir pris une nouvelle direction il y a quelques mois, ce n’est pas pour autant que l’ensemble apparaît hautement original depuis. Ainsi Robert Venditti offre, encore une fois, une histoire très classique cette semaine. Que ce soit au niveau des relations entre ses personnages, ou dans les genres auxquels il emprunte, l’auteur utilise des archétypes largement identifiables. Ici, Hal Jordan et sa troupe sont alors plongés dans une sorte de ville fantôme et puisque les archétypes le sont pour une bonne raison, il n’est pas trop difficile d’anticiper absolument tous les événements se déroulant dans ce Green Lantern #44. Néanmoins, dans le genre, Robert Venditti livre un récit plutôt bien construit et qui est sauvé par un traitement efficace de sa situation de départ. Certes, les bad guys, ici, auraient gagné à être plus charismatiques et l’épisode dans son ensemble a tout du divertissement plutôt vite oublié mais il fait l’affaire si vous n’attendez pas plus qu’un petit quart d’heure de divertissement d’un numéro de ce genre. Pour la partie artistique, on retrouve Billy Tan et Martin Coccolo qui se partagent le numéro. Si, de son côté, Coccolo réalise un travail intéressant, Tan se montre, quant à lui, beaucoup moins régulier que d’habitude avec quelques pages qui paraissent vraiment rushées. Au final, Green Lantern #44 n’est pas un mauvais numéro mais si la série pouvait gagner en personnalité à l’avenir, ça ne serait vraiment pas un mal.

– Nathko

Note : 7/10

LOBO #10

review LOBO #10

Scénario : Cullen Bunn, Frank J. Barbière Dessins : Cliff Richards

Je ne sais pas, je ne sais plus sur quel pied danser avec l’écriture de Cullen Bunn sur Lobo. Un coup c’est complètement plat et sans intérêt, un coup tout s’enchaine avec un rythme soutenu et une histoire qui commence à bien m’intriguer. Alors oui, le Lobo enchaine contrat sur contrat, tout en retrouvant une partie d’agressivité que j’aimais chez l’ancien, mais le fond me paraît de plus en plus intéressant avec Sinestro. Je pensais à un gros affrontement mais il n’en est rien, c’est avec les autres Corps que Lobo se bat. Et en plus, on redécouvre les Red Lanterns qui s’étaient terrés le temps de se reformer.

Donc si on mélange pour la suite Red Lanterns en colère (enfin encore plus que d’ordinaire), plus un Lobo en mission et Sinestro aux manettes, la suite promet bien de belles (ou sinistres) aventures. Maintenant, il est vrai que tout s’enchaine un peu trop vite dans ce numéro, et la vitesse avec laquelle un personnage plutôt robuste se fait avoir m’a beaucoup surprise. C’est comme si Cullen Bunn souhaitait s’approprier un univers dont il ne maitrise pas tous les personnages. Peut-être qu’il nous expliquera pourquoi au prochain numéro.

– Harley

Note : 7/10

MIDNIGHTER #4

review MIDNIGHTER #4

Scénario : Steve Orlando Dessins : Stephen Mooney

Première simili déception sur la série Midnighter, avec un numéro dont la valeur s’estime moins dans le grand schéma initiatique du personnage et davantage comme un team-up fanservice avec l’instigateur de sa renaissance en solo. On retrouve donc l’agent Grayson (voir plus haut) dans un partenariat étrange où la caractérisation contredit en partie la série précédente, et où les justifications tiennent plus d’un échange buddy/violent entre deux héros légèrement en marge de la DC-panoplie. Problème, le numéro est moins personnel que les précédents, le vilain a des airs de méchant de Scooby-Doo et mis à part pour le fanservice habituel lié à l’agent Grayson et l’homo-érotisme palpable qui l’entoure souvent, ça ne va pas chercher très très loin. Mais, pour le cliffhanger et la violence gentillette, on suit et l’ensemble reste de bonne facture, sans trop approfondir. Autre problème, comme pour le second numéro, le dessinateur Aco est à nouveau remplacé au pied levé. L’artiste s’applique à exécuter quelques unes des techniques du dessinateur en titre, sans la maestria nécessaire. Dommage pour une série qui n’en est qu’à son quatrième numéro de ne pas encore parvenir à maintenir un semblant d’unité graphique, dans la mesure où beaucoup de séries du DC You comptent autant sur le scénario que sur le dessin. Bref, c’était pas terrible, mais quand même pas décevant.

– Corentin

Note : 6,5/10

THE OMEGA MEN #4

review THE OMEGA MEN #4

Scénario : Tom King Dessins : Toby Cypress

Le titre Omega Men confirme ses qualités cette semaine, en nous montrant l’histoire de Kyle Rayner, à travers un récit qu’il fait à sa co-détenue. C’est plutôt efficace, mais l’on peut cependant regretter le caractère répétitif de la chose pour les lecteurs qui ont subi Green Lantern : New Guardians. La narration est efficace, le graphisme est original et les dialogues sont bien écrits, mais ça sonne un peu creux puisque le personnage de l’ancien Lantern manque cruellement de charisme. On commence cependant à comprendre l’intérêt de sa détention par les Omega Men et tout cela laisse présager de bonnes choses. En lui-même, le numéro n’est pas renversant mais il reste plus que lisible, et il vient habilement compléter un épisode crucial qui était le précédent, qui marquait un tournant dans la série. Espérons que Tom King fasse bon usage du développement de Kyle Rayner qui devrait évoluer d’une façon inattendue, avec un peu de chance. Omega Men est donc un space opera efficace, qui porte un nouveau regard sur le côté cosmique de l’univers DC, qui reste assez peu présent en ce moment, et il est plutôt agréable de découvrir ce pan du microcosme DC dans ce titre estampillé DC You, qui a su s’imposer très rapidement.

– Zeppeli

Note : 7/10

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ArnoKikoo

ArnoKikoo

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Dionakrin
Dionakrin
8 années il y a

Cet arc Sinestro Rising commence vraiment fort, c’est même la première fois que je lis cette nouvelle série Lobo et effectivement ça envoit pas mal du lourd.

Herbefol
8 années il y a

– Bat-Mite. L’interaction avec Booster Gold et son drone caméra fonctionne assez bien, et le méchant est toujours aussi ridicule. Mais la série a du mal à aller au-delà du champ « sympathique mais sans plus ». Je pense qu’à l’issue des six numéros j’aurai passé un bon moment, mais je risque de l’oubli assez rapidement et ça m’étonnerait que je le relise un jour.
– Batman Beyond. Ce n’est pas terrible par moment sur le plan graphique. Le scénario s’essoufle un peu, je trouve, et surtout je crains un peu sur ce que la série va pouvoir raconter sur la longueur. J’ai comme la sensation de lire une mini-série qui s’arrêtera une fois que Tim et ses nouveaux/vieux amis auront collé une bonne raclée à Brother Eye.
– Detective Comics. On sent que tout le côté Batman vs Evil Robot n’est là que pour faire tapisserie dans le fond. Et l’intrigue principale avec Bullock, Yip et Montoya et assez bien fichu. L’arc aura bénéficié d’un assez bon travail sur le plan graphique, mais je ne peux pas m’empêcher de regretter que Manapul ait arrêté de s’en occuper.
– Green Arrow. Un début d’arc assez original et pas désagréable. J’espère que tout ce qui a été posé dans ce premier numéro sera correctement exploité et que l’arc ne sera pas plié en quelques pages comme le précédent. :p
– Green Lantern. Un numéro aux airs d’épisode intermédiaire dans un arc dont j’aimerai bien voir la suite. C’est assez bien réalisé, mais ça ne fait finalement pas vraiment avancer les choses et c’est un peu dommage.
– Midnighter. Un numéro un peu moins bon que les précédents. Le duo avec Grayson fonctionne pas trop mal, mais j’ai quand même quelques doutes sur la façon dont Grayson est mis en scène, par rapport à sa série propre.
– The Omega Men. Après quatre numéros, je continue à accrocher à ce space opera assez sombre et dont la densité scénaristique est assez élevée, profitant bien de la mise en page qui permet de caser pas mal de choses. Le numéro de manipulation mis en scène dans cet épisode est assez bien fichu et je suis curieux de voir si Rayner est vraiment dupe et si oui combien de temps ça va durer. Une série dont j’attends les prochains numéros avec intérêt. :-)

Flycatcher
Flycatcher
8 années il y a

Petite semaine sympathique :

Detective Comics -> effectivement,les interventions franchement nazes de Bat-Bunny n’auront servi qu’à alourdir l’ensemble et à nous éloigner de l’essentiel, le trio de détectives mené par Bulock. Et bien même là, la conclusion n’est pas géniale et est attendue et sans surprises. La suite part dans une direction qui ne m’intéresse pas, je vais donc m’arrêter là. On espère juste que ramener Montoya sur le devant de la scène n’aura pas servi à rien…
5/10

Green Lantern -> j’apprécie toujours autant. Moins amusant du fait de l’absence de chamailleries entre Hal et son IA, Venditti profite de cette occasion pour renforcer l’idée d’équipage qu’il cherche à installer en appuyant encore un peu plus sur l’intégration du chasseur de prime dans le groupe. Ajouter à cela les antagonistes du jour qui nous offrent une histoire simpliste mais agréable et des design cool de Thanagariens truffés d’implants cybernétiques, je peux dire que le comics était vraiment sympa à lire.
7,5/10

Green Arrow -> les origines du chien-loup de Ollie qui servent à lancer une nouvelle intrigue. Comme le premier arc, on pose les bases d’idées qui intriguent et donnent vraiment envie d’en découvrir plus sur les nouveaux antagonistes, tout en conservant l’approche totémique du personnage de Green Arrow qu’avait apporté Lemire. J’attends la suite avec impatience, en espérant plus d’ambition dans le développement.
7,5/10

Midnighter -> j’ai lu les quatre numéros d’une traite suite aux commentaires élogieux de Corentin, et perso, même s’il manque la mise en scène hyper énergique et stylée de ACO, je trouve que ça reste le meilleur numéro pour l’instant ! On l’avait déjà constater dans Grayson mais le duo entre les deux persos fonctionne foutrement bien et est très amusant. Pareil pour l’histoire et la technologie perdue du jour, on tient vraiment là quelque chose qui commence à sortir de l’ordinaire contrairement aux précédents numéros qui amenaient des idées assez banalisées, et qui se rapproche des thématiques bizarres et glauques développées dans le premier arc de Grayson avec ces histoires de « super-organes ».
Ajoutons à cela une avancée de la trame principale et des plans qui commencent à se mettre en place à l’encontre de notre anti-héros. Très bonne découverte !
7,5/10

Omega Men -> un numéro de parlotte assez chiant dans sa première partie alors que Kyle ressasse son histoire et s’apitoie sur son sort, ça devient un peu plus intéressant lorsque la Princesse prend la parole et explique le contexte et les règles qui régissent ce système solaire. Un tour d’horizon sympathique et nécessaire qui offre une meilleure appréhension d’un background assez opaque et une résolution malsaine qui attire les problèmes. Mais ça reste assez légerpour vraiment être contenter par ce numéro.
7/10

Bat-Mite -> le numéro que j’ai préféré jusqu’ici, je me suis bien marré au détriment de Booster.
7,5/10

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